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 LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?

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GIBET
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GIBET


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LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Empty
MessageSujet: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime18/11/2012, 17:54

NOTE SUR LA CHARTE EUROPEENNE DES LANGUES REGIONALES OU MINORITAIRES

J’ai fait l’étude juridique sur cette charte, il est édifiant de constater à quelle point l'Europe des lobbies minoritaires peut détruire des unités culturelles

Le préambule commence dès les 2 premiers considérants à être, à mes yeux , en contradiction. Le premier considérant affirme le but qui est assigné au Conseil de l’Europe et qui est de « réaliser une union plus étroite entre ses membres, notamment afin de sauvegarder et de promouvoir les idéaux et les principes qui sont leur patrimoine commun »
Or il est édifiant qu’après avoir affirmé ce principe, et alors qu’on s’attend à trouver dans le 2è considérant des « idéaux » et des «principes » fondamentaux »qui appartiendrait à notre patrimoine commun … au contraire on trouve
citée à l’appui de ce but « la protection de langues régionales et minoritaires » qui ne peut en aucun cas s’inscrire dans le but élevé que l’on perçoit dans le premier considérant.

Viser comme « patrimoine commun » le maintien d’une langue régionale ou minoritaire, qui par définition ne s’inscrit pas dans un « patrimoine commun » mais plutôt dans une « différenciation des patrimoines »…me semble déjà aller
à l’encontre du but réaffirmé du Conseil de l’Europe . Faudra-t-il un jour récréer l’homme de Neandertal à partir d’un ADN retrouvé, si la science le permet, simplement au motif de faire survivre comme un « patrimoine » la branche minoritaire de l’homme disparue avec l’Homo Sapiens , au nom de la conservation d’un « patrimoine commun européen » ?
Le faire avec des langues qui ne vivent qu’avec des béquilles linguistiques est-il si différent ?

En tout cas je vois une profonde contradiction entre un Conseil de l’Europe devant travailler sur la convergence des « idéaux » qui unissent les peuples et une pétition de principe pour porter au pinacle …ce qui les divise par les langues !
A ce titre le 3è considérant est tout aussi consternant juridiquement. Affirmer le droit « imprescriptible » de pratiquer une langue régionale et minoritaire c’est d’abord emprunter cette notion aux grands principes et idéaux de la « Déclaration des Droits de l’Homme » qui affirme « Elle définit des droits "naturels et imprescriptibles" comme la liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l’oppression.
La Déclaration reconnaît également l’égalité, notamment devant la loi et la justice. Elle affirme enfin le principe de la séparation des pouvoirs. » Ce sont là des principes fondamentaux sans lesquels les hommes ne peuvent être ni libres, ni égalitaires , ni fondamentalement fraternels. Ce sont ces principes et ces idéaux que la Conseil de l’Europe devraient affirmer comme des droits appartenant au patrimoine commun de l’Humanité.

En fait le Conseil de l’Europe préfère citer le Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui a été adopté et ouvert à la signature, à la ratification et à l'adhésion par l'Assemblée générale dans sa résolution 2200 A (XXI) du
16 décembre 1966. Il est entrée en vigueur: le 23 mars 1976, conformément aux dispositions de l'article 49. Ce pacte dans son article 27 stipule :
« Dans les Etats où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques, les personnes appartenant à ces minorités ne peuvent être privées du droit d'avoir, en commun avec les autres membres de leur groupe, leur propre vie culturelle, de professer et de pratiquer leur propre religion, ou d'employer leur propre langue. »
Le Conseil de l’Europe transforme donc un droit naturel « d’exister » en une obligation juridique de « faire exister ».

