Les Indignés de la chasse aux fraudeurs

Il est parfois bon de revenir aux fondamentaux qui ont autrefois permis à la classe ouvrière d'imposer des avancées sociales, dans le rapport de force.

Garance a écrit:

Coco;) bel oeil a écrit:

Ca c'est pour le monde du travail ?

Et qui crée l'outil au dépard ?

Seul le travail créant de la richesse, les outils appartiennent déjà, et ils appartiendront aux citoyens, et non au monde de la finance.

Vouiii,donc le principe c'est on spolie les patrons des multinationales ?

Parce que là,quand même c'est un peu du vol^^

Admettons.

Ca c'est pour ce qui existe déjà,mais tous les jours il y a des gens qui créent,qui investissent ce qu'ils ont voire qui empruntent pour mener leur projet à terme et là,on fait comment ?

J'avais un petit atelier d'une dizaine de collaborateur,quand j'ai décidé de mettre la clé sous la porte,pas un ,ne m'a demandé si il pouvait le reprendre,même sous certaines conditions.

Je ne suis pas certaine que les gens ont envie dans la majorité des soucis d'une entreprise...

Considérant ton vécu douloureux, je comprends ton désarroi et ta déception, Coco.

Le fonctionnement d'une coopérative implique que chacun soit concerné, alors la notion de patron disparaît au profit de la responsabilité collective :

Citation :

Contrôle démocratique et primauté de l’Homme sur le capital : "1 personne = 1 voix"
Propriété collective
Impartageabilité des réserves
Solidarité
Liberté d'adhésion
Juste répartition du profit

Existe t'il une lois qui interdit de faire une coopérative ?

Non,non,ni désespérée ni rien du tout^^

Je vois bien ce que c'est la coopérative,mais bon ça ne répond pas à la création et au moyen qu'il faut pour la créer,d'argent mais pas que,de charge de soucis,en plus je ne suis pas sûre qu'une majorité de personne veuille cela.

D'ailleurs quand ils le veulent cela se fait parfois.

Eric a écrit:

Existe t'il une lois qui interdit de faire une coopérative ?

Depuis la loi du 10 septembre 1947, tout citoyen peut créer une coopérative, en respectant le cadre juridique fixé par cette loi.

Tu as une idée de combien se sont créés en 2008 /2010 ? même avant d'ailleurs^^

Coco;) bel oeil a écrit:

Non,non,ni désespérée ni rien du tout^^

Je vois bien ce que c'est la coopérative,mais bon ça ne répond pas à la création et au moyen qu'il faut pour la créer,d'argent mais pas que,de charge de soucis,en plus je ne suis pas sûre qu'une majorité de personne veuille cela.

D'ailleurs quand ils le veulent cela se fait parfois.

Les moyens étant mis en commun, il est plus facile de travailler en coopérative.

Lorsque certains travailleurs se sentent acculés par une éventuelle délocalisation ou la fermeture définitive de leur usine, ils comprennent que ce système leur permettra de sauver leurs emplois, et s'investissent dans la création d'une coopérative.

Ceci étant, changer les mentalités formatées dans le rapport patron/employé, ne pourra s'effectuer que par une prise de conscience collective et, je pense, hélas, que cela prendra du temps, voire quelques dizaines d'années.
Aussi, je ne serai plus sur cette belle planète pour la voir se réaliser.

Coco;) bel oeil a écrit:

Tu as une idée de combien se sont créés en 2008 /2010 ? même avant d'ailleurs^^

En 2010, la France comptait 21 000 coopératives, mais il faudrait que je fasse des recherches pour pouvoir t'en dire plus.

Je trouve cette initiative formidable,mais en revanche,j'ai un doute quant à la motivation,je ne suis pas sûre que les employés aient un rapport d'attachement aux patrons au point de se faire un malin plaisir d'être subordonnés,je pense que beaucoup aime aussi se reposer quitte à gagner moins d'argent,et je pense compte tenu de mon expérience qu'au final,ils n'ont peut être pas tort^^

Il ne s'agit pas d'un attachement, supposant un lien affectif, dans le rapport patron/employé, mais plutôt d'un formatage historique de ce schéma intellectuel. Coco.

J'ai un peu de mal à le croire,mais il y en a sans doute de ceux là,je ne sais pas...

Garance a écrit:

Faire la révolution pour qu'un gugusse, meilleur tribun que les autres, prenne le pouvoir et s'entoure à nouveau de belles âmes prêtes à diriger le peuple sous leur contrôle, très peu pour moi.
L'Histoire ayant hélas démontré que ce schéma se reproduisait systématiquement, je préconiserais plutôt de déserter pacifiquement les urnes, d'autant que l'organisation du système policier basé sur le tout répressif, de surcroît équipé des nouvelles technologies, materait rapidement les vélléités d'un soulèvement populaire.
Pas d'électeurs : pas de figures tutélaires ne représentant qu'elles-mêmes et leurs propres intérêts.

Faut pas être aussi catégorique : Faire et vouloir la Sociale, c'est pas foutre un mec au pouvoir. Je pense que en tant qu'anarchiste, il faut savoir se mettre en tête que la seule façon de faire la révolution, c'est d'occuper le terrain, battre le pavé et la rue. Alors après, on appelle ça comme on veut hein, on peut lui donner le nom qu'on veut, mais c'est un but révolutionnaire.
Ne pas voter, d'accord. Le problème, c'est que pouvoir vraiment changer le système actuellement, il faut s'en prendre au système économique, c'est à dire remettre à l'autre du jour la lutte des classes comme moteur de l'Histoire, la propagande par le fait comme moyen d'action et la grève générale comme outil devant servir à préparer la phase de transition - Je n'ai pas dis DDP hein - pour ensuite, découler vers une société libre, fraternelle, sans patron, ni curé, ni emmerdeur.
D'ailleurs, tu soulignes bien que :

Garance a écrit:

Il est parfois bon de revenir aux fondamentaux qui ont autrefois permis à la classe ouvrière d'imposer des avancées sociales, dans le rapport de force.

Et c'est exactement ça. EN 1936, c'est pas le Front Populaire qui nous fait avoir des droits, c'est la pression de la rue et ce fut pareil partout, dans tous les mouvements sociaux ou révolutionnaires.
Se réapproprier nos vies, c'est donc se réapproprier les lieux de production, et détruire le Travail comme forme auto-centré de la vie et de domination sociale.