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 Le musée (maudit) de la Poche de Royan.

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Guide Stone

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MessageSujet: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime9/5/2015, 10:43

Le musée de la poche de Royan était (il a fait faillite prcq non subsidié) maudit à plus d'un titre :

a) il rappelait un événement regrettable (le bombardement de la ville par l'aviation française alors que l'utilité militaire en était strictement nulle .

b) il contenait des documents "susceptibles d'être néfaste à l'éducation des jeunes générations" ...

Parmi ces documents maudits ,et pour plusieurs "poches" différentes :

1° le plan exact  de la situation .
2° une ligne d'une couleur à l'intérieur des positions allemandes .
3° une ligne d'une autre couleur à l'intérieur des positions françaises .

Explications :

# tout le monde savait que la guerre était finie .
# les allemands ne voulaient pas voir leurs familles fusillées par la Gestapo en Allemagne si ils se rendaient .
# les français hors de la poche voulaient en tirer le max de prestige .
# tant les allemands dans la poche que les français autour de la poche reçoivent des commandements de "plus haut" .


D'où les accords les plus étranges (écrits et signés par les 2 parties...) .

De mémoire :

# Les vaches laitières allemandes peuvent continuer à paître autour des bunkers sans qu'on leur tire dessus à condition que les allemands autorisent l'arrivée et la distribution du courrier aux civils de la poche .

# Les allemands d'une part,et les français d'autre part s'engagent formellement à ne pas procéder à des assauts ou attaques ponctuelles sans en avertir au préalable l'adversaire .

# En cas d'attaque, l'attaque doit finir par "s'épuiser" sur les lignes  figurant sur la carte ...


Tout ça on ne peut pas dire aux enfants,c'est certain ....
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commandoair40

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MessageSujet: Re: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime9/5/2015, 19:54

Tiens , j'étais pas au courant de ces faits  scratch

Comme je ne voudrai pas mourir idiot , merci de me donner tes sources

Mais a notre époque , plus rien ne m'étonne   Sad
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MessageSujet: Re: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime9/5/2015, 19:59

Mes sources ?

C'était le musée qui n'existe plus et dont les collections ont été sagement dispersées en vente publique aux alentours de 2010 ...

Maintenant ,c'est la logique même : il fallait vivre dans ses poches ... En l’occurrence,près d'un an !!!!.
Et pour "vivre" ,il fallait bien trouver des accommodements ....
Maintenant "après",c'est difficile de dire qu'il y a eu des "accommodements" ....

Pour rappel en Afghanistan les français ont eu quelques semaines après leur arrivée des pertes,
alors que les italiens n'en avaient jamais eu une seule .
Il semblerait que les italiens avaient eu des "accommodements",
mais qu'ils avaient "oubliés" d'en définir les termes à la relève française ... 
On a jamais tiré cette affaire au clair ....
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commandoair40

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MessageSujet: Re: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime9/5/2015, 20:06

Je suis au courant de la fermeture et de la vente de belles pièces de collection

Mais j'aimerai bien voir les pièces dont tu me parles

Te rends tu compte !!!!! ces affirmations sont graves , surtout pour nos beaux "Résistants de la Dernière Heure"

Si tu n'as rien , pas grave , je vais faire des recherches

Merci pour le tuyau :OkeY:  
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MessageSujet: Re: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime9/5/2015, 21:06

C'était pas "comme çà" dans toutes les "poches" .
La dernière à se rendre (juste après l'armistice de Reims) a été la poche de Dunkerque .
Le commandant de la place n'était pas un drôle ...
Avec lui il n'y a pas du y avoir beaucoup d'accommodements ... si, il y en a eu ....

Je n'ai jamais trouvé d'ouvrage parlant spécifiquement de ces poches .
Parce que ça devait être "qq chose" ...

Ceux qui y croyaient encore.
Ceux qui n'y croyaient plus mais qui n'osaient pas le dire .
Ceux qui étaient tout content d'être là et pas ailleurs ...

Par contre,la radio passait,et donc ils étaient au courant de tout :

les bombardements sur l'Allemagne...
la défaite à l'Est ....

