Chauffeurs routiers en France : sont-ils si mal payés ?
Ils ne demandent qu’une seule chose : de meilleurs salaires, au regard de leurs conditions de travail. Depuis maintenant plus d’une semaine, les chauffeurs routiers de l’Hexagone sont en guerre contre le patronat, et leur colère monte de jour en jour…. Alors qu’en face, la stratégie est à la sourde oreille. Au point que pour l’instant, aucune discussion n’a abouti, aucun terrain d’entente n’a pu être trouvé. C’est ce mercredi 28 janvier 2015 que, théoriquement, syndicats du transport routier unis (la CFDT, majoritaire chez les routiers, a rejoint le mouvement) et patrons des grosses entreprises tricolores de transport et de logistique, devraient se rasseoir autour de la table des négociations… sauf si cette nouvelle tentative échouait encore une fois, comme cela fut le cas ces derniers jours. Ainsi, vendredi 23 janvier 2015 déjà, dès 9 heures du matin, les représentants nationaux des syndicats faisaient chou blanc, ressortant, à peine 5 minutes après y être entrés, des locaux où devaient se tenir les discussions : les représentants du patronat ne s’étaient même pas déplacés, estimant les revendications des salariés « démesurées ». Plus tard dans la journée, les mêmes syndicats avaient essayé d’être reçus au MEDEF, où ils ont trouvé porte close…. puis à Matignon, et enfin à l’Elysée. Ils espéraient convaincre les chefs du gouvernement et de l’Etat d’intervenir, pour forcer la reprise des pourparlers. En vain, là encore. « On est quand même dans une situation ubuesque en France, avec des salariés qui souffrent et qui sont de plus en plus pauvres, et ces gens là nous font un doigt d’honneur. Ce n’est pas acceptable. Ni pour nous, ni pour les camarades en lutte, ni pour tous les salariés du transport », estime Thierry Douine, président de la CFTC-Transport.
Une politique de la chaise vide qui a le don d’exaspérer les grévistes. Résultat : ils multiplient les actions coup de poing : opérations escargot, blocage de plateformes logistiques ou de dépôts de camions, ralentissement volontaire des cadences… Ils sont bien décidés à faire avancer le débat sur leurs conditions de travail et leurs rémunérations. « Il faudrait plus de souplesse, ou bien alors être mieux payé », explique Franck Chevalier, chauffeur routier chez Norbert Dentressangle, posté dès 6 heures du matin ce lundi 26 janvier 2015, pour bloquer la centaine de camions de l’entreprise à Sandouville, en Seine-Maritime. « Je n’ai même pas les moyens d’engager une nourrice pour garder mes enfants par exemple. Depuis 5 ans, je n’ai pas gagné plus d’argent, alors que le groupe fait énormément de bénéfices. On n’a pas de primes, pas de participation, rien…. C’est tout pour eux ». Comme Norbert Dentressangle, toutes les grosses sociétés de transport sont dans le viseur des chauffeurs. En effet, les cinq plus gros groupes français sont décideurs pour modifier la convention collective à l’échelle nationale. Or, aujourd’hui, ces grands décideurs refusent le dialogue. « Nous manifestons notre mécontentement pour que les patrons reviennent à des négociations, car on ne peut pas accepter que notre salaire soit proche du SMIC comme c’est le cas aujourd’hui », râle ainsi Pascal Goument, vêtu de son blouson bleu de la CFTC, mais qui parle au nom de l’intersyndicale CFTC-CGT-FO-CFE-CGC de Sandouville.
