LES DROITS DE L'HOMME

Citation :

LES DROITS DE L'HOMME RENDENT-ILS IDIOT ?
Les droits de l’homme sont régulièrement assimilés à une bien-pensance qui conduirait à la crétinisation des esprits. La liberté de l’individu serait responsable de la dissolution des liens sociaux, de la montée des incivilités, de la domination néolibérale.
Les droits contemporains signeraient la fin du politique, car ils ne seraient que des revendications égoïstes détachées de toute délibération collective.
Il est temps de répondre à ce fatras de reproches.
Non, les droits de l’homme ne font pas de nous des malotrus, ni de mauvais citoyens, et ils ne se confondent pas avec le néolibéralisme.
Au contraire, il est urgent, aujourd’hui que la tentation autoritaire s’étend, de donner aux droits de l’homme leur pleine signification. Réplique aux confusions ambiantes, ce livre voudrait servir de boussole démocratique pour des temps troublés.
Justine Lacroix est professeure de science politique à l’Université libre de Bruxelles. Jean-Yves Pranchère est professeur de philosophie politique à l’Université libre de Bruxelles. Ils ont publié ensemble Le Procès des droits de l’homme. Généalogie du scepticisme démocratique (Seuil, 2016).
Note de lecture, revue Projets
La revendication générale des droits de l’homme fait l’objet de plusieurs griefs ; les auteurs en relèvent trois en particulier. Souvent liés au nouvel ordre néolibéral, ils ouvrent un espace sans limite aux individus. Ou bien, indissociables d’une culture du narcissisme, ils poussent finalement à toutes les incivilités au nom du « droit au respect ». Ils risquent de représenter d’abord des droits privés confortables détachés de toute activité collective. Or, aujourd’hui, c’est la démocratie qui est menacée « sous la contrainte de nouveaux rapports de force du capital et du travail à l’heure de l’explosion des inégalités ». Ainsi, il est saisissant d’observer la place prise par la transaction. Antoine Garapon souligne comment elle engendre un affaiblissement des libertés fondamentales au profit de la possibilité de négocier ses droits : divorce par consentement mutuel, rupture conventionnelle du contrat de travail, transaction pénale. « Si le droit ne dépend que de la volonté de chacun, il se fragilise considérablement, et, à travers lui, l’État de droit tout entier. » Aussi bien, le plaidoyer des auteurs pour les droits de l’homme entend se situer d’abord dans le champ des batailles démocratiques : « Les risques des droits de l’homme sont les risques mêmes de la démocratie, c’est-à-dire d’un régime qui, étant par définition ouvert sur les formes imprévisibles de la liberté à venir, assume sa dimension d’incertitude. » Et finalement, ils en appellent à la promotion d’un individualisme positif, inscrivant le citoyen-personne dans des conditions sociales et des institutions créatrices d’égalité et d’autonomie collective.
Denis Viénot
8 novembre 2019

Les "droits de l'Homme" aux noms desquels on supprime la peine de mort, mais on autorise l'IVG, sont une aberration !

Donner la mort n'est pas un Droit Humain . Au nom de quoi l'infliges-tu?

Si une femme ne veut plus que son corps poursuive une grossesse au nom de quoi l'obliges-tu ?

2 questions simples ou deux simples questions!

Je l'infligeais au nom des victimes ! Au lieu de se préoccuper, la larme à l'œil du "droit des assassins", on aurait mieux fait de s'occuper d'avantage du "droit des victimes"... Maintenant les "erreurs judiciaires" sont devenues fort rares, compte tenu des moyens de preuves dont nous disposons.
Quand à l'IVG, c'est à l' interruption d'une vie qu'on procède ! D'autant plus que les moyens de contraception ont fait des progrés considérables il ne devrait y avoir IVG que dans des cas (médicaux) bien définis ! Même chose que pour la peine de mort.
Et je persiste à dénoncer la contradiction qui existe entre donner la mort à un assassin d'enfant et donner la mort à un innocent avant sa naissance !
Des centaines de couples, stériles, ne peuvent avoir d'enfant qu'en en adoptant. Pourquoi aller chercher ces enfants adoptés hors de nos frontières et parfois fort loin ? Il y a des solutions, en se creusant un peu la cervelle...

Perso , excuses moi Gibet , mais je n'arrive pas à comprendre .
Tout ce tintouin pour sauver sois disant les "vieux" du corona alors que nous savons que beaucoup ont été sacrifiés dans les maisons de retraite et en même temps demander que le temps pour procéder à l'IVG soit augmenté . Quelle belle hypocrisie , alors que nous savons que nous avons besoin de sang neuf que nous devenons un peuple de vieux .
Heureusement le Sénat a rejeté la proposition , de justesse d'ailleurs .
Je ne suis pas absolument contre l'IVG dans certains cas , mais quand ça se banalise comme maintenant , je dis aussi de quel droit on tue ces enfants en devenir , il faut toujours avoir à la mémoire que si nos mères avaient pratiqué l'IVG , nous ne serions pas la à discuter du bien fondé ou non de la vie des autres .

Lysli@ne a écrit:

Perso , excuses moi Gibet , mais je n'arrive pas à comprendre .
Tout ce tintouin pour sauver sois disant les "vieux" du corona alors que nous savons que beaucoup ont été sacrifiés dans les maisons de retraite et en même temps demander que le temps pour procéder à l'IVG soit augmenté . Quelle belle hypocrisie , alors que nous savons que nous avons besoin de sang neuf que nous devenons un peuple de vieux .
Heureusement le Sénat a rejeté la proposition , de justesse d'ailleurs .
Je ne suis pas absolument contre l'IVG dans certains cas , mais quand ça se banalise comme maintenant , je dis aussi de quel droit on tue ces enfants en devenir , il faut toujours avoir à la mémoire que si nos mères avaient pratiqué l'IVG , nous ne serions pas la à discuter du bien fondé ou non de la vie des autres .

Lysli@ne a écrit:

Perso , excuses moi Gibet , mais je n'arrive pas à comprendre .
Tout ce tintouin pour sauver sois disant les "vieux" du corona alors que nous savons que beaucoup ont été sacrifiés dans les maisons de retraite et en même temps demander que le temps pour procéder à l'IVG soit augmenté . Quelle belle hypocrisie , alors que nous savons que nous avons besoin de sang neuf que nous devenons un peuple de vieux .
Heureusement le Sénat a rejeté la proposition , de justesse d'ailleurs .
Je ne suis pas absolument contre l'IVG dans certains cas , mais quand ça se banalise comme maintenant , je dis aussi de quel droit on tue ces enfants en devenir , il faut toujours avoir à la mémoire que si nos mères avaient pratiqué l'IVG , nous ne serions pas la à discuter du bien fondé ou non de la vie des autres .

Très chers ami(e)s

Si je comprends l'esprit de votre remarque , et la nécessité de défendre la vie, je crois aussi qu'il n'est pas exact de dire que la génération de nos parents l'ont mieux respecté que nous. Les "faiseuses d'anges" existaient dans toutes les communes de France et elle ont souvent tué autant de mères que d'enfants par une pratique du moyen âge. En outre les familles elles mêmes poussaient à faire "passer les enfants" et jetaient à la porte la "fille déshonorée" le p moutard sur les bras. Alors je crois que l'IVG est une solution médicale quia préservé des vies de mère et qui permet  de ne pas vouer les femmes aux Gémonies!!! Restons sage entre les pour et les contre car la vérité n'est jamais dans l'extrême