Il y a, moyen de faire une extraordinaire pièce de théâtre avec çà ...
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commandoair40

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MessageSujet: Re: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime10/5/2015, 18:28

Merci

Je vais faire des recherches et je te tiens au courant ( si cela t'intéresses)

Je pense que les Allemands , n'avait nullement envie de rentrer chez eux , car il devaient passer par la case "Prison" , avec des Français pas tendres (déminages & reconstruction) et pire les US (Sous Alimentation)

Et que la partie était belle pour certains Français , pour se faire mousser et ne pas suivre les combats jusqu'en Allemagne .
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MessageSujet: Re: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime10/5/2015, 20:31

Voudrais tu parler du "resistancialisme" Ami commandoair40 *hw:
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MessageSujet: Re: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime11/5/2015, 02:39

R. Desquesnes : « dans l'histoire des poches allemandes sur le littoral français, il y a une originalité royannaise, comme il y a une originalité rochelaise. Mais le destin de Royan apparaît comme l'inverse de celui de La Rochelle : autant La Rochelle est l'exemple de la diplomatie, des accommodements et de la recherche d'un règlement arrangé du conflit en voie d'achèvement, autant Royan est l'exemple du baroud d'honneur, de la fureur guerrière poussée à son paroxysme, du déchaînement de la violence et du combat coûte que coûte »

Comme le dit R. Desquesnes, « Avec le recul, on peut, aujourd'hui, se poser la question de savoir si on avait réellement besoin, au milieu du mois d'avril 1945, d'une telle démonstration de force sur la côte atlantique, alors qu'au même moment les Soviétiques s'emparaient, dans Berlin, de l'aéroport de Tempelhof ».

Le général Leclerc a qualifié l'opération de Royan de « mascarade ». C'est en participant à l'invasion du Reich que l'armée française pouvait, à coup sûr, se couvrir à nouveau de gloire et non en allant s'embourber « dans les parc à huîtres de Marennes ».

R. Desquesnes ajoute : « On peut soutenir que l'opération de prestige menée tardivement sur Royan est une victoire puérile, coûteuse et inutile ».

Cet avis est aussi partagé par un certain nombre de maquisards ayant participé aux combats aux abords de la ville. Philippe Papon, sous-lieutenant issu des FFI, indique que « plus deux mille tonnes de bombes s'écrasèrent sur cette ville dans le but de tuer une centaine d'Allemands repliés sur quelques kilomètres en attendant l'abdication de leur pays ; personne ne comprenait rien à ce crime ». Il ajoute : « l'aviation n'avait détruit aucun objectif militaire, ni amoindri en quoi que ce soit, le système défensif ennemi. On reste confondu devant un tel acte qui n’avançait pas d'une journée l'heure de la victoire ».

Du côté de la hiérarchie militaire, le général de Larminat, à la tête des Forces françaises de l'Ouest, parlait avec dédain de la convention signée entre Schirlitz et Meyer qui a permis pourtant de sauver des centaines de vies ainsi que le patrimoine urbain et portuaire de La Rochelle. D'autres chefs militaires apparaissent comme n'ayant pas été avertis de l'opération comme le colonel Adeline, commandant du secteur de Royan.

Faut-il pour autant oublier les hommes qui se battirent en héros?

- Le 4e régiment de zouaves et le Bataillon de Marche Somali (BMS) furent cités à l'ordre de l'Armée pour leurs faits d'armes.
- 2e citation à l'ordre de l'armée du 4ème régiment de zouaves pour sa participation à la réduction de la poche de Royan du 14 au 17 avril 1945
- Citation à l'ordre de l'Armée attribuée au Bataillon de Marche Somali (BMS) du Régiment de marche d’Afrique équatoriale française et somalie pour avoir réussi le franchissement de la ligne d’eau du Gua au cours des combats de la Pointe de Grave,

Sans oublier les maquisards (qui n'étaient pas de la dernière heure!!!) du Sud-Ouest qui libèrent la région. Les Allemands sont finalement encerclés dans la poche par 7 000 maquisards des Forces Françaises de I’Intérieur, les F.F.I., du colonel Adeline, soit les groupements Z, RAC et Roland de l’Armée secrète gaulliste de Dordogne et Bernard des F.T.P.F. communistes de Charente. Mal armés, ils ne peuvent percer les puissantes défenses de l’ennemi. C'est le colonel Adeline qui décide de ne pas dépasser la Seudre, le sud de Saujon et Meschers fixées comme limites de la poche

Pour l'Histoire les tentatives de médiation pour une reddition n’aboutissent pas mais l’épineux problème des combattants sans uniformes est réglé. Les F.F.I. sont reconnus, et traités comme prisonniers de guerre en dépit des ordres du haut commandement allemand qui les considèrent comme des terroristes à fusiller, à la condition de porter un brassard tricolore cousu au bras gauche, comme signe distinctif en attendant des uniformes.

