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| | ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES | |
| | Auteur | Message |
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Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
| Sujet: ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES 8/8/2010, 10:30 | |
| ORAN… 5 JUILLET 1962 : LES RESPONSABILITES ORAN… 5 JUILLET 1962 : LE GENOCIDE Pour revoir cet article, cliquez sur : Lire la suite)« Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle, s’il n’a l’âme et le cœur et la voix de Néron »(Lamartine) La nuit tomba sur Oran. Le couvre-feu le plus pesant de toute l'histoire de cette ville s'abattit sur les Oranais encore assommés par ce qu'ils venaient de vivre. Les quartiers européens n'existaient plus, ils avaient été rayés de la carte. Oran la ville lumière, celle que l’on surnommait « l’Andalousie française », était morte...A la radio française, le speaker annonça d'une voix calme :« Quelques incidents se sont produits à Oran » et le journal du jour avait reproduit une déclaration de Ben Khedda qui, s'adressant aux Européens avait dit : « Nous appliquerons loyalement les accords d'Evian car les Européens ont leur place ici »A cet instant, toutes les pensées étaient dirigées vers la ville arabe où étaient retenus des centaines -peut-être des milliers- de Français. Une étrange lueur montait du village nègre en liesse. Quels sacrifices célébrait-on?Au même moment, un grand gala avec la participation de nombreuses vedettes avait lieu sur la Côte d'Azur. Dans la joie, au son des orchestres, on dansa tard dans la nuit... comme on avait dansé à Versailles, pendant que la France perdait le Canada.Le lendemain 6 Juillet, Oran se réveilla hébétée. Tous ceux qui avaient pu conserver la vie voulaient partir. Oui, fuir… quitter cette ville au plus vite et cette odeur de sang. Courir sans se retourner, et que tout cela s’efface à jamais, Seigneur Dieu…Ce brusque retour à la sauvagerie, ces crimes d'une cruauté inconnue qui, en quelques heures, achevèrent de vider la cité, créèrent l'irréparable. Les Oranais se sentaient tellement menacés en ville qu'ils préféraient camper, entassés au port ou à la Sénia (aéroport), sous un soleil de plomb, dans des conditions absolument inhumaines. De jeunes enfants, des vieillards en moururent. Les avions étaient inexistants, les transports maritimes en grève.Cette ultime brimade sonnait le glas des Oranais. On leur refusait les moyens de sortir de leur enfer ; on leur marchandait l'exode. Jamais! Jamais ils ne devraient oublier!...Ce jour là, le journal « Le Monde » avait titré : « LA CELEBRATION DE L’INDEPENDANCE DE L’ALGERIE » Une fusillade éclate à Oran au passage d’une manifestation de Musulmans. La responsabilité de ces "incidents entre Européens et Algériens n'a pu être établie". Ce sera vite chose faite. Tout comme les services officiels d'information, le général Katz laissa supposer que le massacre résultait d'une provocation attribuée à l'OAS. Pourtant un Musulman, le préfet d'Oran, M. Laouari Souiah, officiellement désigné par l'exécutif provisoire ne rejettera nullement la responsabilité sur l'OAS qui, faut-il le rappeler, n'existait plus à cette date. Il proclama à cet effet :« Les événements de la veille sont le fait d’irresponsables qui seront sévèrement châtiés. » Cependant, beaucoup refusaient encore le départ, attendant désespérément le retour d'un mari, d'un enfant, d'un frère disparus depuis la veille. Pour eux c'était l'attente inhumaine, sans nom. L'espoir était bien maigre, mais chacun s'y accrochait. Peut-être l'armée se déciderait-elle "enfin" à réagir et tenterait une opération de secours... une opération humanitaire pour sauver ces malheureux? Et dans toutes les administrations, aux commissariats, aux gendarmeries, à l'état-major de l'armée française, à la mairie, à la préfecture, les déclarations de disparition s'accumulaient. Des scènes déchirantes avaient lieu ; des mères terrassées par le chagrin et l'angoisse s'effondraient. En quelques heures, des milliers de noms furent enregistrées… mais le général Katz ne s'émut pas pour autant. Pire, au lieu d'ordonner une perquisition générale dans la ville arabe, alors qu'il en avait militairement les moyens, il affirmait que ces disparitions étaient l'œuvre de personnes « ayant quitté Oran dans la journée du 5 Juillet »Ainsi donc, des pères, des mères, des enfants s'en seraient allés, séparément, au plus fort de l'émeute, sans prévenir personne, abandonnant leurs familles? De qui se moquait le "boucher d'Oran" ?Et pour justifier son ignominieuse conduite, il déclara haut et fort que le nombre des disparus était exagéré et que l'OAS avait provoqué les incidents en tirant sur les Arabes...Et pourtant, il était très facile pour l'armée française de sauver tous ces malheureux. Son effectif s’élevait, pour la seule ville d’Oran, à 18000 hommes qui demeurèrent inertes face à ce massacre. Il est à noter cependant que sur le millier d’officiers présents, moins d’une dizaine (dont le lieutenant Kheliff, d’origine algérienne) refusèrent d’obtempérer aux ordres indignes de la hiérarchie et se portèrent, la plupart du temps avec un effectif réduit limité à une section, au secours d’Européens, leur évitant ainsi une mort atroce. Par ailleurs, si les gendarmes mobiles -au lieu de se contenter d'investir les quartiers européens- avaient poussé leur progression vers la Ville Nouvelle (quartiers arabes), ils auraient libéré en un rien de temps les centaines, voire les milliers de pauvres gens retenus captifs. Toutes les exécutions n'avaient pas encore eu lieu et ce ne fut que les jours suivants, pour effacer toutes traces, que les victimes furent massacrées et dépecées quand elles ne furent pas acheminées dans des endroits tenus secret pour y être réduites à l'esclavage et à la prostitution. D'autre part, dans les témoignages qui affluaient de toute part, les autorités militaires notaient qu'il était souvent question du "Petit Lac". Des exécutions en série y avaient lieu.Le « Petit Lac », était un endroit situé à la périphérie d'Oran, en plein quartier arabe. C'était une grande étendue d'eau salée qui servait de dépotoir clandestin et aux abords duquel aucun Européen ne s'aventurait jamais depuis plus d'un an. Bientôt des camps furent dressés où furent parqués les "disparus", survolés en cela par