« Nous allons continuer à multiplier les actions, tant que nous ne serons pas entendus, avec des frappes chirurgicales, un peu partout dans le pays, pour toucher les grosses entreprises là où elles sont sensibles : au porte-monnaie ! », a fait savoir de son côté Patrick Clos, secrétaire général de FO Transports. A Bègles, près de Bordeaux, nous rencontrons, comme ailleurs, des routiers déterminés, qui se relaient jour et nuit pour tenir leurs barrages et occuper les zones de fret. « On restera là des jours et des semaines s’il le faut, parce que ces hausses de salaires, tout le monde en a besoin », raconte Marc Rosa, de la CGT Transports. « Du jusqu’au boutisme insupportable », estime en face le patronat. « Nous rappelons quand même que les organisations syndicales ont rejeté trois fois de suite les propositions des organisations patronales ! Si, depuis trois ans, elles avaient accepté les revalorisations proposées, à chaque fois qu’elles ont été proposées, nous serions déjà arrivés aux 100 euros qu’elles demandent ! », argumente ainsi Gilles Mathelié-Guinlet, de l’Organisation des Transports Routiers Européens (OTRE). Ce que réclament de fait les chauffeurs français en colère, c’est une augmentation générale de 5% pour tous les salaires. « On est sur des 200 heures, 210, 220, 230 heures, c’est pour ça que les salariés sont au dessus du SMIC, c’est mathématique ! Mais vous imaginez, 220 heures de travail par mois ??? », s’insurge Jean-Marc Lambert, responsable CGT Transports Normandie.
Sauf que, pour le patronat, aller au-delà de 1,8% d’augmentation, ce n’est tout simplement pas envisageable. « Nos entreprises souffrent de graves déficits de compétitivité dans une Europe plus libéralisée qu’harmonisée, nous sommes concurrencés directement sur le territoire français par des entreprises étrangères aux coûts de main d’œuvre ridiculement bas, et nos entreprises souffrent de la crise économique comme l’ensemble de l’économie française ! », explique ainsi Nicolas Polissen, délégué général de la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR). Qui va plus loin : en Europe, seul le routier Belge coûterait plus cher à l’heure de conduite que le routier Français. Ainsi, pour 100 euros que coûte un Français, le chauffeur Belge coûtera 107 euros, mais le chauffeur italien n’en coûtera que 92, le Portugais 44, et le Hongrois 32… Les chauffeurs français ont aussi un avantage spécifique par rapport à leurs collègues européens : leur temps de disponibilité est comptabilisé dans leur temps de travail, ce que dénoncent les patrons du transport français. Par ailleurs, en France, le temps de travail hebdomadaire légal d’un chauffeur est de 35 heures, contre 38 en Belgique, et 40 ailleurs. Ainsi, un chauffeur Polonais, Hongrois ou encore Portugais va passer en moyenne 1980 heures par an sur les routes, alors qu’un conducteur Belge effectuera en moyenne 1672 heures de conduite par an, et un Français…. 1546 heures en moyenne.
Le dumping social, c’est l’argument massue des patrons, qui estiment que leurs salariés ne peuvent pas tout à la fois réclamer des augmentations de salaires, et redouter des délocalisations en Europe de l’Est, là où les locaux, les charges sociales et la main d’œuvre sont beaucoup moins chers qu’en France. En plein mouvement de colère des chauffeurs français, l’Allemagne, elle, vient de trouver une autre parade : imposer aux chauffeurs étrangers traversant le pays d’être payés comme leurs collègues allemands. C’est un peu l’idée du « salaire minimum européen », souvent proposé, jamais mis en place, parce qu’il déclenche systématiquement la colère des pays d’Europe de l’Est : à leur tour, ils dénoncent une fragilisation de leurs entreprises dès qu’est évoquée la piste d’une rémunération minimale commune à tous les chauffeurs de l’Union. D’ailleurs, l’initiative allemande n’a pas manqué de les faire bondir, et pour cause : sauf exceptions encadrées par la loi, elle oblige ainsi à payer les chauffeurs routiers étrangers, qui livrent ou qui traversent le territoire allemand, à hauteur du salaire minimum allemand, fixé à 8,50 euros brut de l’heure, contre l’équivalent de 2,60 euros en Pologne ! Et sur ce point là, il est vrai que les Français sont, en terme de salaire, loin d’être les plus avantagés en Europe : le salaire moyen net d’un routier français est de 2.595 euros par mois tout compris (frais de déplacement et primes inclus), alors qu’un chauffeur italien ou luxembourgeois gagnera chaque mois 531 euros de plus (3.126 euros net), et un chauffeur belge 274 euros de plus (2.869 euros net). A l’extrême inverse, un chauffeur hongrois gagne chaque mois 1300 euros de moins qu’un Français (1.290 euros en net mensuel), et un chauffeur slovène gagne 900 euros de moins qu’un Français (1.685 euros en net mensuel).
