Tête dans les étoiles

LE JOUR EST DANS LES YEUX D'UN ENFANT

Mesure ta tristesse à l'agenouillement vert des arbres
Trace dans le limon du fleuve des rigoles
Pour que tes larmes rejoignent la mer
Atteins le vent dans sa pulpe la plus secrète
En lui arrachant ses parfums
Domine le vacarme des marées montantes du destin
Enrichis-toi des amours d'autrui...

Tu es le poids qui fera peut-être pencher
De notre côté la balance du bonheur
Ta poitrine est une fenêtre
Où nous voyons battre ton cœur...

Conserve-nous ton amitié petit frère d'un autre temps
Et l'amour sera notre dieu!

Marc Alyn

 POUR TOUS LES P'TITS FRERES DE PAR LE MONDE! 

Klary                                                [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]                                     

Citation :

Victor HUGO   (1802-1885)


La fête chez Thérèse Klary

La chose fut exquise et fort bien ordonnée.
C'était au mois d'avril, et dans une journée
Si douce, qu'on eût dit qu'amour l'eût faite exprès.
Thérèse Klary la duchesse à qui je donnerais,
Si j'étais roi, Paris, si j'étais Dieu, le monde,
Quand elle ne serait que Thérèse la blonde ;
Cette belle Thérèse, aux yeux de diamant,
Nous avait conviés dans son jardin charmant.
On était peu nombreux. Le choix faisait la fête.
Nous étions tous ensemble et chacun tête à tête.
Des couples pas à pas erraient de tous côtés.
C'étaient les fiers seigneurs et les rares beautés,
Les Amyntas rêvant des Léonores,
Les marquises riant avec les monsignores ;
Et l'on voyait rôder dans les grands escaliers
Un nain qui dérobait leur bourse aux cavaliers.

A midi, le spectacle avec la mélodie.
Pourquoi jouer Plautus la nuit ? La comédie
Est une belle fine, et rit mieux au grand jour.
Or, on avait bâti, comme un temple d'amour,
Près d'un bassin dans l'ombre habité par un cygne,
Un théâtre en treillage où grimpait une vigne.
Un cintre à claire-voie en anse de panier,
Cage verte où sifflait un bouvreuil prisonnier,
Couvrait toute la scène, et, sur leurs gorges blanches,
Les actrices sentaient errer l'ombre des branches.
On entendait au loin de magiques accords ;
Et, tout en haut, sortant de la frise à mi-corps,
Pour attirer la foule aux lazzis qu'il répète,
Le blanc Pulcinella sonnait de la trompette.
Deux faunes soutenaient le manteau d'Arlequin ;
Trivelin leur riait au nez comme un faquin.
Parmi les ornements sculptés dans le treillage,
Colombine dormait dans un gros coquillage,
Et, quand elle montrait son sein et ses bras nus,
On eût cru voir la conque, et l'on eût dit Vénus.
Le seigneur Pantalon, dans une niche, à droite,
Vendait des limons doux sur une table étroite,
Et criait par instants : " Seigneurs, l'homme est divin.
Dieu n'avait fait que l'eau, mais l'homme a fait le vin ! "
Scaramouche en un coin harcelait de sa batte
Le tragique Alcantor, suivi du triste Arbate
Crispin, vêtu de noir, jouait de l'éventail ;
Perché, jambe pendante, au sommet du portail,
Carlino se penchait, écoutant les aubades,
Et son pied ébauchait de rêveuses gambades.

Le soleil tenait lieu de lustre ; la saison
Avait brodé de fleurs un immense gazon,
Vert tapis déroulé sous maint groupe folâtre.
Rangés des deux cotés de l'agreste théâtre,
Les vrais arbres du parc, les sorbiers, les lilas,
Les ébéniers qu'avril charge de falbalas,
De leur sève embaumée exhalant les délices,
Semblaient se divertir à faire les coulisses,
Et, pour nous voir, ouvrant leurs fleurs comme des yeux,
Joignaient aux violons leur murmure joyeux ;
Si bien qu'à ce concert gracieux et classique,
La nature mêlait un peu de sa musique.

