Je suis pas d'accord avec ce dernier point : les dégats sont fonctions non des conséquences brutes ,mais d'une multiplication (éventuellement inférieure à "1") des conséquences brutes et de la cause profonde de l'affaire .
Je donne un exemple caricatural une fois de plus: des parents "étrangers" plongent les 2 pieds du gosse dans de l'eau bouillante pour "écarter le diable" .
Le gosse a les 2 pieds brûlés... ça c'est clair .
Mais ce n'est pas psychologiquement un "gosse battu" pour autant .
Ses parents l'aiment .
Et il aime ses parents .
Il ne se sent en rien victime dun mauvais traitement .
Un autre point : un gosse battu, réelement "battu" a paradoxalement "de la chance" : il a des hématomes un peu partout,et il se retrouve "vite fait" à la médecinse scolaire,etc,etc ...,et en outre il va se révolter en tous les cas se blinder contre une attaque bien précise .
Mais il y a beaucoup plus subtil : en hiver on habille le gosse très très légèrement,et en été par contre on l'habille très très chaudement,etc ....
Tu peux toujours courrir pour prouver qq chose devant le juge de la jeunesse ...
Et le gosse lui même ne va pas trouver de motifs légitimes d'engager le conflit pour "si peu" ..
Mais "si peu" qui dure,ça fait plus de dégats qu'un cataclysme qui arrive rarement ...
Si on extrapolle ça à la guerre ou les conditions socio écon,omiques du début du XX°: il y avait un ennemi bien précis,bien individualisable,qui avait fait quelque chose d,dsont on était victime,et contre lequel on se blindait et se batait .
Maintenant,il n'y a plus d'ennemi palpable: il y a la cvoncurrence économique et des actionnaires qui tantôt tirent à droite et tantôt à gauche sans qu'on sache très bien qui est le responsable et quels sont les buts .
Il n'y a donc pas de résistance ,ni de blindage .
Les dégats sont considérables: non seulement on se laisse "enfoncer",mais en plus ,à pression égale,il y a moins de blindage,et donc plus de dégats