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 Toutes les Eglises ne se ressemblent pas!

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GIBET
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MessageSujet: Toutes les Eglises ne se ressemblent pas!   Toutes les Eglises ne se ressemblent pas! Icon_minitime3/12/2011, 16:22

FRANCE-SOIR - 25.11.2011

Scientologie - Le parquet requiert une peine plus lourde

Le parquet général a requis jeudi une amende d'un million d'euros contre la branche française de l'Eglise de scientologie, jugée par la cour d'appel de Paris pour "escroquerie en bande organisée". Elle a aussi demandé de pénaliser de 500.000 euros la librairie scientologue SEL

La requête est forte. Plus importante qu'en première instance. L'Eglise de scientologie risque d'être lourdement sanctionnée. En effet, le ministère public a demandé jeudi à la cour d'appel de Paris d'infliger des peines « suffisamment dissuasives ».
Le parquet général a requis une amende d'au moins un million d'euros contre la branche française du mouvement créé par L. Ron Hubbard. Par ailleurs, une contravention de 500.000 euros a été demandée pour la librairie scientologue SEL.


Au moment de rendre son verdict, l'avocat général, Hugues Woirhaye a insisté sur la nécessité d'une « réponse exemplaire par le prononcé de peines suffisamment dissuasives à l'encontre des auteurs de ces agissements ».
Lors du premier procès, en octobre 2009, l'association spirituelle de l'Eglise de Scientologie avait été condamnée à une amende de 400.000 euros et la librairie à 200.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel. Hugues Woirhaye a rappelé que les méthodes du mouvement (considéré comme une secte en France) avaient déjà été sanctionnées par d'autres juridictions, à Lyon en 1997 et à Marseille en 1999. «
Manifestement, les personnes impliquées dans la présente poursuite n'ont pas tiré les conséquences de ces précédentes condamnations, prononcées à raison de pratiques
similaires
», a-t-il souligné

"Procès fantôme"

Par ailleurs, l'avocat général a également requis « au titre de l'exemplarité » un alourdissement des peines prononcées en 2009 à l'encontre de trois
scientologues. Ainsi il a exigé pour Sabine Jacquart, une ancienne présidente du Celebrity Centre, deux ans de prison avec sursis et une amende
«
pas inférieure à 20.000 euros ». Pour celui qui est considéré comme le « conseiller-orienteur », Jean-François Valli, il a demandé deux ans de prison avec sursis et 15.000 euros d'amende. Pour Aline Fabre, reconnue comme la responsable des « cures de purification », il a requis une amende de 4.000 euros. Hugues Woirhaye a en outre demandé la confirmation des peines prononcées à l'encontre d'Alain Rosenberg, considéré comme le « dirigeant de fait » de la Scientologie parisienne (deux ans de prison avec sursis et 30.000 euros d'amende) et du «libraire» Didier Michaux (18 mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende).

Et les accusés n'étaient pas là au moment de l'énoncé du réquisistoire. La défense a en effet quitté le procès la semaine dernière. Le mouvement ne
souhaitant plus cautionner une procédure qu'il juge «
faussée et inéquitable ».
«
Dans ce procès fantôme, dans lequel il n'y avait ni prévenu, ni défense, ni victime, seule la religion scientologue a été jugée. Par l'intermédiaire du parquet et des dérives scandaleuses du ministère de la Justice, l'Etat français a renoué avec les guerres de religion, les réquisitions prises à l'audience confinant à une justice stalinienne », estime l'organisation dans un communiqué diffusé jeudi.

"Parodie de justice"

Plutôt que d'être présent lors des plaidoiries, la Scientologie défend donc sa cause par médias interposés. Et l'attaque est vive. « Un tel réquisitoire digne d'une parodie de justice ne relèvera pas l'honneur de notre pays au regard des pays démocratiques respectueux de la liberté de religion »,
accuse-t-elle. Le mouvement a aussi déplacé son combat sur le terrain, avec deux manifestations dans la semaine, notamment jeudi, devant les grilles du palais de justice pour dénoncer ce procès.