l'aviation française, ce qui ajoutait à la torture physique des malheureux, la torture morale qui était d'espérer et d'attendre l'intervention de l'armée française. Pourtant, ils y croyaient fermement car, comble d'ignominie, à proximité de leur univers concentrationnaire, existait un camp militaire français dont la sonnerie du clairon leur parvenait distinctement matin et soir. Que d'horribles, que d'épouvantables hurlements ces militaires français ont-ils du entendre des jours durant, eux qui étaient terrés derrière leurs remparts de barbelés, l'arme au pied, attendant la quille prochaine!...Mais la grandeur gaullienne ne s'abaissa pas à donner les ordres nécessaires pour sauver ces sacrifiés et les cadres de l'armée respectèrent les ordres reçus de ne pas intervenir, abandonnant ceux qui n'étaient plus que des morts en sursis, oubliant que, pour des raisons similaires, on condamna à la fin de la seconde guerre mondiale, les officiers allemands qui ne s'étaient pas opposés aux ordres d’Hitler. Ils sauvèrent ainsi leur carrière, certes! Plus tard, colonels et généraux, couverts de titres et de médailles usurpés, ils se prélasseront et se féliciteront de leur "bon choix". Mais, où est leur honneur? Que devient une armée sans honneur?Le samedi 7 Juillet, le journal Le Monde annonçait : "Une trentaine de personnes tuées au cours des incidents de jeudi". Page 2, dans son développement, l'information passait au conditionnel : « La fusillade d'Oran aurait fait plus de trente morts » et France-Soir, pour sa part, ne parlait que de « nombreux blessés » (!)...Pourtant à trois reprises sur les ondes de la radio, M. Souiah, le Préfet d'Oran, avait déclaré : « Nous ne pouvons tolérer de pareils actes criminels à un moment où il est demandé une mobilisation générale de toutes les énergies saines ». Comme la veille, il rejeta la responsabilité de l'émeute sur des éléments provocateurs, mais à aucun moment il ne fit allusion à la défunte OAS. La rancœur de Katz était sans bornes. Mais le préfet n'en resta pas là. Pour mieux se faire comprendre, il donna l'ordre de désarmement aux éléments incontrôlés, annonçant des mesures très sévères à cet effet. Le coup de grâce était assené au "boucher d'Oran" qui, dit-on, faillit manger son képi.Le préfet, lui, un chef de la rébellion venait de confirmer devant la presse internationale que les "éléments incontrôlés" n'étaient pas le fait d'irréductibles de l'OAS... alors qu'il lui aurait été facile de le laisser croire à l'opinion. De plus, si la presse française, dans son ensemble (hormis le journal L'Aurore), continuait de mentir sur les événements du 5 Juillet, les Arabes eux-mêmes, pris d'un certain sentiment de culpabilité -et peut-être de honte- se livrèrent à quelques déclarations. C'est ainsi que dans « L'Echo d'Oran » du 9 Juillet, page 6, le Docteur Mustapha Naid, directeur du Centre Hospitalier d'Oran, parlait déjà de 101 morts européens et de 145 blessés, sans compter les disparus. On était encore très loin du compte mais on y venait peu à peu...Le mardi 10 Juillet sera un jour noir pour le « boucher d'Oran ». Tous les journalistes présents furent conviés à une conférence de presse du capitaine Bakhti, le responsable de la zone autonome d'Oran. Il s'agissait de faire la lumière sur les récents événements.Vers dix huit heures, au lycée Ardaillon, le capitaine annonça que tout le monde allait être conduit en un lieu où étaient détenus plus de deux cents bandits responsables des massacres. Cette nouvelle fit sensation. Katz pâlit, il était effectivement sur le point de croquer son képi. Toutefois un espoir subsistait... Bakhti avait parlé de bandits sans indiquer leurs origines. Peut-être s'agissait-il de « désespérados » de l'OAS ?... Peut-être avait-il eu "l'idée" de puiser dans la masse des "disparus" européens ces deux cents bandits que l'on aurait facilement fait passer pour des activistes?...Quelques minutes plus tard, les journalistes prirent la direction de Pont-albin, un petit village situé à une dizaine de kilomètres d'Oran où étaient installés les détachements de l'ALN. Là, le capitaine Bakhti leur présenta les deux cents meurtriers qui, expliqua t-il, composaient un gang d'assassins de la pire espèce dans les faubourgs du Petit Lac, de Victor Hugo et de Lamur. Ce furent -aux dires de l'officier- eux qui provoquèrent le massacre.A leur tête, se trouvait un assassin notoire -une bête sanguinaire- : Moueden, dit Attou, connu pour son caractère particulièrement violent et sauvage et sa cruauté qui lui procurait une indicible jouissance.Bakhti expliqua que lors de son arrestation, ce bandit tenta de résister et fut abattu. De plus, deux tonnes de matériels de guerre, armes et fournitures diverses, furent récupérées ainsi que des quantités d'objets volés aux Européens le 5 Juillet et les jours précédents. Ce fut là la version officielle reprise en toute bonne foi, sur le moment, aussi bien par les journalistes de la presse internationale, que, plus tard, par d'éminentes personnalités telles que Claude Martin, Marcel Bellier, Michel Pittard qui relatèrent cette tragédie. En outre, cette version officielle fut confirmée -trente ans après- par le général Katz, en personne, dans son recueil d'ignominies et d’infamies : « L'honneur d'un général ».Pourtant, un premier coup de théâtre sema le trouble parmi ceux qui avaient travaillé sur le sujet.Le 6 Juillet 1972, le journal « RIVAROL » révélait sous la plume du Docteur Jaques Couniot, que « le dit, Attou, se portait comme un charme et qu'il était même (ça ne s'inventerait pas) employé aux Abattoirs municipaux d'Oran », ajoutant même à l'adresse d'Attou : « Un homme, vous le voyez, dont la vocation est indéracinable »... Les choses en seraient restées là s'il n'y avait pas eu, en 2002, la parution d'un ouvrage remarquable intitulé "Fors l'Honneur", qui contait la guérilla OAS à Oran en 1961/62 et dont l'auteur n'était autre que Claude Micheletti, responsable du Renseignement au sein de l'Organisation oranaise.Second coup de théâtre : P. 215, nous apprenions avec stupéfaction que le sinistre Attou ne pouvait être, le 5 juillet, à la tête des tueurs dès lors qu'il avait été abattu quelques semaines plus tôt par un commando de l'OAS. Faisant preuve d'un scepticisme bien légitime après 40 ans de désinformation, je m’en ouvrais directement à l'auteur qui, avec compréhension, m’apporta