Les Français et les Allemands, souhaitent faire la guerre sans être gênés par des civils, aussi un accord a lieu le 8 octobre pour évacuer 8 000 "bouches inutiles" civiles, dont 4 000 à Royan et 4 000 dans la presqu’île d’Arvert. Adeline informe les résistants qu’ils doivent quitter Royan qui sera attaqué. Cette information ne peut que rester confidentielle et ceux qui sont dans la confidence n’y croient pas, une opération militaire semble inutile alors que la fin de la guerre paraît si proche et l’idée d’un bombardement massifn’effleure personne. Les habitants ne ressentent pas le moins du monde l’urgence de quitter leurs maisons, surtout les plus âgés, au moment où les villas vides sont pillées. Partir est un saut dans l’inconnu car l’important est alors de se nourrir et on le fait beaucoup mieux dans une région où l’on connaît bien les commerçants et où beaucoup ont un jardin.

Partir c’est se retrouver dans un environnement inconnu, sinon hostile, car la famine perdure dans toute la France. Partir c’est quitter la sécurité de son cadre de vie, pour une aventure risquée. Ils ne partent que contraints et forcés par "ordre des troupes d’occupation", toujours ressenti comme une véritable catastrophe.De leur côté, les F.F.I. estiment inadmissible que des habitants veuillent rester "avec leurs Boches".
A cause de cette grave incompréhension, les forces françaises ne prennent plus en considération la population civile restante considérée comme une bande de collaborateurs. Pourtant, le Conseil National de la Résistance citera seulement 143 personnes recherchées pour collaboration, dont 26 membres de la Gestapo et 36 miliciens. Cette hostilité stupide est récusée par nos concitoyens en zone libre, un membre du Comité Départemental de Libération fait part de son entier soutien à ceux qui, au milieu des privations et de l’isolement, "restent attachés à leurs biens, leurs souvenirs, et voudraient sauvegarder ce patrimoine fruit parfois de toute une vie de travail, car ils savent que partir signifie le pillage, la perte irrémédiable de tout ce qu’ils possèdent". Les expulsés d’office reçoivent 750 francs par personne, ont droit à une seule valise et portent tous leurs vêtements sur eux, ils embarquent tristement à la mairie sur des camions allemands jusqu’à Médis.

L’Etat-major allié se satisfait de ce que les F.F.I. contiennent les forces allemandes encerclées, mais de Gaulle réussit à le convaincre d’attaquer rapidement Royan.

Le matin du 5 janvier 1945,deux vagues de bombardiers Lancasters de la Royal Air Force attaquent Royan entre 4 heures et 5 heures 43. La cible est bien la ville elle-même et tout ce qui a pu être dit ou écrit sur une erreur d’objectif aux causes les plus diverses est sans le moindre fondement.
Royan est rayée de la carte. On compte 442 tués sur les 2 223 habitants restés dans la ville et 300 à 400 blessés, les Allemands ont perdu 35 hommes.

Le général de Gaulle n'admets toujours pas que des unités allemandes puissent rester invaincues à nous narguer, aussi, au moment où la fin de la guerre approche, c’est lui qui hâte la décision de relancer l’offensive, rebaptisée Vénérable,pour le dimanche 15 avril.Pour les Alliés, cette opération au moment où les Russes sont prêts à l’assaut final contre Berlin et les Alliés sur l’Elbe à moins de 200 kilomètres d’eux, n’est entreprise qu’à la demande des Français. A l’époque ce n’était pas une décision illogique, notre prestige militaire n’étant pas au plus haut. Larminat dissout les Forces Françaises de l’Ouest afin que l’attaque soit uniquement menée par des unités régulières et non par des maquisards, ils deviennent les 50e , 107e et 158e régiments d’infanterie et le 12e régiment d’artillerie.