23 réflexions au sujet de « Chauffeurs routiers en France : sont-ils si mal payés ? » Cé Cé via Facebook 28 janvier 2015 à 12 h 06 min
Le problème qu’il y a en France aujourd’huit c’est le cabotage ils donnent tout le travail au chauffeur des pays de l’est ceux qui s’enrichissent c’est les grosses société s’implante dans ces pays la , nous tant que chauffeurf français on se retrouve à payer des impôts et à rester chômeur cependant tout ceux de ces pays ne paye rien du tout chez nous et boss 24/24 personne ne dit rien c’est normal .
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Cé Cé via Facebook 28 janvier 2015 à 12 h 07 min
Vive la france !!!!!!
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routeman 28 janvier 2015 à 15 h 29 min
Belle arguments cette concurrence déloyale savamment orchestré par le patronat!!
Il en joue et rejoue et ca les arrange bien, profit en hausse, et salarié Français oui Français ca existe encore qui trinque!!!
Tant qu’ il y aura cette Europe sauvage et cette jungle dans le transport de marchandise ou tout est permis ca sera un énorme bordel!!
On demande au chauffeur Français des fimo,fcos,adr,caces,carte numerique,visite medicale ,rse, etc…. un respect de la loi sans faille sinon la sanction pécuniaire sur leur « énorme » salaire tombe sous forme d amende payer par eux bien sur!!
Pendant ce temp le patronnât exerce une pression de tout les instants sur les salaries joue avec les règles, et l entretien du matériel et pour couronner le tout embauche a tout va chauffeur polonais,tcheque,bulgares etc…
Refonte du transport, retour a une tarification minimum pour un transport,salaire egaux pour chaque pays europeen, relgle identique pour tous, augmentation du taux horaire et treizieme mois obligatoire, sanction beaucoup plus sévère du donneur d ordre en cas d infraction du conducteur, voila déjà quelque idée ….
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proust 30 janvier 2015 à 14 h 04 min
tout a fait d’accord avec vous. Cela fait des années que l’on voit venir la mise en place de ce système par Norbert Dentresangle avec les Polonais. Que faire pour empêcher le patronat de profiter de l’Europe? Malheureusement il n’y a pas que chez les chauffeurs que le problèmes excite (chantier de saint Nazaire)
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Jérémie Halter via Facebook 28 janvier 2015 à 17 h 29 min
Les entreprises qui fleurissent sont : Mauffrey
Norbert
Waberers(je sais pas comment l’écrire je suis pas roumain)
Et j’en passe.
Le problème en France c que les roumains, polonais, … sont payés 200€ alors qu’un français 1000€. Pour être moins chers, les entreprises prennent les entreprises et étrangères pour être pas chers aux magasins
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jean marc 30 janvier 2015 à 9 h 54 min
Waberer c pas un romain c un hongrois ,il c est installé sur la région parisienne avec 1000 carte grise j ai lu sur le net .j ai
telephoner pour une place de chauffeur, et la personne ma dit qu il n embaucher pas de français bravo que sa continue on va tous se retrouver a la soupe merci l europe
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routeman 30 janvier 2015 à 10 h 21 min
vous savez tous pour qui voter la prochaine fois…
la seule a dénoncer la fabrication de chômeur sur la libre concurrence déloyale européenne!!!!
les autres il la cautionne sur le dictat de Bruxelles!!!