les éléments qu'il était le seul à détenir.De plus, à l'appui de ses explications verbales, il me fit parvenir, pour exploitation, une liasse de documents originaux « top secrets », émanant de sources officielles de l'époque, notamment du FLN/ALN et de la gendarmerie "blanche".Concernant le triste sire Attou, sa férocité était telle qu’il répandait la terreur au sein même de sa bande de tueurs…Pour un mot, un geste, un rien, il torturait à mort ses propres coreligionnaires, femmes et enfants inclus, trouvant dans les délices des sévices une jouissance indicible... L'écho de ces excès ne manqua pas de parvenir aux sphères dirigeantes de la rébellion qui, à maintes reprises, "avertirent" Attou de réfréner sa frénésie hystérique sur la population musulmane. Rien n'y fit! Le sang l’enivrait et le meurtre, chez lui, était profondément enraciné. Les recommandations -voire, les réprimandes- adressées par la hiérarchie n'ayant aucun effet sur ce tortionnaire, en "désespoir de cause", le FLN décida de "lâcher" Attou en le livrant à la gendarmerie "blanche" française. Cependant, convaincue que ce dernier serait aussitôt libéré s'il était présenté à un juge ; las de rédiger des P.V mortuaires où les sévices du dénommé Attou gagnaient chaque jour en raffinements et ulcérée de constater les connivences dont profitaient les égorgeurs patentés, la gendarmerie informa, le 24 Avril 1962, le 2ème Bureau de l'OAS (Renseignements) dirigé par Claude Micheletti et lui livra l'intéressé. De ce jour, Mouedenne Attou, né le 17 Août 1921 à Thiersville, C.I n FU68038, n'eut jamais plus l'occasion d'exercer ses cruautés... Par ailleurs, de Pont-Albin où avait été organisée la mascarade, aucun journaliste ne fut convié à se rendre en Ville Nouvelle et au Petit Lac, là précisément où les survivants étaient regroupés avant d'être exterminés... Ainsi, malgré le grotesque de cette mise en scène qui consista à faire endosser à un mort la responsabilité exclusive du génocide du 5 juillet, avalisée en cela par un général Français, il fut officiellement confirmé qu'aucun Européen ne fut à l'origine de l'émeute sanglante.Un journaliste demanda au capitaine Bakhti pourquoi le gouvernement français tenait-il tellement à faire rejeter la responsabilité du massacre sur des éléments de l'OAS qui n'existait pourtant plus. L'officier répondit dans un sourire amusé que le gouvernement et ceux qui le servaient –sous entendu, le général Katz- détenaient, seuls, la responsabilité de leurs propos... ce qui fit dire tout haut à un journaliste Pied-Noir, à rencontre de ses confrères :« Si le 26 Mars, pour la fusillade de la rue d'Isly, vous êtes arrivés à faire croire que c'était l'OAS qui avait ouvert le feu sur la foule... cette fois-ci, c'est râpé »D'après certaines "mauvaises langues" de l'entourage de Katz, il paraîtrait que le valeureux général n'en dormit point de la nuit... Le 11 août 1962, l'Echo d'Oran informait ses lecteurs que la décharge du "Petit Lac" allait disparaître :"Le gouvernement algérien a commencé son œuvre de salubrité. Cela représente quinze hectares d'immondices de cinq mètres de haut. L'odeur qui s'en échappait était devenu insoutenable." Bien qu’une partie du « Petit Lac » subsiste encore aujourd’hui, ainsi seront murés définitivement les tombes des torturés, des lynchés, des égorgés du Village Nègre du 5 juillet et la trace de cet odieux holocauste à tout jamais effacée.Les victimes de cette journée meurtrière avaient été évaluées officiellement à trois mille personnes, disparus inclus, et quand on sait avec quelle parcimonie le gouvernement diffusait ses informations, on tremble à l'idée de ce que pourrait être le véritable bilan de ce génocide. On ne connaîtra jamais le nombre exact des morts, des blessés et des disparus ; la France ne le dira probablement pas... en admettant qu’elle ne le connaisse jamais. Ces morts, les Français ne les ont guère pleurés. Il est vrai qu'ils ne surent pas grand chose de leur fin tant les organes d'information, et les responsables politiques, heureux d’avoir retrouvé "enfin" la paix, se gardèrent bien d'assombrir les multiples réjouissances. Après tout, il ne s'agissait là que de victimes Pieds-Noirs, de colonialistes et de sueurs de burnous. On leur avait tant répété durant sept ans que la guerre d'Algérie n'était rien d'autre que la révolte des pauvres indigènes opprimés contre les "gros colons", qu'ils ne pouvaient éprouver la moindre compassion à l'égard de ce million de nantis européens. Ils méritaient leur sort, voilà tout!... Et la France, Patrie des droits de l'homme, ferma les yeux et tourna la page.José CASTANOe-mail : [url=mailto://joseph.castano0508@orange.fr]joseph.castano0508@orange.fr[/url] « La France a perdu la notion même de l’honneur. Il est inconcevable que les responsables et les complices de ce génocide se pavanent encore dans les salons, les ministères et les assemblées. » (Journal Daily Herald – USA) En complément de cet article (Cliquez) : http://babelouedstory.com/voix_du_bled/5_juillet_2002/5_juillet_2002.htmlhttp://babelouedstory.com/voix_du_bled/5_juillet_2002/5_juillet_2002.htmlhttp://babelouedstory.com/voix_du_bled/5_juillet_2002/5_juillet_2002.htmlLES CAUSES HISTORIQUE DES MASSACRES DU 5 JUILLET 1962 A ORAN. Cliquez sur : Lire la suitehttp://echodupays.kazeo.com/LE-5-JUILLET-1962/5-JUILLET-1962-AFIN-QUE-NUL-N-OUBLIE,a1932555.html Et : http://passionmilitaria.conceptforum.net/photographies-et-documents-f52/sujet-sensible-mais-peut-on-l-oculter-t17145.htmlhttp://passionmilitaria.conceptforum.net/photographies-et-documents-f52/sujet-sensible-mais-peut-on-l-oculter-t17145.htmlhttp://passionmilitaria.conceptforum.net/photographies-et-documents-f52/sujet-sensible-mais-peut-on-l-oculter-t17145.htmlhttp://passionmilitaria.conceptforum.net/photographies-et-documents-f52/sujet-sensible-mais-peut-on-l-oculter-t17145.html - 5 Juillet 1962 et le massacre des harkis : La fin de l’Algérie française (cliquez) :http://echodupays.kazeo.com/VIDEO-UNE-TRAHISON-D-ETAT,a715692.html[url=http://echodupays.kazeo.com/VIDEO-UNE-TRAHISON-D-ETAT,a715692.htmlhttp://echodupays.kazeo.com/VIDEO-UNE-TRAHISON-D-ETAT,a715692.htmlhttp://echodupays.kazeo.com/VIDEO-UNE-TRAHISON-D-ETAT,a715692.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES 8/8/2010, 12:29 | |
| Sétif 1945, Madagascar 1947, les atrocités de la bourgeoisie française.