Pour une telle opération de prestige, de Gaulle et les Alliés veulent une victoire certaine aussi Larminat reçoit tout l’appui nécessaire, soit 30 400 hommes, dont un tiers de musulmans.

L’opération Vénérable débute le samedi 14 avril par la prise de tous les avant-postes, 1 150 bombardiers américains larguent 3 000 tonnes de bombes sur le réduit. L’attaque de rupture est déclenchée le dimanche 15 avril après une intense préparation d’artillerie ; 1 350 bombardiers déversent 4 000 tonnes de bombes, Vaux est partiellement détruit et Maurice Garnier est tué en pleine action de résistance. es Américains bombardent le réduit de Royan avec 725 000 litres de napalm, nouveau liquide incendiaire expérimenté pour la première fois. Le résultat est décevant, les blockhaus ne sont pas détruits, mais spectaculaire ; car c’est une vision dantesque. La terre, le sol même flambent. Les ruines de Royan ne sont plus qu’un infernal amas de pierres calcinées et de ferrailles tordues. La victoire est totale. L’ennemi, écrasé sous 153 550 coups de canon et 10 000 tonnes de bombes, compte 479 tués et 4 600 prisonniers dont 220 blessés.Mais les pertes françaises sont lourdes, 154 tués et 700 blessés, sans parler des quelques dizaines de victimes civiles.

Furieux d’avoir perdu leurs biens, leur ancienne ville et de nombreux amis et parents, les Royannais n’ont rien compris à cette fureur guerrière et ont tenu Larminat pour seul responsable de tous leurs maux, du bombardement inutile, de l’attaque tardive jugée tout aussi inutile, et du regrettable pillage des ruines par nos troupes qui a suivi. D’ailleurs Larminat, peu diplomate ne fait guère d’effort. Il ne fut jamais autorisé à remettre les pieds dans la ville qu’il avait libérée et pourtant il a rappelé avec raison que si Royan a été détruit c’est par suite de l’acharnement militaire des Allemands.
En ce qui concerne le bombardement, Larminat ne porte qu’une partie des responsabilités. Quand à l’attaque tardive d’Avril 1945, à trois semaines de la fin de la guerre, approuvée par nos troupes, elle a été imposée par la seule volonté du général de Gaulle qui voulait une victoire française sur notre sol pour redorer un peu le blason de notre armée, Larminat a approuvé bien sûr mais n’a rien décidé. Enfin, c’est le commandant de la place, le colonel Adeline, qui n’a pas appliqué avec rigueur les ordres de Larminat pour éviter le pillage après la libération de la poche, mais ce n’était sans doute guère facile de les faire appliquer avec des troupes difficiles à contrôler.

Le résultat final malheureusement est que Royan libéré est un champ de ruines.

Désolé mais je n'ai rien trouvé sur les vaches dans ce sacrifice humain !!!!
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MessageSujet: Re: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime11/5/2015, 07:26

2 remarques :

a) si tu pouvais donner le nom de livres concernant les poches ... cheers

b) c'est très possible que l'affaire des vaches et des lignes bleues et rouges sur la carte se rapporte à une autre poche ...
J'ai vu le musée il y a plus de 20 ans ,avec "les autorités" + fifille qui ne manifestaient pas un enthousiasme délirant à la chose ... J'ai aussi du faire des "accommodements" ... elephant
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MessageSujet: Re: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime11/5/2015, 20:12

Voilà,
Vu sur Geostrategie .
C'est La Rochelle avec les lignes rouge et bleue .
Et les vaches,ça doit aussi être La Rochelle ...

http://www.slate.fr/story/101303/poches-atlantique-derniers-combattants-hitler

PS : C'est toi Kurtz ?
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MessageSujet: Re: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime12/5/2015, 12:06

Citation :
Un interminable siège



Ce n'est qu'en janvier 1945 que les Alliés ont pris la relève des FFI pour venir à bout des dernières poches de résistance allemandes. Et, si La Rochelle a été relativement épargnée, la ville de Royan a été écrasée sous un tapis de bombes