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Youssef Ti via Facebook 28 janvier 2015 à 19 h 05 min
fin du cabotage = boulot + salaire correcte.
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labarthe 30 janvier 2015 à 8 h 44 min
IL FAUT QUE LES CHAUFFEURS FRANCAIS SOIT PAYER A L’AMPLITUDE ,POUR EVITER D’ETRE HARCELE TOUT LES JOURS .LES PATRONS VOUS TELEPHONNE AU CAMION POUR METTRE LE CURSEUR DU CHRONO SUR REPOS .LE CHAUFFEUR QUAND IL DEMARRE CA JOURNEE ,DOIT ETRE PAYER EN TRAVAIL JUSQU’A QU’IL ARRETE SON CAMION LE SOIR .ET LA ON SAURAIT DANS LA LOGIQUE .
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valven 30 janvier 2015 à 19 h 24 min
il faut arrêter de se plaindre , travailler dans un abattoir ou même dans une entreprise agroalimentaire et on verra qui est le plus à plaindre . là on est payé le SMIC pas + ni – pour du 3/8
pas de prime de repas alors que les personnes reste manger sur leur lieu de travail
Maintenant je roule , et je ne suis pas si fatigué que cela par ma journée de travail je pars à la semaine je suis une femme et j’ai 3 enfants aussi à m’occuper
si les conditions du métier de chauffeur routier ne vous plaise pas changer de métier
la majorité des emploi dans le transport ne sont pas donnés par Nobert et ses 4 autres gros compères , il y a plein de petites entreprises en France qui pâtissent de vos plaintes incessantes et qui les font coulées (compter le nombre de petites structures mortes depuis 5 ans une cata)
sachant de plus que maintenant dans les nouveau chauffeurs sans leur GPS il sont incapable de trouver les clients
je suis d’une famille de chauffeur routier inter et nationaux , tout ce que je vois c’est que les mentalités ont changées et pas dans le bon sens
Max se retournerait dans sa tombe car les routiers ne sont plus sympas
salutation à tous et bonne route pour ceux qui l’aime
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balbreck 30 janvier 2015 à 12 h 19 min
bonjour
jeune retraité du transport et heureux de l’être.Bien sur que les conducteurs routiers sont mal payés vu les conditions de travail les responsabilités de conduire un 44 tonnes les livraisons A pour B les horaires les départs a 22 heures le dimanche soir le matin de très bonne heure a il faut l’aimé ce travail les clients qui ne vous respecte pas mais nous ont dois le respect a nos client .tous cela fait que ce métier deviens de plus en plus difficile et je ne vous parle pas de la concurrence étrangère .
mais ça tous le monde le sait et personne fait rien même les patrons qui pour certain en profite surtout les grandes sociétés je les connait bien pour y avoir moi même travaillé mais ça c’étai avant.
J’éspere que vous allez vous battre et ne pas lâché pour obtenir ceux que vous mérité masi ça je n’y crois guère hélas !!!!
gérard 44
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Epp marc 30 janvier 2015 à 12 h 37 min
Bonjour
J’ ai travaillé 25 ans comme chauffeur routier , mon avant dernier patron (Transport Breger)m’as licencié après 15 années de bon et loyaux services et oui 15 ans je coûte cher a l’entreprise , j’ai retrouvé un cdd de 4 mois en 2012 contrat de 186 h pet heures soit disant payées jusqu’à 200 h au bout de 3 mois j’avais toujours un salaire sur 186 h alors que j’en faisait 230 voir 240 les heures de nuits qui auraient du être majorées ne m’ont jamais étés payées , J’en ai discuté avec l’employeur la société STIC qui m’a gentiment dis que ce que les salariés obtenaient avec les syndicats c’était de la merde et que les patrons s’arrangeaient pour le reprendre autrement et au final il n’a pas renouvelé mon contrat .
