30 Ans de mensonges !!!

Par Franz-Olivier Giesbert

Il y a quelque chose de pathétique à observer le chef de l'Etat se démener régulièrement le week-end pour sauver l'euro de l'orage financier qui se rapproche dangereusement de la France, via le Portugal et l'Espagne.
Il fait preuve d'une réelle maestria et on ne reconnaîtra jamais assez son immense talent dans la gestion des grandes crises internationales. Au détail près que sa stratégie peut rappeler, d'une certaine façon, celle du "dernier quart d'heure" du gouvernement Mollet pendant la guerre d'Algérie. Comme si nous avions toujours une bataille de retard.
On n'en peut plus des commentaires coqueriquant sur le génie de la France qui a réussi à imposer le sauvetage de l'euro à l'Allemagne. Si nos amis germains traînent les pieds, c'est parce qu'ils en ont assez de payer pour les autres et leur indécrottable laxisme.
La spéculation avance ; rien ne l'arrêtera. Du moins tant que nous n'aurons pas pris les mesures qui s'imposent. De ce point de vue, la France finasse, elle élude, elle mégote. Certes, le pouvoir a eu le courage de faire passer la réforme des retraites. Mais on attend maintenant d'autres courages pour la suite. A commencer par celui de dire la vérité, notamment sur les boulets que traîne la France: nos déficits et un endettement (désormais 84% du produit intérieur brut), conséquences de trois décennies d'impéritie et d'aveuglement économiques, à droite comme à gauche. Deux problèmes dont Nicolas Sarkozy a hérité et qu'il n'a pas encore traités, pour ne désespérer ni Neuilly ni Billancourt.
Il est triste qu'il ne se soit jusqu'à présent trouvé, dans la classe politique, que deux personnes pour parler vrai sur ces questions : François Fillon et François Hollande.

Une nouvelle façon de marier le PS et l'UMP: A la similitude des François qui prête un peu à rire il n'en manque plus qu'un ... manque celui qui est mort!
Heureusement entre les François ce sont les Français qui choisiront!
GIBET

Décidémment rien de ce que je mets comme sujet ne t'agrée !!

Je vais m'abstenir à présent !!

Sur le fond, Gisbert a raison, en écartant NS des responsabilités ,il ment.
Celui ci en trois ans a battu le record d'endettement, la retraite n'est pas assurée,les prochains rdv sont en 2013...
J'admire le fait qu'il ne trouve que deux personnes à parler vrai , cela met en exergue sans doute le baratin de NS....

Briard a écrit:

Décidémment rien de ce que je mets comme sujet ne t'agrée !!

Je vais m'abstenir à présent !!

Pour moi c'était de l'humour
Je trouvais le mariage des 3 François amusant ... aucun jugement de valeur là-dedans.
Honnêtement ce texte n'appelait de ma pat aucune polémique. Quelle mouche te pique? (c'est pour la rime)
GIBET

François Bayrou aussi a bien parlé de la dette et des finances publiques. Je crois même que c'était un thème important de sa dernière campagne présidentielle.

François FILLON sort grandi d'un duel avec Sarkozy parce que chacun sait qu'en France le meilleur moyen de gagner des voix ... c'est de se taire. Les français aiment les politiques discrets et Français FILLON est discret, c'est le moins qu'on puisse dire!! En outre il bénéficie par son calme de la comparaison avec l'attitude d'un Sarkozy arrogant, agressif et agité.
Mais si je vous demandais à brule pourpoint : qu'à-t-il fait? Que répondriez vous?
Vous seriez en droit de me dire : la réforme des retraites en 2003 et la réforme de l'enseignement en 2005 (sauf la réforme du bac car Chirac l'a fait reculer). Mais alors si Fillon a fait la réforme des retraites en 2005 qu'à fait Sarkozy en 2010...et bien seulement l'étape 2 du plan Fillon, que ce dernier n'a pas revendiqué de peur de faire de la peine à son braillard de chef. Mais rien n'est de Sarkozy. Il est vrai que Fillon bénéficie d'une sorte d'aura auprès de la CFDT depuis que Nicole NOTAT l'a adoubée...Mais il n'a jamais été Ministre des Finances. Il a failli et il a beaucoup regretté de ne pas l'être. Mais sa seule dimension c'est de savoir négocier ...et de ne jamais reculer, qu'il ait tort ou raison! Alors lui reconnaître une compétence dans la gestion de la dette publique et du déficit budgétaire il ne faut pas pousser. On lui a seulement dit: il faut juguler l'augmentation de la dette et il se fera tuer plutôt que d'accepter de reculer là-dessus!!!
Pourtant d'opinion, il sait en changer quand sa l'arrange. Opposant à l'Europe de Maastricht et à l'Euro, il en est aujourd'hui le grand défenseur.
En fait Fillon n'a pas de visions personnelle à long terme. Il a celle d'un bon petit soldat et avance vers où on lui a dit d'aller. Finalement il n'a qu'un mérite qu'il doit au fait d'avoir su la fermer, il a une longévité de premier ministre extraordinaire auprès de Sarkozy ...qui ne peut pas le changer de toute façon. Où trouverait-il un zombie de cet acabit pour le remplacer?

