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 ORAN… 5 JUILLET 1962 LE GENOCIDE

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Briard
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ORAN… 5 JUILLET 1962    LE GENOCIDE Empty
MessageSujet: ORAN… 5 JUILLET 1962 LE GENOCIDE   ORAN… 5 JUILLET 1962    LE GENOCIDE Icon_minitime1/7/2010, 08:38

ORAN… 5 JUILLET 1962

LE GENOCIDE





« J’écris dans ce pays que le sang défigure qui n’est plus qu’un monceau de douleurs et de plaies, une halle à tous vents que la grêle inaugure, une ruine où la mort s’exerce aux osselets. » Louis Aragon « François la Terreur »



Ce jeudi 5 juillet ne paraissait pas devoir être, à Oran, une journée plus angoissante que les autres. Comme depuis cinq jours, les Oranais s'éveillaient dans les rumeurs d'une foule qui avait déjà envahi la rue, ivre de promesses et de rêves. On allait enfin connaître le bien être, le monde allait changer de face, le pactole allait couler. Et la fête continuait... tandis que les Français qui étaient encore là bouclaient leurs valises ou attendaient, écrasés de soleil et de misère, un bateau sur les quais ou un avion aux abords de l'aérogare.

Un soulagement pourtant se faisait jour parmi ces Français-là. Tous avaient redouté la date fatidique du 1er juillet (référendum) et plus encore celle du 3 juillet qui avait vu défiler sept katibas de l'ALN dans Oran. Or, rien de ce qu'on avait craint ne s'était passé. Les enlèvements se succédaient, certes, les attentats sournois au coin des rues, aussi, mais il n'y avait pas eu de déferlement de la masse musulmane et le chef de détachement des unités de l'ALN, le Capitaine Bakhti avait déclaré aux Européens : « Vous pourrez vivre avec nous autant que vous voudrez et avec toutes les garanties accordées par le GPRA. L'ALN est présente à Oran. Pas question d'égorgements. Bien au contraire, nous vous garantissons une vie meilleure que celle que vous connaissiez auparavant ! »

De plus, le général Katz, en personne, avait estimé qu’il avait pris toutes les dispositions nécessaires pour que les manifestations du 5 juillet à Oran se passent dans le calme le plus absolu. Avec le Capitaine Bakhti, il s’était engagé à ce que les réjouissances algériennes ne débordent pas en ville européenne. Pourquoi dans ce cas là s'inquiéter plus que de coutume ? La fête marquant la célébration de l'indépendance algérienne pouvait commencer...

Cependant, dès l'aube, le village nègre (quartiers arabes) se mit en mouvement et contrairement à ce qui avait été promis, ce furent des milliers de Musulmans qui déferlèrent vers la ville européenne, s'étourdissant dans les cris, les chants, les you-you des femmes. Rien ne laissait encore prévoir le drame qui allait se passer. Pourtant de nombreux Européens constatèrent que certains avaient une arme à la main et que beaucoup d'autres tentaient de dissimuler soit un revolver, un couteau, un fusil, une hache ou un gourdin. Le doute n'était plus permis. Alors les plus avertis se barricadèrent et on essaya de prévenir par téléphone les amis et la famille de ses craintes.

Place Jeanne d'Arc située devant la cathédrale, une Musulmane, après avoir poussé une série de you-you stridents, grimpa sur le socle de la statue équestre de la pucelle d'Orléans. On lui tendit un drapeau vert et blanc qu'elle accrocha à l'épée que Jeanne d'Arc pointait vers le ciel. Une immense clameur accueillit cette action. Survoltée par sa prouesse, la mégère entreprit, toujours juchée sur le socle, une danse du ventre endiablée, supportée en cela par des milliers de mains qui claquaient au rythme de la danse. Il n'y avait plus de France en Algérie, il n'y avait plus de pucelle Française. L’Algérie appartenait aux Algériens !