les atrocités furent commise aussi par les français
coco!
Publié par Révolution Inte... le 31 May, 2005 - 18:18
Il y a 60 ans, le 8 mai 1945, jour même de l'armistice qui signait la victoire pour les Alliés, la "victoire de la liberté et de la démocratie" sur le nazisme, l'Etat français déchaînait ses forces de répression en Algérie, dans le Constantinois, à l'est du pays. La perspective de retrouver un monde en paix était déjà devenue une pure illusion. La barbarie n'était pas morte, elle ne s'était pas éteinte avec la chute du nazisme mais était bel et bien le pain quotidien du monde capitaliste dont les Etats démocratiques, avec leurs appétits impérialistes insatiables, étaient les plus gros consommateurs. En mai 1945, comme dans tout l'empire colonial français, la manifestation pour célébrer "la victoire des forces démocratiques" était précisément d'abord une manifestation pour réclamer du pain, rationné deux fois plus pour les Algériens que pour les Français. Les partis nationalistes qui exploitaient ce mécontentement avaient appelé à cette manifestation, notamment les dirigeants "modérés" des AML (Amis du Manifeste et de la Liberté) de Ferhat Abbas et aussi les nationalistes plus radicaux du Parti Populaire Algérien (PPA) interdit dès 1939 et dont le leader Messali Hadj se trouvait déjà emprisonné. A Sétif, la manifestation rassemblait de 8 à 10 000 personnes. Un drapeau national algérien est brandi malgré l'interdiction d'arborer des banderoles ou des slogans anti-coloniaux, et son porteur est mitraillé sur-le-champ. Cet événement est le point de départ des émeutes. Les tueries s'engagent des deux côtés. Une atroce et sanglante répression s'ensuivit. En deux mois, 102 Européens étaient massacrés. Du côté algérien, le chiffre des morts -même approximatif- n'a jamais pu être établi, les chiffres des historiens variant généralement entre 15 et 45 000 victimes. Déjà, des incidents s'étaient produits à l'occasion des manifestations du 1er mai précédent à Bône, Oran, Alger faisant 4 morts et 13 blessés. Le débarquement anglo-américain et les encouragements des Américains, hostiles à la présence coloniale française, avaient dopé les revendications des leaders nationalistes algériens. Dès février 1943, Ferhat Abbas avait publié un Manifeste du peuple algérien qui réclamait une "Constitution égalitaire entre race et religion pour le peuple algérien". En juin 1943, un additif demandait la création d'un Etat algérien à la fin de la guerre avec participation des leaders nationalistes au gouvernement. Le gouvernement français d'union nationale présidé par de Gaulle envoie des renforts de blindés terrestres, la marine dépêche des croiseurs qui pilonnent les villes côtières (Bejaïa, Kherrata, Djidjelli), l'aviation est utilisée pour l'intérieur du pays : 28 avions effectuent des raids sans relâche et bombardent pendant deux mois les régions de Guelma, de Sétif et de Constantine, détruisant entièrement 44 villages. Dans les villes, plusieurs quartiers populaires particulièrement visés ont été réduits en cendres. A Constantine, à la fin de l'été, la fosse commune se remplit encore de cadavres. La terreur règne sur la région avec multiplication d'opérations et de représailles en tous genres : exécutions de masse, pillages, tortures, maisons incendiées … La police mais aussi des milices civiles de colons participent à activement à la répression. Voilà qui en dit long sur le caractère "libérateur" des alliés et le sens à donner à "la défense de la démocratie et de la civilisation" dont se sont parés ces défenseurs et les champions des libertés démocratiques contre la barbarie nazie.
Le 8 mai dernier, le ministre des Affaires étrangères français, Michel Barnier, évoquait au nom de l'amitié franco-algérienne la nécessité "d'examiner ensemble le passé afin d'en surmonter les pages les plus douloureuses pour les deux peuples", évoquant les massacres et la répression des émeutes dans l'Est de l'Algérie. Il faisait suite aux propos de l'ambassadeur de France il y a quelques mois qui, lors d'une visite à Sétif, avait parlé d'une "tragédie inexcusable" à propos de cet événement.
