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 Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?

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Louis

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Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Empty
MessageSujet: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime28/1/2010, 07:03

Source : http://bibliobs.nouvelobs.com/20091120/15997/camus-le-nouveau-philosophe

Cinquante ans après sa mort, l'auteur de « l'Etranger » est partout. On le lit dans le monde entier et, de Michel Onfray à Nicolas Sarkozy, on l'invoque comme une conscience morale pour le XXIe siècle. Enquête

AFP
Né en 1913 à Mondovi, en Algérie, Albert Camus publie "Le Mythe de Sisyphe" et "L'Etranger" en 1942. Suivront notamment "La Peste" (1947), "L'Homme révolté" (1951), et "La Chute" (1956). Il reçoit le prix Nobel en 1957 et meurt dans un accident de voiture le 4 janvier 1960.

Université de Duke, Caroline du Nord, 2007. Un jeune prof sorti de la Sorbonne pose une question idiote à ses étudiants : quel est le grand écrivain français du XXe siècle ? Il attend Proust ou Céline. Claudel ou Sartre à la rigueur. La réponse est unanime : « C'est Camus, Monsieur ! » Camus ? Ce philosophe pour classes terminales, avec son style IIIe République et sa morale de Croix-Rouge ? Le professeur n'en revient pas. Une seule chose le rassure : ces ignares sont américains.
Mais, de retour en France, il apprend que Nicolas Sarkozya organisé un déjeuner en l'honneur de Camus et vanté « son non-conformisme par rapport aux élites ». « Grâce à lui, j'ai la nostalgie, chaque fois que je vais en Algérie, de ne pas être né en Afrique du Nord », a-t-il déclaré dans un accès de lyrisme bizarre. Il a en tête son projet d'Union pour la Méditerranée. N'est-ce pas aussi pour imiter son nouvel ami George W. Bush qui a dit lire « The Stranger » dans son ranch texan ? Le responsable de la guerre en Irak avait trouvé, dans ce roman, dont le héros tue un Arabe, « une lecture intéressante et rapide ». Mais voilà que Michel Onfray se réclame de «l'Homme révolté » dans « la Pensée de midi », et que le romancier algérien Yasmina Khadra le cite en exergue de « Ce que le jour doit à la nuit ». Edwy Plenel lance son site internet en invoquant le journal « Combat ». Et Alain Finkielkraut consacre un chapitre de son « Cœur intelligent » au « Premier Homme », tandis qu'André Comte-Sponville trouve « le Mythe de Sisyphe » plus essentiel que « la Critique de la raison pure ».
La popularité de Camus n'a jamais fait de doute. En 1999, « l'Etranger » se classe en tête d'un top 50 établi par 6.000 lecteurs. Mais, surtout, ce bref premier roman publié en 1942 s'impose, avec ses 6,7 millions d'exemplaires écoulés en Folio, comme le livre de poche le plus vendu en France. Mieux que « le Petit Prince », ou n'importe quel Marc Levy. « La Peste » (4 millions) le suit presque immédiatement. Et, plus loin, « la Chute » (1,7 million). « Il a toujours gardé un lectorat fidèle, chez les professeurs du second degré notamment, observe l'universitaire Jeanyves Guérin, qui vient de diriger un remarquable « Dictionnaire Albert Camus » (Bouquins, Robert Laffont). Et puis c'est un écrivain acceptable par les classiques et les modernes. »L'écrivain, sans doute, que l'on admirait jusque chez Barthes ou Robbe-Grillet ; mais le penseur ?
« Il n'est "pas très compétitif en matière conceptuelle", comme disait Ricœur à propos de Mounier. Il est un peu court sur Hegel, Heidegger, et même Nietzsche probablement. Mais il pose certaines questions philosophiques à sa façon, et plutôt bien, comme l'a observé Jean-François Mattéi. Il est sur le versant littéraire de la philosophie; c'est pourquoi, même si Ricoeur ou Bataille ont favorablement reçu "l'Homme révolté", il a été occulté par Derrida, Foucault, Deleuze...»
La nouvelle légitimité de Camus vient de là. Qui aurait cru, pourtant, que vingt ans après la chute d'un Mur qu'il n'avait pas connu, Camus ferait figure de maître à penser dans un monde qui n'a plus grand-chose à voir avec le sien, et qui a appris à se méfier des directeurs de conscience ? On médite ses « Réflexions sur le terrorisme » sous la menace d'Al-Qaida ; on se demande entre deux tragédies chez France Télécom si le suicide n'est pas en effet « le seul problème philosophique vraiment sérieux » ; et l'on se refile « la Peste » comme un bréviaire par temps de grippe A.
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Camus  le bêtisier

