NOS MAINS
NOS MAINS
NOS MAINS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

NOS MAINS

Forum de discussion entre amis pour se donner du plaisir et se rencontrer peut-être un jour. BONNE SANTE ET BONHEUR A TOUS
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022

NOUS SERONS TOUJOURS
PRESENTS EN AMITIES
GIBET

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022

NOUS SERONS TOUJOURS
PRESENTS EN AMITIES
GIBET

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022

NOUS SERONS TOUJOURS
PRESENTS EN AMITIES
GIBET

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022

NOUS SERONS TOUJOURS
PRESENTS EN AMITIES
GIBET
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

 La rubrique des dérives

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
GIBET
Admin
GIBET


Messages : 11790
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 76
Localisation : Finistère

La rubrique des dérives Empty
MessageSujet: La rubrique des dérives   La rubrique des dérives Icon_minitime6/2/2011, 02:42

Rien de telle que d'en parler pour ...savoir

Dérives pseudo religieuses, dérives sectaires qui passent de manière pernicieuses par des voies étonnantes et inhabituelles (Thérapies, sport, mouvements pseudos intellectuels, management...)

Dérives politiques aussi qui admettent l'illégalité, par carence ou volonté de laisse planer l'inquiètude dans l'opinion publique. Une inquiétude bien propice pour favoriser l'adhésion sécuritaire des électeurs.

Nous pourrons poser ici des informations.

Certaines que je possède via l'Association pour la Défense des Familles et des Individus contre les dérives sectaires (ADFI) vous surprendront et surtout, c'est mon vœu, vous alerteront car personne ne peut garantir d'échapper.

J'espère enfin que nous échangerons sur ce qui habituellement est tut!
GIBET
Revenir en haut Aller en bas
GIBET
Admin
GIBET


Messages : 11790
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 76
Localisation : Finistère

La rubrique des dérives Empty
MessageSujet: Re: La rubrique des dérives   La rubrique des dérives Icon_minitime6/2/2011, 02:43

Evangéliques et islamistes prospèrent sur le recul de l’Etat et des courants traditionnels

Les Eglises évangéliques et les mouvements de réislamisation ne connaissent pas la crise de la foi. Leurs temples et leurs mosquées sont pleins et le nombre de leurs fidèles ne cesse de croître, signe d’un recrutement mené avec efficacité. Bien que les cultes soient différents, les stratégies se rejoignent. Les évangéliques comme les islamistes occupent le terrain pour aller, sans relâche, au contact des non-pratiquants ou des déçus des communautés traditionnelles. L’un comme l’autre accordent autant d’importance à l’action sociale qu’à l’action cultuelle… ce qui ne peut que séduire une population touchée de plein fouet par le recul de l’Etat providence. Ce prosélytisme mené tambour battant, s’il ne menace pas directement la sécurité nationale, véhicule néanmoins de véritables risques de comportement sectaire ou de repli communautariste. Or les pouvoirs publics n’y font face que très maladroitement.

Chaque dimanche à Saint- Denis (Seine-Saint-Denis), Nono Pedro fait le plein. 4 à 5000 fidèles viennent assister à l’un des trois offices de fin de semaine dirigés par ce pasteur, devenu en deux décennies le leader d’une des plus puissantes Eglises évangéliques d’Ile-de-France. “Charisma” compterait au total 10 000 membres, désireux d’écouter religieusement, à la fin de chaque office, un sermon de près de 50 minutes durant lequel l’orateur, en nage, changera plusieurs fois de chemise. Cet engouement serait-il uniquement lié à une personnalité dotée d’une capacité d’entraînement hors du commun ? Loin s’en faut.

Le sociologue Sébastien Fath ausculte depuis plusieurs années les mouvements évangéliques, au point d’en être devenu le spécialiste incontesté en France.

Il observe une montée en puissance continue de ce courant : “Les Eglises évangéliques comptaient 50000fidèles après guerre, ils sont 500000 aujourd’hui. Il se crée, en ce moment, une communauté tous les dix jours.”

Au total, plus de 2000lieux de prière sont recensés et une fédération a même été créée pour les représenter au sein du mouvement protestant. Cette croissance repose sur une réelle capacité à recruter régulièrement de nouveaux fidèles, non pratiquants au départ, ou issus d’Eglises traditionnelles.