La Rochelle a une culture obsidionale. Qui ne se souvient, dans la vieille cité protestante, du siège de 1627-1628, organisé par Richelieu alors que les Anglais défendaient les Rochelais huguenots? En 1944-1945, les Français assiègent une ville occupée par les Allemands, soucieux de garder jusqu'au bout leur base de sous-marins de La Pallice, attaquée à la bombe depuis 1943. Ils ont créé un réduit blindé autour de La Rochelle. La ville occupée et son environnement doivent subir les contraintes d'un long siège, très éprouvant pour la population, jusqu'au 8 mai 1945. 
Les habitants de La Rochelle sont sans illusions pendant la bataille de Normandie, en juin 1944. Ils devinent que la percée alliée ne s'embarrassera pas, c'est l'évidence, de la conquête difficile des fortins du mur de l'Atlantique bétonné par l'ingénieur Todt. Américains et Britanniques fonceront vers le nord et le nord-est. On pouvait espérer à Royan, située exactement au nord de l'estuaire de la Gironde, que les Allemands, ayant évacué Bordeaux, quitteraient aussi leur ville. Mais la pointe de Grave et Le Verdon sont en face de Royan, au sud de l'estuaire. Par là, les Américains ont débarqué en 1917. Il faut tenir, ordonne Hitler, et Le Verdon et Royan. 
Ainsi ceux qui restent sur place des 18 000 habitants de Royan, chef-lieu de canton de la Charente-Maritime, paradis de soleil et de vignes, voient-ils sans illusions, dès le mois de juin 1944, se renforcer la garnison allemande et les équipes de travailleurs organisant les défenses d'une «poche» capable de soutenir le plus long des sièges de l'histoire de la Libération. L'OKW (le haut commandement allemand) a décrété que Royan était un secteur stratégique. Les Royannais doivent patienter indéfiniment, alors que Bordeaux, Paris et même Strasbourg sont libérées. Royan et La Rochelle sont les laissés-pour-compte de la Libération. 
Les Allemands ne sont pas fâchés d'être retenus dans ces poches. Par qui seraient-ils eux-mêmes libérés de la guerre? Ils redoutent plus que tout les FFI, qui ont avec eux quelques comptes sanglants à régler, et préfèrent bien souvent, fanatiques mis à part, attendre l'écrasement du Reich à l'abri dans leurs casemates. 
Quelque 18 000 soldats en Feldgrau sont aux ordres du commandant de La Rochelle, l'amiral Schirlitz. Bien armés, ils disposent de réserves énormes de munitions, d'un ensemble de fortifications hâtivement construites vers l'intérieur mais efficaces, d'une aviation résiduelle mais active et de quelques navires rescapés. L'amiral a parfaitement les moyens de réussir une sortie par mois pour se procurer dans les campagnes environnantes des vivres par réquisition et saisir les troupeaux bovins. Les FFI sont trop maigrement armés pour s'y opposer. 
A Royan, centre de la poche du sud de la Seudre, le colonel allemand Pohlman dirige une garnison de 4 000 soldats de la Wehrmacht, parmi lesquels des artilleurs et des marins capables d'établir des liaisons maritimes avec la poche du nord, celle de La Rochelle, aux ordres de Schirlitz, responsable de la Kriegsmarine pour tout le golfe de Gascogne, et qui est en contact avec l'OKW. Les deux poches girondines (Royan et Le Verdon) sont placées sous le commandement de l'amiral Michahelles, chargé du seul secteur maritime de la Gironde. 
Contre ces soldats rompus aux combats, les volontaires français sans expérience d'une vraie guerre sont pourtant nombreux à accourir des maquis du Poitou et de la Charente, mais aussi du Berry et même de Meurthe-et-Moselle. Les partisans républicains espagnols sont de tous les coups durs, aux ordres du général de Larminat, nommé par de Gaulle à la tête de cette «armée de l'intérieur» mal chaussée et mal vêtue, qui groupe jusqu'à 200 000 combattants armés à la diable, souvent peu instruits et ne disposant que de quantités chiches de munitions. 
Dans cette période intermédiaire de juin à décembre 1944, désespérante pour les assiégés qui manquent de tout, les FFI bloqués le long des lignes allemandes reçoivent des nouvelles encourageantes pour les Royannais et les Rochelais. Le commandant du 2e bureau, Meyer, parti de Bordeaux à bicyclette, a reçu du chef de la marine bordelaise la consigne de tout faire pour éviter que Rochefort ne fût détruite au départ des Allemands. Ayant pris contact avec l'Oberleutnant Schriter, il a obtenu de ce dernier une entrevue avec l'amiral Schirlitz et négocié l'abandon de Rochefort. Dès le 11 septembre 1944, les troupes allemandes font un départ modeste du port militaire français, non sans avoir incendié l'arsenal, pour s'installer près de La Rochelle. 
Le 18 du même mois, dans la ville de Saintes libérée, le commandant Meyer rendait compte à de Gaulle. Bien aise de la libération de Rochefort, le Général le félicita, non sans lui recommander de faire preuve de plus de fermeté à l'avenir. Il voulait libérer les poches non pas une à une mais dans leur ensemble, par un assaut en règle. 
Une tentative de pousser en direction du Verdon a échoué. La colonne de Carnot (Milleret), forte de 3 000 hommes, s'est déployée autour de la pointe de Grave. L'avancée de ces FFI est problématique: d'où viendraient les renforts en cas de contre-attaque allemande? Ils se contentent donc de prendre position, sans tenter l'assaut. Sans doute apprécieraient-ils le concours de la flotte alliée, mais les navires ne veulent pas se risquer dans une Gironde truffée de mines. 
Les 12 000 FFI du colonel Adeline, organisateur du maquis de Dordogne, appréhendent, malgré la force de l'élan libérateur, d'avoir à livrer bataille contre plus de 18 000 soldats allemands armés jusqu'aux dents et campés sur des positions fortes. Ils se contentent de surveiller La Rochelle et Royan, ne disposant pas d'armes lourdes pour tenter de prendre d'assaut les défenses du mur de l'Atlantique. 