Tout nous charmait, les bois, le jour serein, l'air pur,
Les femmes tout amour, et le ciel tout azur.
Pour la pièce, elle était fort bonne, quoique ancienne.
C'était, nonchalamment assis sur l'avant-scène,
Pierrot qui haranguait, dans un grave entretien,
Un singe timbalier à cheval sur un chien.

Rien de plus. C'était simple et beau. - Par intervalles,
Le singe faisait rage et cognait ses timbales ;
Puis Pierrot répliquait. - Ecoutait qui voulait.
L'un faisait apporter des glaces au valet ;
L'autre, galant drapé d'une cape fantasque,
Parlait bas à sa dame en lui nouant son masque ;
Trois marquis attablés chantaient une chanson ;
Thérèse était assise à l'ombre d'un buisson :
Les roses pâlissaient à côté de sa joue,
Et, la voyant si belle, un paon faisait la roue.

Moi, j'écoutais, pensif, un profane couplet
Que fredonnait dans l'ombre un abbé violet.

La nuit vint, tout se tut ; les flambeaux s'éteignirent ;
Dans les bois assombris les sources se plaignirent ;
Le rossignol, caché dans son nid ténébreux,
Chanta comme un poëte et comme un amoureux.
Chacun se dispersa sous les profonds feuillages ;
Les folles en riant entraînèrent les sages ;
L'amante s'en alla dans l'ombre avec l'amant ;
Et, troublés comme on l'est en songe, vaguement,
Ils sentaient par degrés se mêler à leur âme,
A leurs discours secrets, à leurs regards de flamme,
A leur coeur, à leurs sens, à leur molle raison,
Le clair de lune bleu qui baignait l'horizon.

Que la FETE associe dans le même élan d'amour pour tes filles les vœux d'anniversaire pour l'une et ceux de bonne santé pour l'autre
GIBET

Merci pour tes vœux, cher Gibet...ils se sont réalisés, tu sais!
LA FÊTE pour Anouk était particulièrement émouvante  avec tous les amis  qui ont répondu présents, comme d'habitude. Ce poème comporte des éléments troublants car similaires à la soirée d'hier...les étoiles brillaient fort, la nuit tombée...le gouleyant rosé bien frais a dû y être pour quelque chose!:P
Quant à Karen, sa sortie de clinique est prévue pour samedi...quelle joie!

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La tête dans les étoiles...des abeilles au cœur des fleurs...du miel sur nos tartines!

Klary

Alors que d'habitude nous avons des milliers d'abeilles dans les coquelicots de Californie du jardin...cette année rien ...pas une !!
Est-ce le froid actuel et la pluie? Est-ce pire?
Avez vous observé une disparition de vos abeilles?
Je zieute tous les jours pour les voir revenir, telle sœur Anne ...mais rien!!
Où sont-elles ces petites bêtes? En vacances dans le sud?
GIBET inquiet

Bonjour les Amis!
Pour certains scientifiques, l'abeille est la"sentinelle de l'environnement"  il est certain que ces précieux insectes semblent fuir certaines zones rurales, en raison de l'utilisation des insecticides et pesticides,
au profit des abords de la ville Cette récente constatation est quelque peu étonnante mais assez logique.
En effet, la pollution  de la journée en ville  se déplacerait vers la campagne, durant la nuit...on assisterait donc à un transfert du cadre de vie des abeilles pour ces deux raisons-là, en partie.

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En évoquant les Médiévales de Touraine, mon cœur est revenu sur les berges de la petite Choisille ...J'aimais tant aller me ressourcer sous ses frais ombrages, au pied de ses élégants charmes qui se miraient dans l'eau cristalline au doux babil!
  Klary

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Citation :

GRANDEUR

Petite étoile soit démesure
dans la folie de ton parcours;
éclate en celui qui est pur,
car rien n'est obstacle à l'amour.