Hugues Woirhaye a quant à lui parlé de « stratégie d'esquive planifiée en fonction du calendrier du procès pour perturber sa tenue ». L'affaire avait démarré lorsqu'une ancienne adepte avait déposé plainte avec constitution de partie civile en décembre 1998. Son avocat, maître Olivier Morice, a appelé la cour d'appel à prendre une décision «historique».
Si la branche française du mouvement est condamnée, ce sera «
la première fois en France (...) qu'on dira que ses méthodes relèvent de l'escroquerie en bande organisée ». En l'absence de la défense, la décision a été mise en délibéré au 2 février à 9 heures.
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MessageSujet: Re: Toutes les Eglises ne se ressemblent pas!   Toutes les Eglises ne se ressemblent pas! Icon_minitime3/12/2011, 16:27

Toutes les Eglises ne se ressemblent pas! ADFI&STREAM_TYPE=IMAGE&EMBEDDED=true Publié le
30/11/2011 08:06 | Dossier : Denis Slagmulder



Rodez.
Procès des béatitudes : le frère aimait trop les
enfants


Aujourd'hui
et demain, Pierre-Étienne Albert comparaît devant le tribunal correctionnel de
Rodez. Cet ancien membre de la communauté des Béatitudes est poursuivi pour
agressions sexuelles aggravées sur trente-huit victimes.


Un
procès retentissant se tient, aujourd'hui et demain, au palais de justice de
Rodez. Pierre-Étienne Albert comparaît devant le tribunal correctionnel pour
être jugé d'agressions sexuelles aggravées : les victimes étaient toutes
mineures de moins de 15 ans au moment des faits, et la justice considère que le
prévenu avait de l'autorité sur eux.


Un
procès retentissant - avec présence de nombreux médias nationaux - parce que
cette affaire est en partie liée au problème de la pédophilie au sein de
l'Église, et du silence de certains responsables. Certes, lorsqu'il a commis les
faits, reconnus, Pierre-Étienne Albert n'était pas religieux. Mais il était
membre, jusqu'au 1er octobre 2008, de la communauté des Béatitudes, qui
entretient des liens étroits avec le Saint-Siège, à Rome, et dans laquelle se
mélangeaient laïcs et ordonnés.


C'est
d'ailleurs cette proximité entre ces catégories de membres des Béatitudes, aux «
maisons » établies un peu partout dans le monde - l'une d'elle était à l'abbaye
de Bonnecombe jusqu'en septembre 2002 - qui aurait permis au « frère »
Pierre-Étienne Albert de commettre ses actes. Des agissements qu'il a lui-même
avoués avant (cf. nos précédentes éditions) et pendant les investigations menées
sous l'égide de la juge d'instruction ruthénoise Séverine Contival, à partir de
février 2008.


57
victimes avouées, 38 reconnues par la justice


Une
instruction qui a ainsi révélé que Pierre-Étienne Albert, né à Mazamet en 1951,
et entré dans les Béatitudes à l'âge de 24 ans, aurait procédé à des
attouchements à caractère sexuel sur cinquante-sept enfants entre la fin des
années '70 et l'an 2000. Ceci, à l'occasion de ses séjours dans différentes «
maisons » de la communauté au sein de laquelle il occupait la fonction de
chantre (il créait des chants religieux et se chargeait de l'animation
musicale).


Ce
mercredi, le prévenu n'aura pas à répondre de l'ensemble de ses actes. En raison
des lois sur la prescription, seules trente-huit victimes sont, aujourd'hui,
officiellement reconnues comme telles par l'institution judiciaire. Les faits
les plus anciens remontent à 1983, à Cordes-sur-Ciel - la première « maison »
des Béatitudes, fondée en 1975 - les derniers datent de l'an 2000, à l'abbaye de
Bonnecombe, sur la commune de Comps-la-Grandville.