L'évocation de cette sorte de "repentance" est aussi hypocrite qu'intéressée. La France, dont les intérêts impérialistes sur le sol africain sont de plus en plus menacés (Côte d'Ivoire, Togo), entend aujourd'hui préserver et resserrer ses liens au Maghreb avec le président Bouteflika dont le régime paraît aujourd'hui un peu plus renforcé et stabilisé, alors que les positions des islamistes se retrouvent considérablement affaiblies dans le pays. Mais surtout, la bourgeoisie se garde bien aujourd'hui encore de rappeler le fait que cette sanglante répression a été assumée par l'ensemble des forces politiques françaises au sein d'un gouvernement d'union nationale et en particulier par les partis de gauche ; comme le "libérateur" de Gaulle, le parti socialiste (à l'époque SFIO) devait pleinement assumer, plus tard, la guerre d'Algérie. D'ailleurs, le gouverneur général de l'Algérie en 1947, Chataigneau qui commandait sur place l'armée de tueurs était présenté comme un socialiste. Mais c'est aussi le PCF qui a loué un rôle de premier plan dans les massacres. Dès le début, dans les colonnes de L'Humanité, le parti stalinien déclarait, au même titre que Chataigneau, que "les auteurs des troubles étaient d'inspiration et de méthodes hitlériennes." Il parlera aussi "de provocation fomentée par les grands trusts et par les fonctionnaires vichystes encore en place". Le porte-parole du PCF, Etienne Fajon, déclarait encore à la tribune de l'assemblée nationale le 11 juillet : "les tueries de Guelma et de Sétif sont la manifestation d'un complot fasciste qui a trouvé des agents dans les milieux nationalistes." Alors que de Gaulle avait demandé "de prendre toutes les mesures nécessaires pour réprimer les agissements d'une minorité d'agitateurs", le bureau politique du PCF publiait un communiqué le 12 mai déclarant : "il faut tout de suite châtier impitoyablement et rapidement les organisateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé l'émeute" au nom de la défense "de la république française, métropole et territoires d'outre-mer, une et indivisible." Dans un tract signé par cinq membres du comité central et distribué sur le sol algérien, il appelle à une chasse aux sorcières et lance de véritables appels au meurtre et aux pogroms en exigeant de "passer par les armes les instigateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé l'émeute. Il ne s'agit pas de vengeance ni de représailles. Il s'agit de mesures de justice. Il s'agit de mesures de sécurité pour le pays". Ainsi une milice mise sur pied par le PC et la CGT servit d'auxiliaire à la police et à l'armée pour massacrer entre 500 et 700 "rebelles musulmans". Et pour couronner le tout, c'est le ministre stalinien de l'aviation Charles Tillon ("héros de la Résistance" en tant qu'ex-chef des FTP), qui a directement ordonné le bombardement des régions de Sétif et de Guelma.
Le PCF devait d'ailleurs continuer à jouer ce rôle au début de la guerre d'Algérie, notamment lorsqu'il vota le 12 mars 1956 les "pouvoirs spéciaux" au gouvernement du socialiste Guy Mollet qui allait donner les moyens à l'Etat français d'intensifier la guerre sur le sol algérien.
Mais les menées criminelles de l'Etat français "libre" et "démocratique" ne s'arrêtent pas là, elles auront encore l'occasion d'exercer d'autres massacres pour mater plusieurs rébellions nationalistes anti-coloniales dans la seule période de l'immédiate après-guerre à Haïphong en 1946, à Casablanca en 1947, en Côte d'Ivoire en 1949.
Le plus grand massacre, beaucoup moins connu que celui de Sétif eut lieu à partir du 30 mars 1947 à Madagascar, donnant lieu au pires atrocités. Le nombre de victimes de la répression a atteint le chiffre vertigineux de 89 000 morts en vingt et un mois, selon les comptes officiels de l'état-major français. Le 29 mars, près de 2000 insurgés malgaches attaquent un camp militaire de l'armée française, en grande partie composée de tirailleurs sénégalais, à proximité d'un réseau ferroviaire devant servir de relais pour les troupes expédiées en Indochine où la France faisait face à la guérilla du Vietminh. Les insurgés liquident des officiers et bénéficient du soutien d'une bonne partie de la population. En même temps dans le sud du pays, d'autres insurgés s'emparent du terminus côtier de la voie ferrée qui la relie à Fianarantsoa. Le lendemain, la riposte de l'armée est terrible : toute la population malgache du village de Moramanga est massacrée, des centaines de cadavres jonchent le sol, les maisons sont incendiées, le bourg est réduit en cendres. Il n'y a pas un seul survivant. Avec l'arrivée de renforts, c'est toute la région qui fait l'objet de représailles terribles, avec une cruauté effroyable. En trois jours, il y a des milliers de morts. Des prisonniers sont chargés à bord d'avions et lâchés vivants au dessus des villages dissidents comme "bombes démonstratives" pour terroriser les populations locales. A d'autres endroits, les rebelles enfermés dans des caves sont brûlés vifs. A Fianarantsoa, une fausse tentative d'évasion sert de prétexte pour fusiller les insurgés, tout juste faits prisonniers. D'autres sont froidement abattus par centaines dans les prisons ou dans des bâtiments publics. Le cabinet gouvernemental de Ramadier, incluant des ministres socialistes et communistes, vote sans rechigner les crédits permettant le renfort de troupes pour mater l'insurrection : un corps expéditionnaire de 18 000 hommes est levé dès avril, il sera porté ensuite jusqu'à 30 000 soldats. La répression avec tortures, exécutions sommaires, regroupements forcés, viols, pillage, villages incendiés avec femmes, vieillards, enfants brûlés vifs se prolonge pendant 21 mois. C'est d'ailleurs sur ordre du ministre "socialiste" des Colonies, Marius Moutet, que les troupes françaises agissent à Madagascar. Le PCF, quant à lui, se contente de protester contre l'arrestation de trois députés malgaches du MDRM (Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache) sans aller jusqu'à démissionner du gouvernement malgré l'ampleur de la répression.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Etat français couvrait ses crimes et la sordide réalité de la défense de son intérêt national sous le masque héroïque et le prestige de la France de la Libération, de la résistance à la barbarie nazie, tout en se faisant publiquement l'apôtre du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes à la tribune de l'ONU. Aujourd'hui, l'Etat français et ses dignes représentants de gauche comme de droite peuvent bien se confondre en "excuses" et en "regrets" diplomatiques. Dès que leurs intérêts impérialistes le réclament, les nations arrachent brutalement le masque sous lequel elles se présentent d'ordinaire comme les meilleurs défenseurs de la paix, des droits de l'homme, des libertés démocratiques et étalent cyniquement au grand jour toutes les abominations de la barbarie capitaliste qu'elles sont capables de mettre en œuvre.