A vrai dire a l’époque de mon premier licenciement chez Breger j’étais a la CGT Transport je les remercie de ne rien avoir fait pour moi alors je pense que devant une table de négociations devant des patrons il ne doivent pas en mener bien large . A quoi cela sert il 1 d’obtenir des droit qui ne sont pas respectées et aussi des lois qui ne le sont pas plus ?
Conducteurs Salariés que croyez vous au yeux des patrons voila ce que nous somme s (les paroles d’un patron dont je ne citerai pas le nom )Si vous êtes pas contents de ce que je vous donne démissionner je m’en fout j’ai juste a donner un coup de pied dans une poubelle pour faire sortir 10 chauffeurs , une fois que vous avez entendu cela vous savez au moins ce que vaut un patron dans le monde du transport !!!!
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proust 30 janvier 2015 à 14 h 13 min
surpris que la CGT ou un autre syndicat ne fasse rien, Vous n’avez pas compris qu’ils défendent que leurs intérêts et tant pis si la boite crève et que tout le monde est licencié . Nos délégué syndicaux n’ont aucune formation à la gestion des entreprises, seulement une formation idéologique qui leurs fait bouffer du patron et couler les boites. Alors que si on pouvait discuter sereinement, on pourrait certainement sauver des emplois,
maintenant je met les patrons et les syndicats dos à dos car nos patrons agissent aussi comme si on se trouvait toujours au 19° siècle et j’aimerai que nous ayons de vrais syndicats capable de discuter et de barrer le chemin à certains d’entre eux , mais ce n’est pas le cas
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jean marc 30 janvier 2015 à 16 h 12 min
36 années dans le transport et les patrons sont de plus en plus oribles on vera quand il auron que des chauffeurs de l est
en se qui concerne leur salaire il son mieux payer que nous par rapport au cout de la vie de chez eux .il faut discuter avec eux y a n a pas mal qui comprennent le francais.en se qui concerne le taki faut pas les ecouter lers patron on est pas des esclaves
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robert 30 janvier 2015 à 12 h 49 min
Par pitié messieurs les journaleux,arrêtez de parler de salaire net en y incluant les frais de route qui ne sont qu’un défraiement.Deux repas par jour(14 euros le repas)+ un petit déj à 6euros + une douche 2 euros donc dépenses 22 euros par jour multiplié par 22 jours(minimum)= 484 euros en moins et à donc reste environ 2000/2100 euros à condition de pouvoir faire payer toutes les heures sans oublier tout ces patron qui imposent de déguiser certaines heures de déchargement ou attente en repos afin de garder son boulot bref 2100 euros pour 200heures payer qui sont en réalité souvent 240/250 heures ,résultat 2100 divisé par 240 = 8,75 net de l’heure en y incluant ce qui reste des frais de route . Sinon 200 de salaire net avec prime de non accident et de bonne consommation(gazole – de 33l au 100)Combien d’entre vous bosserait aux même condition en oubliant toute vie de famille et d’énormes responsabilités avec en semaine juste le téléphone comme contact .Je ne pleure pas sur nôtre situation mais ne nous prenez pas pour des privilégiés en faisant croire que nous rapportons royalement presque 2800euros
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robert 30 janvier 2015 à 12 h 55 min
En plus sous l’émotion me suis planté dans le calcul 14×2=28+6=30+2=32 de dépense par jour x22=704 euros de dépense soit 2595-704 reste 1891 euros net
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robert 30 janvier 2015 à 13 h 29 min
Mince je sais plus calculer 14X2=28+6=34+2=36×22=792 bref 2595-792=1803euros par mois .Pardon pour mes erreurs dû à la colère qui grandit en 36 ans de métier
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Petit 30 janvier 2015 à 14 h 42 min
Conducteurs routiers en france ou l’esclavage des temps moderne…..putain de patrons toujours de plus en plus riches en même temps…..
Nous sommes tous des bagnards,allez ça suffit tous dans la rue…laissons le volant aux patronat..