L’islam connaît, de son côté, la même évolution. Au cours des vingt dernières années, des mouvements orthodoxes, comme le tabligh, le salafisme ou les Frères musulmans ont conquis une réelle audience, plus particulièrement chez les moins de 30 ans. Et cette montée en puissance s’est faite au détriment de ce que les plus radicaux appellent “l’islam de papa”. En clair, la pratique plus discrète qui était le marqueur de la première génération de l’immigration, arrivée en France dans les années 1960. La rupture se serait donc opérée entre les parents et leurs enfants, voire leurs petits-enfants :
“Ils sont dans une logique individuelle d’appropriation de la religion, parce qu’ils s’appuient sur un capital scolaire, un accès aux nouvelles technologies de l’information et une capacité d’intellectualisation de la religion dont ne bénéficient pas leurs parents”, relève Claire de Galembert, chercheur au CNRS et auteur de nombreux travaux sur les relations entre municipalités et communautés musulmanes.

Un discours attendu par les fidèles

Au sein de l’Islam de France, c’est sans doute le mouvement tabligh qui, le premier, a mis en place des techniques particulièrement efficaces de recrutement des nouveaux fidèles. D’origine indo-pakistanaise, cette mouvance se fonde sur un grand classique de la communication : la transmission du message d’un émetteur à un récepteur. “Ils organisent régulièrement des conférences dans les mosquées au cours desquelles l’orateur insiste sur l’obligation pour un bon musulman d’aller prêcher la bonne parole”, décrit Samir Amghar, chercheur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) et auteur de l’ouvrage L’Islam militant en Europe à paraître au mois de mars prochain. (Editions Infolion). Le message est ensuite diffusé par une partie de ceux qui ont assisté à ces conférences directement sur le terrain, d’une ville à l’autre. “Les militants qui se déplacent paient d’ailleurs leur billet de train de leur poche”, constate Samir Amghar. Et pour recruter le plus grand nombre, les fidèles du tabligh n’hésitent pas être extrêmement pragmatiques dans leur discours. Notamment à l’égard de jeunes des quartiers défavorisés, souvent dépourvus au départ de toute pratique religieuse. “Il y a une forme de marketing religieux où les jeunes parlent aux jeunes et leur expliquent qu’il n’est pas nécessaire de sacrifier leur vie antérieure. Ils peuvent donc continuer à fréquenter les discothèques, mais doivent aussi aller à la mosquée”, décrypte le sociologue de l’EHESS.

Cette notion de message reformaté pour répondre aux nouvelles attentes des fidèles se retrouve également dans le discours évangélique. A la différence de l’Eglise catholique ou réformée traditionnelle, cette mouvance du protestantisme accorde une place importante au Saint-Esprit et à la lecture quotidienne de la Bible.

“Chez les pentecôtistes notamment, l’accent est mis sur la guérison et le miracle”, note le chercheur Sébastien Fath. Or ce courant qui accorde une grande importance au contact avec le divin connaît un essor mondial.
“La planète compte aujourd’hui près de 500 millions de pentecôtistes et si la croissance continue à ce rythme, il y en aura 850 millions en 2025”, note le pasteur Jean-Claude Boutinon. Cet ancien élève du catéchisme illustre la montée
en puissance du courant évangélique dans l’Hexagone. Revenu du Burkina Faso en 1976, après y avoir enseigné, il crée à Sarcelles (Val-d’Oise) l’Union des Eglises chrétiennes évangéliques.
Les 35 fidèles d’hier sont aujourd’hui 1450, répartis sur six communes du département, qui comptent chacune un lieu de prière. L’association cultuelle présidée par le pasteur Boutinon fonctionne avec 5 salariés et un budget de 500 000 euros entièrement alimenté par les dons des fidèles. Et visiblement, la concurrence, représentée par l’Eglise réformée traditionnelle,
en souffre.

Le temple protestant sarcellois le plus proche réunit 30 personnes lors de son office hebdomadaire, quand Jean-Claude Boutinon doit organiser trois offices différents, en fin de semaine, pour accueillir 750 fidèles.


Une réponse au questionnement identitaire

La capacité à séduire de nouveaux fidèles ne repose pas uniquement sur le discours religieux. Les prêcheurs musulmans ou évangéliques savent détecter le besoin d’identité et de reconnaissance de femmes et d’hommes
en mal de racines. Claire de Galembert s’est penchée sur l’apparition croissante du voile dans certains quartiers : “Elles finissent par se convaincre de le porter, en se disant qu’elles y sont venues spontanément. Entre une identité
d’origine difficile à retrouver et une intégration qui ne tient pas ses promesses, elles cherchent leurs normes.” Or le tabligh, les salafistes ou les frères musulmans ont anticipé ce besoin identitaire. A la tête de l’association Foi et pratique, un des courants du tabligh, Hamadi Amami gère 5 mosquées en région parisienne et revendique 5 000 fidèles.
Il estime que son courant répond avant tout à une demande : “Les musulmans issus de l’émigration nord-africaine ont envie d’approfondir leur religion et d’apprendre.” L’imam de la mosquée de Drancy, Hassen Chalgoumi, connu pour ses positions modérées, avance une explication différente : “Les jeunes ne sont pas allés vers la mosquée, mais le tabligh est allé vers eux en leur expliquant que leurs souffrances et leurs problèmes quotidiens étaient dus à leur manque de foi.”