Jean-Paul Sartre:
«Et si votre livre [“l’Homme révolté”] témoignait simplement de votre incompétence philosophique ? S’il était fait de connaissances ramassées à la hâte et de seconde main ? […] Et si vous ne raisonniez pas très juste ? Si vos pensées étaient vagues et banales?»

Pierre Bourdieu:
« “L’Homme révolté” n’est qu’un brevet de philosophie édifiante […] qui sied aux adolescentes hypokhâgneuses et qui assure à tout coup une réputation de belle âme.»

Lucien Rebatet (dont Camus avait obtenu la grâce à la Libération):
«Cette récompense [le prix Nobel] qui échoit le plus souvent à des septuagénaires n’est nullement prématurée. Dès son allégorie de “la Peste”, on diagnostiquait chez Camus une artériosclérose du style.»

Kléber Haedens:
«[Sa pensée] met l’illusion de la profondeur à la portée des intelligences les moins privilégiées.»

Bernard Frank:
Son «style soutenu, précautionneux» est «le style d’un timide, d’un homme du peuple qui, les gants à la main, le chapeau encore sur la tête, entre pour la première fois dans un salon. Les autres invités se détournent, ils savent à qui ils ont affaire. […] On va finir par s’apercevoir qu’il n’a jamais rien écrit.»
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Il s'agit bien d'une gloire mondiale. «Sa fortune est mondiale, souligne Guérin. C'est toujours à l'étranger qu'il a trouvé ses meilleurs alliés». Et ce n'est pas seulement parce que les Cure disent s'être inspirés de «l'Etranger» pour composer leur premier tube, «Killing an Arab» (1978); ni même parce qu'on doit à un Palestinien, Edward Saïd, une des critiques les plus stimulantes de Camus: la mise à mort du seul Arabe présent dans ses romans lui apparaissait comme l'expression d'un «inconscient colonial».
De l'Espagne au Japon, il est l'un des auteurs français les plus étudiés. Son théâtre a été monté par les plus grands, Strehler, Wajda, Bergman, pendant que les Français le boudaient - la création des « Justes » par Stanislas Nordey, en 2010 à la Colline, s'annonçant donc comme un événement. On le traduit partout. Trois ans après sa parution en 1994, « le Premier Homme » était disponible en trente-six langues. « Tous les écrits algériens de Camus ont alors été relus et acceptés, dit Guérin. Il est alors devenu un auteur culte en Algérie. Et tant pis s'il n'était pas pour l'indépendance. Au moins, ce n'était pas un suppôt du FLN, comme Sartre.»
Même un texte plus austère, « Réflexions sur la peine capitale », a été récemment publié dans des pays comme l'Ukraine, où l'on débattait de la peine de mort. Et la présidente de la Société des Etudes camusiennes, Agnès Spiquel, se souviendra longtemps de sa visite à Pristina, en 2007, lors d'une manifestation culturelle autour de Camus : « Pendant trois jours, toutes les radios et tous les journaux ont titré sur Camus. Il représentait une bannière pour un Kosovo ouvert, multiethnique et laïque. » Son idée d'« une terre pour deux peuples », formulée à propos de l'Algérie, trouvait un écho particulier dans un pays que se partagent depuis des siècles Serbes et Albanais.

« Une révolte mesurée »