Partie dans ta robe de feu
droit vers le reflet de ton âme,
tu as illuminé mes yeux
inondés du sang de ta flamme.

Ne lutte plus contre toi-même,
et laisse toi conduire par Dieu;
car je sais combien il t'aime
pour t'avoir conduite en mon lieu.

Nos routes étaient prédestinées.
Pourrais-tu donc t'en écarter?
Non! l'un à l'autre nous sommes nés,
prisonniers de la liberté.

Fait-on appel à la logique
pour mesurer un sentiment,
qui est si rare et si magique
qu'il est invécu trop souvent.


Ma petit' étoile apeurée,
si tu reprenais ton chemin,
restant mon cristal adoré
tu me reviendrais, dès demain.

Etoile sois luminescence,
offerte à ceux qui s'abandonnent,
qui communient dans ta brillance
et qui n'aiment que par ce qu'ils donnent.

Ensemble soyons abandon.
Ne t'oppose jamais au bonheur;
même au prix de la raison
ennemie intime de la Grandeur.

La vie doit être une explosion.
Laissons aux autres les miniatures;
nous deux soyons intégration,
et toi, étoile, soit démesure!

GIBET

Pensées envolées

Que de fois le battement d'ailes
D'un vol de blanches colombelles
A fait fuir mes pensées rebelles,
Qui dans l'air partaient avec elles!

Que de vers à peine ébauchés
Les perdreaux dans les champs cachés,
Par ma venue effarouchés,
En s'envolant m'ont arraché!

Maintenant, toutes ces pensées
Planent doucement balancées,
Et par les brises cadencées
Au loin mollement sont poussées.

Posés sur les feuillages verts,
Ou bien voltigeant à travers
La vague immensité des airs,
Les oiseaux gazouillent mes vers.

H-C Read

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Bon dimanche après-midi à toutes et tous!
Klary

Quel joli poème pour terminer la soirée, merci cher Briard! Douce nuit à toi, AMI!

Klary

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Ben moi aussi je vous souhaite une douce nuit...

Je viens de me payer 3 heures de présentation de la PAC (Politique Agricole Commune) ...et je ne sais pas pourquoi le poème de l'ami Briard me réconforte!
GIBET

Toujours cette phénoménale attache au travail, cher Gibet...sujets ardus...admiration!


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Agréable journée à toutes et tous,
Klary

Il y a 10 ans déjà Cousteau, ce géant des mers et des océans, rejoignait le monde des étoiles de mer...
"le monde du silence". "Les missions impossibles sont les seules qui réussissent" JYC
Bonne soirée à vous!
Klary

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Klary part en vacances et vous tire sa révérence!...Mille amitiés à vous tous!


                                                   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bonjour à tous...
Merci à toi cher Briard! Ce ne sont pas des vacances traditionnelles...en effet je rejoins ma fille Karen au chalet dans le Valais. Oui ma baroudeuse vient de subir l'opération prévue, aussi je pars la soutenir et l'aider car dans l'immédiat elle doit trouver et s'adapter à toute une gestuelle différente comme l'a fait Anouk aussi.
Avec elle, je viens d'aller faire un câlin aux 2 petits poulains sauvés...adorables! A bientôt les Amis!
Klary

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Bonne vacance quand même Klary

Klary p'tit bonheur a écrit:

 Dans les premiers frissons du soir, nous reviendrons..

...d'un mot,
nous serons là !
Debout, les mains tendues,
les yeux bien au delà
de ces moments perdus
où notre instant scella
l'étincelle éperdue...
 ... d'un mot!

Je redescends de mes étoiles pour vous souhaiter un doux dimanche! 