François Hollande: intelligent mais il autant de charisme que Plutôt le chien de Mickey. Il connait parfaitement ses dossiers et contrairement à Fillon il a une vraie analyse de la situation économique de la France. Choisi par Attali pour être le conseiller économique de Mitterrand, son avis sur la dette et le déficit de la France compte.
Contrairement à Fillon qui trahira ses idées il dit oui à la constitution européenne, contre le non de François Fabius.
Intègre, le 17 octobre 2009 il a fixé les bases d'un grande réforme de la fiscalité dans le mouvement "Répondre à Gauche".

C'est pourquoi il me parait difficile de comparer ces deux hommes sur la dimension compétence économique, comme le fait Franz-Olivier Giesbert.
C'est caricatural.
Entre les deux hommes il existe un monde de différence sur les compétences économiques et sur la compétence.
"Fillon est un homme de main , Hollande est un Homme demain."
Vous le verrez quand l'avenir nous le démontrera!!
GIBET

7 -

Citation :

François FILLON sort grandi d'un duel avec Sarkozy parce que chacun sait
qu'en France le meilleur moyen de gagner des voix ... c'est de se taire..

Les électeurs ont enfin compris qu'il fallait prêter l'oreille à ceux dont le mutisme
est le garant qu'ils ne profèrent pas de mensonges ni des promesses démagogiques...
Même quand t'as pas de fric le silence est d'or !

Dette : perspectives « préoccupantes », selon le Sénat
(Aucun vote)
Publié par Rédaction Actualités déc 14, 2010
Attention ! Une dégradation des conditions de financement de la dette guette la France si elle ne tient pas le cap de la rigueur, au-delà de 2011. Tel est l’avertissement lancé par le rapporteur général du budget au Sénat, Philippe Marini dans sonrapport sur le projet de loi de finances rectificative pour 2010.

“Les perspectives à moyen terme des finances publiques françaises sont préoccupantes“, souligne le sénateur, qui écrit que “le risque que la France se retrouve classée par les marchés parmi les mauvais élèves de la zone euro ne peut être écarté”.

M. Marini s’appuie sur l’exemple du Portugal qui a vu, dit-il, les conditions de financement de sa dette “se dégrader rapidement, l’obligeant à des efforts budgétaires considérables, aggravant sa situation économique“. Or, souligne-t-il, ce pays affichait une croissance, un déficit public et une dette publique fin 2009 qui“étaient analogues à ceux de la France“.

“2012, rendez-vous décisif”

Notant toutefois que “les structures économiques et le potentiel de croissance de la France et du Portugal ne sont pas comparables”, et que la France “dispose d’un marché de dette publique plus important et plus liquide, ce qui lui permet de disposer de meilleures conditions de financement”, le sénateur considère que le gouvernement français doit absolument s’en tenir au plan de rigueur qu’il a défini pour 2011 et, surtout, le poursuivre. “L’année 2012 constituera, à n’en pas douter, un rendez-vous décisif”, prévient-il.

La réduction des déficits prévue en 2011 tient, pour une très large part (les trois quarts au niveau du déficit de l’Etat), à un “effet mécanique”, lié la fin de certaines mesures exceptionnelles (comme le plan de relance) qui ne pèseront donc plus dans les comptes.

La France doit “mettre tout en oeuvre pour continuer à demeurer du bon côté de la barrière”, insiste M. Marini. Or il considère qu’en l’état actuel des engagements pris par le gouvernement, “il n’est pas impossible que le déficit public demeure de l’ordre de 6 points de PIB pendant encore plusieurs années”.

M. Marini renvoie notamment vers les estimations de la Commission européenne qui prévoit pour 2012 un déficit français équivalent à 5,8 % du PIB. Or, à ce niveau, il faudra continuer à emprunter et la dette ne se stabilisera pas.

“Danger, guère très éloigné, d’une dette publique insoutenable”

Il y a quelques jours, le député (PS) Dominique Baert avait lui aussi tiré le signal d’alarme. La France doit faire face au “danger, guère très éloigné, d’une dette publique insoutenable”, indiquait-il dans un rapport sur les “Engagements financiers de l’Etat”, fait au nom de la commission des finances de l’Assemblée nationale à l’occasion de l’examen du projet de budget pour 2011 (lire ici).

“La perspective d’un endettement supérieur à 90 % du produit intérieur brut (PIB), voire 100 % du PIB n’est plus un exercice théorique”, soulignait le député qui mettait en avant les hypothèses sur lesquelles le gouvernement a bâti son scénario de redressement des comptes publics d’ici à 2013 pour expliquer son inquiétude.

