Et si nous réfléchissions ensemble?

Quelques passions pour le réflexion m'ont poussé à produire un court texte de synthèse sur des pistes que j'ai voulu cohérente au problème actuel de la perte de confiance dans certaines de nos valeurs.

J'aimerai bien sûr recueillir vos propres réflexions même si le texte est à la fois un peu long (à lire) et un peu court (pour argumenter).

Citation :

Commençons d’abord par un constat partiellement explicatif. Pour trouverdes solutions il faut poser un bon diagnostic.
1 – Une génération qui n’a pas hérité d’une utopie de ses pères. Tous les éléments porteurd’espoir tels des châteaux en Espagne sont disparus : le communisme qui aporté des espoirs , autant que le socialisme. Libéralisme d’Aristote quiaspirait à l’équilibre des hommes pour fairereculer la charité et qui est mort de la spéculation financière sans patrie…quel’argent Les Golden boys qui ont succombé pour la plupart dans des Opadésastreuses qui aurait dû faire réfléchir sur l’argentdevenu une fin en soi et non plus un moyen. Les Start Up qui ont laissécroire que l’on se créait l’espoir d’une Ferrari plutôt que de s’appuyer sur lanotion de travail. Et même les religions quilaissent craindre à une culture majoritairement judéo-chrétienne historiquementenracinée que la 2001è mosquée de ce pays fera basculer les 100000 égliseschrétiennes pour la plupart sans curé et qui n’attendentpeut-être que des femmes pour être relancées.

2 – Un passage de plus en plus accéléré d’une monocultureoccidentale à un multiculturalisme qui est obligé d’intégrerl’Orient des invasions culturelles. Tout cela dans un discours où le motmondialisme recouvre une peur plutôt qu’une doctrine pour le plus grand nombreouvrant la porte aux mots des nationalismes et plusencore des régionalismes refuges

Ce constat très en raccourci pour dire seulement :
* que les générations actuelles doivent se donner une nouvelle utopie, projet d’horizon qui tirevers l’espoir
* que tous les mots sontimportants dans un contexte quotidien d’inquiétude sur la légitimité deses racines tous les mots peuvent être porteur de valeurs différentes

A - La laïcité ne doit pas être volée dissoute dans un discours de combat dont les gens sontfatigués. Les personnes engagées et passionnées voient dans les propos tenus auplus haut niveau de l’Etat une menace à laquelle ils veulent répondre par uncombat. Mais les français non convaincus de la pertinence du combat et même dela priorité du dossier craignent les mots agressifs. Il me parait pluspertinent de parler de « Laïcité : victoire d’une liberté ». Il ne mesemble pas utile de souligner l’importance des mots et de rappeler l'attachement républicain aux combats pour la liberté de culte et celle de l’expression. Maistoutes les Libertés sont assorties de devoir ce qu’il faut rappeler aussi.Aujourd’hui ce combat de la laïcité Liberté ce doit être la victoire de l’Ecole et de l’universitéoù il faut se battre pour qu’elle soit enseignée en se basant sur la clarté duconseil d’Etat qui en est le garant et qui l’enrichit quotidiennement. Je nepeux développer bien sûr. Il ne faudra pas oublier que la peur de l’Islamisation culturelle peutêtre un handicap à la laïcité qui prétend défendre le droit de toutes lesreligions y compris de celle qui fait peur et amène des voix au populisme. Ilfaut donc travailler les mots pour que la laïcité devienne aussi la victoire de la raison sur les préjugéset la xénophobie qui augmente très fortement.


B – La solidarité ne peut plus être un mot collectifdans une société qui, dans son quotidien professionnel, se bat sur desobjectifs individuels, pour une réussite individuelle. La solidarité doitcommencer par l’exemple :
* les députés refusant l’alignement de leur retraite sur lerégime général et votant contre l’opinion générale.
* les banques bénéficiant d’une manne à milliards quand lescaisses sociales sont gravement déficitaires du paiement de l’Etat
* les productivités qui découlent de la réduction descharges (réduction des emplois) qui dégagent des profits pour le paiement desdividendes mais privent du nombre d’actif nécessaire à la solidarité descaisses sociales et de retraite etc…
Ce discours qui doit être adapté impose que la solidaritésoit étroitement reliée à l’équitéet à l’exemplarité affichés.