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Klary  

Bon dimanche à toi chère Klary
Nous partons avec Hélène sac à dos affronter les km d'une promenade qui attend le soleil sur les bords de l'Etel
Nous serons de retour ce soir
Bises à tous
Joël

Alors, Bon manche dit ?
Pas de panique c'est le verlan de la journée

Il m'est arrivé une curieuse aventure

Je suis parti faire une grande ballade sac à dos avec Laine.
J'ai pris mes belles chaussures de marche toute neuves, (essayées seulement une fois) et en pleine promenade les deux semelles de ces chaussures de marche se sont décollées!!
J'ai terminé la promenade (écourtée) comme va-nu-pied!!
J'espère que c'est pas prémonitoire    
GIBET 

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Bon réveil, les Amis!

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Cher Gibet...

Comme d'autres vont sur le chemin de Compostelle,
Toi tu as "battu la semelle" sur le sentier de l'Etel!
Pas de prémonition...juste une simple confirmation,
Tu es bien ce "poète aux pieds fleuris" que nous imaginions!

Klary-du-matin

Merci chère Klary de me rassurer. A tout hasard j'emmène maintenant une patte de lapin porte bonheur car le fer à cheval c'est lourd dans la besace

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Avons dû repousser mon départ de quelques jours, mais mon sac reste prêt...c'est moi qui y ai mis un fer à cheval! Une bonne nouvelle: Karen vient de m'apprendre qu'il y avait la Wi-Fi au chalet, donc
c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]! je pourrai ainsi vous envoyer quelques CP virtuelles de l'Helvétie en été.
Klary 

Campagne règle d'émeraude
Vive vivante survivante
Le blé du ciel sur notre terre
Nourrit ma voix je rêve et pleure
Je ris et rêve entre les flammes
Entre les grappes du soleil...

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Bonjour mes Amis!
Le 4 juillet 1900, naissait Robert Desnos, poète de la liberté...cette liberté qui claque comme un drapeau!

Révolutionnaires ou le Comité de vigilance des Intellectuels antifascistes après les élections de mai 1936. Passionné pour la culture espagnole, il est très choqué par la guerre d'Espagne et le refus de Blum d'y engager la France. Alors que la conjoncture internationale devient de plus en plus menaçante, Desnos renonce à ses positions pacifistes: la France doit, selon lui, se préparer à la guerre, pour défendre l'indépendance de la France, sa culture et son territoire et pour faire obstacle au fascisme. Il écrit en février 1938:

Je chante ce soir non ce que nous devons combattre
Mais ce que nous devons défendre.
Les plaisirs de la vie.
Le vin qu'on boit avec les camarades.
L'amour.
Le feu en hiver.
La rivière fraîche en été.
La viande et le pain de chaque repas.
Le refrain que l'on chante en marchant sur la route.
Le lit où l'on dort.
Le sommeil, sans réveils en sursaut, sans angoisse du lendemain.
Le loisir.
La liberté de changer de ciel.
Le sentiment de la dignité et beaucoup d'autres choses
Dont on refuse la possession aux hommes.


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Klary

Il part donc se battre sans hésitation après la déclaration de guerre : J'ai décidé de retirer de la guerre tout le bonheur qu'elle peut me donner: la preuve de la santé, de la jeunesse et l'inestimable satisfaction d'emmerder Hitler. (Lettre du 20 janvier 1940 à Youki)
C'est la "drôle de guerre", le choc de la découverte de la mentalité défaitiste de "l'arrière", la débâcle, la défaite et le retour à Paris, maintenant occupé. Mais jamais Desnos ne sera découragé.