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paul 30 janvier 2015 à 16 h 05 min
Norbert dentressangle est passer de la 600 ème fortune de france (385 millions d’euros) à la 79 ème position avec 785 millions d’euros au 15 janvier 2015 il se fait construire un chalet à 5 millions d’euros à mégère vive la france
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Epp marc 30 janvier 2015 à 16 h 41 min
Bien oui les chauffeurs français sont sous payés mais la faute a qui ?
La politique des entreprises , Diviser pour mieux régner!
Les salariés de cette corporation ne font qu’un c’est chacun pour soi quand j’ai commencé le métier en 84 je voyais un collègue en panne ou dans la misère , je m’arrêtais et le dépannais en 92 je me suis arrêté pour dépanner un collègue, je me suis fait littéralement engueulé mais j’ai continué tout le temps que j’ai roulé . Tous ne peuvent pas en dire autant .Pour les gréves c’est pareil ça ne sert a rien tant que d’autres chauffeurs tournent sur les petites routes pour éviter les barrages .
quand au salaire il faut prendre en compte toute les heures (volant , travail et attente et aussi heure de nuit )le fait aussi que certains partent a la semaine la c’est le salaire , ensuite les frais de routes les nuits et les repas ça n’est pas le salaire alors ne pas le compter comme tel
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Epp marc 30 janvier 2015 à 16 h 59 min
le salaire mensuel d’un chauffeur commençant sa carrière devrait aujourd’hui être de 1958.58€ brut soit d’environ 1527.70€ net pour 186 H a cela rajouter les heures de nuit, les heures supplémentaire,soit pour 220h un salaire brut de 2406.10€ soit un net de 1876.76€ sans heure de nuit majorée a cela rajoutez les frais de routes(environ 50€ jour) soit 1100€ pour 22 jours,cela fait 2876€ par mois excusez ce calcul un peu simpliste mais la vie de routier n’est pas donnée a tous pas de vie de famille ou on la perd de toute façon , toute les privations etc ben tout cela devrait etre pris en considération et a l’heure actuelle on en est très loin alors que dans le privé les chauffeurs touche bien plus
(exemple benne ampirol 11.68€ sur 151 h )
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GIL 30 janvier 2015 à 17 h 51 min
Au Etats Unis, 1 seul et unique syndicat des routiers, c’est le plus fort de tous les syndicats
Américains. Quand il bouge, tout le monde suit (et ça vaut mieux)
Tant qu’il y aura en France X syndicats, qui sans arrêt se tirent dans les pattes, et pour certains magouillent avec le patronat plutôt que de défendre les chauffeurs, ça sera difficile d’obtenir quelque chose de positif.
1 seul syndicat = l’union fait la force
Plusieurs syndicats = diviser pour mieux régnier
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Ricem 30 janvier 2015 à 18 h 19 min
bonjour,
étant chauffeur SPL en intérim, je suis actuellement à un salaire Minimum de 9.61 € depuis janvier 2015 de l’heure, c’est à dire au SMIC
« vaut mieux en sourire »
j’ai un travail a dire vrai, pas trop pénible mais qui demande beaucoup de concentration lors de la conduite et de méthodologie lors de certaines manœuvres, c’est une fatigue mentale plus que physique car moi j’ai la chance de ne pas charger et vider mon chargement mais ce qui n’est pas toujours le cas.
Avoir passer 3 permis (B, C et EC) et diplôme ( titres professionnelle porteur et tous véhicules) pour gagné le même salaire voir moins qu’un manutentionnaire qui est moins fatigué à la fin de sa journée et qui n’as pas toutes ses contraintes (dormir dans sa cabine, le cadre familiale, risquer sa vie et celles des autres sur les routes et j’en passe…!!!)
En ce qui concerne les blocages et faisant de la région parisienne, j’avoue ne pas avoir été beaucoup déranger…voir pas du tout, ils sont quasi inexistant.