C'est que Camus n'est pas n'importe qui en Europe de l'Est. Ses textes y circulaient en samizdat, on l'invoquait lors du printemps de Prague. « Des Tchèques, des Polonais, des dissidents russes nous parlaient de Camus, raconte Jean Daniel. Mais pourquoi ces gens le préféraient-ils au catéchisme antimarxiste de Raymond Aron ? Parce que Camus avait connu la misère, agi dans la Résistance, écrit sur la violence et le mal. Enfin, ces intellectuels de l'Est étaient des révoltés qui avaient peur de la Révolution. Or la sacralisation de la violence révolutionnaire et de l'Histoire est au cœur de la réflexion de Camus. Cet homme qui pense comme Montaigne, écrit comme Pascal et vit dans le doute moderne, offre la possibilité d'une révolte mesurée. »
Pour devenir une icône, rien de tel, hélas, que d'être fauché dans la fleur de l'âge. Michael Jackson n'a guère innové de ce côté-là. Camus meurt à 47 ans, le 4 janvier 1960, dans un accident de voiture. Comme Roger Nimier, Grace Kelly, James Dean. Et ce destin brisé en fait plus qu'un grand écrivain : il y a du héros et du saint en lui ; à côté, Malraux ferait presque figure de voyou. Dans sa sacoche, un texte inachevé, « le Premier homme ». Il espérait diriger un théâtre, il était question qu'il fasse du cinéma : il en avait le physique, il se décrivait comme un mélange de Humphrey Bogart et Fernandel. Il avait vécu une passion tumultueuse avec Maria Casarès, accumulé les conquêtes, mais refusé les avances de Simone de Beauvoir - il craignait qu'elle ne soit trop bavarde au lit. Les mythologies se font aussi avec des détails. Celle de Camus est, surtout, celle d'un prix Nobel qui, parce que son père était mort à la guerre en 1914, avait été élevé par une mère analphabète, presque muette, qui gagnait sa vie en faisant des ménages. C'est à elle qu'était dédié le manuscrit inachevé : « A toi qui ne pourras jamais lire ce livre. »
Longtemps, il fut de bon ton de le considérer avec mépris. Dans « l'Homme révolté », en 1951, il franchit la ligne rouge en comparant le goulag aux camps de concentration. Hannah Arendt le félicite, considère qu'il «dépasse les autres intellectuels de la tête et des épaules», mais qui connaît Hannah Arendt ? Le gourou de référence, c'est Sartre, qui du haut de son agrégation accuse Camus d'«incompétence philosophique ». L'Algérie s'embrase. On stigmatise sa partialité, et le Nobel en 1957 n'arrange rien, malgré les félicitations de Mauriac, Martin du Gard ou Faulkner. « On l'oublie complètement tant Camus est aimé maintenant, mais sa réputation était au plus bas, rappelle son ami Roger Grenier. Il était brouillé avec les surréalistes et les "Temps modernes", méprisé par l'Université, et la guerre d'Algérie lui faisait beaucoup de mal. Même quand il disait quelque chose, on lui reprochait de ne pas prendre parti...»
C'est un homme isolé, « déchiré », qui meurt en 1960. Il garde ses fidèles, comme Louis Guilloux ou René Char, mais sa pensée s'efface avec lui. Sartre peut se fendre d'un bel hommage à « son humanisme têtu, étroit et pur, austère et sensuel », le débat se joue désormais entre normaliens : Sartre ou Aron. On ne méprise plus Camus, on l'ignore. Et Jean Daniel n'a pas oublié le « ricanement »de Michel Foucault et des grands esprits qu'il avait rassemblés pour fonder « le Nouvel Observateur » en 1964, lorsqu'il citait son ami disparu.
On mesure aujourd'hui le chemin parcouru lorsqu'un disciple d'Althusser et Derrida, Souleymane Bachir Diagne, estime que Camus « mérite d'être redécouvert comme "un philosophe de notre temps" ». Cité dans un récent article du magazine « Books », où il était question d'un « retour de Camus » chez les universitaires américains, ce professeur à Columbia note combien « l'effondrement des certitudes idéologiques fait que Camus n'est plus persona non grata », comme le montre le philosophe David Sherman en soulignant que l'heure est aux valeurs «éthico-politiques cosmopolites telles que le dialogue entre les cultures et les droits de l'homme ». Michel Onfray part du même constat : « Nous sommes sortis de l'ère idéologique. Aujourd'hui, l'Histoire a donné raison à Camus. Il devient ce qu'il était : un grand lucide... » C'est pour réclamer au passage une vraie gauche : « Camus a critiqué très puissamment le capitalisme, la déshumanisation de toute politique à droite comme à gauche. La justice sans la liberté, c'est la dictature ; la liberté sans la justice, c'est la loi du plus fort : il voulait la justice et la liberté, ce qui faisait de lui un libertaire... » Comme Onfray, alors ? Si l'on veut, oui. A chacun son combat, et son Camus.