Un prosélytisme festif

Force est de constater que comme pour l’islam, l’engouement suscité par les Eglises évangéliques repose sur un prosélytisme efficace en direction des non-pratiquants mais aussi des déçus du christianisme traditionnel. “Ils sont militants et n’hésitent pas à faire du porte-à-porte ou à créer des lieux de sociabilité dans lesquels on partage des repas”, note Sébastien Fath qui estime que la moitié des fidèles sont d’anciens catholiques. La différenciation se joue également sur la forme. Face à l’austérité traditionnelle du culte protestant ou catholique, les évangéliques ont su créer une atmosphère plus festive. Durant les offices d’abord, souvent célébrés en musique et suivis d’un sermon dans lequel sont abordés sans tabou les problèmes du quotidien. Mais aussi, dans la convivialité qui s’instaure dans le fonctionnement communautaire. En marge des offices, s’instaure un rituel composé de repas, de mécanismes d’entraide, permettant de renforcer la cohésion de fidèles qui ne se retrouvent plus uniquement pour célébrer des offices religieux.

Terrain idéal, les quartiers populaires et les banlieues sensibles Hasard ou coïncidence, le renouveau islamique et les Eglises évangéliques ciblent majoritairement les mêmes territoires de l’Hexagone : les quartiers populaires et les banlieues sensibles. Tablighs et salafistes y trouvent naturellement des sympathisants, mais aussi le terrain idéal pour y mettre en place des actions sociales et éducatives qui les rendent rapidement incontournables. “Nous organisons des cours d’alphabétisation dans les deux sens, arabe/français mais aussi français/arabe. Ils sont dispensés par des bénévoles”, détaille Hamadi Amami de l’association Foi et pratique. “Le tabligh organise aussi bien des colonies de vacances que du soutien scolaire”, renchérit le sociologue Samir Amghar. “La montée en puissance de ces mouvements se fait sur les décombres de la politique de la ville. Nous sommes dans une situation où l’Etat se retire et paralèllement, nous assistons à une montée en puissance du communautarisme”, s’inquiète la sociologue Claire de Galembert. La nature ayant horreur du vide, les évangéliques surfent également sur cette demande d’accompagnement social à laquelle la puissance publique répond de moins en moins. D’autant qu’une bonne partie de leurs sympathisants est afro-antillaise ou issue de l’immigration asiatique, donc souvent démunie de réseau et de
connaissance face à la machine administrative. “Les populations migrantes ont besoin de perspective et d’espoir, le mouvement évangélique s’occupe de leur trouver un logement, de leurs démarches en vue d’obtenir un titre de séjour. Ces Eglises fonctionnent comme des welfare churches face aux ratés de l’Etat providence”, constate, lui aussi, le spécialiste de l’évangélisme Sébastien Fath.

Des risques de dérive sectaire

La popularité croissante de ces mouvements n’a pas pour seul effet de renvoyer les ordres religieux traditionnels à de cruelles réalités. Les pouvoirs publics, mais aussi certains leaders religieux modérés, s’inquiètent des dérives, certes minoritaires mais réelles, des plus extrémistes. Deux Eglises évangéliques sont actuellement dans la ligne de mire de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). L’Eglise évangélique de Pentecôte de Besançon pour l’emprise qu’elle développe sur ses membres. Quant à l’Eglise universelle du rayonnement de Dieu (EURD), d’origine brésilienne, c’est la manière dont est constitué son important patrimoine immobilier qui intéresse la Miviludes. Plus globalement, Sébastien Fath s’inquiète d’un risque “insulaire” qui pourrait conduire certaines Eglises à afficher un complexe de supériorité morale et religieuse et à rejeter ainsi tout ce qui ne fait pas partie de leur monde. “Cela peut entraîner la déscolarisation des enfants au profit de home schools.” Par
ailleurs, la plupart des Eglises évangéliques privilégient la légitimité du pasteur, c’est-à-dire d’un seul homme, parfois autoproclamé, plutôt que celle des textes. “A ce moment-là, le risque de mégalomanie, de dérive financière ou
d’abus sexuel existe”, prévient Sébastien Fath.