A midi moins dix, devant le théâtre municipal où s'était rassemblée la foule, un silence incompréhensible s'établit soudain. Des responsables du FLN, étaient là, encadrant la meute et semblant attendre un signe. Puis quatre coups de feu isolés se firent entendre. C'était le signal ! Ce fut alors que plusieurs hommes, semblant mettre à exécution un plan mûrement réfléchi, partirent en courant dans toutes les directions, criant : « C'est l'OAS, c'est l'OAS qui nous tire dessus !» entraînant par là même la foule qui se mit également à courir en criant [i]« OAS, OAS, OAS ! »

De ce rassemblement qui se devait - aux dires de Katz - être pacifique, émergèrent soudain des hommes en armes qui, pour affoler les gens, tirèrent dans toutes les directions - y compris sur la foule - aux cris de « OAS assassins ! Sus à l'OAS ! »

Bientôt le feu fut dirigé sur les sentinelles françaises en faction devant la mairie, le Château-Neuf (là précisément où se tenait l'état-major de Katz) et l'hôtel Martinez qui hébergeait les officiers français. Après un moment d'hésitation, les soldats français ripostèrent à leur tour avant de se barricader. Ce fut là le point de départ du plus grand pogrom anti-européen que l’Algérie n’eût jamais connu.

Ce qui va se passer ce 5 juillet à Oran, sera insoutenable à voir. Toutes les limites de l'horreur seront franchies. Des centaines d'Européens seront enlevés ; on égorgera, on émasculera, on mutilera pour le plaisir, on arrachera les tripes des suppliciés, on remplira les ventres de terre et de pierraille, des têtes d'enfants éclateront contre les murs comme des noix, des hommes seront crucifiés, brûlés vifs ; des femmes seront violées puis livrées à la prostitution ; le sang se répandra en nappes tandis qu'au village nègre, les Européens encore vivants seront suspendus par le palais aux crochets d’abattoir.

Comment pardonner, 48 ans après l’horreur de ce sang pleurant des viandes… ces bouts de cadavres que l’étal tenait suspendu à ses crochets ? Le crime est bien trop grand pour que nous n’en perdions jamais le souvenir !

Très vite, les Européens qui ne s’attendaient pas à ce déferlement de violence furent pris en chasse et bientôt ce ne fut qu’horreurs et abominations.

Les cris de terreur trouvaient leur écho dans toutes les gorges des victimes pourchassées. Il ne subsistait plus le moindre sang froid, plus le moindre germe d'humanité... Ce n'était plus qu'une avalanche de démence et de terreur. Le carnage était sans précédent. La puanteur uniforme de la mort avait remplacé les odeurs multiples de la vie.

Pendant ce temps, l'armée française se barricadait dans les postes de garde en position de surveillance. Un hélicoptère survola la ville. A son bord, le Général Katz essayait d’apprécier la situation. D'après le rapport des sentinelles, sur la seule place d'Armes, il y avait au moins vingt cadavres d'Européens affreusement mutilés. Mais du haut de son appareil, le « boucher d'Oran » - ainsi l'avaient surnommé les Oranais - crut pouvoir conclure que la ville semblait calme (!). Tout était, apparemment, rentré dans l'ordre ! Il valait mieux éviter un affrontement avec le FLN, pensa-t-il !... et le drapeau français fut amené pour ne pas exciter davantage la multitude.

Chaque Européen était devenu proie, gibier face à la foule terrible, acharnée à sa joie, déchaînée, et quand ils apercevaient des véhicules de l'armée française, en proie à la terreur, tentaient d'y grimper… ils y étaient la plupart du temps repoussés à coups de crosse.

C'était l'épouvante parmi eux. « Mais que fait l'armée, que fait l'armée ? » disaient-ils. Ils entendaient encore les hauts parleurs des camions militaires promener dans toute la ville, le lancinant et rassurant appel : « Oranais, Oranaises, n'écoutez pas ceux qui vous mentent (sous-entendu, l'OAS). L'armée est ici et restera pendant trois ans pour vous protéger. ». C'était, les 26, 27 et 28 juin 1962 !