Royan, ville martyre

de la Libération

Les ordres du général de Gaulle tombent à la fin de l'année 1944. Il est question de libérer la Gironde pour rétablir le trafic portuaire de Bordeaux, donc d'attaquer en priorité Royan et Le Verdon. Il charge de cette mission le général de Larminat, investi du «commandement de l'armée de l'Atlantique», avec ordre de préparer l'assaut pour le 10 janvier 1945. Les Américains, intéressés par la reconquête du Verdon, ont promis le secours de leur aviation, des barges de débarquement et des camions amphibies. Les premiers éléments d'une partie de la division Leclerc, appelée en renfort, sont mis en mouvement, avec une forte artillerie. Le premier régiment de fusiliers marins est à pied d'?uvre dès le 18 décembre. 
Larminat n'ignore pas que le commandant Meyer, dans une entrevue avec l'amiral Schirlitz, a signé un accord humanitaire le 20 octobre 1944, aux termes duquel est déterminée une zone de combats autorisés, ce qui limite l'action des FFI et des bombardements aériens. Quand les Leclerc, à peine débarqués, doivent repartir pour l'Alsace et faire face à l'offensive de Hitler sur Strasbourg, Larminat réexpédie Meyer chez Schirlitz, avec l'accord de son ministre de la Défense. Il est seulement question d'obtenir la grâce de plusieurs résistants condamnés à mort en échange d'un général allemand prisonnier. L'amiral Schirlitz accepte les clauses humanitaires qui concernent La Rochelle et propose un statu quo militaire, que Meyer ne peut avaliser. Larminat a donc les mains libres pour dénoncer cet accord à sa convenance. 
Un fait nouveau intervient: dans la nuit du 4 au 5 janvier 1945, la ville de Royan est l'objet d'une attaque aérienne très violente de 354 quadrimoteurs Lancaster de la RAF pilotés par des Australiens. Les bombardiers ne peuvent se tromper. Des Mosquito les ont précédés, lançant des fusées éclairantes vertes et rouges pour baliser le terrain. La ville est littéralement écrasée en deux vagues distantes de trente minutes, qui tuent un millier de civils sur les 3 000 restant en ville et fait de très nombreux blessés et disparus. 1 700 tonnes de bombes sont déversées sur le centre de la cité. Quelques soldats allemands seulement sont atteints. «Curieuse façon de faire la guerre, dit Schirlitz au commandant Meyer venu prendre la défense des civils en zone occupée: ma forteresse est intacte et votre ville, rasée.» Un plan d'évacuation des rescapés est mis en place, ainsi que des secours aux victimes. 
Dans les ruines, les volontaires de la Croix-Rouge suisse et française, les FFI et les FTP, les jeunes embrigadés dans les équipes de sauvetage s'efforcent de dégager les décombres pour retrouver des vivants emmurés, bloqués sous les pierres et les poutres. Royan, nouvelle ville martyre de la Libération, victime d'un matraquage que rien ne justifiait. Les causes de l'une des «bavures» les plus célèbres des raids de la Seconde Guerre mondiale sont mal élucidées. On évoque, en guise d'excuse, le manque de coordination entre les états-majors alliés et français. 
Ce bombardement est répété, par l'US Air Force cette fois, avant l'opération de reconquête prévue initialement pour le 15 avril 1945. En deux raids, le 14 et le 15 avril, 1 200 forteresses volantes anéantissent ce qui reste de Royan, utilisant en première mondiale une arme nouvelle: la bombe au napalm. 
Le général de Larminat veut en finir. Il dénonce l'accord avec l'amiral allemand, réunit d'importantes forces de retour de l'Est, après l'échec de l'offensive des Ardennes et de la poussée sur Strasbourg: 42 bataillons d'infanterie viennent se joindre aux unités de la Résistance, avec du génie, de l'artillerie lourde américaine, des blindés de la 2e DB et de l'aviation. L'opération «Vénérable» démarre en fait la veille du jour dit, le 14 avril. 
Autour de la place en ruine, encore laminée par les B 17, les activités clandestines reprennent. Le chef de la Résistance départementale, Thibaudeau, a donné l'ordre à ses 150 hommes de ne pas se laisser évacuer et de se protéger des bombardements dans les villages proches ou dans les bois, leur présence à l'intérieur de la poche étant nécessaire au moment de l'attaque. Ils utilisent les postes émetteurs S-Phones reliés au 2e bureau du général de Larminat (commandant Gouraud), guidés par Jean Gaudet, dit Antilope, rentré d'Angleterre. 