Aujourd'hui,
Pierre-Étienne Albert, défendu par Me Élisabeth Rudelle-Vimini, aura face à lui
neuf parties civiles, dont sept de ses anciennes victimes.


Les
débats, présidés par Jean-Marc Anselmi, démarrent ce mercredi, à 9 heures. Le
procès doit s'achever demain.




« C'est le procès d'un homme, pas celui d'une communauté »

Ce mercredi, seul Pierre-Étienne Albert sera face aux juges. Pourtant, vu le
contexte du dossier, plusieurs questions sous-jacentes vont, nécessairement,
alimenter les débats. Il est acquis que les responsables de la communauté des
Béatitudes, à l'époque des faits, étaient au courant des agissements de celui
qui a occupé les fonctions de chantre entre 1975 et 2002. Et qu'ils n'ont jamais
alerté les autorités judiciaires. Certains évêques, en revanche, auraient été
informés…


Sauf que, pour diverses raisons (lire ci-dessous), les anciens supérieurs
hiérarchiques du prévenu n'ont jamais été poursuivis - et ils ne peuvent plus
l'être - pour non-dénonciation de délit. Ils ont, toutefois, été entendus, dans
le cadre d'une information judiciaire ouverte sur cette
infraction.


S'en
est alors résulté un « dysfonctionnement de la justice » pour de nombreuses
parties civiles. Yves Delpérié, procureur de la République de Rodez qui,
aujourd'hui et demain, occupera le siège du ministère public, y voit plutôt «
une occasion manquée ».


Autre sujet qui ne manquera pas d'être évoqué à un moment ou un autre du procès, la
réputation sulfureuse de la communauté des Béatitudes avant sa reprise en main,
en 2010, par le Vatican.


Pour autant, si le parquet a appelé quatre témoins - les anciens modérateurs généraux
de la communauté, dont son fondateur Gérard Croissant, dit Ephraïm - ce n'est
pas pour évoquer le passé trouble des Béatitudes. « Je les ai cités pour qu'ils
expliquent le rôle de Pierre-Étienne Albert dans la communauté ; comment
celle-ci fonctionnait à l'époque ; et pour savoir quel était le degré d'autorité
que le prévenu pouvait avoir sur les enfants », explique Yves Delpérié en
rappelant : « Il n'y a qu'un seul prévenu et une seule infraction reprochée ».


Pas question pour lui, donc, de faire le procès des Béatitudes même s'il convient :
« Nous sommes sur le fil du rasoir. Il n'est pas question de fermer le rideau
mais il ne faut pas, non plus, que tout tourne autour de ça (la
non-dénonciation, N.D.L.R.). Mon but est de faire condamner Pierre-Étienne
Albert pour ce qu'il a fait. C'est le procès d'un homme, pas celui d'une
communauté religieuse ».






Une première instruction en 2004

L'instruction judiciaire menée par la juge Séverine Contival, qui a abouti au procès de cette semaine, est la deuxième concernant les faits d'agressions sexuelles aggravées
reprochés à Pierre-Étienne Albert. Au début des années 2000, déjà, le prévenu
avait été entendu par la gendarmerie d'Avranches (Manche) suite à la plainte
déposée contre lui par Solweig Ély. Une information judiciaire avait alors été
ouverte mais celle-ci n'avait pas abouti.


En 2004, la juge d'instruction d'Avranches a considéré qu'une partie des faits
dénoncés par Solweig Ély, et ceux que Pierre-Étienne Albert a avoués sur une
quinzaine de victimes, était trop ancienne pour être poursuivie. En outre, la
magistrate a délivré une ordonnance d'incompétence territoriale. En clair :
aucun élément de cette affaire ne se rattachait au département de la Manche.
Cependant, le ministère public était invité à mieux se pourvoir mais cela n'a
jamais été fait.


