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 La "légitimité" du contrôle d'identité des femmes en voile intégral

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2 participants
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Briard
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Briard


Messages : 6005
Date d'inscription : 05/02/2010
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La "légitimité" du contrôle d'identité des femmes en voile intégral Empty
MessageSujet: La "légitimité" du contrôle d'identité des femmes en voile intégral   La "légitimité" du contrôle d'identité des femmes en voile intégral Icon_minitime21/9/2013, 21:25


Au cœur du procès de Trappes, la "légitimité" du contrôle d'identité des femmes en voile intégral



Exactement deux mois se sont écoulés. Et les deux parties campent toujours sur leurs positions. Michaël Khiri, le mari de Cassandra Belin, la femme intégralement voilée dont le contrôle d'identité avait dérapé à Trappes (Yvelines), point de départ des nuits de tension entre le 19 et le 21 juillet dans la ville, comparaissait vendredi 20 septembre devant le tribunal correctionnel de Versailles pour "outrage" et "rébellion", envers les trois policiers impliqués dans le contrôle.

Lire aussi : "Trappes : radiographie d'une émeute"

Ce jour de juillet, Michaël Khiri, un jeune homme de 21 ans d'origine russo-maghrébine qui se serait converti à l'islam à l'âge de 16 ans, sa femme, qui porte le niqab et sa belle-mère rentrent du supermarché, charriots de courses à la main. Au niveau de l'arrêt de bus face au square Albert-Camus, dans le quartier des Merisiers, une voiture de police en patrouille s'arrête à leur hauteur. Les trois policiers souhaitent procéder au contrôle d'identité de Cassandra Belin, qui, conformément à la loi de 2011, doit découvrir son visage pour prouver son identité.

DES VERSIONS CONTRADICTOIRES

C'est à partir de ce moment que la version du jeune homme et celle des policiers divergent. Les trois agents affirment qu'à aucun moment la jeune femme, pourtant habituée des contrôles d'identité à répétition – elle a été verbalisée plusieurs fois pour port du voile intégral – n'a voulu découvrir son visage.

"Le ton est monté, la belle-mère se montrait agressive, alors je l'ai écartée du bras, sans la toucher", dit un policier à la barre. "C'est alors que les insultes ont commencé à fuser. Elle m'a aussi dit : 'Allah est grand, il va t'exterminer, te réduire en cendres, je vais te jeter un sort'", poursuit-il. Le contrôle, effectué en plein ramadan, à quelques minutes de la rupture du jeûne, aurait énervé la famille. "Ils nous ont dit : 'Vous n'avez que ça à faire' et étaient agressifs", dit un deuxième policier.

Selon eux, Michaël Khiri, vendeur dans un kebab à Gagny (Seine-Saint-Denis), où il vit, aurait frappé un des policiers d'un coup de poing à la pommette et aurait tenté de l'étrangler. "Nous, on a essayé de faire l'interpellation le plus proprement possible. D'ailleurs, si on avait dérapé, tous les jeunes de la cité s'en seraient mêlés, comme ils n'hésitent pas à le faire souvent", avance le troisième fonctionnaire.

Michaël Khiri, cheveux coiffés en arrière, barbe longue et châle blanc, reconnaît volontiers que lui et sa femme "ne voulaient pas se faire contrôler", parce qu'ils n'avaient pas leurs papiers d'identité sur eux. Il explique : "Je ne trouve pas légitime de me faire contrôler contre ma liberté de pratiquer ma religion [sic]. Une amende aurait été illégitime." Pour lui, pas de doute, le contrôle était teinté "d'islamophobie".

Mais il réfute avoir insulté les policiers : "Dans la religion, c'est interdit d'insulter les parents d'autrui", argumente-t-il. Pour lui, pas de violence non plus. "Quand je l'ai vu s'approcher de ma femme, j'ai voulu m'interposer, mais comme j'ai vu qu'il était plus costaud que moi, je suis passé derrière lui pour le tirer en arrière. Mais ses collègues m'ont fait tomber à terre, et je n'ai pas résisté." D'après son récit, les policiers auraient proféré des insultes et des menaces. L'un d'eux aurait ainsi dit au fluet jeune homme : "Toi, qu'est-ce que tu vas faire ? Tu fais 40 kilos tout mouillé, espèce de tafiole, j'ai envie de t'en mettre une."

UNE ENQUÊTE DE L'IGPN EST EN COURS

Pour l'avocat des parties civiles, Me Thibault de Montbrial, "cette affaire revêt un caractère exceptionnel surtout par le débat sous-jacent : Michaël Khiri considère que la loi française est inférieure à la loi islamique, ce qui est un message dangereux". Le conseil estime que "la République a affaire à des groupuscules qui font de la politique et qui nous testent".

L'avocat du jeune homme, Me Wenceslas Ference met en garde : le procès de son client "ne doit pas être celui des événements qui ont suivi et dans lesquels il n'est pour rien". Pour le reste, "l'énervement était des deux côtés", a-t-il relevé. Avant d'ironiser sur les explications des policiers : "Quand on écoute ces policiers dire que personne dans la cité n'est intervenu, on comprend que pour eux, tous les passants à Trappes sont des délinquants."

Une enquête de l'IGPN, la "police des polices", est en cours pour faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles ce contrôle d'identité s'est déroulé. Mais déjà, pour le procureur Vincent Lesclous, qui avait déjà appuyé la thèse des policiers le lendemain de la première nuit d'émeute à Trappes, aucun doute ne subsiste. "Je veux le marteler avec force, ce contrôle était justifié, la loi s'applique pour tous. Les coups subis par l'un des policiers sont également attestés. Et je suis inquiet quand j'entends les explications de M. Khiri", a-t-il lancé, pendant son réquisitoire. Avant de requérir trois mois de prison avec sursis ainsi que 1 000 euros d'amende à l'encontre du prévenu.

En attendant la décision, mise en délibéré au 8 novembre, Cassandra Belin s'est à nouveau fait contrôler pour son voile, quelques jours plus tôt. Cette fois, sans déclencher d'émeute.

Shahzad Abdul
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GIBET
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GIBET


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MessageSujet: Re: La "légitimité" du contrôle d'identité des femmes en voile intégral   La "légitimité" du contrôle d'identité des femmes en voile intégral Icon_minitime22/9/2013, 01:26

Il faut continuer à appliquer la loi et contrôler.Tant pis s'il faut réprimer des émeutes...c'est moins grave que de démissionner de son rôle!!
Les policiers ont eu raison d'agir
J'espère que les magistrats se montreront à la hauteur de ces minorités provocatrices
GIBET
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