Des hommes en tenue de combat, rutilantes de neuf, « les valeureux soldats de la libération », et d'autres civils armés se déversaient dans les immeubles et en ressortaient des files d'Européens, hommes, femmes, enfants, vieillards. Ces malheureux « convois de la mort » prenaient la direction d'Eckmuhl, du Petit Lac et de la Ville Nouvelle, mains sur la tête, sous les sarcasmes, les crachats, les injures, les coups et les huées de la populace. Pour eux, c'était la fin, ils le savaient et ils priaient pour que la mort vînt les prendre le plus vite possible et les arracher aux supplices qui les attendaient. Avec amertume ils se remémoraient les paroles de Fouchet : « La France n'oubliera jamais l'Algérie. Sa main sera toujours là pour l'aider»... « Comment pouvez-vous croire que la France puisse vous abandonner ? Vous avez la garantie d'un traitement privilégié ».

Il est vrai que le Ministre n'avait pas précisé de quel traitement il s'agirait !... Et aujourd'hui, la ville toute entière leur paraissait une tombe : la leur. Aucune aide de personne à attendre. Crier, appeler au secours, tout était inutile. C'était le colonialisme et la génération nouvelle qu'on allait détruire, voilà tout. Alors, qu'importait qu'on saignât les enfants et qu'on ouvrît le ventre des mères, qu'on arrachât les tripes des suppliciés et qu'on les pendît par les pieds au-dessus de braises incandescentes...

A dix sept heures, enfin, le bruit caractéristique d'un convoi de camions se fit entendre. C'était la gendarmerie mobile, l'âme damnée du Général Katz qui prenait position. Dès cet instant, comme par miracle, la manifestation prit fin et la populace disparut... mais il était trop tard.

Des centaines de cadavres jonchaient les rues, le sang avait maculé trottoirs et rigoles, les appartements étaient dévastés, les magasins pillés, les disparitions ne se comptaient plus, la ville avait pris le visage de l'apocalypse.

Pourquoi cette intervention s'était-elle produite si tardivement ? Avait-on décidé de faire payer aux Oranais leur folie, leur passion pour l'Algérie française, leur trop grande fidélité à l'OAS ?

Où était passé le Capitaine Bakhti, l'homme fort, l'homme de confiance de Katz, qui avait déclaré le 3 juillet qu'il n'était pas question d'égorgement ?

La réponse est simple : Paris, qui, grâce à ses renseignements, s'attendait à cette explosion de folie furieuse, avait ordonné à Katz « de ne pas bouger, de laisser faire ». Et Katz, grosse brute bornée qui tirait vanité de sa servilité - même quand il s'agissait d'assassiner ou de laisser assassiner des Français ! - à la recherche constante d'une nouvelle étoile, obtempéra aveuglément. Ceci est une certitude. Les preuves matérielles foisonnent en ce sens. Ce qui est incontestable, c'est que l'ordre de Paris, capté à la poste centrale vers 16 h 30, de faire cesser la tuerie eut instantanément son effet. A 17 heures, tout était fini et la ville abasourdie était plongée dans un silence de mort, de cette mort qui pendant six heures s'était abattue sur elle. Katz quant à lui, pouvait être fier : Il avait obéi aux ordres et une quatrième étoile allait récompenser sa fidélité.

Cependant dans la cité meurtrie, l'angoisse étreignait les survivants. Chacun tremblait pour les siens, les gens se cherchaient, beaucoup demeuraient encore cachés de peur de voir la tornade s'abattre de nouveau. Le nombre des disparitions augmentait d'heure en heure, aggravant le tourment des familles. La morgue était pleine à craquer et une odeur fétide s'en dégageait. On en refusa bientôt l'entrée et les corps entassés, mutilés, étaient méconnaissables.

Dans la ville arabe et au Petit Lac, le tas des tués était plus incohérent et plus dense. Il s'échappait une odeur fétide, insupportable, une épouvantable pestilence. L'on pouvait voir, trempant dans des bains répugnants, les viscères des malheureuses victimes et sur un mur, tracé d'une main maladroite, l'on pouvait lire : « Les boyaux des Français »... Et toujours cette liesse, et toujours ces cris « Mort auxChrétiens ! »... Et toujours cette foule frénétique, fanatique, cette même foule qui, quelques mois plus tard, n'obtenant rien des promesses invoquées tout au long de la guerre et réduite soudain à la famine, émigrera en France avec une mine attristée et des yeux de douleur, dans cette Patrie qu'ils auront eu plaisir à humilier et dont ils auront persécuté avec délice ses enfants.