W (25 mai)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES 8/8/2010, 12:37 | |
| 26.04.2007Atrocités françaises: 6.000.000 de victimesIMPERIALISME FRANÇAIS dans le MONDEBILAN des VICTIMES des ATROCITES, MASSACRES et GENOCIDES BILAN: victimes directement tuées par la France: au moins : 3.800.000victimes indirectement tuées par la France : au moins : 2.200.000TOTAL : 6.000.000* (* Considérant que le terme « des milliers » dans les sources consultées (cf http://french-atrocities-on-5-continents.skynetblogs.be ) veut au moins dire « 2.000 », de même « des dizaines de milliers » « 20.000 », …, ce nombre est minimal.) 17e-19e | des centaines de milliers | Sénégal / île de Gorée massacres d’esclaves | 18e | ? | Guyane française extinction des Indiens | 18e | 15.000 | Belgique – 1798 – guerre des Paysans | 18e fin | plusieurs milliers | France / Vendée | 18e fin | ? | Luxembourg – 1798 - massacres à Clervaux des résistants | 18e-19e | plus d’un million | guerres sous Napoléon massacres à Pavie, Faenza, Imola, Vérone (Italie), à jaffa (prisonniers, ses propres soldats, pestiférés ; en Egypte, en Espagne ; lors des batailles : Austerlitz? 23 000 morts, Eylau? 50 000, Wagram ? 55 000, Borodino ? 80 000, … | 18e-20e | 74.000 | Cayenne | 19e | 700.000 | Algérie | 19e | des milliers | Haïti – 1802 - rétablissement de l' esclavage | 19e | plusieurs milliers | Nouvelle-Calédonie - 06/1878 | 20e | 25.000 | Congo-Brazzaville – années 1920 construction du chemin de fer Congo-Océan | 20e | des dizaines de milliers | Bataille de la Somme 07-11/1916 A la suite de son échec, deux des plus grands chefs de l’armée française, Joffre et Foch, vont être virés. | 20e | 2.000 | Maroc - 1916-1917 | 20e | 5.000 | Syrie – 1920 | 20e | 4.000 | Liban - 20/06/1927 | 20e | ? | Indochine - torture coloniale - années 1930 | 20e | 10.000 | Indochine - 1930-31 – révolte Nghe Tinh | 20e | entre 1.400 et 4.000 | Thaïlande – 1940-1941 France: 700 / Thailand: 700 : TOTAL: 1,400 Eckhardt: 2,000 civ. + 2,000 mil. = 4,000 | 20e | au moins 13.000 | France – antisémitisme - 1942-1944 | 20e | ? | Sénégal - 02/12/1944 - massacre de Thiaroye | 20e | ? | Maroc : massacres de Rabat-Salé et Casablanca - 29/01/1944 massacre de Fès (50 morts ?) - 30/01/1944-07/02/1944 | 20e | 15.000 | Algérie - 08/05/1945 massacres de Sétif, Guelma, Bône | 20e | ? | Guinée - 16-17/10/1945 16-17 octobre : manifestations et morts à Conakry | 20e | des milliers | Indochine - entre 1945 et 1954 massacres en tout genre dans le Tonkin ainsi, un village comptera 5000 morts massacre de Haiphong (6000 morts) | 20e | 89.000 | Madagascar - 1947-1948 massacre de Moramanga : 2000 morts ? - 30/03/1947 massacre de Moramanga : 165 morts - 05-08/05/1947 | 20e | ? | Maroc : massacre de Casablanca - 04/1947 | 20e | 29 | Tunisie : 05/08/1947 massacre de Sfax | 20e | 5 | Côte-d’Ivoire - 03/03/1949 - incidents de Ferkessédougou | 20e | plus de 10.000 | Cameroun - années 1950-1960 - insurrection | 20e | 20 | Côte-d’Ivoire - 01/1950-02/1950 fusillade de Bouaflé : trois morts fusillade de Dimbokro : quatorze morts fusillade de Séguéla : trois morts | 20e | 7 | Tunisie - 20/11/1950 - grève d'Enfidaville | 20e | 20 | Tchad - 18/04/1952 - à Mondou | 20e | au moins 17 | Tunisie - 22/06/1952 - manifestations et grèves | 20e | des milliers | Tunisie - 01/1952-08/1954 – massacres 1952-1956: Suivant Eckhardt: 3.000 civ. (1952-54) ; B&J: 2.000 civ. | 20e | ? | Maroc - 08-09/12/1952- répression sanglante 12/1952 & 08/1953-1955 – massacres | 20e | 1.500.000 | Algérie : guerre d’indépendance, meurtres par les ames ou la torture | 20e | 9.000 | Vietnam : 07/05/1954 Dien Bien Phu : reddition de l’armée française devant l’armée vietnamienne – et après avoir torturé des prisonniers vietnamiens. 9000 des 63000 prisonniers de guerre Viêt-minh avaient péri dans les camps français. | 20e | ? | Algérie : expérimentations sur des humains: « cobayes » algériens lors de leur premier essai nucléaire, le 1er avril 1960 à Reggane (Sahara) | 20e | au moins 200 | France - 17/10/1961 - massacre Au moins 200 ‘Français musulmans’ décédés et jetés dans la Seine lors de la manifestation interdite du FLN qui dégénéra en chasse à l’homme avec les policiers dans les rues de Paris. | 20e | au moins 1.000 | Tunisie – 1961 Sources : WHPSI: 2,000; WPA3: 1,300 Tunisians; 21 French; Encarta: 1,300 Tunisians ; B&J: 1,000 | 20e s | de 300.000 à 400.000 | Cameroun – 1960-1961 – génocide des Bamilékés | 20e s | plus d’1.000.000 | Biafra – 1967-1970 | 20e | ? | Polynésie – 1963- :contamination en provenance des sites où eurent lieu des essais nucléaires | 20e | 1.000.000 | Rwanda – 1994 - génocide tutsi H. P., de Rosières, La France coupable, Télépro, 6/8/94 D’ abord, ils ont armé les Rwandais jusqu’ aux dents. Ensuite, ils ont ‘encadré’ ces armées africaines (selon que les dictateurs au pouvoir étaient ‘sympas’ envers la France) et puis tout à coup quelqu’ un descend (avec une arme française) l’ avion du président. C’ était le début de la plus grande tragédie humanitaire du siècle. La vaillante opération turquoise a alors complètement achevé ce beau pays. Les coupables de ce génocide courent impunément en Europe ... | 20e | 7.000 | Bosnie - 07/1995 – génocide Bosnie / Srebrenica était bien un génocide, selon le TPI, LB 20/04/04 La chambre du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie a confirmé pour la première fois de manière définitive, qu’un génocide avait effectivement eu lieu à Srebrenica, où plus de 7000 Musulmans ont été tués par les forces serbes de Bosnie en juillet 1995. Pays-Bas / Rapport Srebrenica - Le général Janvier en prend pour son grade, LB 28/01/03 Un rapport parlementaire néerlandais épingle la responsabilité du commandant de l'ONU dans Srebrenica. En effet, il n'avait pas autorisé à temps des frappes aériennes contre les Serbes de Bosnie à Srebrenica en 1995. Plus, de 7000 musulmans avaient péri après l'entrée des forces serbo-bosniaques dans la ville en juillet de cette année. |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES 8/8/2010, 12:40 | |
| Briard avant d'accuser les autres il faut avoir les mains propres!