C - La responsabilité implique d’être fort sur sonexistentialisme. Pour être responsable il faut avoir une maturité identitaire.Aujourd’hui les français ont la sensation que leur culture leur échappe etl’Europe est un facteur que l’on n’a pas su valoriser.
Toutes les bonnes raisons économiques, monétaires, politiquesne remplaceront pas l’iodée que les peuples ont été exclus de cetteconstruction parce qu’ils avaient mal voté. Au fond ils sont perçu comme unepunition les décision de signature d’un traité plutôt que le recommencementd’un référendum. Alors puisqu’ils sont exclus ils s’en désintéressent tout ense rendant comte que leur quotidien est influencé par les décisions techniqueset politiques de l’UE. Il faut réussir à ce que quelques décisions internes redonnentun objectif clairement afficher de confier laresponsabilité de l’Europe au Peuple et pas seulement auxdirigeants. Il y a là un enjeu à mes yeux majeurs si on veut lutter contre lesretours aux régionalismes et nationalisme conservateurs et généralement peudémocratiques. Il faut que la victoire de nos valeurs culturelles s’affichentau quotidien et brillent au fronton de notre démarche européenne. Le but n’estpas de se vanter mais de faire exister le peuple à travers elle et ne plus lemarginaliser.
Il faut aussi à mes yeux que le peuple soit réintégré aussi dans la démarche militairede la conscription modernisée qui doit apporter une conscience nationale dansun discours plus fortement européen car ce sont là des garanties de valeursintrinsèques de notre territoire et des valeursd’intégration

Il est évident que tout cela se décline ensuite vers lesdifférentes Institutions mais pour décliner il faut d'abord être d'accord sur le profil ,de ce que l'on doit dire. C'est le sens de ces propositions pour le renouveau du discours quotidien, afin qu'il soit simple et lucide

Ce que m'inspire ce texte,c'est que la France se dépolitise et surtout je pense depuis qu'il n'y a plus la proportionelle,les différentes minorités d'extrème gauche même tant pis d'extrème droite,ce voyait représenté,c'est trés important,à partir du moment ou il se s'avait représenté,il pouvait encore s'intéresser à la politique.
Aujourd'hui les gens ont le sentiment de ne pouvoir peser sur aucune décision,et je crois qu'il n'ont pas tort,alors cette culture de la politique les parents ne la transmette pas,les enfants ne peuvent donc pas en hériter.
En plus où sont les Sartre,Badinter et consort qui donnait une impulsion,qui menait des combats avec intelligence et qui ont permis à beaucoup de gens d'évoluer et de remettre en question leurs idées,Badinter pour la peine de mort à énormement contribué à faire accepter à grand nombre de gens que la peine capitale n'était pas une solution aux problèmes posés,peu de gens aujourd'hui remette en cause l'abolition de la peine de mort,tout cela pour dire que dans notre socièté aujourd'hui il manque cruellement de gens qui se battent pour des idées,et c'est ce qui m'étonne le plus.
Pour faire prendre conscience aux gens, que tel que les choses sont ce n'est plus viable à terme pour la majorité des hommes,il nous faut des hommes de conviction qui pose le débat,et qu'ils entrainent avec eux une jeunesse qui je crois ne comprend rien ou pas grand chose à ce qui se passe,c'est d'autant plus grave qu'ils seront les plus grandes victimes de ce qui se construit sans eux,alors pour finir je n'en veux pas aux gens de n'être pas grand chose,j'en veux aux intellectuels de ne prendre la place qu'ils devraient être la leur,au combat.

On me reproche souvent sur un certain forum de ne jamais répondre aux questions posés ,c'est que j'étends ma réflexion au delà delà des questions,et à ce que m'inspire ce que je lis,c'est une tournure étrange sans doute de mon esprit ,je ne sais pas faire mieux