La tentation communautariste plus que le terrorisme

Du côté de l’Islam, l’inquiétude ne vient pas particulièrement du risque terroriste. Les renseignements généraux (RG) hier, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) aujourd’hui, ont une bonne connaissance de la plupart des mouvements. C’est d’ailleurs ce qui leur a permis de déjouer, début novembre, un projet d’assassinat contre le recteur de la mosquée de Paris, Dali Boubakheur, chef de file des modérés. En revanche, l’inquiétude demeure quant au risque de repli communautariste et d’endoctrinement de certains fidèles. “Il existe un risque de radicalisation de
type sectaire dont le voile intégral est l’élément le plus prégnant. L’objectif devient alors de négocier l’existence d’une identité islamique dans les espaces publics tels que les écoles, les magasins…”, analyse le chercheur Samir Amghar.
L’attention se focalise particulièrement sur un mouvement : le salafisme, né en Arabie Saoudite. Il contrôle aujourd’hui une vingtaine de mosquées et compte 10000 sympathisants. Leur leader est le prédicateur Abdel Ali Doudi qui officie à Marseille.
“L’idéologie salafiste est moins accommodante, plus repliée sur elle-même que celle du tabligh et elle s’inscrit dans un recrutement plus élitiste”, détaille Samir Amghar. “Leur technique de recrutement passe par le financement de voyages à La Mecque, ou encore l’organisation de cours à domicile”,décritunresponsable communautaire qui préfère garder l’anonymat. “La plupart des salafistes ont voulu suivre leur copain, c’est une étape transitoire qui ne va pas durer. A 40 ans, ils verront la vie différemment”, tempère l’imam de Bordeaux Tareq Obrou. Reste que pour l’heure, la confrontation entre les traditionnels et les orthodoxes vire à l’orage en région parisienne. “Il y a en ce moment une guerre des mosquées dans laquelle les lieux de prière et les croyants sont pris en otage”, s’inquiète l’imam de Drancy Hassan Chalgoumi. Pour avoir tenu des propos d’ouverture et participé à des réunions interconfessionnelles, ce dignitaire religieux vit aujourd’hui avec une protection rapprochée fournie par le ministère de l’Intérieur. La mosquée dans laquelle il officie a été envahie par des individus qui l’ont insulté et les menaces de mort téléphoniques à son égard l’ont obligé à suspendre sa ligne fixe. Aujourd’hui, plusieurs mosquées comme celles de Guyancourt, de la Courneuve ou de Bondy sont l’objet de luttes de pouvoir entre modérés et radicaux.

Les communautés traditionnelles dépassées Le Conseil français du culte musulman (CFCM), unique instance de représentation de l’Islam en France, n’est pour le moment pas intervenu dans cette guerre des courants. Et pour cause. Le tabligh y est représenté tout comme les Frères musulmans, un courant orthodoxe d’origine égyptienne dont se revendique notamment le très médiatique prédicateur Tariq Ramadan. En France, il est incarné par la puissante Union des organisations islamistes de France (UOIF), l’association la plus structurée de toute l’Ile-de-France. La participation de ces mouvements au CFCM leur impose néanmoins un minimum d’institutionnalisation et l’adhésion à une ligne commune. Ainsi le tabligh a approuvé, certes du bout des lèvres, la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public.

Dans le monde chrétien, la Fédération protestante a intégré la Confédération nationale des évangéliques de France. Quant à l’Eglise de France, elle semble quelque peu dépassée par ce mouvement. Pour preuve, la montée en puissance des diacres consacrés : “Il s’agit de laïcs qui prennent en charge les besoins des fidèles en l’absence de prêtres. Sans le dire, l’Eglise catholique a mis en place des pasteurs catholiques mariés et ayant une activité
professionnelle”, constate le sociologue Sébastien Fath.

Les pouvoirs publics embarrassés

Confronté à l’efficacité de ces nouveaux missionnaires chrétiens ou musulmans, l’Etat, en principe neutre et laïque, se retrouve en position délicate. Pas question d’intervenir, sauf si un véritable trouble à l’ordre public est constaté. Mais surtout, le ministère de l’Intérieur doit composer avec ces courants qui deviennent chaque jour plus représentatifs. Plus d’un ministre a fait le déplacement au Bourget lorsque chaque année, L’UOIF réunit 50000 personnes pour sa convention annuelle. A l’échelon local, le pragmatisme est souvent encore plus marqué:
“Que l’on soit maire ou responsable de la police, il vaut toujours mieux avoir des relais communautaires pour maintenir l’ordre public”, constate, lucide, le chercheur Claire de Galembert.