A Paris la vie n'est pas facile: ses activités radiophoniques se font rares et sont étroitement surveillées. Desnos accepte d'entrer comme chef des informations dans le journal d'Henri Jeanson et Robert Perrier, Aujourd'hui. Mais l'indépendance du journal est de courte durée: Jeanson est arrêté et ,Aujourd'hui devient le porte-parole de l'occupant. Desnos continuera cependant d'y écrire régulièrement jusqu'en décembre 43 soit sous son nom, soit sous pseudonyme ou anonymement. Il doit ruser avec la censure, surveiller ses paroles. Comme il le dit: "du moins si je n'écris pas tout ce que je pense, je pense tout ce que j'écris," Mais surtout cette activité de journaliste lui permet de couvrir ses fonctions dans le réseau de résistance AGIR auquel il appartient à partir de juillet 1942:

Mais le 22 février 1944 Desnos, qui, à côté de ses activités clandestines, manifestait au grand jour ses opinions, est arrêté à son domicile. C'est le début d'un long calvaire, pendant lequel, selon tous les témoignages Desnos n'a jamais perdu l'espoir et a toujours lutté contre la déchéance morale.

22 février 1944 : arrestation
22 février - 20 mars 1944: prison de Fresnes
20 mars - 27 avril 1944: camp de Royallieu à Compiègne
27 avril - 30 avril 1944: il fait partie d'un convoi de 1700 hommes pour Auschwitz
12 mai - 14 mai 1944: convoi pour Buchenwald
25 mai 1944: réduit à un millier d'hommes le convoi gagne Flossenburg
2 - 3 juin 1944: un groupe de 85 hommes est acheminé vers le camp de Flöha en Saxe, une usine de textiles désaffectée où les déportés fabriquent des carlingues de messerschmitt.
Le 14 avril 1945 sous la pression des armées alliées, le kommando de Flöha est évacué. Le 15 avril, 57 d'entre eux sont fusillés. Vers la fin du mois d'avril la colonne est scindée en deux groupes: les plus épuisées - dont Desnos - sont acheminés jusqu'à Térézin, en Tchécoslovaquie, les autres sont abandonnés à eux-mêmes. A Térézin, hospitalisé et soigné avec des moyens de fortune, Desnos est reconnu par ses soignants : Josef Stuna et Aléna Tesarova.

Desnos est mort le 8 juin 1945, à cinq heures trente de matin.
Éluard, dans le discours qu'il prononça lors de la remise des cendres du poète, en octobre 1945 écrit: Jusqu'à la mort, Desnos a lutté. Tout au long de ses poèmes l'idée de liberté court comme un feu terrible, le mot de liberté claque comme un drapeau parmi les images les plus neuves, les plus violentes aussi. La poésie de Desnos, c'est la poésie du courage. Il a toutes les audaces possibles de pensée et d'expression. Il va vers l'amour, vers la vie, vers la mort sans jamais douter. Il parle, il chante très haut, sans embarras. Il est le fils prodigue d'un peuple soumis à la prudence, à l'économie, à la patience, mais qui a quand même toujours étonné le monde par ses colères brusques, sa volonté d'affranchissement et ses envolées imprévues.

Encore une tentative pour te faire mousser...quel TRISTE fanfaron tu fais, Monsieur je sais tout!

mais comment peux tu faire le lien entre un Brasillach-fasciste-collabo de l'Allemagne nazie  et UN DESNOS-CHANTRE DE LA LIBERTE, SUPPLICIE PAR CETTE MEME ALLEMAGNE NAZIE, DANS SES CAMPS DE LA MORT!!!

JE NE RENTRERAI PAS DANS TON SALE JEU...ALLEZ VA TE CACHER AVEC TA HAINE, TA CRUAUTE ET TON NOMBRILISME!

Klary

Un Hannibal qui plaisanterait? Merci Saint Humour!...diantre ce serait bien une première!...jusqu'ici tes posts prouvent plutôt le contraire...quant à ta compassion RAB, garde-la pour ton sale caractère et tes aigreurs!
Klary

A la table de l'amitié de ce forum, j'ai réagi vivement parce que depuis quelques temps tu es agressif quoi qu'on puisse dire...j'aurais réagi de la même façon pour tout autre ami auquel tu t'en serais pris.
Tu n'as pas à me dire qui je dois être...je suis qui je suis avec toutes mes facettes!
Cependant voici ce que la "gentille bobo" tient à te dire:

J'ai pas les mots...

