Service civique : les coûteux engagements de François Hollande

Jeudi, le Président de la République devrait annoncer une amplification massive du service civique. Problème : il coûte cher et l’utilité de ses missions n’est pas toujours évidente.

200.000 ? 300.000 ? A deux jours de sa grande conférence de presse, les spéculations vont bon train sur le nombre de services civiques que devrait promettre François Hollande d’ici 2017. Instauré en 2010 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le dispositif permet aux 16-25 ans d’effectuer une mission d’intérêt général de six à douze mois dans une collectivité locale, une association ou un établissement public. Il est indemnisé par l’Etat à hauteur de 467 euros et par l’organisme d’accueil pour 106 euros. 35.000 jeunes ont bénéficié de ce contrat en 2014, 81.300 au total depuis sa création.

L’extension du service civique présenterait l’avantage pour François Hollande de sortir des milliers de jeunes des statistiques du chômage. Mais à quel prix pour le contribuable ? Déjà de 140 millions d’euros, le coût annuel du dispositif grimperait selon nos calculs aux environs de 830 millions d’euros si la barre des 200.000 postes est franchie !

Il y a peut-être plus embêtant encore. Que va-t-on leur faire faire ? Dans un rapport publié l’an passé, la Cour des Comptes s’inquiétait pudiquement de la capacité des pouvoirs publics “à faire émerger 100.000 missions de qualité chaque année”. Alors 300.000 ! De fait, lorsqu’on parcourt le site de l’Agence du service civique, l’urgence de certaines fonctions ne saute pas aux yeux. Il y a peut-être d’autres priorités de dépense publique que “la promotion et le développement du softball” dans les Alpes-Maritimes, le “comptage des oiseaux migrateurs” en Charente-Maritime, “l’éducation à l’environnement autour de la culture amérindienne” en Meurthe-et-Moselle, la “sensibilisation à la citoyenneté européenne” en Indre-et-Loire ou “le développement du lien entre habitants et touristes” en Gironde.

Dans leur rapport, les magistrats de la rue Cambon reprochaient aussi à l’Agence du service civique d’avoir dépensé 2,2 millions en 2012 en communication et publicité alors qu’elle croule sous les candidatures. Il faut croire que ce n’était pas encore assez. D’après les derniers documents budgétaires, ces frais se sont encore accrus en 2014, à 2,3 millions d’euros.

Gilles Tanguy
© Capital.fr

Personnellement je suis comme une majorité de français qui souhaite le retour de la conscription, sous une forme modernisée et à définir.
Mais il est clair que la France ne peut ni se priver de sa jeune population dans sa défense, ni couper les français de son armée
Tout n'est pas question de coûts...mais de choix dans les coûts!!!
GIBET

Je me fiche comme de l'an 40 de Hollande et je continuerai à me battre pour rétablir un service militaire façon Suisse où ile n'est pas nécessaire "d'encaserner" à la méthode Napoléonienne 

Les caïds et les candidats à l'immigration n'auraient pas le choix si c'est un préalable à leur droit d'être citoyen français 

S'il n'existe pas assez de cadre professionnels , il existe encore moult de réservistes susceptibles de faire de l'encadrement

Des solutions existent ...des choix restent à financer. Mais aujourd'hui les sondages que je connais donnent près de 90% de français favorables à un service militarisé.

Mon but n'est pas de faire des commandos...mais des citoyens responsables, intégrés et respectueux du drapeau.

Je suis favorable à une Europe fédérale dan,s laquelle les membres fédérés portent avec autant de force la mise en commun de certaines fonctions à vocation partageable, que le maintien de certaines spécificité dont notre culture et notre éthique!

C'est ma manière de voir l'Europe et la France. Elle est discutable... mais au moins elle mérite d'être discutée intelligemment et pas par des quolibets
GIBET

Le problème en Europe c'est qu'on ne peut jouer au même jeu sans avoir tous les mêmes bases et les mêmes règles.
Sans avoir une armée multi nationales.
Sans avoir une politique utile à tous.