et ne venez pas me traiter d'assassins d'enfants et de femmes !
coco! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES 8/8/2010, 13:34 | |
| Essai nucléaire français près de Reggan dans le sud de l'Algérie, photo prise dans les années 60 La Guerre d'Algérie dans tous ses états. La Guerre d'Algérie dans ce qu'elle recèle en elle de plus atroce, de dramatique et d'inhumain. Des soldats ayant servi sous le drapeau français ont été volontairement exposés aux irradiations émises par les essais nucléaires dans le Sahara algérien entre 1960 et 1966. Il ne pouvait y avoir aucun doute sur leur but inavoué. "Etudier les effets physiologiques et psychologiques produits sur l'homme par l'arme atomique", souligne le document que s'est procuré le journal français Le Parisien. Des jeunes hommes, essentiellement des conscrits, ont été positionnés tout près de l'endroit où devait avoir lieu l'explosion, pour les besoins de ce type d'expérience. Des soldats de l'armée française ont servi comme cobayes. Un nouveau visage de la Guerre d'Algérie, des exactions commises par l'armée française vient d'être mis à nu. A travers les essais nucléaires menés au Sahara algérien dans les années soixante, une nouvelle page d'horreur vient d'être ouverte. 132 années de colonisation et de présence française en Algérie n'ont peut-être, avec ce nouvel éclairage, pas livré tous leurs secrets. Pour le moment, ce sont ses enfants qui en racontent la cruelle vérité. Des témoins vivants qui portent sur eux, leur corps, et en eux les séquelles. "A l'époque, les hommes ne comptaient pas", fait constater Lucien Parfait, une des victimes dont le visage a été ravagé par ces expériences. "Certains de mes amis sont décédés. Moi, j'ai eu des cancers au niveau de la tête, mais on me dit que ça n'aurait rien à voir", renchérit un autre, Fernand qui fut "baladé" sur le point zéro de "Gerboise bleue", nom de code de l'opération qui avait pour but de procéder à l'essai de la première arme nucléaire à Reggane et qui fut tenue secrète.La bombe d'une puissance de 70 kilotonnes représentait l'équivalent de quatre fois celle d'Hiroshima. Les images reviennent. Fernand a mémorisé de manière indélébile celles d'épaves de camions "coupés en deux". Lucien Parfait ne décolère pas: "La France nous a laissé tomber. Beaucoup des nôtres sont sur leur lit de mort. Mon copain Gaston a été opéré 47 fois" s'insurge-t-il. "Nous avons été les cobayes de l'atome", accuse Guy Peyrachon, membre de l'Association des vétérans des essais nucléaires, créée en 2001 et qui compte près de 5000 membres. "J'étais à 10 km, en short, sans aucun protection", témoigne-t-il. La première bombe atomique française venait d'exploser, le 13 février 1960, avec comme conséquence une de ses premières victimes. Crises d'épilepsie, modules cancéreux de la thyroïde, Guy Peyrachon met fin à sa carrière de cadre supérieur dans les années 1980. "Le service militaire en Algérie n'a pas été une promenade de santé. Certains en porteront jusqu'à la fin de leurs jours les cicatrices." Le rapport publié par Le Parisien met particulièrement le doigt sur ce qui est qualifié "d'amateurisme des autorités" mais qui cache en fin de compte où l'humain est réduit à sa plus simple expression, une enveloppe corporelle un point c'est tout !Les auteurs du rapport montrent comment les concepteurs des armes atomiques françaises font manipuler à la troupe des substances dont ils connaissent pourtant les dangers, rapporte Le Parisien. En ce qui concerne les essais souterrains, pour "un travail en atmosphère contaminée, l'autorité responsable peut autoriser les travailleurs à ne pas porter le masque (...) et leur faire inhaler en un jour, à titre exceptionnel, ce qui est normalement autorisé en trois mois" indiquent les auteurs du rapport. "Les militaires se réservent le droit d'autoriser un court séjour sans précaution spéciale, même en zone interdite", poursuivent-ils. Le document fait par ailleurs une révélation de taille. Sur le 13 tirs réalisés lors de ces essais, un seul a pu être contenu. Les autres se sont soldés par des fuites radioactives. Officiellement, on faisait mention de 4 accidents identifiés. Combien de victimes algériennes ont fait les frais de cette "barbarie des temps modernes" menée par une puissance qui se targue encore aujourd'hui d'avoir répandu durant 132 ans le bien-être et le savoir sur la terre d'Algérie? Une plaie qui ne risque pas de se cicatriser de sitôt du côté des deux rives de la Méditerranée. |
| | | Tlachtga
Messages : 6 Date d'inscription : 18/02/2010
| Sujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES 24/9/2010, 18:58 | |
| "20e 1.500.000 Algérie : guerre d’indépendance, meurtres par les ames ou la torture "
En multipliant les chiffres par 5, c'est facile d'arriver à ce genre de résultats abracadabrantesques. Même les sources du FLN ne doivent pas indiquer autant. Dire que ce nombre est censé être minimal, c'est plutôt osé.