Il faudra donc attendre le 20 août 2007, date d'un courrier que Murielle Gauthier,
ex-membre laïque des Béatitudes qui accompagne Pierre-Étienne Albert dans sa
démarche de reconnaissance de ses actes, a adressé au procureur de la République
d'Albi (le siège des Béatitudes est à Cordes-sur-Ciel), pour que la justice se
saisisse à nouveau de cette affaire. Les faits retenus les plus récents -
courant 2000 - s'étant produit à Bonnecombe, c'est au parquet de Rodez qu'arrive
le dossier. Une information judiciaire est donc ouverte en février
2008.


Certaines parties prenantes de ce dossier voient cependant dans ce laps de temps entre les deux procédures une volonté d'« étouffer » l'affaire. Ainsi, le père
Jean-Baptiste Tison, responsable la « maison » des Béatitudes lorsque celle-ci
était établie en l'abbaye de Bonnecombe, et Murielle Gauthier, qui a incité
Pierre-Étienne Albert à se dénoncer, affirment être en possession d'une lettre
d'une avocate normande, nièce de l'évêque du diocèse de Coutances et Avranches,
assurant, en substance, à Pierre-Étienne Albert que l'affaire avait été
réglée…


Yves Delpérié, procureur de la République de Rodez qui représentera le ministère
public lors du procès, apporte une autre raison à cette première décision
judiciaire. Il explique la prescription décidée par la juge d'instruction
d'Avranches par une appréciation du dossier « différente » de celle de la
magistrate ruthénoise. Ainsi, dans la Manche, la juge n'a pas retenu la
circonstance aggravante de l'autorité que Pierre-Étienne aurait pu avoir sur ses
victimes. Ce qui explique qu'une partie des faits n'a pas pu être poursuivie à
l'époque.


Toutefois, Yves Delpérié reconnaît qu'« il y a peut-être eu une occasion manquée »
lorsqu'aucune enquête n'a été diligentée à propos d'une non-dénonciation des
faits par les responsables de la communauté. Lesquels auraient eu connaissance,
dès 1987, des actes commis par Pierre-Étienne Albert.


Celui-ci sera donc seul à être jugé. Il comparaîtra pour « agressions sexuelles sur
mineurs de 15 ans par personne ayant autorité ». En revanche, pour les chefs des
Béatitudes, un temps soupçonnés de non-dénonciation, c'est trop tard : il y a
prescription.




Qui est Pierre-Étienne Albert

Pierre-Étienne Albert est né à Mazamet (81) le 15 avril 1951. C'est à l'âge de 24 ans que ce musicien et professeur de musique, qui est alors « accro » aux stupéfiants, fait
la connaissance de la communauté des Béatitudes. Il rencontre le fondateur
Ephraïm - Gérard Croissant pour l'état civil - lors de son arrivée à
Cordes-sur-Ciel où l'association de fidèles, qui a vu le jour deux ans plus tôt,
vient de s'installer. « Il voulait se délivrer de ses pulsions et la communauté
correspondait à son mal-être », explique un proche du
dossier.


De par sa passion pour la musique, Pierre-Étienne Albert est nommé chantre des
Béatitudes. Un poste qui le place sous l'autorité directe d'Ephraïm, lequel lui
demande de composer toute la liturgie de la communauté. C'est ce même fondateur
qui, tel qu'il l'a raconté dans son autobiographie, aurait guéri Pierre-Étienne
Albert de son addiction grâce aux prières. En revanche, aucune mesure n'a été
prise lorsque le prévenu a avoué ses penchants pédophiles à ses supérieurs. Si
ce n'est, comme l'explique l'avocate de Pierre-Étienne Albert, Me
Rudelle-Vimini, un simple « déplacement du problème ». Car, à ses yeux, il y a
bel et bien eu « défaillance de la hiérarchie des Béatitudes. Quand mon client
s'est dénoncé, il a été envoyé d'une maison à l'autre. Il y a eu des appels au
secours de sa part mais ils n'ont pas été entendus. On ne peut donc pas ignorer
la responsabilité des modérateurs des Béatitudes ».
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