Faut-il néanmoins y voir un signe ? Après avoir longtemps pratiqué la politique de l’autruche, l’administration pénitentiaire vient tout juste de commanditer une grande enquête sur le prosélytisme religieux en milieu carcéral.


Par Franck Bouaziz
Revenir en haut Aller en bas
Briard
Admin
Briard


Messages : 6005
Date d'inscription : 05/02/2010
Age : 67
Localisation : CHAMPAGNE

La rubrique des dérives Empty
MessageSujet: Re: La rubrique des dérives   La rubrique des dérives Icon_minitime6/2/2011, 10:58

C'est pas d'aujourd'hui ce rapport, il y a au moins 1 an qu'il est sorti, si je ne m'abuse. Dans le même temps il y avait un rapport des RG .

Qui a entendu parler des émeutes de Nice à la fin du Ramadan ?
Revenir en haut Aller en bas
GIBET
Admin
GIBET


Messages : 11790
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 76
Localisation : Finistère

La rubrique des dérives Empty
MessageSujet: Re: La rubrique des dérives   La rubrique des dérives Icon_minitime6/2/2011, 12:11

Moi!!! Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
GIBET
Admin
GIBET


Messages : 11790
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 76
Localisation : Finistère

La rubrique des dérives Empty
MessageSujet: Re: La rubrique des dérives   La rubrique des dérives Icon_minitime6/2/2011, 12:20

Connaissez-vous? Méfiez-vous!!

Citation :
Communauté des Béatitudes

La communauté se vide à Prayssac
Dans le Lot et Garonne, la vingtaine de membres appartenant à la communauté des Béatitudes quittent peu à peu leur maison à Prayssac. Le groupe habitait cette commune depuis 18 ans. Le mouvement, inscrit dans le Renouveau Charismatique, a des représentants sur tous les continents. Il était jusqu’à présent reconnu
comme association privée de fidèles par le Vatican, « via le conseil pontifical pour les laïcs ». Mais selon des directives de Rome, les statuts viennent de changer.
Alain Merly, le maire de la localité, regrette ce départ, et tout en restant « un laïc convaincu », souhaite « qu’une présence religieuse soit maintenue » dans sa commune.
(Source : ladepeche.fr, 22.12.2010)
[Rappelons qu’un membre des Béatitudes, Pierre-Etienne A. âgé de 57 ans, a été mis en examen en février 2008. Il reconnaît des attouchements sur pas moins d’une cinquantaine d’enfants de 5 à 14 ans, entre 1985 et 2000. Relevé de ses voeux à sa demande et contre l’avis de ses supérieurs, cet ancien frère a déclaré regretter que la justice ne se soit pas saisie de son dossier plus tôt. En effet, en 2001, une première plainte avait été déposée au tribunal d’Avranches (Manche) mais la juge s’était alors déclarée « incompétente ».
Courant mai 2008, on apprenait que policiers et gendarmes avaient déjà répertorié 61 victimes potentielles. Certaines d’entre elles avaient décidé de porter plainte.
(Source : AFP / Centre Presse, 12 & 13.02.2008)
Pour plus d’informations, consulter le site internet de l’UNADFI et un article de Bulles n°74 :
http://www.unadfi.org/communaute-des-beatitudes,43.html
http://www.unadfi.org/communaute-des-beatitudes.html
Revenir en haut Aller en bas
GIBET
Admin
GIBET


Messages : 11790
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 76
Localisation : Finistère

La rubrique des dérives Empty
MessageSujet: Re: La rubrique des dérives   La rubrique des dérives Icon_minitime6/2/2011, 12:24

Connaissez-vous? Méfiez-vous!