"20e 7.000 Bosnie " Alors là, il faudrait m'expliquer en quoi ce "génocide" (il s'agit d'un massacre et non d'un génocide) est français ...
"plusieurs milliers France / Vendée " Là par contre, selon des sources sures, tu peux aller jusqu'à 150 000 au minimum. La loi Carnot, les colonnes de Tureau et autres joyeusetés ont été une véritable abomination. | |
| | | un artisan
Messages : 1407 Date d'inscription : 25/01/2010 Age : 72 Localisation : calvados
| Sujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES 24/9/2010, 20:42 | |
| Il y a plusieurs façon d'aborder le sujet sur l'Algérie. Le plus simple étant de partir de 1830 ,il me semble, et par évidence c'est par la force que ce pays a été conquis,avec comme seul but et objectif s'enrichir aux dépends des autochtones..Au fait combien de morts,parmi ceux qui ne voulaient pas de la France? En 14 ,ils ont payé un lourd tribu et idem en 40/45,notamment parce qu'en définitive il n'y avait vraiment personne de souche française ou si peu ayant participé à la libération...Je crois aux français prisonniers en 1940 ,mais pas aux autres si ce n'est le commando Kieffer soit 188 français le 6 juin... Nous n'avions et pourtant cela continue ,rien à fiche en Algérie et dans les autres colonies....Pas plus en Afghanistan qu'en Afrique.... | |
| | | Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
| Sujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES 25/9/2010, 02:23 | |
| - un artisan a écrit:
- Il y a plusieurs façon d'aborder le sujet sur l'Algérie. Le plus simple étant de partir de 1830 ,il me semble, et par évidence c'est par la force que ce pays a été conquis,avec comme seul but et objectif s'enrichir aux dépends des autochtones..
Là tu dis des bêtises plus grosses que toi. L'Algérie n'était pas un "pays", elle n'existait pas. Et ce sont les français qui ont développés l'Algérie, ils ne l'ont pas "pillée" comme tu dis !! l te manque visiblement là aussi des données mon ami.
Au fait combien de morts,parmi ceux qui ne voulaient pas de la France? En 14 ,ils ont payé un lourd tribu et idem en 40/45,notamment parce qu'en définitive il n'y avait vraiment personne de souche française ou si peu ayant participé à la libération...Je crois aux français prisonniers en 1940 ,mais pas aux autres si ce n'est le commando Kieffer soit 188 français le 6 juin...
Sans commentaire, je deviendrai vite mêchant.
Nous n'avions et pourtant cela continue ,rien à fiche en Algérie et dans les autres colonies....Pas plus en Afghanistan qu'en Afrique.... | |
| | | un artisan
Messages : 1407 Date d'inscription : 25/01/2010 Age : 72 Localisation : calvados
| Sujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES 25/9/2010, 08:01 | |
| Voici succinctement les raisons qui ont poussé la France a conquérir ce territoire,c'est un C/C
Le point de départ non seulement est une dette française datant de Napoléon ,mais aussi ce besoin de conquérir dans un seul but faire du fric.. En 1798, le gouvernement du Directoire achète du blé à laRégence d'Alger pour les besoins de l'expédition du général Bonaparte en Égypte. Le blé est financé par un emprunt de la France auprès de familles juives d'Alger. Celles-ci demandent une garantie du dey qui gouverne la ville.
En 1827, le dey d'Alger, Hussein, frappe «du manche de son chasse-mouches» le consul de France Deval, un affairiste qui refuse non sans insolence de s'engager sur le remboursement du prêt.
Le président du ministère français, Villèle, demande réparation au dey pour l'offense faite à son consul mais n'obtient aucun semblant d'excuse.
Une affaire intérieureConfronté deux ans plus tard à la fronde des députés, le roi Charles X éprouve le besoin de restaurer au plus vite son image. C'est ainsi que, le 3 mars 1830, dans le discours du trône, il évoque pour la première fois l'idée d'une expédition punitive destinée à obtenir réparation de la dette ainsi qu'à détruire le repaire de corsaires installé dans la régence d'Alger et mettre fin à l'esclavage !
Le comte Louis de Bourmont, ministre de la Guerre dans le gouvernement Polignac, est nommé «Commandant en chef de l'expédition en Afrique»
Les journaux de l'opposition multiplient les critiques à l'égard de ce militaire sans envergure. «M. de Bourmont veut être maréchal : il mérite le bâton !» écrit Le Figaro (en définitive, il aura bien le bâton de maréchal à l'issue de l'expédition d'Alger !). Mais la flotte n'appareille pas moins de Toulon le 25 mai 1830 avec 453 navires, 83 pièces de siège, 27.000 marins et 37.000 soldats.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES 25/9/2010, 09:47 | |
| - un artisan a écrit:
- En 14 ,ils ont payé un lourd tribu et idem en 40/45,notamment parce qu'en définitive il n'y avait vraiment personne de souche française ou si peu ayant participé à la libération...
Ouch ! On frise le revisionnisme malsain, là... Mab |
| | | un artisan
Messages : 1407 Date d'inscription : 25/01/2010 Age : 72 Localisation : calvados
| Sujet: Re: ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES 25/9/2010, 10:04 | |
| C'est ton avis Mab et je le respecte,mais il te suffit de lire l'hypocrisie ambiante ,notamment sur le net et dans les médias. Rarement dans les combats de cette époque,on ne parle des soldats ,on se contente de parler des généraux ,tous français... Il serait honnête de ne pas écarter toutes les ethnies qui ont participé ,mais c'est à dessein que l'on en parle pas ,cela permet de masquer l'incurie de l'armée purement française et toutes les phases obscures du gouvernement de l'époque...Tout dernièrement la drôle de guerre fut abordée, mais sans analyse car par évidence si on se réfère aux réalités historiques, ce fut une branlée digne de la guerre des 6 jours...
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| | | | ORAN… 5 JUILLET 1962 LES RESPONSABILITES | |
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