L’article 26 qui affirme :
«Toutes les personnes sont égales devant la loi et ont droit sans discrimination à une égale protection de la loi. A cet égard, la loi doit interdire toute discrimination et garantir à toutes les personnes une protection égale et efficace contre toute discrimination, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique et de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. » n’extrapole pas que la garantie d’une protection efficace contre les discrimination de langue implique d’en faire un droit imprescriptible « de service universel ». Peut-être faut-il rappeler que le service universel est définit comme «l'ensemble minimal des services d'une qualité spécifiée accessible à tous les utilisateurs finals, à un prix abordable compte tenu des conditions nationales spécifiques, sans distorsion de concurrence». Ce qui est loin d’être le cas dans les hypothèses de défense des langues régionales et minoritaires qui instaurent des coûts financiers très élevés et contraire même aux principes européens. Les documents de la réunion de Copenhague de 1990 « DE LA CONFERENCE SUR LA DIMENSION HUMAINE DE LA CSCE » sont extraordinaires dans leur intention http://www.osce.org/fr/odihr/elections/14304
Notamment dans les articles 30 à 40-7 sur le droit des minorités. Mais nulle part les principes et idéaux anti xénophobes et racistes qui sont visés ici, ne considère comme minorité une langue régionale qui appartient à l’histoire d’un patrimoine culturel, mais bien les minorités ethniques qui peuvent exister dans les communautés nationales. L’affirmation des droits à l’expression , la culture, et la communication que l’on prétend ici étendre à des langues disparues parce que très peu utilisées en raison de l’évolution des langues vivantes d’une communauté, est une
extrapolation abusive et extensive des droits protégés par ces textes internationaux !
Or ce n’est pas au conseil de l’Europe, organe exécutif de faire les lois ou de les interpréter, voire de qualifier l’imprescriptibilité de ces droits, car cela constitue à mes yeux un excès de pouvoir et une confusion des pouvoirs.

Le Conseil de l’Europe est-il conscient de cette situation d’entorse juridique pour faire appel à sa « conscience » d’un fait, comme s’il était un pouvoir immanent : « Conscients du fait … » n’est aucunement une argumentation juridique tirée des traités , charte et documents internationaux européens ! Mais de plus affirmer que des langues régionales ou
minoritaires sont une construction de l’Europe fondée sur les principes de la démocratie … » je dis non !
La démocratie est l’appareil des droits égalitaires , des devoirs de la collectivité, et de l’instruction pour qu’une majorité régulière apparaisse au sein même du peuple qui détient la légitimité et la souveraineté, et qui se détermine pour une majorité…dans le respect de tous. Mais bien entendu dans le respect principal des tendances majoritaires choisies. Ainsi la minorité a le droit à la dignité, au respect de ses idées mais ne peut revendiquer l’égalité des traitement de ses projets avec les projets majoritaires.
Sinon les choix démocratiques n’ont plus de sens. Ainsi quand un peuple, dans son évolution culturelle et linguistique choisit de s’unir en parlant une langue unique susceptible d’apporter la cohésion sociale , économique et politique, prétendre que la démocratie impose de traiter de la même façon les minorités culturelles séparatistes et ségrégationnistes centrifuges, que les tendances centripètes de cohésion est une contrevérité politique et historique. Ainsi faire référence, comme le fait le texte, « aux traditions historiques propres à chaque région » imposerait de reconnaître que la tradition historique française était favorable à l’abandon des langues provinciales (et non
régionales) au profit de l’unité culturelle jetant les bases d’une instruction publique populaire et laïque propre à faire des citoyens de la République Française.

Le Conseil de l’Europe a d’ailleurs du mal a établir la spécificité d’une langue régionale ou minoritaire qui serait « pratiquée traditionnellement sur un territoire d’un État par des ressortissants de cet État qui constitue un groupe. Doit–on considérer comme un groupe minoritaire s’exprimant en latin la communauté Saint Pie X quand elle pratique la messe dans une langue qui n’est pas celle préconisée par Vatican 2 sur le territoire français? Même question pour l’anglais. Mais cela se complique quand on veut sur-définir la langue par rapport au dialecte. Que ne le fait-on pas par
rapport aux patois dont les communautés sont souvent plus nombreuses, ou aux idiomes….
La difficulté s’intensifie quand on veut parler de territoire puisque les frontières des langues sont sans rapport avec les
territoires nationaux , régionaux et sont souvent ritualisés à l’intérieur de frontières naturelles , ou de conflit d’intérêts de voisinage qui ont pu diversifier les langues (Existe-t-il plusieurs bretons parlés? Plusieurs allemand alsaciens ? etc... ce qui signifierait par exemple pour le Breton d’identifier des zones remontant aux tributs protohistoriques du monde celte breton ?) Où est le patrimoine culturel commun à l’Europe né dans les conflits d’intérêts et les guerres?
Si nous aboutissions à définir plus d’une cinquantaines de langues sur le « territoire français » il faudrait choisir de les
ériger en 35 moutures institutionnelles ne dérogeant pas à des principes ’obligation qui n’existent dans aucun texte international, ceux-ci se contentant seulement de rappeler que les droits des minorités ne doivent pas être bafoués et les personnes méprisées

Affirmer « qu’aucune des dispositions de la présente Charte ne peut être interprétée comme limitant ou dérogeant aux droits garantis par la Convention européenne des Droits de l’Homme » est une pétition de principe qu’il faut
appliquer . Mais en aucun cas cette Convention ne postule quelques part des droits exorbitants qui ont été inscrits dans cette présente Charte.
Ainsi dans la confusion de la connaissance des textes, le Conseil de l’Europe proclame un droit réel qu’il essaie de faire assimiler aux principes contenus dans la Charte. Alors que ce sont les principes de la Charte sur les minorités linguistique qui dérogent gravement aux principes de la Convention européenne des Droits de l’Homme en allant
beaucoup plus loin que ce qui protège les droits européens de l’Homme ! A cet égard l ’article 5 dans son style de double négation qui impose, avec bien peu de clarté du texte, pour interdire en fait toute clause qui serait contraire « aux buts » de la Charte des nations unies, est un exemple d’hypocrisie linguistique. Cette rédaction est juridiquement
équivoque puisqu’elle vise par les mots, des sens qui ne sont pas ceux des textes internationaux. Ainsi ne pas dépenser beaucoup d’argent pour faire une justice , une administration , des services publics dans les langues minoritaires imposant des surcoûts de traduction, n’est absolument contraire à aucun principe des Nations Unies ou de textes internationaux. D’ailleurs l’article 6 qui vise les droits et les devoirs entend présenter une forme d’équilibre. Mais si les droits pour les minorités linguistiques sont précis …les devoirs sont absents !!!

L’article 7-1 résume an son article a) toute l’ambigüité du texte. Ce texte a pour objectif de donner aux langues minoritaires un statut à égalité avec les langues qui ne le sont pas, parce que ces langues seraient un patrimoine imprescriptible. Mais l’alinéa a de cet article donne le légitimité à l’existence de cette charte en affirmant que c’est « la
reconnaissance des langues régionales ou minoritaires » qui leur confère le statut « d’expression de la richesse culturelle. C’est un peu le serpent se mordant la queue. Quand cela arrange le « signifiant » devient le signifié !!!

Mais alors que tous les textes internationaux proclament la souveraineté des Etats ce texte impose de manière répétitive et dans tous les domaines de faire des langues minoritaires un véritable « service public minoritaire » s’attaquant à la légitimité territoriale des Etats autant qu’à leur histoire en méprisant les années de lutte contre le communautarisme et les clans ou tributs pour aider à l’unification d’une langue permettant le développement du savoir pour le peuple. L’égalité du citoyen devant les services public cela n’a jamais été la primauté des ségrégations
minoritaires au détriment de la cohésion de la langue et d’une peuple.
L’égalité du citoyen c’est de pouvoir être compris par ses pairs dans toutes les provinces du territoire en faisant évoluer sa langue vivante parlée par 100% des français qu’ils soient Breton, Alsaciens, Basques ou Corse… Ainsi le Français a été une langue d’intégration et non de dispersement vers lequel on irait si on reconnaissait aux langues
minoritaires les même droits que le français. On voit bien les difficultés que des migrants arabes ou africains ont à cause de l’obstacle de la langue pour intégrer dans de bonnes conditions la communauté française qu’ils ont choisie. Travailler à cette intégration ce n’est pas disperser les gens en mini-groupes ethniques sur le territoire français !

Bien que j’ai examiné chaque texte et que nous pourrions écrire beaucoup sur chaque paragraphe tant ils sont contraires à notre culture d’intégration il y a quand même des anomalies qui méritent d’être soulevées puisqu’on ne peut pas y déroger (seuls sont susceptibles de dérogation selon l’article 21 des parag. 2 et 5 de l’article 7). Pourtant l’article 8 1a-i indique que l’Etat doit « prévoir une éducation préscolaire assurées dans les langues régionales ou minoritaires » . C’est complètement contraire aux principes français où les « familles éduquent » et « l’Etat enseigne ». Nous devons réaffirmer ces principes qui semblent ici complètement bafoués par des textes qui non seulement ne recherchent pas un patrimoine commun , mais nous impose une vison totalement étrangère à nos principes d’éducation !
D’ailleurs l’article 8-1eiii indique que « si le rôle de l’Etat vis à vis des établissements d’enseignement supérieurs ne permet pas d’appliquer les alinéas i et ii…la mise en place d’autres enseignements universitaires doivent être prévus pour suppléer. N’est pas explicitement un appel à faire avec l’université privée ce que l’Etat ne veut pas faire avec les universités publiques ? Comment les défenseurs des valeurs laïques qui sont souvent les mêmes acteurs que ceux des droits de l’Homme peuvent-ils être aveuglés au point de ne pas voir ce qui est quasiment écrit dans les textes de cette Charte ????!!!

D’ailleurs le paragraphe 8-1g qui invite à enseigner l’Histoire des cultures minoritaires fera-t-il remonter les celtes bretons aux races supérieures indo-européennes rejetant tout de go. : le français au profit des langues bretonnes ou celtes, le Christianisme au profit du paganisme , la République au profit du chef tribal…. ?

Alors en fait ne devons-nous pas travailler sur la lettre d’une exception explicite qui semble pouvoir contourner l’application d’une texte que les lobbies puissant s’efforcent de faire ratifier à des politiques qui ne l’ont pas lu ? ce sont les termes présents partout : «…. un nombre de personnes pratiquant les langues régionales ou minoritaires qui
justifie les mesures spécifiées »

Dès lors que le Conseil de l’Europe fausse l’interprétation des textes en inversant la charges des obligations pour imposer faussement au nom de la démocratie que vivent les minorité à des prix non conformes au principes du service universel, nous ne devrions jamais ratifier un tel texte qui usurpe un pouvoir législatif qu’il n’a pas…ou a tout le moins considérer que nos minorités régionales sont folkloriques et qu’il serait caricatural d’imposer à un peuple son folklore pour en faire une culture financièrement insupportable.
J’espère que les fonctionnaires si attachés à leur droits et notamment au règles des vœux de mutation liront avec toute l’attention qui de se doit cette clause dérogatoire de l’article 10-4-c : « la satisfaction dans toute la mesure du possible des demandes des agents publics connaissant une langue régionale ou minoritaire, d’être affectés dans le territoire sur lequel cette langue est pratiquée » .
J’ai connu de très longues grèves pour moins que cela !
Comme le dit la justice on devrait faire une lecture de ces nouveaux droits à tous les fonctionnaires parisiens d’origine bretonne … juste pour voir !!

Allez je terminerai par une dernière citation de texte qui pourrait être une rigolade si ce n’était aussi dramatique. Il s’agit de l’article 11 -2e «les Parties s’engagent à l’emploi par les collectivités territoriales des langues régionales ou minoritaires dans les débats de leurs assemblées, sans exclure, cependant, l’emploi de la langue officielle de l’Etat » Ouf tout fini bien…dans le ridicule !!!!

Je ne dis rien sur les opérations bancaires modernes en Breton ou sur la justice qui parlera des langues non « jointives »…ni même le comité d’experts composé de personnes de la « plus haute intégrité »
J’espère , pour terminer, que quelqu’un aura la somptueuse idée de faire traduire cette charte par le Conseil Européen dans toutes les langues régionales et minoritaires bien avant que l’on parle d’accepter cela.
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime20/11/2012, 11:11

Ou comment, sans violence, faire imploser un pays. nvx:
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime20/11/2012, 11:29

Certains se sont plaints sur un autre forum que mon texte était trop technique
Alors je vous donne le site de la Charte
Il suffit de lire 4 ou 5 articles et c'est édifiant !!
http://conventions.coe.int/treaty/fr/Treaties/Html/148.htm

Le plus étonnant c'est le mutisme des nationalistes. Craindrait-il de vexer quelqu'un chez les lobbies identitaires ou les groupes liés au néonazisme breton jamais très loin de l'idée d'un territoire transfrontalier des "minorités d'essence supérieure"? Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime21/11/2012, 18:20

Ils sont en train de dé tricoter les Nations !
Et personne ne réagit !!
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime21/11/2012, 19:38

Oui ...je suis d'accord avec toi. Etonnant!
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime24/11/2012, 05:26

oui, je comprends ce que tu mets en évidence.