Le port de La Rochelle, prêt à exploser

Ceux des clandestins contraints par la pression allemande à se mêler à la population civile, et qui ont survécu au raid meurtrier où sont morts nombre des leurs, ont rejoint le PC du colonel Adeline: ils dressent une carte des mines et donnent à l'état-major de Cognac l'emplacement précis des batteries allemandes et l'indication des passages sur la rivière Seudre. La forêt de la Coubre, entièrement piégée, est explorée par un garde forestier résistant. 
Le 2e bureau est informé par ses agents infiltrés ou restés dans la poche que l'ennemi entend se défendre dans les casemates de la côte et de l'île proche d'Oléron. Ordre est donné aux hommes en possession d'émetteurs de fournir des indications régulières sur chaque secteur, aux saboteurs de couper les liaisons téléphoniques. Beaucoup se feront tuer à cette tâche. 
Le 14 avril, la force navale est en place: les dragueurs dégagent les passes et les balisent. L'amiral Rue commande une force alliée où se remarquent le cuirassé Lorraine, le croiseur Duquesne, une nuée de navires canadiens. Une avalanche d'obus vient briser le béton du mur de l'Atlantique. Les bombardiers lourds cette fois ne manquent pas leur cible. 
Les chars de la 2e DB s'ébranlent au sud-ouest de la poche, précédés de maquisards connaissant bien les lieux. Au nord, d'autres unités franchissent la Seudre, aidées par les fusiliers marins FFI de Rochefort. La progression est lente, dans le champ de ruines de Royan, mais l'ennemi ne peut empêcher les Français de s'emparer des redoutes. La dernière à tomber est celle de la pointe de la Coubre. Au Golfe Hôtel, transformé en blockhaus, l'amiral Michahelles se rend le 17 avril à midi. Les derniers combats cessent au matin du 18. La conquête de l'île d'Oléron est achevée le 1er mai. 
Au Verdon, le canon tonne jusqu'au 20 avril, et ce sont les chars Leclerc qui, avec les FFI, décident du succès de cette bataille du Médoc: pour 8 000 prisonniers allemands, 364 Français sont tués à Royan et plus de 1 500, blessés. L'affaire du Médoc a fait plus de 1 000 morts en six jours de bataille. 
Reste La Rochelle, où les résistants foisonnent depuis 1940. L'ancien maire, Léonce Vieljeux, a été exécuté au camp de Struthof en 1944. La ville ancienne n'a pas souffert des bombardements qui ont accablé l'énorme abri pour sous-marins à partir de 1943. Mais la Gestapo et la Milice ont fait des ravages. Qu'importe! Alliance, Mithridate, Famille, ces réseaux anciens reliés à Londres, sont rejoints par les nouveaux: Acajou, Eleuthère, Gillot. L'état des défenses allemandes est disséqué dans les rapports faits quotidiennement à l'état-major. 