Citation :
Reiyukai
La petite secte qui monte en Charente
Le Reiyukai, mouvement dérivé du bouddhisme(1), est très actif en Charente. Il recrute essentiellement dans les milieux en contact avec des enfants et des adolescents.
Catherine, une ancienne adepte, professeure des écoles
qui en est aujourd’hui sortie, raconte avoir été victime
d’un « endoctrinement » et de « harcèlement ». L’appartenance au mouvement implique diverses obligations,
par exemple recruter d’autres membres et se plier aux rituels. Ainsi le « sutra » est une prière « qui dure une demi-heure sans s’arrêter, qu’on lit d’une voix monocorde… ». Catherine s’est petit à petit coupée
de son entourage et lorsqu’elle a voulu prendre ses distances par rapport au mouvement, elle est « devenue le vilain petit canard » et a été « humiliée dans des réunions ».
Il existe des « foyers » Reiyukai dans tous les lycées, constate un proviseur. Le prosélytisme touche les animateurs
de centres sportifs et les enseignants, et notamment
ceux « qui sont en difficulté dans leur vie professionnelle et personnelle ». Un autre chef d’établissement
avoue son impuissance car aucun prosélytisme
vis à vis des enfants n’a été constaté. Pas au sein des classes, tout au moins. Les adolescents « fragiles » et « réceptifs » sont pourtant repérés, constate l’ancienne
adepte, Catherine, « encore choquée d’avoir croisé un jeune de 17 ans dans une réunion ».
La présidente de l’ADFI Nantes, Dominique Hubert, se demande quel impact peut avoir sur les enfants des adeptes le fait « d’entendre psalmodier des mantras tous les jours ? » Par ailleurs, elle s’interroge sur l’origine
des fonds qui ont permis d’acheter dans le quartier
le plus cher de Nantes l’immeuble où se trouve le siège du mouvement.
(Source : Charente Libre, Laurence Guyon, 06.12.2010)
(1)Venu du Japon, le Reiyukai est arrivé en France à la fin des années 70. Il y aurait plus de trois millions d’adeptes dans le monde dont 1.500 en France. Le Reiyukai est répertorié dans la liste des sectes du rapport
parlementaire de 1995.
Revenir en haut Aller en bas
GIBET
Admin
GIBET


Messages : 11790
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 76
Localisation : Finistère

La rubrique des dérives Empty
MessageSujet: Re: La rubrique des dérives   La rubrique des dérives Icon_minitime6/2/2011, 12:26

Connaissez-vous? Méfiez-vous

Citation :
Témoins de Jéhovah
Paris Normandie consacre une série d’articles au décryptage de la vie des Témoins de Jéhovah haut-normands.
Présents depuis 1922 au Havre, les adeptes représentent aujourd’hui une communauté très bien structurée. Organisés en circonscriptions au sein de chaque région, les Témoins de Jéhovah havrais « font partie d’une entité locale appelée Normandie 2 », incluant Fécamp et Lillebonne, soit un total de 1.300 personnes.
Auparavant, les Témoins de Jéhovah tenaient un stand sur les marchés du Havre mais cette possibilité leur a été interdite, ainsi d’ailleurs qu’à d’autres groupements religieux. Ce qui n’est pas le cas pour le marché de Gonneville-la-Mallet « où la communauté tient un stand hebdomadaire pour ses activités prosélytes ».
Le siège national des Témoins de Jéhovah se trouve à Louviers. Le complexe administratif et d’hébergement de l’organisation « occupe tout un pâté de maisons ». Trois cents personnes y travaillent. Le président de la fédération nationale, Guy Canonici, explique qu’au siège « on supervise l’oeuvre des Témoins de Jéhovah de France et d’Outre-mer », on traduit les publications et on rédige les articles. Les brochures mensuelles, « La Tour de Garde » et « Réveillez-vous », affichent d’énormes tirages : plus de 38 millions d’exemplaires « traduits
dans toutes les langues ». Guy Canonici a réponse à toutes les questions de la journaliste : transfusion sanguine, désocialisation des enfants et affaires de pédophilie. Il affirme qu’il « n’y a pas de tribunaux ni de justice parallèle » et que les coupables sont dénoncés. Que croire, demande la journaliste, rappelant qu’un article de « La Tour de Garde » de 1995 « suggère que dans les cas d’affaires anciennes, c’est plutôt la loi du silence qui doit prévaloir »… « La doctrine a-t-elle changé ? » s’interroge la journaliste.
(Source : Paris Normandie/Liberté Dimanche, Sandrine Grosjean, 06.12.2010)

