Sujet: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 20/11/2010, 19:48
Citation :
« L’école est une prison », clame Catherine Baker*. Ces mots peuvent prêter à sourir. Pourtant, il s’agit bien d’une privation de liberté, autant physique qu’intellectuelle. Cette année, j’ai effectué ma rentrée dans un nouveau lycée. Etant loin de chez moi et sans ressources financières, je suis donc interne dans ce bunker (murs de 2,5m, caméras de surveillances, gardiens … etc).
Chaque matin, à 7h, la lumière criarde des néons suspendus au plafond de la chambre (16m2 pour 4 personnes) me réveille. Je vais ensuite prendre ma douche (froide) dans une cabine de piscine puis prendre mon petit-déjeuner. Un petit pain, un morceau de beurre fade, un bol d’un café infect et un minuscule gobelet de jus de fruit. Voilà mon premier « repas » de la journée. La sonnerie, une sirène incendie, nous ordonne de rentrer en cours. Nous devons laisser à l’entrée de la classe nos pensées, nos discussions et notre dignité afin d’être totalement réceptifs pour assimiler les valeurs du travail intensif et de la concurrence entre nous. La carotte (les bonnes notes) et le bâton (les sanctions) sont appliqués avec volontarisme par des professeurs plus ou moins zélés.
La journée s’écoule ainsi, sonnerie assourdissante puis cours lobotomisant, entrecoupés par le repas de midi, mélange de légumes en plastique et de viande en carton, le tout dans une odeur nauséabonde. Le soir venu, nous avons la « liberté » d’aller acheter des sodas au hard-discount situé à proximité. La soirée à l’internat n’est qu’une interminable attente. Nous restons allongés, catatoniques, sur nos lits, fixant les lézardes du plafond en écoutant les dernières merdes musicales. Puis vient l’heure du diner, des restes de midi réchauffés. Suite à ce festin, quelques jeunes jouent au foot, pratique encouragée avec vigueur par l’administration scolaire. En effet, quand on est occupé par le sport, on risque moins de réfléchir à nos conditions d’existence … Pour les autres, l’attente continue, jusqu’à la fermeture automatique et centralisée des volets et de la lumière. Toute évasion, même par la pensée, nous est interdite. La nuit s’écoule, dans notre petit lits, jusqu’au lendemain, ou tout recommence.
Soumission, enfermement et déshumanisation sont les maitres mots de ce quotidien. Après tout, nous sommes à l’école afin de devenir de braves employés serviles et mal payés, pas pour vivre heureux.
Fabien Bon, Lycéen
Citation :
Le lycée, ou le temple de l’ennui.
Le réveil sonne, et ça pique. On n’a pas encore inventé la sonnerie qui est la même que celle du lycée pour moi le matin, j’espère que ça va venir. On ne mange pas vraiment, sauf un peu de désespoir, mais ça fait mal au ventre. On arrive au lycée, après un trajet entre rêves lointains, musiques à l’égal de l’humeur… et on arrive. Destination finale, on n’y est pas venu pour rien, on ne va pas tarder à le comprendre. On entre, des cravatés te fliquent, l’œil vif, plein d’autorité et de pouvoir administratifs des bas-fonds de la république. Marche contres les murs, seul, montant un escalier sombre. Le bruit de mes pas résonne, comme des cris de cloches, dans mes tympans, dans mon cerveau. J’arrive au dessus, une grande lumière sur tout le couloir, des gens qui rient, qui s’exclament. J’entends même la culture, de là ou je suis : « facebook » comme discussion philosophique matinale. N’étant pas philosophe pour deux sous (même plus !), je ne prends pas place dans ces conversations réservés aux êtres intelligents (encéphale hautement développée apparemment). Le temps de chercher ma salle, comme un lieu où on déteste aller, mais ou on va. J’y arrive, ça y est, la liberté, la jouissance, la délivrance. Un bonhomme, dans sa lucidité pourrie de prof qu’on a bien martelé de conneries me dit que je suis en retard. Je réponds à ça un « ah. Ok » d’élève fort angoissé de ce retard perturbant un cours intéressant qui n’avait en fait pas encore commencé. Les autres rient ; ça les amusent de voir un mec arriver les mains dans les poches, et qu’en a rien à secouer, du moins je pense. Moi, je ne ris pas, je me tais. Je m’assois à une chaise qui n’attendait que mon postérieur. Le cours commence, du moins je crois. A partir de là, une tentative pour finir ma nuit de sommeil de trois heures déjà commence. Mais les profs n’aiment généralement pas (à part un prof qui m’amenait un oreiller pour que je dorme bien, et je l’en remercie encore) que l’on n’écoute pas son cours, qu’on dorme. Manque de droiture, tant physique que psychologique. Alors je me force à écouter un cours, qui me fait penser à la bible. C’est pas loin d’être les mêmes paroles, mais il ne parle pas de Marie, je suis déçu. A côté de moi, une fille s’appelle Marie, aussi belle que simplette( elle est très simplette d’ailleurs). L’anti-communiste convaincue du prof me fait à vrai dire marrer, comme s’il ne pourrait en fait pas vivre sans le communisme (c’est ça le plus drôle). Mais il est fier, bien réveillé, peut-être sous antidépresseurs (c’est un aliment du 21ème siècle comme un autre, si vous voulez vous lancez, n’hésitez pas). Ça y est, la lassitude est omniprésente. Cela fait 20 minutes que je suis en cours, il ne reste que 8 heures, heureusement. Ils ont même mi l’horloge avec le tic-tac que j’ai la chance d’entendre, histoire de compter les secondes dans un cours d’Histoire qui s’écoule seconde après longues secondes. Une heure et quarante et une minute après, je suis dehors, devant ce lycée aux portes qui me font penser à… des petits barreaux de prison, oui c’est ça. Je retrouve des mecs qui auraient pu écrire ça, qui s’ennuient autant que moi. On fume sur nos clopes comme on aimerait tirer sur des bleus. (Cela dit, on aime plus la clope que les bleus, faut pas croire hein.). On échange quelques paroles sur du Baudelaire, du Nietzsche, du Michel Drucker, grands écrivains et poètes qui nous offrent à tous une évasion importante, loin du « monde vieux et sourd ». On rentre, les sonneries continuent, fortes, très fortes. Le reste des heures de cours s’écument en jours (Boris, excuse-moi pour le mauvais jeu de mots). La journée est finie, après différentes choses qui n’ont plus de différences par leur répétivité. On croise encore quelques regards bovins, quelques poules qui hésitent entre picorer des graines et courir dans la neige, quelques fumeurs dépressifs, quelques têtes de profs sans âme. On attend le bus. L’attente, le silence, l’attente, le silence : le fil quotidien de nos vies de lycéens à la con. On arrive chez nous, un grand moment de joie et de fatigue à la fois : c’est comme le jazz, c’est le sourire du désespoir. Et là, on a nos devoirs, tant de lycéens que de citoyens convaincus et cons vaincus, devoirs que j’aime personnellement, quand je les flambe avec ma fraise de joint, qui me fait peut-être cette nuit inventer des mots (désolé si c’est le cas), et qui me fait écrire une histoire vachement pas prenante de journées vachement pas prenantes non-plus. On continuera dans le temple de l’ennui, ils continueront aussi. Les rois ont leur disciples partout dans l’éducation, pour nous apprendre ce qu’est la démocratie, la vraie, la française ! Heureusement, loin de tout ce bordel, cette étable à porcs et vaches, il y a encore Brassens, Chopin, Miles Davis, et ça nous fait tenir.