Il est de ces événements qui sortent tout le reste de nos pensées,
Certaines circonstances qui nous stoppent net dans notre lancer,
Il est de ces réalités qu'on n'était pas prêt à recevoir,
Et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire.

J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur,
J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot malheur,
C'est un souvenir glacial, comme ce soir de décembre,
Où tes espoirs brulant ont laissé place à des cendres.

J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'inexplicable,
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable,
Je n'ai trouvé que ma main pour poser sur ton épaule,
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle.

J'ai pas les phrases miracles qui pourraient soulager ta peine,
Aucune formule magique parmi ces mots qui saignent,
Je n'ai trouvé que ma présence pour t'aider à souffrir,
Et constater dans ce silence que ta tristesse m'a fait grandir.
                                                                                                                                       
J'ai pas trouvé le remède pour réparer un cœur brisé,
Il faudra tellement de temps avant qu'il puisse cicatriser,
Avoir vécu avec elle et apprendre à survivre sans,
Elle avait écrit quelque part que tu verserais des larmes de sang.

Tu as su rester debout et je t'admire de ton courage,
Tu avances la tête haute et tu traverses cet orage,
A coté de ton épreuve, tout me semble dérisoire,
Tout comme ces mots qui pleuvent que j'écris sans espoir.

Pourtant les saisons s'enchaineront saluant ta patience,
En ta force et ton envie, j'ai une totale confiance,
Tu ne seras plus jamais le même mais dans le ciel dès demain,
Son étoile t'éclairera pour te montrer le chemin.                         

Grand Corps Malade           [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Les étoiles ont brillé pour toi , Ami Zinck!!! Sincères félicitations!!! 

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Affectueuse bise,

Klary  

Klary P'tit Bonheur a écrit:

Les étoiles ont brillé pour toi , Ami Zinck!!! Sincères félicitations!!! 

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Affectueuse bise,

Klary  

Merci chère Klary, les étoiles je l'ai est trouver ici . Toute sont rester étincelante pour que je puisse continuer à voir claire sur la route que je devais prendre, afin d'arriver à bonne destination. Me voilà enfin arriver, les étoiles sont toujours là et enfin je peut prendre mon bol d'air .
Vive le forum (" Nos mains ') !

Dejate de líos!...surtout ne tombe pas, Cher Hannibal , tu pourrais tomber dans mes cactus (ou cacti)! 

Je viens d'arriver au chalet et je les ai trouvés tout fleuris...petites merveilles!

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Que c'est superbe!
J'adore les cactus!

Je suis obliger de poster les paroles de M Dutronc :

Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s’asseoir
Dans la vie, il y a qu'des cactus
Moi je me pique de le savoir
Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe
Dans leurs coeurs, il y a des cactus
Dans leurs porte-feuilles, il y a des cactus
Sous leurs pieds, il y a des cactus
Dans leurs gilets, il y a des cactus
Aïe aïe aïe, ouille ouille ouille, aïe
Pour me défendre de leurs cactus
A mon tour j'ai mis des cactus
Dans mon lit, j'ai mis des cactus
Dans mon slip, j'ai mis des cactus
Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe
Dans leurs sourires, il y a des cactus
Dans leurs ventres, il y a des cactus
Dans leurs bonjours, il y a des cactus
Dans leurs cactus, il y a des cactus
Aïe aïe aïe, ouille, aïe
Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s’asseoir
Dans la vie, il y a qu'des cactus
Moi je me pique de le savoir
Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe
 

   ... Ah oui, les cactus ...cependant , étant née dans un pays de cactus, je peux te dire , cher Zinck,qu'ils ont souvent le cœur tendre et qu'ils sont gorgés de ce précieux liquide de vie qu'est l'EAU!
Beau dimanche à vous toutes et tous!
Klary

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