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| | Les chiottes publiques que personne ne digère... | |
| | Auteur | Message |
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Nathalie De Savoie
Messages : 515 Date d'inscription : 23/01/2010 Localisation : Savoyure
| Sujet: Les chiottes publiques que personne ne digère... 13/3/2010, 07:33 | |
| oui quand meme.... faut savoère où va le fric, comment et pourquoi... Et ici ons ait.. mais partout ce doit etre comme çà.. Et dans les grandes villes comme paris et banlieue prcohe, là où j'tais encore il y à meme pas deux ans, on ne sait pas tout çà evidement... alors voilà : 18 février 2010 Une histoire de wc qui commence à sentir mauvais : ces 26 mètres carrés à 361.000 euros qui ne passent pas dans l’opinion ! Rarement un article n’aura suscité autant de remous que celui sur le chalet d’aisance de 26 mètres carrés que Dord fait construire pour 361.000 euros. Il faut dire qu’il y a là tous les ingrédients pour faire un sacré scandale à propos de la façon dont nos élus dépensent notre argent. Des wc publics pour le prix d’une belle villa, voilà qui a vraiment interpellé les lecteurs. Au point que certaines réactions justifient cette mise au point. Car le scandale est tellement gros que certains en sont même à douter de la véracité des faits relatés ici le 16 février. Et pourtant nous le répétons, nous n’avons rien inventé, rien modifié, rien omis, rien dissimulé, nous nous sommes contentés de relater les faits : le député-maire-président UMP de la CALB a décidé de faire payer aux contribuables 361.000 euros pour un bloc sanitaire de 26 mètres carrés de surface et de 2,5 mètres de haut. Pour lever tous les doutes, nous avons choisi aujourd’hui de publier les panneaux explicatifs posés par la CALB non pas partiellement comme dans le précédent article, mais dans leur intégralité, histoire de bien prouver que nous avons scrupuleusement, comme toujours d’ailleurs, relaté les faits.
La photo ci-dessus représente donc la totalité du panneau posé au « sud » du chantier. On peut y lire que la « mairie d’Aix les Bains a bien délivré le permis de construire n° 07300809C1029, en date du 10.11.2009 au bénéfice de la Communauté d’Agglomération du Lac du Bourget, avec, pour nature des travaux, la construction Poste de Secours . Sanitaires , d’une superficie Hors Œuvre nette de 26 M2 et d’une hauteur de construction de 2,50 M ». Le second panneau (reproduit ci-dessous), affiché côté « Est » du chantier, confirme quant à lui la construction d’un poste de surveillance et de toilettes publiques sur la plage de Mémard, dont les travaux vont durer un peu plus de trois mois, de janvier à avril 2010, pour un montant des travaux de 361.000 euros, avec la CALB comme maître d’ouvrage. Suivent ensuite les noms et coordonnées des différents intervenants sur le chantier, soit un cabinet d’architectes, un bureau de contrôle et coordonnateur ainsi que huit entreprises pour huit lots différents.
Il n’y a donc aucune contestation possible, aucune erreur possible, aucune mauvaise interprétation possible: la CALB va bien construire, pour le compte de la mairie d’Aix les Bains, sur la plage de Mémard, un bloc sanitaire de 26 mètres carrés au prix de 361.000 euros, soit 13.885 euros le mètre carré. Et il y a vraiment là matière à scandale ! Un scandale qui saute d’autant plus aux yeux des lecteurs que, pour une fois, l’exemple de gaspillage est frappant et à la portée de compréhension de tout un chacun. Contrairement à d’autres scandales financiers évoqués ici et qui mettaient en cause soit des sommes très importantes, soit des surfaces exprimées en hectares, soit encore des affaires à tiroirs un peu compliquées, dans l’histoire des wc publics à 361.000 euros, tout est facile à comprendre. Chacun, en comparant avec son environnement habituel, peut très aisément se représenter une superficie de 26 mètres carrés, c’est à dire environ la surface d’un petit garage individuel ou d’un modeste salon. Quant à la somme de 361.000 euros, c’est le prix d’une belle maison aixoise avec son terrain arboré. Des chiottes publiques de 26 mètres carrés pour le prix d’une belle maison aixoise avec terrain, voilà qui était de nature à perturber nos lecteurs. Certains nous ont même demandé, soit par mail, soit par téléphone, si ce prix ne comprenait pas autre chose, comme par exemple un ponton ou le mur d’escalade que Dord a promis à Mémard. Mais on est formel : le prix indiqué de 361.000 euros ne comprend que la construction du local de 26 mètres carrés, pas question de ponton pour le même prix. Encore moins d’un mur d’escalade (que ferait d’ailleurs un mur d’escalade adossé à une construction de 2,5 mètres de haut ?). Alors, faudrait-il en être désespéré, la vérité est là : le député-maire-président UMP de la CALB a bien décidé de faire construire des chiottes publiques de 26 mètres carrés pour 361.000 euros. Et il se serait également trouvé des élus assez…, comment dire, assez bornés (c’est dur de rester poli en pareille circonstance) pour ne pas le contrarier… Cela reste difficile à croire, on en convient. A l’instar de nos lecteurs dubitatifs, même ici on n’arrive pas à imaginer que des gens censés, des qui se disent à gauche (comme les maires de Grésy ou de Drumettaz) ou qui se présentent comme des gestionnaires rigoureux (comme le maire de Tresserve) ont pu un jour, en toute connaissance de cause, accepter que soient construites des chiottes publiques de 26 mètres carrés pour 361.000 euros et d’accepter en plus que ce soient les contribuables de leurs communes respectives qui paient l’addition. Cela nous paraît inconcevable. Alors, s’il vous plait Messieurs Sarzier, Clerc, Loiseau et autres, dites nous, dites nous on vous en prie, où est l’embrouille, où est l’erreur. Et franchement, s’il y a une « embrouille » qui nous aurait échappée et que vous nous la démontrez, on est prêt à rectifier et à faire amende honorable. Mais il va falloir que vous soyez vachement convaincants. |