Pour conclure, ce monde est une gigantesque tartine de merde dont on mange une bouchée chaque jour, et moi, je me gave de cette merde, et la ressort dans ce texte que vous venez de lire. En fait, ce texte c’est un peu une vasque de WC, si je suis ma douce et poétique logique. Vous pouvez tirez la chasse d’eau, ça s’entassera dans la fosse sceptique avec les autres torchons de gens perdus dans un désespoir profond , dans un monde qui s’enfonce dans le néant.
Fermez les rideaux, y’a plus rien à voir, il n'y a plus rien, plus rien.
Jojo.
GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 20/11/2010, 20:10
Messages : 1590 Date d'inscription : 27/10/2010 Age : 61 Localisation : Gard
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 20/11/2010, 21:14
Je suis très émotive et ce sont des choses qui me bouleversent,tu avais 12 ans alors GIBET ?
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 20/11/2010, 21:46
Coco;) bel oeil a écrit:
Je suis très émotive et ce sont des choses qui me bouleversent,tu avais 12 ans alors GIBET ?
Il n'y a aucun crime de commis lorsqu'une armée en guerre, capture et fusille un civil pris les armes à la main. Ceci est inscrit dans la Convention de Genéve. Toute personne non militaire prise les armes à la main lors d'un conflit, sera considerer comme terroriste etpassée par les armes.
Fin de la pleurnicherie.
Il en va tout autrement des otages. Par contre considerer Mocquet, comme un "résistant" c'est se foutre de la gueule du monde. Je rappelle quand même, qu'il fut emprisonné par un gouvernement de gauche, puisque distribuant des tracts communistes, parti qui, si vous avez la memoire qui flanche, fut dissout, et ses députés démis. Non par le Gvt de Vichy, mais par son predecesseur.
GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 01:22
Quand on a des couilles comme dit un mec bien qui s'appelle Briard, on ne laisse pas une armée envahir son Pays sans réagir. Mais il faut en avoir effectivement. Eux en avaient. Quand aux pleurnicheries j'estime qu'elles sont dans les premiers exemples de ce fil. Là tu te goures de registre Briard! GIBET
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 02:08
GIBET a écrit:
Quand on a des couilles comme dit un mec bien qui s'appelle Briard, on ne laisse pas une armée envahir son Pays sans réagir.
Qu'a fait Mocquet contre "l'envahisseur" ? Réponse rien, il distribuait des tracts appellant à la fraternisation avec le soldat allemand.
Mais il faut en avoir effectivement.
Et c'est à moi que tu dis ça, sans honte ?
Eux en avaient.
Ai je critiqué les jeunes de Buffon ? La réponse est NON!! J'ai seulement rappelé les Conventions de Genêve concernant les civils d'un pays en guerre pris les armes à la main, rien d'autre. Quand aux pleurnicheries j'estime qu'elles sont dans les premiers exemples de ce fil. Là tu te goures de registre Briard!
A aucun moment je n'ai dit que tu venais "pleurnicher" ami Gibet!! C'est toi qui te goure de registre et de cible. GIBET
GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 11:55
Briard a écrit:
Quand on a des couilles comme dit un mec bien qui s'appelle Briard, on ne laisse pas une armée envahir son Pays sans réagir.
Qu'a fait Mocquet contre "l'envahisseur" ? Réponse rien, il distribuait des tracts appellant à la fraternisation avec le soldat allemand.
Je ne parlais pas de Mocquet je sais que tu ne l'aime pas parce qu'il était communiste alors je n'ai pas fait de provocation
Citation :
Mais il faut en avoir effectivement.
Et c'est à moi que tu dis ça, sans honte ? Hep tu n'étais pas visé, et ul ne me viendrait même pas à l'idée de le faire à un ami. Là tu me big errare. J'évoquais les français de cette époque, rien de plus
Citation :
Eux en avaient.
Ai je critiqué les jeunes de Buffon ? La réponse est NON!! J'ai seulement rappelé les Conventions de Genêve concernant les civils d'un pays en guerre pris les armes à la main, rien d'autre. Ben oui mais derrière mon exemple cela sonnait comme un glas à la liberté de défendre sa patrie. D'autant que je voulais monter que certains propos d'aujourd'hui, comparés à d'autres du passé, manquent singulièrement de réactivité, et que c'est dû sans doute à un endormissement général des sensibilités. L'époque sans doute!!! J'excluai toute agressivité à l'égard de quiconque
Citation :
Quand aux pleurnicheries j'estime qu'elles sont dans les premiers exemples de ce fil.
Là tu te goures de registre Briard!
A aucun moment je n'ai dit que tu venais "pleurnicher" ami Gibet!! C'est toi qui te goure de registre et de cible. Bondiou c'est l'âge alors si je ne comprends plus rien. Tiens je retourne me coucher ...comme les vieux! Désolé.!!Et toi l'ami bon dimanche au soleil GIBET
Coco;) bel oeil
Messages : 1590 Date d'inscription : 27/10/2010 Age : 61 Localisation : Gard
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 12:02
Citation :
Ben oui mais derrière mon exemple cela sonnait comme un glas à la liberté de défendre sa patrie. D'autant que je voulais monter que certains propos d'aujourd'hui, comparés à d'autres du passé, manquent singulièrement de réactivité, et que c'est dû sans doute à un endormissement général des sensibilités. L'époque sans doute!!!
