Une nouvelle étoile au firmament

Une star de la soul, du blues, du doo-wop et autres bluettes r'n'b qui firent se former bien des couples avant que le temps
ne les déforme outrageusement est montée là-haut près du très-Haut auquel il avait offert en hommage son bel organe
jadis est venue se coller aux myriades d'autres qui l'attendaient en scintillant :



Ancien membre du groupe vocal The Drifters, premier interprète et co-compositeur
avec Jerry Leiber (1933-2011) et Mike Stoller de la chanson Stand By Me, devenue, depuis sa parution
début 1961, un classique de la soul music, le chanteur Ben E. King, de son vrai nom Benjamin Earl
Nelson, est mort jeudi 30 avril, à l’âge de 76 ans, dans le New Jersey, de causes naturelles, a précisé,
vendredi 1er mai, son porte-parole.


Débuts à l’église


Comme beaucoup d’interprètes de soul music, Benjamin Earl Nelson, né le 23 septembre 1938, à
Henderson (Caroline du Nord), fit ses débuts à l’église, dans une formation de gospel. A l’âge de 14 ans,
ses parents s’étant installé à New York, dans le quartier de Harlem, il rejoint The Four B’s, un groupe de
doo-wop, ce genre issu du rhythm’n’blues, caractérisé par l’emploi de phrases vocales en harmonies
(généralement avec deux voix de ténor, dont l’un plus particulièrement chargé des notes hautes, un
baryton et une basse), le plus souvent sur un répertoire de romances. Un apprentissage qui le mène à
devenir professionnel au sein de The Five Crows.(En raison de leur mélanine ?ndlr)
C’est ce groupe qui attira, à l’été 1958, l’attention de George McKinley Treadwell (1918-1967), manager
de la formation The Drifters, fondée en 1953 par le chanteur Clyde McPhatter (1932-1972). Ce dernier
avait quitté à la fin de l’automne 1954 sa formation après les succès des chansons Money Honey et Honey
Honey, et vendu à Treadwell la « marque » The Drifters, dont le personnel changeait régulièrement. En
1958, il ne reste d’ailleurs plus un membre de la formation d’origine – dont certains monteront par la suite
un Original Drifters concurrent. Suite à un différend avec le groupe, Treadwell propose aux Five Crows,
réduit à quatre voix, de devenir les nouveaux Drifters.


Avec The Drifters, puis en solo


Ben E. King, qui n’a pas encore pris ce nom d’artiste, devient la voix principale des Drifters. Le groupe
enregistrera avec lui et pour la compagnie Atlantic quelques-uns de ses plus grands succès : There Goes
My Baby, Dance With Me, This Magic Moments et Save The Last Dance for Me. Ces deux dernières
deviennent numéro 1 des ventes en 1959, ce que les Drifters n’avaient pas connu depuis un moment, co-
écrites par Doc Pomus (1925-1991) et Mort Shuman (1936-1991). Au printemps 1960, après un
désaccord financier entre Treadwell et le manager de Ben E. King, qui entend faire fructifier pour son
poulain le succès retrouvé des Drifters, Ben E. King quitte le groupe.
Pour Atlantic, il est désormais temps de mettre en avant Ben E. King. C’est sous ce nom, avec Leiber et
Stoller à la production et une chanson écrite par Leiber et Phil Spector, que Ben E. King enregistre son
premier titre en artiste solo. La chanson, Spanish Harlem, paraît début décembre 1960. Si elle ne grimpe
pas totalement au sommet des ventes à ce moment-là, elle va prendre le statut de classique avec les
années.


Le slow ultime


La suite fait passer Ben E. King au stade supérieur. C’est Stand By Me, qu’il avait commencé à travailler
du temps des Drifters et qui va trouver avec l’aide et les arrangements de Leiber et Stoller toute sa
saveur. Un ostinato à la basse, un triangle en contretemps, un frottement sur une percussion, puis la voix
de Ben E. King, presque plaintive (« When the night has come / And the land is dark »), les cordes de
l’orchestre, les chœurs ensuite. Cette ballade magistrale, poignante et intense dans sa montée
orchestrale, devient le slow ultime à sa sortie début 1961.
Dans les années qui suivent, Ben E. King enregistrera encore plusieurs chansons de belle facture et des
succès comme Ecstasy et Don’t Play That Song (You Lied) en 1962, I Who Have Nothing, en 1963,
What is Soul ?, qui l’éloigne du répertoire des romances pour une approche plus énergique en 1966, ou
Tears, Tears, Tears, en 1967. Mais rien qui n’atteigne la reconnaissance mondiale et l’impact émotionnel
de Stand By Me.
La vogue disco des années 1970 donnera encore un succès à Ben E. King, avec la chanson Supernatural
Thing, numéro 5 aux Etats-Unis. Ensuite, après avoir quasiment cessé d’enregistrer dans les années 1980,
il reprendra une activité plus fournie lors de concerts, par le biais de la nostalgie pour la soul music des
années 1960. Son répertoire sans surprise mêlant les chansons des Drifters et ses succès.