Larminat, avant de donner l'assaut, sait qu'il peut compter à l'intérieur de la place sur les équipes de saboteurs et de résistants qui ont échappé à la mort. Chacun se souvient, à La Rochelle, de la bravoure de ces ouvriers réquisitionnés pour la réparation des sous-marins: plutôt que d'employer des vis, ils enfonçaient des clous, afin de fragiliser l'engin, qui ne tardait pas à imploser sous la pression des profondeurs. Malgré quatre années de déluge d'acier visant la base des U-Boot, le port de La Pallice, au dire du président de la chambre de commerce, Eric Morch, n'était pas atteint dans ses fonctions vitales: ses grues électriques, sa cale sèche, ses chalutiers et ses hauturiers étaient récupérables. 
Le général de Larminat en sait assez, grâce aux réseaux locaux, pour lancer l'opération «Jupiter» sur La Rochelle. Soucieux d'éviter les destructions, il veut tenter une dernière négociation: Meyer est de nouveau chargé de mission. Il va proposer un accord aux autorités allemandes: les Français s'engagent à ne pas franchir un fossé antichar autour duquel les Alliés viennent d'installer un vaste dispositif d'encerclement. En contrepartie, les Allemands s'abstiendront de détruire les infrastructures portuaires. 
Larminat sait que Schirlitz a ordonné aux artificiers du Reich de disposer dans les installations du port des mines de 250 kilos prêtes à exploser sur ordre. Sur le môle d'escale, trois emplacements abritent près de 60 tonnes d'explosifs. 
La négociation devient soudainement inutile. L'amiral Schirlitz vient de recevoir des nouvelles d'Allemagne. Doenitz, son nouveau chef depuis la mort de Hitler, vient de déclarer, le 4 mai 1945, dans un entretien avec Montgomery, que «les combats ont perdu toute signification à l'Ouest». 
Le 7 mai, à l'amiral Schirlitz qui lui demande s'il peut faire sauter le port dans les cinq minutes, le capitaine de corvette de Terra (un ancien sous-marinier de la Première Guerre mondiale) répond par la négative. «Alors dans vingt minutes? insiste l'amiral. - Non, ni même dans deux heures, même pas dans quinze jours, car j'ai coupé les cordons de mise à feu», avoue le vétéran. 
Le 8 mai à minuit, il ne reste plus à Schirlitz qu'à donner l'ordre de reddition sans conditions, depuis son quartier général de Lagord. Ce jour-là, l'acte de capitulation de l'Allemagne est signé à Berlin. Hitler est mort depuis le 30 avril. 
Le 9 mai 1945, les habitants de La Rochelle respirent enfin un air de liberté. Ils sont les derniers en France à fêter la Libération. Ils auront souffert jusqu'à l'extrême fin. 

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MessageSujet: Re: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime12/5/2015, 12:07

Je n'arrive pas à trouver, malgré mes recherches, l'anecdote que tu nous as donné sur les vaches....Je continue à chercher!

Je vous recommande ce site pour l'histoire de la poche de La Rochelle http://larochelle.superforum.fr/t3352-la-poche-de-la-rochelle  ...mais là encore pas de référence sur l'anecdote
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MessageSujet: Re: Le musée (maudit) de la Poche de Royan.   Le musée (maudit) de la Poche de Royan. Icon_minitime14/5/2015, 12:43

Mais cher Hannibal nous avons une rubrique sport pour te satisfaire
Ainsi pour la Rochelle ce sera ... dans la poche!
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