Que ne dirait on pas par sagesse ;-)
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 12:16
<< Je ne parlais pas de Mocquet je sais que tu ne l'aime pas parce qu'il était communiste alors je n'ai pas fait de provocation >>
Communiste ou pas là n'est pas la question !! On veut nous le présenter aujourd'hui comme un "résistant" , c'est un mensonge. Et l'autre nabot voulait même faire lire sa lettre dans les écoles. Il y a une limite à tout.
Mais il faut en avoir effectivement.
Et c'est à moi que tu dis ça, sans honte ?
Hep tu n'étais pas visé, et il ne me viendrait même pas à l'idée de le faire à un ami. Là tu me big errare. J'évoquais les français de cette époque, rien de plus
Alors méa culpa Ami Gibet. Question "réactivité, je crois que je me pose là !! Et ma sensibilité sur ces questions est loin d'être en sommeil.
Invité Invité
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 12:26
J'adore comme on a dévié quand même ..
Citation :
On veut nous le présenter aujourd'hui comme un "résistant" , c'est un mensonge
Et on est d'accord : Sauf que je rappelle que tous les communistes n'ont pas appelé à la fraternisation avec les allemands ou de suivre l'Internationale et ce, depuis 1936 et le semblant de front antifasciste. Le groupe ouvrier et paysan renaît après l'interdiction du PCF, beaucoup de militants ont préféré ne plus se revendiquer communistes, certains se sont même suicidés à l'annonce du pacte germano-soviétique. Faut y penser à ça aussi !
Et comme dit, on a eu les FTP-MOI :
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 12:41
Mais bien sur qu'il y a eu des résistants communistes de la première heure, beaucoup furent éliminé physiquement par l'OS. Par contre ce qui est certain c'est que les premiers d'extrême-droite et ils furent nombreux, ceux là sont passé sous silence. Hé oui, ça fait désordre.
Alors Tros, ne vient pas nous faire la morale. Tu es tés mal placé pour ça. Quant à tes FTP-MOI, va faire un tour dans le Sud-Ouest et parle avec les vieux, tu vas voir comme ils sont bien vus tes rombiers pazr la population qui se souvient de leurs exactions, bien pire que celles subies par les "nazis" !!
Invité Invité
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 13:32
Les premiers contact de la résistance intérieur furent un envoyé royaliste et un délégué communiste, dans le bois de boulogne il me semble .. on imagine bien la rencontre et la poignée de mains entre ces deux personnages très différents
Citation :
Alors Tros, ne vient pas nous faire la morale. Tu es tés mal placé pour ça.
Tu m'expliques où est ce que je fais la morale ? Je dis simplement que tu préfères dire que tous les communistes sont des connards, voilà le problème. Je ne suis pas mal placé, souviens toi du groupe Ponzan, tué par la gestapo pour avoir été antifasciste et résistant d'origine Espagnol.
Citation :
qui se souvient de leurs exactions, bien pire que celles subies par les "nazis" !!
Oui on sait que tous les résistants étaient des salauds, on commence a le savoir. SH !
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 16:25
Guinea_Pig a écrit:
Les premiers contact de la résistance intérieur furent un envoyé royaliste et un délégué communiste, dans le bois de boulogne il me semble .. on imagine bien la rencontre et la poignée de mains entre ces deux personnages très différents
Citation :
Alors Tros, ne vient pas nous faire la morale. Tu es tés mal placé pour ça.
Tu m'expliques où est ce que je fais la morale ? Je dis simplement que tu préfères dire que tous les communistes sont des connards, voilà le problème.
Je pense Tros que tu devrais de toute urgence consulter un oeilloliste, quoiqu'arrivé à ce stade de cécité, c'est un chien qu'il te faut, pas des lunettes !! Alors prends ta loupe et relis bien ce que j'ai écrit (je te le mets en gros et en bleu, ainsi tu ne pourras pas le louper :
<< Mais bien sur qu'il y a eu des résistants communistes de la première heure, beaucoup furent éliminé physiquement par l'OS. >>
Je ne suis pas mal placé, souviens toi du groupe Ponzan, tué par la gestapo pour avoir été antifasciste et résistant d'origine Espagnol.
Et ? Cela rachéte le racket, les exactions et les meurtres des autres ?
Citation :
qui se souvient de leurs exactions, bien pire que celles subies par les "nazis" !!
Oui on sait que tous les résistants étaient des salauds, on commence a le savoir. SH !
Invité Invité
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 17:54
Citation :
Cela rachéte le racket, les exactions et les meurtres des autres ?
Des nazis ? Non aucunement, le groupe Ponzan ne faisait que faire passer des hommes et les cacher.
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 18:43
Guinea_Pig a écrit:
Citation :
Cela rachéte le racket, les exactions et les meurtres des autres ?
Des nazis ? Non aucunement, le groupe Ponzan ne faisait que faire passer des hommes et les cacher.
Allez continu à jouer les abrutis qui ne comprennent rien, tu y parviens tellement bien qu'on fini par le croire. Pas la peine de faire des études pour pas être foutu de comprendre ce que je dis!! Ou ai-je parlé des nazis ?? Allez, même joueur rejoue!! Tu vas bien finir par y parvenir, en faisant un petit effort. Bon c'est vrai que l'effort c'est pas ta tasse de thé, mais bon.