José CASTANO

e-mail : joseph.castano0508@orange.fr



Pour ces malheureux, la mort était la seule délivrance…

« Viens ô Mort et emporte mon cœur

Ecoute-moi t’appeler sans gémir

La terre ne veut plus me porter

Et le ciel est lourd de douleur »

Richard Scheid


« En songeant à la paix, les Français ont fait preuve d’un monstrueux égoïsme. L’Histoire ne saurait leur pardonner leur silence et leur implacable inaction face aux appels désespérés de ceux que l’on menait joyeusement à l’abattoir pour y être suspendus vivants par le palais ou dans les chaudrons pour y être ébouillantés. » (Henry Tanner – Journal New York Times – USA)
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MessageSujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LE GENOCIDE   ORAN… 5 JUILLET 1962    LE GENOCIDE Icon_minitime1/7/2010, 16:18

Citation :
Place Jeanne d'Arc située devant la cathédrale, une Musulmane, après avoir poussé une série de you-you stridents, grimpa sur le socle de la statue équestre de la pucelle d'Orléans. On lui tendit un drapeau vert et blanc qu'elle accrocha à l'épée que Jeanne d'Arc pointait vers le ciel. Une immense clameur accueillit cette action. Survoltée par sa prouesse, la mégère entreprit, toujours juchée sur le socle, une danse du ventre endiablée, supportée en cela par des milliers de mains qui claquaient au rythme de la danse.
Il n'y avait plus de France en Algérie, il n'y avait plus de pucelle Française. L’Algérie appartenait aux Algériens !
Ce que répétait inlassablement mon père!
Qu'allait donc faire les autres français dans cette galère? ... la guerre!
Elle les a rattrapés et exécutés chez les autres.
GIBET
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MessageSujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LE GENOCIDE   ORAN… 5 JUILLET 1962    LE GENOCIDE Icon_minitime2/7/2010, 13:42

Seul probléme ami Gibet, c'est que sans la France l'Algérie n'aurait pas existé. Puisque c'est une création de toute piéce de la France. La mise en valeur des terres fut le fait des "colons", ces "français" relégués en AFN au début à majorité d'Alsace-Lorraine, puis de toutes régions de France, puis de Maltais, d'Espagnol, d'Italiens, qui prirent la nationamlité française et firent de ce pays ce qu'il était en 1950/60.
Donc dire que ces français allaient faire... la guerre est une ineptie.
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MessageSujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LE GENOCIDE   ORAN… 5 JUILLET 1962    LE GENOCIDE Icon_minitime2/7/2010, 20:13

Tu as raison ami Briard nous étions alors les colonisateurs d'une terre arabe, qui en toute état de cause ne nous appartenait pas et sur laquelle nous avons créé des propriétés françaises, des fortunes françaises, des lois françaises, une culture française... mais nous savions depuis le début que nous étions chez les autres.
C'est seulement cela que je veux dire dans mes propos qui ne défendent aucune atrocité.
Les colons qui se sont implantés sont comparables aux colons israéliens qui ne veulent pas s'éloigner des territoires palestiniens qu'ils considèrent avoir mis en culture et fait prospérer.
Cruel dilemme il est vrai quand il faut quitter cela et que le départ se fait dans la haine de l'autochotone entretenue par des insurgés qui souhaitent uniquement le pouvoir ... et les fortunes du travail accompli par les Français qui croyaient avoir acquis des droits.
L'Algérie n'existait pas, mais le territoire n'était pas français c'est une certitude car ce n'était pas un désert et des tribus y prospéraient d'ethnies différentes. Il ne suffisait pas d'y planter un drapeau pour en faire un département français!
Je ne conteste rien du reste de tes propos et de l'atrocité des exactions commises.
J'ai seulement du mal à aimer les "envahisseurs de Pays". Je l'ai déjà proclamé pour l'Allemagne nazie et je ne puis parler différemment pour la France
Amitiés
GIBET
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MessageSujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LE GENOCIDE   ORAN… 5 JUILLET 1962    LE GENOCIDE Icon_minitime6/7/2010, 11:17

Mais de quel "pays" parles tu là Gibet ?