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( c'est ma presse d'opposition ici pour comprendre un peu , ce lieu...nouveau pour moé...la parigotte) | |
| | | Nathalie De Savoie
Messages : 515 Date d'inscription : 23/01/2010 Localisation : Savoyure
| Sujet: Re: Les chiottes publiques que personne ne digère... 13/3/2010, 07:36 | |
| Et c'est vrai ici pour 300 000 euros il y à de très belles maisons. surtout en ce moment... | |
| | | Nathalie De Savoie
Messages : 515 Date d'inscription : 23/01/2010 Localisation : Savoyure
| Sujet: Re: Les chiottes publiques que personne ne digère... 13/3/2010, 07:43 | |
| suite des chiottes.. mdrr : |
La chronique du Dimanche: la Revanche du Grand Baratineur: Notre Grand Baratineur a décidé cette semaine de s’expliquer sur la construction de toilettes publiques à 13.855 euros le mètre carré. Et sa version mérite le détour… "Faut pas confondre le siège épiscopal avec l'évêché à la Turque" Cha, alors quelle hichtoire. Figurez vous qu’on avait embauché à la CALB un technicien qui parle un peu comme Gischcard d’Echtaing, ch’est à dire en chuintant. C’est justement ce technicien qui est chargé de surveiller et de superviser les travaux de construction commandés par la communauté d’agglomération. Un jour de l’automne dernier, ce technicien arrive dans mon bureau et me dit « Monchieur le Président, ch’est une demande qui nous ch’arrive d’en haut lieu, tout le monde nous ch’en parle et le réclame, il faut abcholument qu’on conchtruise à Mémard un beau bâtiment pour l’évêché. » Moi, vous me connaissez, même Jojo Frêche ne pourrait pas prétendre que je n’ai pas une tête catholique. Alors quand j’entends qu’il faut construire un bâtiment pour l’évêché, cela me plait bien de rendre service à l’évêque. Avant de dire oui, je demande quand même à mon technicien si ces travaux ne vont pas trop ruiner mes ouailles, enfin je veux dire mes contribuables. Mon technicien me rassure tout de suite : « Rachurez vous, Monchieur le Président, cha va coûter cheulement trois chent choichante mille euros ». Une bagatelle pour moi. Je lui demande aussi si cette construction ne risque pas de soulever des problèmes avec les défenseurs de la nature et il me répond « Il y aura peut-être quelques vieilles branches à faire chier, mais ch’en fais mon affaire ». Je préfère ne pas relever la grossièreté, et je donne mon accord pour le lancement des travaux. Je le fais en toute quiétude et sérénité et avec dans le cœur la paix du Seigneur puisque ce geste pour l’évêché va m’ouvrir les portes du paradis. Et voilà que des mois plus tard, au contraire, c'est le ciel qui me tombe sur la tête. Enfer et damnation. Car cette semaine on m’apprend que pour 360.000 euros, ce n’est pas un bâtiment pour l’Evêché que la CALB est en train de construire mais des toilettes publiques. Moi, quand on m'annonce cela, je tombe de haut. Comment, des toilettes publiques à ce prix là, mais c’est indécent. Je convoque immédiatement mon technicien et je lui demande pourquoi il a transformé un bâtiment pour l’évêque en toilettes publiques, et surtout à ce prix-là, inutilement provocateur. J’exige une explication. Alors lui, il me regarde, avec ses gros yeux de bœuf étonné et me rétorque : « Monchieur le président, che ne vous ai chamais dit que ch’était un bâtiment pour l’évêché mais un bâtiment pour les vé-ché, avec un double vé, comme dans wagon, et un ché comme dans chitrouille ». Je mets un certain temps avant de comprendre la méprise et soudain tout s'éclaire. Ah , le con. Le con, le con, le con ! Avec son chuintement il m’a fait confondre les vécés avec l’évêché. Mais pourquoi suis-je allé embaucher un type qui chuinte? Dans quelle mélasse il est en train de me mettre ? Des chiottes à ce prix là, si j’avais su, j'aurais dit non. C’est un coup à passer pour le roi des gaspilleurs de l’argent public. C’est un coup à me mettre à dos les contribuables et tous les crétins qui votent mes projets. Aussi je viens vous le jurer ici : dans cette affaire, je ne suis pas responsable, je suis une victime. Une victime du chuintement. Ce n’est pas ma faute. Je n’ai jamais voulu cela. Si j’avais su, j’aurais pas fait. J’ai été trompé, en toute bonne foi. Croyez moi cette fois encore comme vous avez toujours avalé mes salades jusqu’à aujourd’hui. Je ne veux que votre bien... Bon ! Je sais. J’en conviens. Cette version n’est pas très crédible. Cela va vous être difficile de croire à cette histoire de technicien chuintant qui m’aurait trompé en prononçant les véchés au lieu des vécés. Mais c’est pourtant tout ce que j’ai trouvé comme excuse bidon pour le moment. Si j’en trouve une autre plus vraisemblable, je vous ferai signe. Mais ça ne va pas être facile. J’espère, en attendant, que cette histoire aura au moins fait sourire mes chères vieilles branches d’électeurs. Car comme le dirait mon technicien chuintant : « Il ne faut chamais trop faire chier les branches chur lesquelles on ch’est achis» Alors, à la semaine prochaine, j'espère! . signé: D.D. alias le Grand Baratineur |
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| Sujet: Re: Les chiottes publiques que personne ne digère... | |
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| | | | Les chiottes publiques que personne ne digère... | |
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