Invité Invité
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 19:45
Citation :
Francisco Ponzan Vidal, également connu sous le nom de François Vidal, né le 30 mars 1911, à Oviedo, et mort le 17 août 1944, à Buzet-sur-Tarn, est un militant anarcho-syndicaliste espagnol, combattant anti-franquiste et résistant. Il passe son enfance à Huesca puis fait des études à l'Ecole Normale. Influencé par le militant anarchiste et professeur Ramón Acín, il s'affilie à la C.N.T. et collabore à la presse libertaire. Son militantisme lui vaut d'être arrêté et emprisonné à plusieurs reprises durant les années 1932 et 1933. En avril 1936, il entame une tournée de conférences à travers l'Espagne. Il est à Huesca lorsque survient le soulèvement franquiste. Il met alors tout en oeuvre pour organiser une contre offensive. Le 6 octobre 1936, à Bujaraloz, il participe à la création du "Conseil d'Aragon" dans lequel il s'occupe du ravitaillement puis de l'information. Après la répression du coup d'État franquiste par Enrique Líster, il rejoint durant l'été 1937 la "Colonne Rouge et Noire" où il organise un groupe de contre-espionnage "Los Libertadores". Début 1939, après la déroute du camp républicain, il se réfugie en France où il est interné dans le camp de concentration du Vernet. Il s'en évade et commence à organiser des groupes anti-franquistes qui participent à des actions de guérilla en Espagne, comme la libération de Manuel Lozano Guillén et Bernabé Argüelles emprisonnés à Huesca. Blessé en mai 1940, à Boltaña, il retourne en France quelques mois plus tard, où en pleine occupation allemande, il organise le célèbre réseau de résistance composé exclusivement de libertaires espagnols qui en liaison avec le groupe Pat O'Leary se chargeront d'organiser l'évasion et la fuite de nombreux antifascistes. Arrêté en 1943, il est emprisonné à Toulouse. Lors de la libération de la ville, il est amené par les nazis en fuite avec un groupe d'une vingtaine de prisonniers avant de les fusiller et de brûler leurs corps à Buzet-sur-Tarn.
Où tu vois des criminels toi ?
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 20:16
Guinea_Pig a écrit:
Citation :
Francisco Ponzan Vidal, également connu sous le nom de François Vidal, né le 30 mars 1911, à Oviedo, et mort le 17 août 1944, à Buzet-sur-Tarn, est un militant anarcho-syndicaliste espagnol, combattant anti-franquiste et résistant. Il passe son enfance à Huesca puis fait des études à l'Ecole Normale. Influencé par le militant anarchiste et professeur Ramón Acín, il s'affilie à la C.N.T. et collabore à la presse libertaire. Son militantisme lui vaut d'être arrêté et emprisonné à plusieurs reprises durant les années 1932 et 1933. En avril 1936, il entame une tournée de conférences à travers l'Espagne. Il est à Huesca lorsque survient le soulèvement franquiste. Il met alors tout en oeuvre pour organiser une contre offensive. Le 6 octobre 1936, à Bujaraloz, il participe à la création du "Conseil d'Aragon" dans lequel il s'occupe du ravitaillement puis de l'information. Après la répression du coup d'État franquiste par Enrique Líster, il rejoint durant l'été 1937 la "Colonne Rouge et Noire" où il organise un groupe de contre-espionnage "Los Libertadores". Début 1939, après la déroute du camp républicain, il se réfugie en France où il est interné dans le camp de concentration du Vernet. Il s'en évade et commence à organiser des groupes anti-franquistes qui participent à des actions de guérilla en Espagne, comme la libération de Manuel Lozano Guillén et Bernabé Argüelles emprisonnés à Huesca. Blessé en mai 1940, à Boltaña, il retourne en France quelques mois plus tard, où en pleine occupation allemande, il organise le célèbre réseau de résistance composé exclusivement de libertaires espagnols qui en liaison avec le groupe Pat O'Leary se chargeront d'organiser l'évasion et la fuite de nombreux antifascistes. Arrêté en 1943, il est emprisonné à Toulouse. Lors de la libération de la ville, il est amené par les nazis en fuite avec un groupe d'une vingtaine de prisonniers avant de les fusiller et de brûler leurs corps à Buzet-sur-Tarn.
Où tu vois des criminels toi ?
Là je vais reprendre ton langage fleuri habituel, le seul visiblement que tu comprennes !! (Que Gibet me le pardonne) T'es vraiment trop con Troska !!
Alors comme tu comprends rien je reprends (et cette fois ci essayes de suivre, tu passeras moins pour un demeuré):
Je t'ai dit que dans le Sud-Ouest les "résistants" issus des "brigades rouges" étaient des racketteurs, des voleurs et des assassins!! Sur quoi tu me réponds je cite ; Et Ponzan ?
Je te réponds donc que : Est ce que son action rachéte celle des autres (sous entendus "Brigadistes assassins, voleurs et racketteurs!! Toi y en avoir tout comprendu à présent ? Ou ton neurone est il en surchauffe depuis cet aprés midi ?
Invité Invité
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 20:34
Owi, parles moi toujours avec cette violence mon grand braillard, j'aime quand tu es un gros connard en puissance .
Citation :
Est ce que son action rachéte celle des autres (sous entendus "Brigadistes assassins, voleurs et racketteurs!!
Oui oui, mais on sait très bien que les résistants sont tous des salauds d'avoir voulu faire dégager les allemands du pays, on commence à en avoir l'habitude tu sais ! Qu'ils furent assassins, voleurs et racketteurs, c'est bien dommage, ce n'est pas parce que une fraction se comporte comme des connards, qu'on est tous forcément des connards. Il existait surement des NS humanistes, ce qui ne veut pas dire qu'ils l'étaient tous. Point barre. Continues de te masturber sur les vilains rouges, les gentils nationalistes et sur les grands hommes du SOL si ça te fait plaisir, mais arrête de casser les couilles, ce serait vraiment sympa' de ta part.
( Mais j'en demande trop, on t'as déjà inculqué à être un con à la Légion, c'est peine perdu ! )
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 21:08
Guinea_Pig a écrit:
Owi, parles moi toujours avec cette violence mon grand braillard, j'aime quand tu es un gros connard en puissance .
Citation :
Est ce que son action rachéte celle des autres (sous entendus "Brigadistes assassins, voleurs et racketteurs!!
Oui oui, mais on sait très bien que les résistants sont tous des salauds d'avoir voulu faire dégager les allemands du pays, on commence à en avoir l'habitude tu sais ! Qu'ils furent assassins, voleurs et racketteurs, c'est bien dommage, ce n'est pas parce que une fraction se comporte comme des connards, qu'on est tous forcément des connards. Il existait surement des NS humanistes, ce qui ne veut pas dire qu'ils l'étaient tous. Point barre. Continues de te masturber sur les vilains rouges, les gentils nationalistes et sur les grands hommes du SOL si ça te fait plaisir, mais arrête de casser les couilles,
Ces choses là, mon petit nanar, c'est comme les parachutes, quand en on a pas on s'écrase.