L'Algérie en tant que "pays" n'existait pas !!
L'Algérie n'a d'existence que depuis 1830 !!
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MessageSujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LE GENOCIDE   ORAN… 5 JUILLET 1962    LE GENOCIDE Icon_minitime7/7/2010, 11:30

Veux-tu prétendre qu'avant l'arrivée des Français cette terre était à personne?
Cette terre arabe n'attendait que les militaires français pour exister? Que les fortunes française n'ont pas écarté les autochtones?
Allons ami Briard tu te comporterais là comme Israël avec le Peuple Palestinien. Avant notre colonisation de l'espace pas un mouton présent n'était français.
Tout le reste n'est que littérature!!
GIBET


Dernière édition par GIBET le 7/7/2010, 11:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LE GENOCIDE   ORAN… 5 JUILLET 1962    LE GENOCIDE Icon_minitime7/7/2010, 11:53

C'était une terre je te l'accorde, mais pas un pays.
Ce pays "Algérie" n'a d'existence qu'à partir de 1830 et la présence française.
Aucune identité, aucune attache entre ses habitants qui n'étaient que des tribus ennemies, se razziant les unes les autres.
Voyons Gibet, tu es plus intelligent que ça !!
Quant à la mise en valeur de ce pays, idem, ce sont les français qui l'ont mis en valeur.
La preuve, présence française, l'Algérie exporte sa production d'agrumes, de fruits, de légumes, de céréales.
Les français sont chassés "la valise ou le cercueil", l'Algérie incapable de continuer laisse les champs, les vergers, les jardins partir à vau l'eau, et 38 ans aprés et obligé de faire venir des chinois pour tout refaire.
J'y suis allez en 2000 Gibet et j'ai vu ce qu'est devenu ce pays depuis l'indépendance.
A titre d'exemple, Alger, tout le réseau d'eau potable, d'electricité, de gaz, de téléphone, date de l'époque française, rien n'a été entretenu, tout par en vrille.
De nombreux algériens, te le disent, ils vivaient mieux à l'époque des français.

Quant au "pays" lui même, vas tu être plus royaliste que le roi, et démentir Ferrat Abbas lui même qui disait :

<< J'ai interrogé les pierres et les cimetières, et je n'ai pas trouvé d'Algérie >>
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MessageSujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LE GENOCIDE   ORAN… 5 JUILLET 1962    LE GENOCIDE Icon_minitime7/7/2010, 12:06

Ce que je ne comprends pas mon ami c'est que ce discours qui est ainsi tenu est exactement le même que celui qui tiennent les Israéliens. Là où ils ont été installés il n'existait rien. Ils s'y maintiennent par une puissance militaire.
La différence c'est qyu'il e ont lutté militairement pour garder ce qu'ils avaient!!
Ont-il raison ou non je ne saurai le dire aussi facilement que cela tant ce territoire est une énigme pour ceux qui n'y sont pas mais qui prétendent savoir ce qu'il faut faire. Ce n'est pas mon cas!!
Pour moi l'Algérie est une création totalement artificielle et partant de rien comme Israël. Il a prospéré avec des colons venus de partout et qui n'avaiet rien que leur courage, comme Israël.
Nous y étions arrogants ...comme les Israéliens. Nous y avons défendu notre bien comme les Israéliens.
Comment peut-on faire ensuite deux poids deux mesure: deux discours différents.?
C'est cela ma question!!
La Palestrine était terre de moutons et de tribus belliqueuses, comme sur le territoire où la France a créé la Nation Algérienne (et non la France!!!)
Comment ne peut-on pas comprendre qu'une Nation créé ses droit d'usus et d'abusus, sans que les étrangers à la Nation puissent y redire quelque chose. ce que tu constates en Algérie a existé dans toute l'AOF et l'AEF.
Le départ des colons a laissé des séquelles gravissimes!!
Rassures-toi, là je ne dirais pas "comme en Palestine"
Amitiés
GIBET
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