Des comportements qui posent problème
Interviewé, le secrétaire général de la MIVILUDES, Hervé Machi, explique que la Mission a été saisie à plusieurs reprises, soit par d’anciens adeptes, soit par des proches d’adeptes, « attestant de comportements ou d’affirmations doctrinales qui posent problème » à trois niveaux : refus de transfusion sanguine, inclination
à régler en interne des actes qui devraient relever des tribunaux, désocialisation des enfants.
Relevons que la journaliste a abordé ces trois points avec le président de la Fédération nationale, Guy Canonici,
ce dernier ayant tenté de désamorcer « ces questions qui fâchent ».
« Un mouvement très paradoxal l »
La présidente de l’UNADFI, Catherine Picard, estime que le classement des Témoins de Jéhovah parmi les mouvements sectaires en 1995 reste d’actualité.
Leur « contexte de vie » : réunions obligatoires, prosélytisme par le porte à porte dont ils doivent se justifier, surveillance par les « anciens » sur les actes de la vie courante, « n’amène guère à la réflexion personnelle et à l’expression de la critique ». Il est en soi un « contexte d’emprise mentale ».
Catherine Picard décrit « un mouvement très paradoxal,
en apparence ouvert, composé de gens insérés,
mais aussi très fermé, caractérisant le monde extérieur comme diabolisé ».
Revenir en haut Aller en bas
GIBET
Admin
GIBET


Messages : 11790
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 76
Localisation : Finistère

La rubrique des dérives Empty
MessageSujet: Re: La rubrique des dérives   La rubrique des dérives Icon_minitime6/2/2011, 12:31

Connaissez-vous? Méfiez-vous!!

Citation :
Respirianisme

Lumière dangereuse
Un documentaire sur le respirianisme, intitulé « Am Anfang war das Licht » et traduit en français par « Lumière
», vient d’être réalisé par l’autrichien Peter Straubinger. Selon « Sciences et Avenir », le réalisateur tente de faire gober aux spectateurs le respirianisme, une doctrine New-Age, d’inspiration orientale, dont les adeptes prétendent vivre sans eau et sans nourriture.
« Une fable qui pourrait faire sourire » si ce mouvement n’avait pas provoqué le décès de plusieurs adeptes en Ecosse, en Allemagne et en Australie. Verity Linn, une australienne de 49 ans a ainsi été retrouvée morte alors qu’elle suivait le « régime » respirianiste de 21 jours préconisé par l’australienne Ellen Greve, alias Jasmuheen. Le processus à suivre consiste en un jeûne « extrême et dangereux » qui doit être pratiqué dans l’isolement total
et qui conduit à « un état supérieur permettant de pouvoir vivre de lumière ». Cette lumière, appelée aussi
Union Nationale des Associations pour la Défense des Familles et de l’Individu Victimes de sectes
www.unadfi.org - Service de documentation - Décembre 2010

La Miviludes met en garde contre le respirianisme
Dans un communiqué de presse publié le 16 décembre 2010, le président de la Miviludes, Georges Fenech, dénonce toute tentative de promotion ou de banalisation du mouvement respirianiste au lendemain de la sortie du documentaire de Peter-Arthur Straubinger, « Lumière », qui donne la parole à plusieurs jeûneurs, dont le plus connu, Prahlad Jani, affirme ne plus manger depuis des décennies… Selon le site internet Maxisciences,
le documentaire « Lumière » s’apparente plus à de la propagande qu’à une enquête journalistique. Aucune preuve scientifique ne vient confirmer les dires des jeûneurs interrogés par P-A Straubinger. « Pire, il est accusé d’influencer les comportements anorexiques à travers ces récits ».
Georges Fenech rappelle que le jeûne extrême qui repose « sur le mythe » inspiré par Ellen Greve, alias Jasmuheen, « présente de graves dangers pour la santé des personnes ». En conséquence la Mission dénonce toute tentative de promotion ou de banalisation de « cette pratique charlatanesque à forte connotation sectaire à l’origine de plusieurs décès dans le monde ». Elle exercera donc « une vigilance accrue et, selon Le Figaro, si elle n’a rien pu faire pour faire interdire la diffusion de « Lumière » en France, elle souhaite pouvoir faire obstacle aux conférences liées à ce mouvement en prévenant les pouvoirs publics.
Prana ou encore Chi, « serait une sorte d’énergie vitale omniprésente qu’il suffirait d’apprendre à capter pour se débarrasser de toute contingence alimentaire ». Une doctrine que prétend démontrer « scientifiquement » P.A. Straubinger dans son documentaire en s’appuyant sur une pseudo-expérience menée en Inde en avril 2010 sur le yogi Prahlad Jani, un octogénaire indien « qui jure n’avoir rien avalé depuis plus de 60 ans ». Une équipe de médecins du Sterling Hospital d’Ahmedabad, dirigée par le docteur Sudhir V. Shah, s’est proposée de l’observer en l’isolant dans une chambre, sans eau ni nourriture et sous le regard d’une caméra. Très vite, une association rationaliste indienne a crié au canular mais ses représentants n’ont pas été autorisés à assister à l’expérience.
Relevons que le docteur Sudhir V. Shah qui dirige l’expérience sur le yogi, est loin d’être neutre dans cette affaire. Il est un adepte zélé du Jaïnisme, une religion importante en Inde et dans laquelle le « Prana » est une notion centrale…
Rappelons enfin que la prêtresse du respirianisme, Jasmuheen, avait, elle-même participé à une expérience similaire pour une émission australienne, « 60 Minutes ». Mais au bout de quatre jours, le tournage avait été interrompu car son état de santé avait été « jugé inquiétant par le médecin qui la suivait ».
Contrairement à de nombreuses croyances, le jeûne « ne présente aucune vertu en particulier purificatrice
». Il n’est pas recommandé et peut même « s’avérer dangereux » avertit Véronique Coxam, directrice de recherche à l’INRA de Clermont-Ferrand, spécialiste de nutrition humaine.
(Source : Sciences et Avenir.fr, 15.12.2010)
[Depuis sa sortie en Autriche et en Allemagne, le film a fait quelque 200.000 entrées. Selon le distributeur suisse,
Xenix Films à Zurich, les suisses romands verront la version française dès la mi-février. En Suisse, le Centre intercantonal d’information sur les croyances (CIC) à Genève suit d’évolution du respirianisme. Brigitte Knobel, la directrice du CIC déclare qu’il s’agit d’une pratique ascétique extrême et un danger évident pour la santé…
(Source : Le Matin, Eric Felley, 29.12.2010)]
Union Nationale des Associations pour la Défense des Familles et de l’Individu Victimes de sectes
www.unadfi.org - Service de documentation - Décembre 2010