Game over !!
ce serait vraiment sympa' de ta part.
( Mais j'en demande trop, on t'as déjà inculqué à être un con à la Légion, c'est peine perdu ! )
Invité Invité
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 21:13
Bon, comme d'hab tu esquives le débat, lol mdr ptdr ?
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 22:08
J'esquive que dalle, pingouin, mais comme t'es bouché à l'emeri, je vais pas décortiquer toutes mes phrases pour qu'un gogol comme toi arrive à suivre. Tu m'as pris pour un éducateur là ou quoi ! Va à l'école, pas la buissonière, apprends à lire et surtout à comprendre ce que tu lis et ensuite reviens discuter. Mais jusque là abstient toi. Car il vaut mieux la fermer et passer pour un con, que l'ouvrir et en donner la certitude.
A bon entendeur mon p'tit nanar d'opérette
Invité Invité
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 22:46
T'as pas répondu à ma dernière tirade, tu t'enfonces dans ta diatribe de vieux frustré, qui insulte pour se donner une légitimité .. c'est pitoyable. Quand tu pourras tenir une discussion sans insulter l'autre comme seul argument, sans doute qu'on pourra avancer, ce qui n'est pas encore le cas.
Ciao pantin !
GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 22:52
Guinea_Pig a écrit:
J'adore comme on a dévié quand même ..
Citation :
On veut nous le présenter aujourd'hui comme un "résistant" , c'est un mensonge
Et on est d'accord : Sauf que je rappelle que tous les communistes n'ont pas appelé à la fraternisation avec les allemands ou de suivre l'Internationale et ce, depuis 1936 et le semblant de front antifasciste. Le groupe ouvrier et paysan renaît après l'interdiction du PCF, beaucoup de militants ont préféré ne plus se revendiquer communistes, certains se sont même suicidés à l'annonce du pacte germano-soviétique. Faut y penser à ça aussi !
Et comme dit, on a eu les FTP-MOI :
Oui je partage complètement ton propos et je pense que le communisme soviétique et le communisme français n'ont rien à voir l'un avec l'autre. "L'internationale communiste" était composée principalement de gens issus de la classe ouvrière peu formée aux choses de la politique et qui espéraient trouver dans le grand frère soviétique le modèle de solidarité et de justice sociale qui n'avait jamais existé en France. On peut leur reprocher une certaine naïveté par sincérité et il m'est difficile de les qualifier de traîtres quand ils pensaient surtout à faire émerger une internationale ouvrière. Pour comprendre cela il faut avoir la capacité de se remettre dans les souliers de l'ouvrier industriel des années 1920-1930 et du comportement des bourgeois conservateurs qui dominaient alors cette époque aussi bien à droite que chez les radsoc. GIBET
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Alhzeimer à ton age mais ça existe, tu en es la preuve vivante !! 21/11/2010, 23:09
Guinea_Pig a écrit:
T'as pas répondu à ma dernière tirade, tu t'enfonces dans ta diatribe de vieux frustré, qui insulte pour se donner une légitimité .. c'est pitoyable. Quand tu pourras tenir une discussion sans insulter l'autre comme seul argument, sans doute qu'on pourra avancer, ce qui n'est pas encore le cas.
Ciao pantin !
Alors là c'est la meilleure celle là, c'est moi qui insulte, !! Il faut vite que tu consultes toi, c'est trés rare les cas d'Alhzeimer à ton age, mais ça existe, tu en es la preuve vivante !! Même sous le coup de la plaisanterie, je n'en laisserai plus passer une seule. Capice. Ciao fignocchio.
GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 23:12
Ouahhh j'avais pas vu le reste de la discussion. On dirait celle d'un père et d'un fils... Moi j'ai parfois connu çà avec le mien et je l'adore.
Les exactions de certains résistants qui ont profité de l'autorité d'une arme pour se prendre pour des justiciers à la petite semaine cela existe malheureusement...surtout chez ceux qui n'ont pas été au contact direct de l'ennemi. En revanche les vrais organisateurs de la résistance qui ont mis en place de vrais réseaux de professionnels militaires pour retarder les convois d'armements militaires, pour faire du renseignement , ou pour désorganiser la lourde administration allemande , ont fait un travail monumental sans lequel l'intervention des alliés n'aurait pas pu être programmée. Là dessus l'Histoire s'appuyant sur des faits est reconnue. Les étiquettes politiques étaient alors largement dépassées et certains curés ont fait autant que des gens de droite ou de gauche avant guerre , ou après guerre mais qui pendant n'était que des combattants de l'ombre, sans couleur!!
Je pense que nous sommes tous d'accord pour condamner les salauds et honorer nos héros non? Essayons de parler des mêmes en même temps pour éviter les quiproquo!! Amicalement à tous deux GIBET
Nota: gardez vos passions intactes tous les deux, ce pays a besoin de gens comme vous. J'aimerai avoir encore la jeunesse de Troska ...mais aussi l'activisme de Briard ...ou inversement je ne sais plus!
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 23:12
GIBET a écrit:
Guinea_Pig a écrit:
J'adore comme on a dévié quand même ..
Citation :
On veut nous le présenter aujourd'hui comme un "résistant" , c'est un mensonge
Et on est d'accord : Sauf que je rappelle que tous les communistes n'ont pas appelé à la fraternisation avec les allemands ou de suivre l'Internationale et ce, depuis 1936 et le semblant de front antifasciste. Le groupe ouvrier et paysan renaît après l'interdiction du PCF, beaucoup de militants ont préféré ne plus se revendiquer communistes, certains se sont même suicidés à l'annonce du pacte germano-soviétique. Faut y penser à ça aussi !
Et comme dit, on a eu les FTP-MOI :
Oui je partage complètement ton propos et je pense que le communisme soviétique et le communisme français n'ont rien à voir l'un avec l'autre. "L'internationale communiste" était composée principalement de gens issus de la classe ouvrière peu formée aux choses de la politique et qui espéraient trouver dans le grand frère soviétique le modèle de solidarité et de justice sociale qui n'avait jamais existé en France. On peut leur reprocher une certaine naïveté par sincérité et il m'est difficile de les qualifier de traîtres quand ils pensaient surtout à faire émerger une internationale ouvrière. Pour comprendre cela il faut avoir la capacité de se remettre dans les souliers de l'ouvrier industriel des années 1920-1930 et du comportement des bourgeois conservateurs qui dominaient alors cette époque aussi bien à droite que chez les radsoc. GIBET
Il y en a qui furent mis au poteau par ces mêmes communistes pour moins que ça à la "libération", dois je là aussi te le rappeler Gibet ?
Invité Invité
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 23:16
Citation :
Alors là c'est la meilleure celle là, c'est moi qui insulte, !!
Refait l'historique de nos convers sur les deux forums, regard qui traite l'autre de con, de tantouzes, de tafioles ou de je ne sais qui en premier, certainement pas moi mon gars ! Maintenant tu as gagné ce que tu voulais, tu peux aller te faire foutre.
GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 23:19
Briard a écrit:
Il y en a qui furent mis au poteau par ces mêmes communistes pour moins que ça à la "libération", dois je là aussi te le rappeler Gibet ?
Tu sais à la fin de la guerre il y eu une période "d'avant réconciliation" ou les règlements de comptes avaient un peu toutes les couleurs. Mais les plus passionnés dans l'idéologie sont très souvent aussi les plus passionnés dans l'action répressive. GIBET
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 23:21
GIBET a écrit:
Ouahhh j'avais pas vu le reste de la discussion. On dirait celle d'un père et d'un fils... Moi j'ai parfois connu çà avec le mien et je l'adore.
Les exactions de certains résistants qui ont profité de l'autorité d'une arme pour se prendre pour des justiciers à la petite semaine cela existe malheureusement...surtout chez ceux qui n'ont pas été au contact direct de l'ennemi. En revanche les vrais organisateurs de la résistance qui ont mis en place de vrais réseaux de professionnels militaires pour retarder les convois d'armements militaires, pour faire du renseignement , ou pour désorganiser la lourde administration allemande , ont fait un travail monumental sans lequel l'intervention des alliés n'aurait pas pu être programmée. Là dessus l'Histoire s'appuyant sur des faits est reconnue. Les étiquettes politiques étaient alors largement dépassées et certains curés ont fait autant que des gens de droite ou de gauche avant guerre , ou après guerre mais qui pendant n'était que des combattants de l'ombre, sans couleur!!
Je pense que nous sommes tous d'accord pour condamner les salauds et honorer nos héros non? Essayons de parler des mêmes en même temps pour éviter les quiproquo!! Amicalement à tous deux GIBET
Nota: gardez vos passions intactes tous les deux, ce pays a besoin de gens comme vous. J'aimerai avoir encore la jeunesse de Troska ...mais aussi l'activisme de Briard ...ou inversement je ne sais plus!
Nous sommes bien d'accord là dessus Gibet, moi je combat ces R.M.S, prebendier et pourfendeur des "collabos", eux qui furent parfois bien pire que les gens à qui ils s'en prenaient. Je n'ai jamais attaqué les vrais Resistants" loin de là ! Mais ceux là, les vrais, restèrent dans l'ombre à la "libération", évitant ainsi de se retrouver collé au mur parce qu'ils auraient pu faire de l'ombre au PC et à ses sbires assassins. ça aussi c'est la vérité. Ety des preuves de ces exactions il y en a des tonnes. Alors quand j'entends un petit formaté "resistancialiste" comme Tros venir me dire que TOUS les communistes et les Brigadistes furent exemplaires ça me fait bondir. Surtout que quand je le lis je me rends compte qu'à part quelques faits il ne connaît strictement rien à tout ça.
Mais je l'aime bien ce petit con. Il a des convictions, qui sont certes à l'opposée des miennes, mais ça c'est secondaire. Mais p****n, quelle mauvaise foi il a !! C'est inimaginable. Il t'entraine sur le terrain de la mise en boite limite et ensuite il vient jouer les pucelles effarouchées. Manque pas d'air le morveux.
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 23:23
Guinea_Pig a écrit:
Citation :
Alors là c'est la meilleure celle là, c'est moi qui insulte, !!
Refait l'historique de nos convers sur les deux forums, regard qui traite l'autre de con, de tantouzes, de tafioles ou de je ne sais qui en premier, certainement pas moi mon gars ! Maintenant tu as gagné ce que tu voulais, tu peux aller te faire foutre.
Ne t'accapares pas ce qui s'adressait à ITT, ce sera plus honnête déjà. Mais bon l'honneteté et toi, ça fait deux !!
Je t'ai fait une promesse, celle de ne jamais prendre ta place. Je la tiendrai. Donc, va te faire foutre. Pas de probléme pour moi, c'est ton choix.
Dernière édition par Briard le 21/11/2010, 23:28, édité 1 fois
GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 23:24
Bien pour revenir à ton sujet cher Guinéa_Pig , les propos tenus par des lycéens que tu as postés, comment les intègres-tu toi même dans une réflexion politique plus générale? Pour toi est-ce que cela constitue un échantillon représentatif? A ton avis ces jeunes aurontr bun jour une réponse politique à leurs angoisses: la vois-tu plutôt anar ou populiste? GIBET
GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 23:31
Briard a écrit:
Mais je l'aime bien ce petit con. Il a des convictions, qui sont certes à l'opposée des miennes, mais ça c'est secondaire. Mais p****n, quelle mauvaise foi il a !! C'est inimaginable. Il t'entraine sur le terrain de la mise en boite limite et ensuite il vient jouer les pucelles effarouchées. Manque pas d'air le morveux.
Père et fils je te dis...par par le sang mais autrement!! Et au fond si vous n'alliez pas aussi loin tous les deux ...la discussion ce serait arrêtée tout bonnement! Imagines qu'un jour notre Guinéa te réponde : "Ah bon! ... tu crois?" Tu répondra quoi pour continuer la conversation? Amicalement GIBET
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 21/11/2010, 23:39
Tiens juste pour prouver ma bonne foi, voila la première intervention, à ma personne, de l'amnésique sur le fil "INA Les évenements en Algérie" sur l'autre forum :
<< On remarquera que avec Jalabert, le débat vole toujours aussi haut .. Oui, on ne mettra jamais de treillis, on emmerde ta machine libéralo-policière qui va nous faire tirer sur nos frères tout aussi prolo' que nous. La seule véritable guerre que l'on souhaite connard, c'est une guerre de classe et on espère d'y retrouver, qu'on se fende la gueule, niqueur de chèvres >>
Dernière édition par Briard le 22/11/2010, 00:55, édité 2 fois
GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 22/11/2010, 00:40
Briard a écrit:
Tiens juste pour prouver ma bonne foi, voila la première intervention de l'amnésique sur le fil "INA Les évenements en Algérie" sur l'autre forum :
<
Où çà je n'ai pas trouvé le lien? GIBET
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 22/11/2010, 00:52
Remis en place.
GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 22/11/2010, 01:02
Ben oui mais on me demande une identification et un mot de passe pour lire. Je n'ai pas! Tant pis je suis sûr que c'est un excellent forum...bien présidé! J'y ai un ami qui a place de choix GIBET
Invité Invité
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 22/11/2010, 01:16
Briard a écrit:
Alors quand j'entends un petit formaté "resistancialiste" comme Tros venir me dire que TOUS les communistes et les Brigadistes furent exemplaires ça me fait bondir.
WOOOOOOOOOOOOPTIC 2000 ! Apprends à lire, ça ira mieux .. je t'ai expliqué mon point de vue, fallait chassé l'occupant, certains ont été dégueulasse, ce qui ne veut pas dire qu'ils furent TOUS exemplaire. J'oubliais que les miliciens et la SOL ont été des exemples de discipline, de courage et de splendeur ! Salaud de résistant, nous on s'en fou de la Badoit, on veux d'la Vichy !
Citation :
Mais p****n, quelle mauvaise foi il a !! C'est inimaginable.
Briard a écrit:
Mais bon l'honneteté et toi, ça fait deux !!
Briard a écrit:
<< On remarquera que avec Jalabert, le débat vole toujours aussi haut .. Oui, on ne mettra jamais de treillis, on emmerde ta machine libéralo-policière qui va nous faire tirer sur nos frères tout aussi prolo' que nous. La seule véritable guerre que l'on souhaite connard, c'est une guerre de classe et on espère d'y retrouver, qu'on se fende la gueule, niqueur de chèvres >>
Oui oui papy, t'as raison, il est l'heure d'aller dormir. " Mais bon c'est vrai que toi la pêche aux renseignements tu la fait sur Google le cul bien calé dans ton fauteuil, et qu'il n'y a pas de danger qu'on te voit sur le terrain. Je suis même certain que tu n'as jamais mis un treillis, tu dois être objecteur de conscience ou une connerie de tarlouze dans le genre. " " Tu ferais mieux de fermer ta grande gueule tout juste bonne à dégueuler des conneries. Je le répéte sur ce coup là, t'es un guignol !! " " Parles moi donc de l'Alcazar petit trou du cul d'anar qui sait tout !! " " Mais qu'est ce que tu viens nous baver sur les rouleaux avec ta bourgoisie et ton hyperclasse. Te cherches pas d'excuse, t'en as pas. Si ça te plait tant que ça va en Gréce ou à LA. et nous fais plus chier à tout ramener à ta "lutte des classes". C'est du nimporte nawak. "
Je pourrais me faire tous les topics depuis hier, sans compter le nombre d'édit que t'as fait pour prouver que t'as tort .. mais je t'en veux pas, tu préfères faire celui qui subi, qui est innocent, alors très bien, si ça te plait de faire le soumis. Sans rancune vieille guimbarde.
Briard Admin
Messages : 6005 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 67 Localisation : CHAMPAGNE
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 22/11/2010, 01:21
Ces amabilités vinrent suite à ton intervention. De plus la première partie que tu cites ne t'es pas adressée. C'est à dire celle-ci :
Mais bon c'est vrai que toi la pêche aux renseignements tu la fait sur Google le cul bien calé dans ton fauteuil, et qu'il n'y a pas de danger qu'on te voit sur le terrain. Je suis même certain que tu n'as jamais mis un treillis, tu dois être objecteur de conscience ou une connerie de tarlouze dans le genre. " Ceci s'adresse à ITT, et que je sache ce pseudo n'est pas le tien.
Faux derche et menteur en plus. Là tu cumules !!
Invité Invité
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 22/11/2010, 01:40
GIBET a écrit:
A ton avis ces jeunes aurontr bun jour une réponse politique à leurs angoisses: la vois-tu plutôt anar ou populiste?
Bonne question, je pense que le problème de fond est qu'il y a un ras le bol de l'éducation que l'on connait, mais que cela se résume à " les cours c'est chiant, les profs sont con, on se fait chier, on en a marre " et qu'il n'y a pas de critique vraiment politique que l'on puisse trouver derrière qui est sans doute : Imaginer une autre éducation, je dirais même une autre forme d'éducation ! Et on en est pas encore là, certains sont content d'aller en cours, d'autres le sont moins et se disent qu'il faut " passer le temps " donc ils se donnent la peine d'y aller. Pour essayer de faire simple, le lycée ça pue l'encasernement, l'endoctrinement, la soumission, le diktat du savoir suprême, des matières imposés, d'une culture à sens unique .. une culture qui doit nous formater à une seule chose : La société marchande, ultra-compétitive et qui nous formatera entièrement pour faire un seul et unique métier, pour " réussir notre vie " ( Comme quoi, on nous demande de réussir notre vie, pas de vivre notre vie ! )
Je pense que le malaise vient surtout du fait qu'on est vraiment dans quelque chose de rigide, d'imposer pour aller dans une direction, la reproduction sociale de la société tellement évoqué par un Bourdieu par exemple, qui reste malheureusement réel dans notre société : Tu sais, j'ai traîné mon cul dans les quartiers populaires, dans les lycées pro', les mecs ils savent que déjà ils ont une ambiance de travail à chier, mais que de leur diplôme poubelle, on va leur filer une vie poubelle - Que cela fasse rire tout le monde, sur les " z'immigrés qui ne travaillent pas ", je trouve ça grotesque mais c'est un autre débat - et leur demander de fermer leur gueule. Déjà, il faut abolir l'Ecole comme on la connait, la remplacer par une autre forme d'éducation, plus libre, avec des relations hiérarchiques moins oppressives : Pour moi, apprendre, transmettre un savoir ne nécessite pas forcement d'être supérieur à la personne, on peut détruire ses rapports pour qu'il y a confiance, compatibilité entre celui qui donne et celui qui reçoit ! Mais on en est encore très loin, certains vont rire en lisant ce que je suis entrain de marquer et je les comprends tout à fait, c'est pas encore dans l'air du temps, pourtant .. faudrait commencer à y penser ! On veux étudier, on veux apprendre un savoir, on aimerait simplement plus de liberté, plus de connivence, de choix dans ce que l'on veux faire, nous ouvrir de vrai perspective et non pas aller se " vendre sur le marché du travail " comme certains prof ou principal viennent te le rappeler ! Gibet, la République a toujours fait de l'éducation ( Et les premiers débat en 1789 parlent de ça ! ) un thème central, elle a voulu apporter un savoir, elle l'a fait .. à quel détriment ? Ce jacobinisme puant, qui a détruit souvent des spécificités régionales, qui ont obligés nos grands parents à ne plus parler leur langue d'origine, à les punir sévèrement pour ça ! L'éducation tant vanté par la République, est entrain de lui filer entre les mains, à cause d'intérêt qui la dépasse : Financer, idéologique etc etc ..
Donc oui, il va falloir qu'un jour, on transforme ce ras le bol des cours parce que " ça fait chier " en quelque chose de concret. En 1968, on disait " Ne dites pas madame la professeur, mais crève salope ! " .. on avait eu une révolte idéologique vis à vis de la société autoritariste et paternaliste d'un De Gaulle ! Actuellement, avec la masses de moutons qui gobe tout et n'importe quoi, qui hait mais sacralise le prof comme " celui qui a forcément raison " on se retrouve avec un appareil éducatif qui ressemble à une prison idéologique, où tout va dans un sens unique, il n'y a plus de possibilité de débat d'idée .. on nous gave comme des perroquets et point final. Non, ce n'est pas l'éducation ça, l'éducation c'est vouloir apprendre et expérimenter la vie, s'intéresser à tout, aimer, jouer ! Pourquoi est-ce qu'on nous fait chier à rester dans des salles de classes assis comme des veaux, alors qu'on pourrait faire cours en marchant, dehors ou encore dans l'herbe ? Pourquoi est-ce qu'on ne donnerait pas une réel chance à tout le monde, de vivre sa vie, de faire ce qui lui plait, au lieu de la forcer à prendre tel ou tel filière contre sa volonté ? Pourquoi doit-on continuer à être noté, à se prendre des baffes parce qu'on a eu un 2 en math ? Ce qui est le plus troublant, c'est que la note n'est même plus symbolique, elle est un facteur d'intégration, je me souviendrais toujours du " Et toi t'as eu combien ? Et toi ? 15 ? Et toi 6 ? Moi j'ai eu 12 ! " .. qui sert de point de repère, qui se transforme en obsession constante. Je me souviendrais toujours d'une très bonne copine à moi qui était une nana qui avait toujours d'excellente note et en histoire, alors que l'on faisait le Front Populaire, on avait une affiche de la CGT-U et de la CGT, qui montrait leur fameuse réunion au sein d'un même syndicat : Elle n'a pas été capable d'expliquer ce que voulait dire l'affiche et son impact, parce qu'elle ne prenait pas la peine de réfléchir, mais d'avaler un cours et de la recracher purement et simplement ! Voilà le véritable danger, nous couper notre façon de réfléchir et nous faire avaler des choses, sans y réfléchir, parce que c'est " comme ça " et que le prof à sa saincro sainte auréole au dessus de la tête. On est pas du bétail, on ne veux pas être conduit à l'abattoir .. On veux vivre, on veux apprendre .. mais d'une façon radicalement différente !
GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission 22/11/2010, 03:17
Tu sais ce long exposé que tu viens de faire, ne me fait pas sourire, contrairement à ce que tu craignais. Il me fait plutôt grincer des dents car il semble traduire la réinstallation de ce contre quoi mai 68 a lutté. Nous avions essayé à l'époque de faire disparaître tous les mandarinats: ceux de la famille avec l'autorité paternelle du pater familias, celui qui distribuait les trempes par principe, avant toute discussion. Celui du milieu professionnel complètement méprisant de la classe des "subalternes". Celui du milieu universitaire qui s'enrichissait déjà sur des jeunes qui, via des postes mal rémunérés, lui faisaient ses recherches. Si ce que tu dis existe encore c'est que la société a laissé revenir cette éducation nationale de l'inutile qui confond la transmission du savoir par des Maîtres, et l'autorité hiérarchique du professorat. Le mouvement de 68 avait montré que le savoir existe en dehors des diplômes. La transmission était possible dès lors que l'on réunissait librement tous les porteurs de savoir et qu'on les laissaient parler. Des petits groupes se constituaient spontanément et la parole était prise par les plus compétents puis partagée pour entendre ce que tout le monde avait à dire. Le plus compétent synthétisait les acquis et nous partions enrichis vers un autre groupe qui abordait d'autres sujets. Ainsi la connaissance se transmettait assis dans la cours de la Sorbonne ou dans les locaux du Panthéon où toutes les connaissances se partageaient. Plus de tableau noir, plus de note, plus d'autorité mandarinale mais le partage du savoir. Et nous discutions des philosophes avec des philosophes venus exprès. De même l'histoire était partagée avec des historiens. Des économistes et des journalistes animaient des débats contradictoires où chacun apportait sa pierre et remportait ... un édifice de connaissances utiles. C'était cela cher Guinéa ce mai 68 dont on nous reproche encore aujourd'hui l'initiative et la teneur. Mais à t'entendre tout est à refaire. Mais à ton avis quand le referez-vous? Et sur quelle base si une contestation unitaire crée l'activisme nécessaire à un mouvement spontané? Quand on est aussi mal l'amélioration ne peut plus se faire que dans l'action destructrice pour mieux reconstruire. Mais visiblement le mouvement semble cassé. Alors ces jeunes que tu as cités et dont tu es: * s'élèveront-ils dans un nouveau mouvement de type mai 68? * attendront-ils un grand mouvement social pour y attacher leurs wagons? * ne réagiront pas parce que l'individualisme s'opposera de plus en plus aux forces collectives? Qu'en penses-tu? GIBET
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Le quotidien au lycée : enfermement et soumission