Ces hypothèses sont jugées trop optimistes : qu’elles portent sur la croissance (le gouvernement table sur + 2% en 2011 et + 2,5 % au-delà) ou sur l’évolution de l’ensemble des dépenses publiques (+ 0,8 % par an, “soit un niveau jamais atteint correspondant au tiers de la progression tendancielle desdites dépenses”, note M. Baert).

M. Marini reprend ces mêmes réserves. Il rappelle que le Sénat, à l’occasion de l’examen du projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014, a contraint le gouvernement à écrire qu’il prendrait “les mesures supplémentaires nécessaires pour ramener le déficit à 3 points de PIB en 2013 si la croissance du PIB était de seulement 2 % à partir de 2012″.

(Source)

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http://www.lecri.fr/2010/12/14/dette-perspectives-%c2%ab%c2%a0preoccupantes%c2%a0%c2%bb-selon-le-senat/20992

Oui mais çà c'est ce que j'ai dit et écrit (je ne sais plus si c'est là ou sur un autre forum)
La dette cumulée depuis 40 ans ne peut se résorber en quelques années. Et da'illeurs à quoi cela servirait-il? La dette de la France c'est comme celle des Français qui empreunte sur 20 ans pour se constituer un capital. On ne meurt pas de sa dette tant qu'on rembourse les intérêts. le problème c'est quand une économie augment la dette et emprunte pour payer les intérêts car v c'est une corse à la dégringolade. Quand nous avions une monnaie nationale "yavaitka" dévaluer et ion rattrapait sa dette avec de la monnaie de singe qui ne nous permettait pas d'acheter à l'extérieur en dollars car cela nous coûtait la peau des fesses. En revanche payer en franc devenait attractif et attirait les clients sur le marché Français. Encore faut-il avoir quelque chose à vendre!!! Car si nous sommes plus importateurs qu'exportateurs ce jeu finit par nous ruiner. C'est pourquoi j'affirme que le programme de retour sur des bases nationales seraient une catastrophe aujourd'hui. la monnaie Européenne tient par la puissance de tous les pays de l'Europe alors malheureusement:
1 - certains états européens sont bien malades. La Grèce c'est à cause de la non maîtrise des dépenses dû à une marché au noir non maîtrisé. Ce qui fait que la riguer apparente est d mangé par l"économie souterraine. tu peux réduire les salaires et les dépenses si tioute l'éconlie officieuse tue l'économie officielle. L'Irlande meurt de ses banques qui n'ont pas été assez recapitalisées par rapport à leur dette pourrie des subprimes. Il faut donc trouver l'argent ailleurs quand le marché n'y suffit plus. C'est les finances publiques qui paient et qui s'endette et voila le résultat!!
2 - Le dollars et le Yuang tuent notre marché. le premier parce qu'ils se laisse descendre gentiment pour bénéficier d'une attractivité de ses marchés. Là la difficulté de l'économie est catastrophique. Elle est soutenue en survie artificielle malheureusement c'est encore elle qui tire tout le marché européen. Le yuang est une monnaie autonome non cotée que personne n'achète puisqu'elle n'est pas sur le marché. Ainsi elle joue la sous évaluation ce qui est très rentable sur un marché qui exporte.Là encore c'est artificiel et cela fera comme le Japon...un jour il faudra payer la note. En attendant on tire la langue et c'est grâce à l'Europe n'en déplaise à ceux qui ne connaissent rien que l'on tient
3 - toute les économies européennes sont intriquées. Donc pour se maintenir adsn el jeu il faut effectivement que la dette de l'année ne dépasse pas 3% de la richesse produite. POur moi c'est 3% c'est articficiel et il vaudrait meiux jouer sur 5 ans et dire d que ce dout être 3% en moyenne sur 5 ans ce qui donne de la souplesse. Plus aucun pays ne respecte ces 3% et je ne suis pas sûr que l'allemagne le peux. Pourtant elle bénéficie d'une criossabnce due à une réduction majeure de l'économie intérieure et à une exportation importante notamment par l'intégration réussie de l'Allemagne de l'Est.
Tout cela prône pour l'arrivée en France d'un futur Président qui s'inscrive effectivement dans une ligne économique qui ne rompt pas avec la seule partie intelligente de la politique de Sarkozy qui est la gestion maîtrisé de l'économie européenne, ressort essentiel pour la survie des états nationaux de l'e Europe. Mais en revanche je souhaite une meilleurs contrepartie sur le marché intérieur que l'on ne peut laisser mourir à petit feu sans relance de la consommation. Voila pour moi c'est donc DSK car on peut être socialiste et non ignorant des leviers économiques. Qu'on aime ou pas et sauf à faire la révolution pour une autre société. C'est aussi pourquoi je dis que le programme du FN est complètement dangereux en voulant replier la France sur elle même donc :
* soit il nous conduit au suicide
* soit il ne l'appliquera pas
C'est au choix
GIBET