La Miviludes a déjà alerté en 2005 et 2009 sur les risques des techniques de jeûne extrême (1) « dans la mesure
où elles peuvent entraîner une emprise mentale sur les adeptes et une mise en état de dépendance »
(Source : AFP, 16.12.2010 & Maxisciences, 22.12.2010 )
Voir le rapport 2009 de la MIVILUDES qui consacre un chapitre à la nutrition et à ses dérives possibles, ainsi que l’interview en date du 20.11.2005 du président d’alors de la Miviludes, Jean-Michel Roulet, sur « la campagne
française » de Jasmuheen : http://www.miviludes.gouv.fr/Interview-du-president-de-la?iddiv=6
Voir également le site internet de l’UNADFI : http://www.unadfi.org/le-respirianisme-par-l-equipe-de.html
[Après la mise en garde lancée par la MIVILUDES, le réalisateur de « Lumière », Peter-Arthur Straubinger et son distributeur Jupiter Communications affirment « soutenir l’action de la MIVILUDES contre les dérives sectaires et en particulier celles qui utilisent le respirianisme à mauvais escient ». Selon eux, le film sorti en salles le 15 décembre, « cherche à analyser et comprendre scientifiquement l’absence d’alimentation physique ». Il « n’encourage nullement le jeûne extrême mais attire clairement l’attention pendant un tiers de sa durée sur ses dangers… ».
Selon le réalisateur et le distributeur, le « documentaire montre clairement les bienfaits de la nature sur l’organisme
humain, et qu’il est avéré que, pour certains rares cas, il est possible de ne plus manger ni boire ». (!)
(Source : AFP, 25.12.2010 & Nord Littoral, 29.12.2010)]
Revenir en haut Aller en bas
GIBET
Admin
GIBET


Messages : 11790
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 76
Localisation : Finistère

La rubrique des dérives Empty
MessageSujet: Re: La rubrique des dérives   La rubrique des dérives Icon_minitime6/2/2011, 12:35

Suite à venir...mais alertez-vous et alertez ceux qui ne savent pas
Cela avance masqué et ne manisfeste pas dans les rues.
Et ouis comme tout le monde sait en France:"C'est très marginal et çà n'arriive qu'aux autres...moi je ne me ferais pas avoir!!!" ... et vos enfants? Wink Very Happy
GIBET
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La rubrique des dérives Empty
MessageSujet: Re: La rubrique des dérives   La rubrique des dérives Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
La rubrique des dérives
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Rubrique Cinéma
» Les dérives médiatiques racontées par un ancien du Figaro
» Le nouveau contrat de location, une assurance tout risque contre les dérives des bailleurs ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NOS MAINS :: LAICITE et SPIRITUALITE :: MIEUX VAUT EN RIRE...OU EN PLEURER-
Sauter vers: