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 L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏

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Briard
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MessageSujet: L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏   L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏ Icon_minitime16/7/2013, 21:53

« Ce qu’il est convenu d’appeler “l’Affaire Galilée”
est une machine de guerre
que divers polémistes, au XVIIIe siècle,
ont montée sans grand succès contre l’Église catholique »



Entretien avec le Dr Plouvier, auteur de L’Affaire Galilée (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)



Pourquoi s’intéresser à ce que tout le monde, même la hiérarchie catholique à son plus haut niveau, s’applique à présenter comme une erreur, voire un crime, commis par « l’obscurantisme religieux contre la science » ?

Parce que la réalité est quelle que peu différente de ce qu’écrivent les historiens des sciences et aussi parce que les maîtres du Saint Siège nous ont habitués, depuis le Concile Vatican II, à des virages idéologiques et à des repentances absurdes

Pour ce qui est de « l’Affaire Galilée » et d’une manière générale pour ce qui est de la prise de position, durant le XVIe siècle et la première moitié du XVIIe, des Églises chrétiennes (pas seulement la catholique, mais aussi l’anglicane, la calviniste et les évangélistes) sur les rôles et places respectives de la Terre et du Soleil dans l’Univers alors connu, peu d’auteurs ont osé sortir de l’ornière creusée par les polémistes malhonnêtes du XIXe siècle. C’est-à-dire que presque tout le monde ment effrontément !



Que vient faire Galilée, dans tout cela ?

Il eut le grand mérite d’avoir le premier contemplé le ciel nocturne avec une lunette grossissante, en 1609, que Kepler dénommera télescope. Par son premier livre de descriptions, rédigé et paru en 1610, Galilée gagne une fantastique réputation et devient l’astronome le plus célèbre de son époque, non parce qu’il est le meilleur ou le plus original par la pensée, mais parce qu’il a le génie de la publicité : il veut être riche et célèbre et le deviendra.

Divers faux pas, de 1613 à 1616, notamment l’utilisation intempestive de l’Ancien Testament dans son argumentation (ce qui fait de lui un auteur encore proche du Moyen Âge) et sa grossièreté dans la controverse scientifique (ce qui en fait, au contraire, un auteur très moderne), lui valent une semonce du Saint-Office. Le 26 février 1616, il lui est enjoint très courtoisement, mais très fermement, de ne plus enseigner l’héliocentrisme ni la rotation de la Terre… mais, par lettre du 15 mai 1620, rarement citée par les historiens des sciences, le pape Paul V l’autorise à enseigner la rotation de la Terre à titre d’hypothèse. Il lui est formellement interdit, en revanche, d’utiliser la Bible pour argumenter ses thèses.

En 1624, le nouveau pape Urbain VIII, ancien condisciple de Galilée, l’autorise à préparer l’exposé impartial des deux thèses cosmologiques (mobilité de la Terre – immobilité du Soleil, géocentrisme versus héliocentrisme), en évitant absolument toute référence aux textes bibliques.

Galilée fait l’inverse de ce qu’on l’a autorisé à faire ; il appelle l’Ancien Testament à la rescousse ; il n’a pas tenu compte des demandes de correction du censeur pontifical… et fait néanmoins endosser au pape la responsabilité de ce qu’il affirme puisqu’il pousse la goujaterie jusqu’à prétendre que ce livre a reçu « l’imprimatur pontifical » (c’est exact, mais parce qu’il a juré au censeur avoir corrigé son texte, sans le faire : on l’a cru sottement sur parole).

Bafoué par son ami Galilée, conspué par les plus réactionnaires et les plus puissants des monarques catholiques, durement chahuté à la Curie, Urbain VIII est contraint de faire un exemple.



Et c’est le procès du 12 avril au 22 juin 1633 !

Exactement. Et les choses ne se passent absolument pas comme on le raconte ! Contrairement aux règles de l’Inquisition, Galilée est fort bien traité. Surtout, de sa propre initiative, il renie son œuvre à trois reprises, avant l’abjuration solennelle, sur ordre, du 22 juin (où les règles de procédure sont adoucies à la demande d’Urbain VIII). Bien plus, le 30 avril, lors de son second reniement spontané, Galilée a proposé aux cardinaux-juges horrifiés (neuf sur dix sont, comme le pape, des partisans discrets des thèses d’Aristarque, de Copernic et de Kepler) de rédiger un livre condamnant ces thèses et vantant le géocentrisme, la fixité de la Terre au milieu de l’Univers et la rotation annuelle du Soleil autour de la terre !

Ni enchaîné, ni emprisonné, ni affamé et encore moins molesté, Galilée est fêté par l’archevêque de Sienne, conserve ses pensions octroyées par les ducs de Toscane, mais aussi par Urbain VIII, et réside dans sa très belle villa d’Arcetri (en Toscane), où il meurt, en 1642, d’insuffisance cardiaque, après avoir fait accomplir sa pénitence par ses deux bâtardes, nonnes toutes deux : réciter une fois par semaine durant trois ans les sept Psaumes de la pénitence !



Alors, pourquoi tout ce bruit ? Et sur sa « condamnation » et pour son « génie » ?

Ce qu’il est convenu d’appeler « l’Affaire Galilée » est une machine de guerre que divers polémistes, au XVIIIe siècle, ont montée sans grand succès contre l’Église catholique. Il n’est pas exagéré de prétendre que c’est en ce siècle, autoproclamé « des Lumières », qu’ont été lancées toutes les grandes querelles qui ont déchiré l’humanité aux siècles suivants.

L’observateur agnostique, qui considère, non sans amusement, cette polémique assez malhonnête, serait tenté de dire qu’étant donnée la remarquable tentative de suicide perpétrée par les pères conciliaires de Vatican II, l’on pourrait enfin présenter les faits et les personnages tels qu’ils ont été, en cessant d’user de faux arguments, pour accabler une Église moribonde. Mais il est vrai que la pure et froide vérité a moins de charmes que l’usage du mensonge de propagande.


L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ? du Dr Bernard Plouvier, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 208 pages, 21 euros
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MessageSujet: Re: L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏   L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏ Icon_minitime17/7/2013, 03:19

Curieux personnage ce Docteur


Citation :
« La “démocratie athénienne” était un mensonge » entretien avec le Dr Bernard Plouvier
Propos recueillis par Fabrice Dutilleul
Tribune libre
L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏ Athenes_vn
Le Dr Bernard Plouvier, historien, auteur de plusieurs livres, vient de publier Réflexions sur le Pouvoir (collections « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », éditions Dualpha).

Bernard Plouvier, une notion qui apparaît dans votre livre, c’est la liaison entre utopie et politique. A priori, ce sont deux notions plutôt opposées. La politique, c’est l’art de diriger une nation ou un Etat. L’utopie, c’est le moyen de faire rêver dans l’absolu, sans obligation de résultat ! Or, vous semblez dire et écrire que l’un et l’autre font bon ménage.

Non seulement, ils vivent très bien ensemble, mais je dirais volontiers qu’il ne peut y avoir de grand homme politique – disons d’homme d’Etat, ce qui est assez rare, il faut en convenir – s’il n’est mené par un rêve… hélas, ce rêve devient parfois cauchemar pour ses administrés. Même dans cette Athènes du 5e siècle avant Jésus Christ, que nos chers universitaires s’acharnent à nous présenter comme la « mère des démocraties », Périclès était hanté par une utopie ; il imaginait une cité idéale… alors même qu’il pratiquait un népotisme et un copinage éhontés, alors même que lui et ses amis et ennemis politiques achetaient les votes des électeurs et que les administrateurs, à tous les échelons, ne dédaignaient pas de s’enrichir par l’exercice de leurs fonctions. Son rêve était celui d’une démocratie égalitaire et honnête… tandis que seuls 5 % des habitants du territoire étaient électeurs et que les esclaves, dépourvus du moindre droit, représentaient 80% de la population ! En dépit des belles paroles de nos rhéteurs modernes, la démocratie athénienne était un mensonge et il n’est pas impossible que la notion de démocratie ne soit autre chose qu’un beau rêve !

Un seul exemple, même celui d’Athènes en sa grande époque, c’est un peu court !

Un siècle après la grande époque athénienne, pour rester dans le cadre européen que croient connaître nos contemporains (ils n’en connaissent que ce qu’on veut bien leur apprendre), le grand Alexandre a entrepris sa fabuleuse épopée parce qu’il poursuivait le rêve d’unir l’Europe et l’Asie (en réalité, la Grèce et l’Empire perse), c’est un exemple d’une suite de campagnes militaires fondée sur une utopie. Jules César, pour rester dans la « cour des très grands », poursuivait également un rêve et il l’a presque réalisé (ses successeurs l’ont achevé) : celui d’un empire méditerranéen dominé par les deux peuples qu’il jugeait seuls civilisateurs, les romains et leurs maîtres grecs. Il est important de constater – et vos lecteurs le savent peut-être déjà, mais ils en savent alors beaucoup plus que les enseignants d’histoire qui peuplent nos facultés – que Grecs et Romains antiques étaient des racistes convaincus, méprisant les autres peuples jugés « barbares ».

Attention ! Ils ne les méprisaient pas, comme l’écrivent les rares auteurs qui osent aborder ce sujet sulfureux, en raison d’une quelconque infériorité technique du côté des « barbares ». Bien au contraire, les grecs de l’armée d’Alexandre ont été subjugués par les splendeurs de Babylone : non seulement, ils ont admiré la décoration des palais ou la hauteur des tours vouées au culte des dieux babyloniens ; mais surtout, ils ont été ébahis de l’urbanisme et de l’organisation de la voirie… en une époque où les grandes villes grecques, à commencer par Athènes, étaient encombrées d’immondices et fleuraient davantage l’ordure animale et humaine plutôt que le parfum !

Les romains et les grecs, et plus tard les germains, méprisaient les autres peuples parce qu’ils étaient dominés par un sentiment de supériorité raciale. Alexandre s’est fait injurier par ses généraux parce qu’il voulait épouser une perse ; Jules César s’est fait rabrouer publiquement par Cicéron et bien d’autres parce qu’il avait épousé la gréco-égyptienne Cléopâtre VII. Le racisme n’est pas une invention des Européens du XIXe siècle : c’est encore un exemple d’utopie commandant la vie politique d’un peuple. Je parle d’utopie, parce qu’il arrive un moment où se multiplient les mariages inter-ethniques… je ne connais qu’un seul peuple actuel qui recommande encore le racisme religieux, mais même dans cet exemple, qui nous ramène 32 siècles en arrière, l’on constate une tendance à l’exogamie, c’est-à-dire aux mariages entre gens d’origines ethniques très différentes.

On dit de nos jours, ce qui est tout à fait exact, que le racisme a fait des ravages ; mais, il convient d’ajouter qu’il en a fait durant toute l’histoire et dans tous les continents. L’on pourrait rêver d’une histoire mondiale du racisme… mais c’est presque également une utopie : il faudrait y consacrer toute une vie de recherches et qui oserait publier un tel livre ?!?

On y reviendra une autre fois, à propos de votre biographie d’Hitler [lien]. Aujourd’hui, on s’intéresse à vos Réflexions sur le Pouvoir. Qu’est ce que Nietzsche et Teilhard de Chardin ont à voir avec le Pouvoir politique ?

Je voudrais, si vous le permettez, faire une remarque : je reconnais que le titre du livre peut paraître prétentieux de la part d’un inconnu ; il ne reflète qu’incomplètement mon idée originale : j’avais pensé au titre, peut-être encore plus prétentieux, je le reconnais : Désillusion durable. Ce sont 40 années de réflexions sur divers sujets historiques qui m’ont amené à jeter quelques phrases sur divers sujets.

Pour répondre à votre question, je reconnais que jusqu’à présent aucun potentat ne s’est jeté sur la « Christosphère » de Teilhard : ce n’est pas un sujet politique, mais un sujet de réflexions sur l’évolution des espèces animales et singulièrement de l’espèce humaine. Or, des réflexions de ce type, celles menées 50 ans plus tôt que celles de Teilhard par Friedrich Nietzsche sont devenues un fait politique quand Adolf Hitler en a fait sa suprême pensée politique… et il s’est bien gardé d’expliquer à son peuple que tout ce qu’il faisait n’avait pour but que de créer les conditions gépolitiques (c’était déjà un mot à la mode avant la Grande Guerre) permettant à sa « race germano-scandinave », sa fabuleuse et fumeuse race nord-aryenne, de proliférer selon les critères racistes et eugéniques du nazisme dans l’espoir qu’au fil des siècles naîtrait le fameux Surhomme. Le délire nietzschéen avait inspiré une politique : l’utopie engendrait des crimes de masse en même temps que la plus fabuleuse épopée militaire de tous les temps. L’utopie et la politique font bon ménage, mais je disais tout à l’heure que le rêve des utopistes pouvait devenir un cauchemar pour les autres, les simples mortels !

Le libéralisme économique, ça ce n’est pas de l’utopie. C’est une réalité, celle du xixe siècle européen et américain et c’est devenu le rêve ou le cauchemar mondialiste.

Au départ, le libéralisme est une double utopie. La liberté politique des citoyens doit leur permettre de se soustraire à la dictature des monarques de Droit divin ou à celle des religions d’Etat. En réalité, au lieu d’un monarque héréditaire, on en a créé 600 ou plus dans les régimes parlementaires et le clergé de la Libre Pensée puis celui des Droits de l’Homme a imposé sa tyrannie guère moins exigeante que celle des clergés anciens (qui avaient au moins le mérite de promettre une vie plus belle après la mort du corps à ceux et celles qui ne s’étaient pas trop mal comportés durant leur existence terrestre). Le monde actuel, où l’on se moque de plus en plus des religions, est un monde amoral où vivent des gens moroses voire franchement déprimés. Les antidépresseurs et les tranquillisants sont censés remplacer les prêtres et les sacrements. À voir le résultat, on est en droit de douter de l’efficacité de l’ersatz spirituel.

Le second versant du libéralisme, le plus trompeur, est l’économique. Le monde de l’initiative privée est extraordinairement plus efficace que l’organisation du travail par l’Etat. La révolution industrielle l’a démontré sans contestation possible, n’en déplaise aux marxistes qui, aux plans économique et historique, délirent totalement. Officiellement, l’entrepreneur devait prendre soin de ses ouvriers et employés : ils s’enrichissaient mutuellement par leur travail (celui de l’entrepreneur étant d’inventer de nouvelles techniques ou de les exploiter en trouvant des marchés). Sur le papier, c’était merveilleux ! Dans la réalité, l’exploitant en travail humain est devenu exploiteur et cela fit naître les nombreuses chapelles socialistes, mais aussi la doctrine sociale de l’Église catholique, une très généreuse utopie de quelques doux rêveurs dignes du grand Nazaréen, une utopie proposée par un pape génial, Léon XIII, que tous, patrons, politiciens et socialistes se sont coalisés pour combattre… c’est l’une des clés de la « révolution dreyfusienne » qui a suivi la malheureuse affaire, beaucoup moins claire que certains auteurs ne le prétendent. Le Pouvoir, c’est également celui d’imposer une « vérité historique » estampillée d’Etat, comme l’ont fait les derniers présidents de la République française, avec l’aide des parlementaires, à propos de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

Pourquoi aborder l’assassinat de Kennedy à la fin d’un livre consacré au Pouvoir ?

Pour une raison assez simple et qui se raccorde bien à ce que je viens de dire sur la « vérité historique » officielle. Le potentat peut facilement imposer sa façon de voir, ses opinions, ses croyances à une grande partie de ses administrés par la publicité médiatique. Elle a toujours existé. Dans les temps antiques et au Moyen Âge, avant la diffusion de l’imprimé, il suffisait de payer des prêcheurs itinérants pour raconter ce que l’on voulait apprendre au bon peuple : l’un d’eux a toujours grande réputation, celui que l’on appelle Homère.

Toutefois, le mensonge ne dure qu’un temps… même si ce « temps » peut être de longue durée (ainsi des calomnies répandues à foison sur Néron, par des auteurs chrétiens du iie et du iiie siècles). La vérité finit toujours par faire son chemin, même si les dénicheurs de faits qui contredisent la narration officielle mensongère sont persécutés ou calomniés. La seule règle qu’il importe d’observer en matière de recherche historique est d’exploiter les documents authentiques en se méfiant du faux officiel (les archives de l’ex-URSS sont à manipuler avec beaucoup de précautions ; par exemple, s’il faut les en croire, le Goulag n’aurait administré que de rares camps peuplés de quelques centaines de milliers de prisonniers… alors que la mortalité s’est chiffrée en millions d’individus). D’autres chiffres doivent être revus à la baisse, au contraire, lorsque paraissent des archives que l’on croyait perdues… et cela peut amener à une très vive contestation de la part d’individus vivant en partie de l’exploitation de ces chiffres.

L’exemple de l’autopsie de JFK que j’ai étudiée en fin d’ouvrage est caractéristique. L’on a abreuvé d’injures les médecins qui en ont été officiellement chargés et qui ont publié un rapport mensonger. On a appris il y a tout juste dix ans que ces médecins n’avaient en fait autopsié qu’un cadavre très remanié. La vérité finit toujours par percer.

Vous avez écrit à propos de Franklin Delano Roosevelt qu’il était un hypermétrope de la politique. Qu’avez-vous voulu dire par là ?

Un hypermétrope, c’est dans le langage courant ce que l’on nomme un presbyte… la presbytie est ce qui arrive à la quasi-totalité des humains passée la cinquantaine : on y voit mieux de loin que de près. Cet homme était un démagogue, qui avait totalement échoué dans la remise en forme de l’économie des USA jusqu’en l’année 1938, quand il ordonna de mettre au point le plus gros complexe militaro-industriel de l’époque. Le New Deal avait été un échec coûteux pour l’Etat. Là où Hitler avait réussi – faire baisser considérablement le chômage AVANT de réarmer massivement –, FDR avait misérablement échoué… la vérité historique officielle, enseignée dans nos facultés, est une énorme mensonge !

En revanche, il est exact que FDR – gêné par une opinion publique US résolument pacifiste – a poussé les japonais à la guerre pour les chasser de Chine, où il espérait faire massivement pénétrer les négociants des USA. Cet homme d’Etat US, issu d’une famille de négociants internationaux, réfléchissait à l’après-guerre. Il ne faudrait plus laisser l’opinion publique US se prélasser dans l’isolationnisme : pour éviter une nouvelle grande dépression économique, les USA devaient être à l’avenir les fournisseurs du reste du monde et, pour maintenir la production du complexe militaro-industriel, qui fournissait le meilleur moyen d’éviter le chômage de masse, il fallait que l’armée US devienne le gendarme du monde. Les choses ne se sont pas passées immédiatement de cette façon. Staline et l’Armée Rouge ont imposé une dictature sanglante à la moitié de l’Europe durant le demi-siècle suivant, mais à partir de 1990 le rêve de Roosevelt a commencé de se réaliser… et c’est devenu le cauchemar mondialiste pour tous ceux qui sont demeurés fidèles à leurs valeurs nationales. Armons-nous de patience : le triomphe de l’utopie mondialiste ne sera pas éternel !
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MessageSujet: Re: L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏   L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏ Icon_minitime18/7/2013, 11:34

J'avais, une année, passé beaucoup de temps sur Galilée...et lu beaucoup d'ouvrages spécialisés...
Il m'était apparu clair qu'il n'a jamais été le martyr de la Science qu'on a voulu en faire...
Il a très longtemps bénéficié de l'appui de l'Eglise (particulièrement les jésuites) et le pape s'est montré très patient avec lui...

C'est Giordano Bruno qui a souffert mille tourments à cause de l'inquisition... pas Galilée
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MessageSujet: Re: L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏   L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏ Icon_minitime18/7/2013, 17:11

Je crois que nous sommes dans une période paradoxale ou les gens sont tirés entre une certaine nostalgie du passé qu'ils croient supérieur (la famille, la patrie, les gens au travail, les civilités etc...) et une volonté de reposer tout ce qui a établi justement cette société passée qui n'était pas assez cultivée pour remettre en cause l'Histoire de leur passé (Galilée , l'Algérie, la 2è guerre mondiale, etc...)

Au fond je suis contre les lois mémorielles, mais parfois je me demande si elles n'ont pas pour vocation d 'imposer des pauses à la nécessaire révision de notre histoire

Le révisionnisme naturel des historiens doit-il être "révolutionnaire" au sens étymologique ? Et si oui aurons nous la capacité d'accepter que tout soit remis en cause et en même temps, asseoir nos valeurs sur du sable permanent?

Je me pose la question ...mais je n'y réponds pas!
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Dernière édition par GIBET le 25/7/2013, 11:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏   L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏ Icon_minitime25/7/2013, 11:25

Citation :
Au fond je suis contre les lois mémorielles, mais parfois je me demande si elles n'ont pas pour vocation d 'imposer des pauses à la nécessaire révision de notre histoire

Absolument... c'est en cela qu'ils sont analogues à des symptômes névrotiques
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MessageSujet: Re: L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏   L’Affaire Galilée. Une supercherie du sot XIXe siècle ?‏ Icon_minitime25/7/2013, 11:31

Cher Quantat
Comment pouvons nous conjuguer "nostalgie" et "vérité"
Comment font les névrotiques sinon accepter les deux ...en rejetant le paradoxe?
GIBET
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