« Un pionnier de l'idée européenne »

Celui d'Alain Finkielkraut invite, on s'y attendait, à plus de mesure : « C'est l'un des très rares penseurs du XXe siècle qui ait posé des limites à l'empire de l'Histoire, c'est-à-dire de l'Homme. » Le potentiel libertaire réveillé par Mai-68, qui finira par accoucher des «nouveaux philosophes», mais aussi la nécessité de trouver des références à gauche, quand on se détache du programme commun en 1983, sont passés par là :
«Il faut alors de nouvelles références aux socialistes, explique Guérin. Ils se mettent alors tous à citer Camus, avec plus ou moins de conviction. Même si Badinter et Maurois avaient vraiment de la sympathie pour lui, Mitterrand par exemple avait assez peu d'affinités avec l'auteur de "la Peste": son machiavélisme s'accordait assez mal à l'humanisme de l'écrivain... Mais depuis, il y a bien un recours massif au Camus citoyen. Chez Ségolène Royal comme chez Dominique Voynet. Tous les courants modernistes démocratiques se sont mis à le citer. Il n'y a guère qu'au Front national, ou sans doute du côté de Chevènement, qu'on s'en est abstenu. Et tandis que le nombre de lycées et collèges Albert-Camus bat désormais des records, on trouve des kilomètres de boulevards Albert-Camus dans les villes socialistes...»
Au fond, ce qui séduit chez Camus, c'est une attitude, où l'homme et l'œuvre s'accordent, et qui permet à chacun d'y trouver quelque chose à saluer. La figure du franc-tireur est bien pratique. Mais rien ne résiste mieux aux caprices de l'Histoire qu'un humanisme vissé au corps. Celui de Camus, souligne Guérin, l'a mené à s'insurger contre les moyens utilisés à Hiroshima, à être un « pionnier de l'idée européenne », ou encore à écrire « Ni victimes ni bourreaux »dès 1946, « un grand texte sur la mondialisation, avec l'idée qu'il faut un "nouvel ordre international", puisqu'"il n'y a plus d'îles et les frontières sont vaines". Et en effet, les frontières n'ont arrêté ni le nuage de Tchernobyl, ni H1N1, ni la crise des subprimes. Son mondialisme est un altermondialisme ».
L'auteur de « la Peste », ce « plaidoyer pour les ONG », inventeur du droit d'ingérence? « Oui, mais attention, Camus, ce n'est pas l'humanitarisme médiatique à la Bernard-Henri Lévy. Il est à BHL ce qu'Edith Piaf est à Vanessa Paradis », martèle Guérin, qui met en garde contre toutes sortes de récupérations. « Celle de Camus par Sarkozy est idiote et scandaleuse. La politique sarkozyste est anticamusienne au possible. Camus, qui n'a jamais appelé à voter que pour Mendès France, n'aimait pas fréquenter les hommes politiques, qu'il considérait comme "des hommes sans idéal et sans grandeur" : "Combat" ne leur a jamais donné une tribune, et lui-même a refusé de déjeuner à l'Elysée avec de Gaulle.»
Certes, « il reste une vieille garde sartrienne, mais on attend surtout la grande autocritique des "Temps modernes" sur la querelle Sartre-Camus »... Bien sûr, le camp de l'indifférence existe toujours. Naturellement, il se trouve toujours un Charles Dantzig pour dénoncer dans tel texte « le triomphe de la pensée moyenne », ou trouver qu'il arrive à Camus d'être « si scolaire qu'on dirait un écrivain pour étudiants de français langue étrangère ». Mais avec la fin des idéologies, proclamée au risque d'ignorer celles qui sévissent désormais, on lui fait si volontiers jouer le rôle du philosophe pour phase terminale qu'«il est très difficile d'être anti-camusien aujourd'hui...», résume Guérin. Camus a gagné. Par K.-O., dans le chaos. La pensée « modeste » qu'il revendiquait reste un vaccin contre tous les dogmes.
Grégoire Leménager et Baptiste Touverey

➦ Entretien avec Michel Onfray : « Albert Camus est un libertaire irrécupérable »
➦ Camus au Panthéon? « Qu'on le laisse à Lourmarin !», par Jeanyves
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MessageSujet: Re: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime28/1/2010, 10:08

Les critiques des "grands auteurs" français à l'encontre de Camus sont parfaitement symptômatiques du mal qui ronge ces grands crétins verbeux(Jean baptiste Sartre -ainsi que l'avait rebaptisé LF Céline- en tête de ligne)... Trois lignes de Philippe Sollers suffisent à illustrer la "choses"

On reproche finalement à Camus d'être compréhensible, péché suprême pour nos intellos de merde qui n'ont rien d'intelligent à dire mais qui ont usé leurs culottes sur les bancs des cours de rhétorique et de sophistique...(avec pour résultat un dégoût complet et justifié de nos gamins pour les conneries dont on leur gave la citrouille dans les classes de philo)
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MessageSujet: Re: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime28/1/2010, 12:56

Je ne sais s'il était philosophe,car la philo est très vaste comme discipline,par contre camus était un contestataire,Dans la chute,il s'en prend à la justice,l'étranger dérange,car il villipendie les idées bourgeoises de l'époque..
lui comme vian ont été des inspirateurs pour moi et ils resteront dans mon panthéon...
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MessageSujet: Re: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime28/1/2010, 16:21

Non, pas de Camus au Panthéon.
Camus, on en fait une promotion, je trouve ça débile.
Il faut découvrir Camus par sois-meme, sinon ça ne sert à rien.
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MessageSujet: Re: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime28/1/2010, 17:39

un artisan a écrit:
lui comme vian ont été des inspirateurs pour moi et ils resteront dans mon panthéon...

... Avec Vernon Sullivan, bien sur ? Very Happy


Mab -...on n'est pas là pour se faire assommer ...-
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MessageSujet: Re: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime28/1/2010, 17:56

Mab n'est ce pas le même,je ne sais plus en quelle année,mais il s'affubla de ce nom,il me semble..j'irai cracher sur vos tombes..
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MessageSujet: Re: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime28/1/2010, 18:19

un artisan a écrit:
Mab n'est ce pas le même,je ne sais plus en quelle année,mais il s'affubla de ce nom,il me semble..j'irai cracher sur vos tombes..

Oui, c'est bien ça, d'où mon clin d'oeil,


Mab
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MessageSujet: Re: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime28/1/2010, 18:23

C'est pas très poli de cracher sur les tombes
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MessageSujet: Re: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime28/1/2010, 18:35

Quantat a écrit:
C'est pas très poli de cracher sur les tombes

C'est pour faire briller.
(Et toi, qu'est ce que tu fais aux murs des gares apres 20 bieres ?)


Mab
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MessageSujet: Re: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime28/1/2010, 18:43

Mara-des-bois a écrit:
Quantat a écrit:
C'est pas très poli de cracher sur les tombes

C'est pour faire briller.
(Et toi, qu'est ce que tu fais aux murs des gares apres 20 bieres ?)


Mab

j'ignore pour quantat,mais j'en ai vu un (à la télé)repeindre la gare de perpignan..C'était parait il de l'art,chez mes grands parents quand je faisais la même chose j'avais droit à la trique...
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GIBET
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MessageSujet: Re: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime31/1/2010, 00:44

Et camus qu'aurait-il dit si on lui avait proposé le Panthéon?
Ce grand machin froid plein de courant d'air et où tout parait inutile, est-ce vraiment une récompense?
De quel droit enferme t-on un homme comme Camus dans un tombeau de pierre. Où pousseront les fleurs? Où chanteront les oiseaux?
A-t-il mérité çà? Être enfermé dans ce machin où ils seront peu , mais incapabe de se retrouver entre les colonnes prétentieuses et qui ne glorifient que le silence.
Le vrai Panthéon ce n'est pas un monument des hommes, c'est un pinacle et qui ne dépend que de la grandeur de celui qui peut y aspirer.
Le Panthéon Camus y est déjà car quand on est un génie on n'attend pas un caveau de Sarkozy!!
On se rend directement avec les autres Au Panthéon des âmes bien nées
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Tirésias

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MessageSujet: Re: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime31/1/2010, 11:31

Citation :
Celui d'Alain Finkielkraut invite
Laissez-moi donc rire.
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MessageSujet: Re: Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ?   Albert Camus est-il philosophe et doit-il reposer au Panthéon ? Icon_minitime

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