Sylvain Siclier
Source : >ICI<

Je voudrais dédier ce tube éternel à une amie qui se reconnaîtra bientôt si ce n'était déjà le cas 

Nom de Lui.
Je suis une inconditionnelle de "Stand by me", qui fut 25 ans apres sa sortie, la BO d'un tres chouette film.
Au revoir, Benjamin.




Mab, navrée

Ben E King - Stand By Me 1961 par chilavert

J'ai remis car il me manquait un plugin pour voir ce que vous avez affiché
Pour moi les voies informatiques sont impénétrables

GIBET a écrit:

J'ai remis car il me manquait un plugin pour voir ce que vous avez affiché
Pour moi les voies informatiques sont impénétrables

As-tu envisagé un PC qui fonctionne sans que tu pedales ?


Mab

En fait c'est celui d'Hélène et je dois pas pédaler assez vite moi je suis toujours sous XP ...elle a plusieurs divisions de Windows au-dessus !

Chère Klary ...ici c'est particulièrement chez toi...nous t'attendrons!!

MERCI CHER EDDIE...d'avoir rendu ce bel hommage à Ben e King que nous avons tant admiré... chers souvenirs de moments magiques comme celui où nous dansions *Save The Last Dance For Me"...j'avais eu l'occasion d'aller l'applaudir à Montreux en 86...un vrai cadeau!

Merci à nouveau ami Gibet pour ton post accompagné du délicieux poème d'Anna de Noailles...

Je t'emmène dans mon Eden sur terre ...vous y serez les bienvenus!

Quelle idée géniale a eu Eddie en honorant le forum de l'étoile de Ben E KIng! Ce serait chouette que d'autres étoiles viennent illuminer ce fil...MÊME SI ELLES NE SONT PAS ENCORE AU FIRMAMENT!

Le défi est lancé

Chers amis mettons ici les étoiles


Un petit coup de nostalgie "Les étoiles de la chanson" présenté par Guy Lux...ici en 1971

Nom célèbre oblige..étoile toujours aussi lumineuse! C'MON EVRYBODY...COME ON!!!

Chère Klary comment ferons-nous sans toi....

Ah mais si on la joue nostalgie, j'avoue tout !
Mon slow preferé (moultes reprises, aucune au niveau de l'original) :




Mab, woooooOOooohooOOooo

LE SLOW de mes 16 ANS...slow à damner une sainte!

Ben oui mais forcément on va avoir les mêmes goûts

J'ai été très impressionné quand je l'ai vu chanter cela....mais sur l'écran de cinéma de mon quartier!!

Le voila enfin, ton certificat de bapteme


Mab

Ben zoui....j'étais pas vieux quand je l'ai vu la première fois.
Dois-je avouer qu'elle m'a fait peur!!!

Un p'tit clin d'oeil musical en forme de samba...avec Miriam Makeba

Bises de Klary

18 -
My première pyjama party avé les petites copines anglaises et belges, en vacances en Espagne avé mes bons parents.
J'avais 7 ans et je ne pigeais rien aux paroles - pas mieux aujourd'hui si je ne les lis pas - mais nous singions les "vieux"
et la musique était jolie. Un délicieux souvenir. We were just living on the coast...



A Whiter Shade Of Pale
by Procol Harum

We skipped the light fandango
turned cartwheels 'cross the floor
I was feeling kinda' seasick
the crowd called out for more
the room was humming harder
as the ceiling flew away
when we called out for another drink
the waiter brought a tray

and so it was that later
as a mirror told its tale
that her face at first just ghostly
turned a whiter shade of pale

She said: "There is no reason
and the truth is plain to see"
but I wandered through my playing cards
would not let her be
one of sixteen vestal virgins
who were leaving for the coast
and although my eyes were open
they might just as well've been closed

and so it was that later
as the miller told his tale
that her face at first just ghostly
turned a whiter shade of pale..

J'ai joué cet air à l'orgue...autrefois!!

Ma jeunesse:

GIBET a écrit:

J'ai joué cet air à l'orgue...autrefois!!

Ma jeunesse:

Je viens de découvrir le regretté Buddy Holly "vivant" sur ce clip. Mon Dilleux il était sexy comme un fromage de Hollande. Arrivait-il à emballer ?

Ben aujourd'hui le fromage de Hollande on en fait un "Président" (toute publicité mise à part bien sûr)
Donc c'est un style mode

GIBET a écrit:

Ben aujourd'hui le fromage de Hollande on en fait un "Président" (toute publicité mise à part bien sûr)
Donc c'est un style mode

Je me demande comment l'égayée Julie trouve son buddy au lit ?

(L'on est dispensé du fameux : par hasard sous un drap !)

Je crois qu'elle pense ça:

Eddie, curieux comme un oreiller de jeune marié, a écrit:

Je me demande comment l'égayée Julie trouve son buddy au lit ?

Vous sous entendez qu'ils font des trucs ensemble ?
Mais c'est degoutant...


Mab -ils ne sont meme pas mariés !-

Mara-des-bois marrie de voir des gens vivre dans le péché a écrit:

Mab -ils ne sont meme pas mariés !-

Devant M. le curé ? Y aurait-il un message subliminal adressé à Kidedroy ?

Tout dépend des "trucs" Mab...et si en se réfère à la maladresse du Monsieur pourquoi y mêler un curé!!!

B.B. King, le roi du blues, s'est éteint à l'âge de 89 ans.Le chanteur américain est mort à Las Vegas, le 15 mai. Il était considéré comme l'un des plus grands guitaristes de l'histoire.

Quand les immigrés étaient des étoiles!!!

http://www.chonday.com/Videos/harprusialg2

Que d'heures de leur jeunesse actuelle passées sur ces instruments pour devenir des étoiles de demain....à moins qu'elles le soient déjà. Alors que seront-elles demain?!


GRANDEUR

Petite étoile soit démesure
dans la folie de ton parcours;
éclate en celui qui est pur,
car rien n'est obstacle à l'amour.

Partie dans ta robe de feu
droit vers le reflet de ton âme,
tu as illuminé mes yeux
inondés du sang de ta flamme.

Ne lutte plus contre toi-même,
et laisse toi conduire par Dieu;
car je sais combien il t'aime
pour t'avoir conduite en mon lieu.

Nos routes étaient prédestinées.
Pourrais-tu donc t'en écarter?
Non! l'un à l'autre nous sommes nés,
prisonniers de la liberté.

Fait-on appel à la logique
pour mesurer un sentiment,
qui est si rare et si magique
qu'il est invécu trop souvent.

Ma petit' étoile apeurée,
si tu reprenais ton chemin,
restant mon cristal adoré
tu me reviendrais, dès demain.

Etoile sois luminescence,
offerte à ceux qui s'abandonnent,
qui communient dans ta brillance
et qui n'aiment que par ce qu'ils donnent.

Ensemble soyons abandon.
Ne t'oppose jamais au bonheur;
même au prix de la raison
ennemie intime de la Grandeur.

La vie doit être une explosion.
Laissons aux autres les miniatures;
nous deux soyons intégration,
et toi, étoile, soit démesure!

GIBET

Eddie, bienheureusement pasteurisé, a écrit:

Devant M. le curé ? Y aurait-il un message subliminal adressé à Kidedroy ?

Nonon, j'ai renoncé au subliminal, c'est trop dangereux -de toutes façons, il n'allait pas plus loin que "sublime".
Je suis toujours un peu perplexe que les gens censés etre "irreprochables" se complaisent dans le contre exemple.
Tromper la virago avec laquelle on est à la colle avec une actrice, on croirait un film.

Mab -et puis Sego rôde-

En fait je crois qu'il trompe moins leur conjoint qu'ils se trompent eux-mêmes !!
C'est une opération...à somme nulle!!!

Une  nouvelle étoile au jardin marin...en partage!