Un peu en décalé, j'en profite pour faire surgir un sentiment en guise de réflexion.

Tout ce qui est linguistiquement graphé peut aller au-delà, par ce qui est suggéré ou drainé, d'une simple transcription; et c'est pour cette raison que je suis assez sensible à la vie des langues. Je sais bien que ce n'est pas ton propos que je rencontre en écrivant cela.
C'est-à-dire que la langue officielle est un véhicule pratique, riche, vivant ( se nourrissant sans cesse ), et doit permettre la (sur ) vie des autres patois, langues régionales,..qui ne sont pas facteurs de divisions ( pas, au sens où je l'entends ), mais apportant d'autres alluvions, s'appuyant sur des coutumes, histoires particulières.

Enfin, et je m'échappe un peu plus, la phonétique des langues, l'équilibre voyelles-consonnes,..renvoient souvent à des cultures concomittantes ( à considérer dans toute l'acception du terme : façon de vivre, mais aussi expression des êtres ) dont elles font office de support, de sève.

Je m'échappe définitivement: la langue parlée ( voire écrite ) est si impuissante à rendre ce que nous sentons, que toutes les langues "officielles", sous-langues,..doivent être préservées, car elles nourrissent, à leur manière, l'espace entre la traversée intérieure et son expression, sa transcription.

Excuses pour cet aparté, par bien des côtés, hors-sujet.
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime26/11/2012, 11:07

Oh non il ne l'est pas hors sujet et c'est pourquoi comme toi je considère que les langues dites minoritaires doivent faire l'objet d'une étude comme on maintien un patrimoine architectural ou musical afin de mieux comprendre d'où nous venons si cela peut un peu éclairer où nous allons. Mais la dimension culturelle des noms et des mots a été remplacée aujourd'hui par un contenu politique qui ouvre des voies aux divisions des hommes, un peu symboliquement comme Dieu sur le chantier de la tour de Babel , où il voulut punir les hommes de leur prétention à atteindre le ciel , en diversifiant leur langue pour introduire le chaos entre eux. Alors c'est cet aspect politique de ségrégation dite "ethnique" que je combats car trop souvent cela abouti au "suprématisme"

J'avais fait un travail sur la distinction du mot et de l'idée qui m'avait conduit à partager une réflexion sur les mots Je vous la livre.
GIBET a écrit:

Genèse des noms :
2.19 L'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l'homme.
2.20 Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs; mais, pour l'homme il ne trouva point d’aide semblable à lui »
C’est donc par le nom que l’homme va utiliser qu’il va désigner et faire exister ce qui seulement vivait puisque créé. Ainsi le nom aurait-il cette faculté d’appeler ad vitam aeternam. Alors le « cheval » que nous connaissons serait ce mot désignant l’animal que nous connaissons aujourd’hui Equus caballus alors qu’il fut à l’origine un petit mammifère à 4 pattes Mesohippus grand comme un petit chien ?
Mais qu’est-ce donc que ce nom qui désigne ?

Le nom
Nous le connaissons aujourd’hui sous la dénomination de substantif du latin substantivum qui fait référence à la substance par opposition à l’essence du latin essentia .
La substance c’est la « matière des choses » tandis que l’essence est la nature profonde des choses. Pour ceux qui déjà décrocherai à ce stade j’illustrerai la différence par un exemple simple : jésus Christ est « consubstantiel » à Dieu donc fait de la même matière . En revanche on ne pourra jamais dire quelle est l’essence de Dieu c’est- à dire sa nature. Cela a fait l’objet de très longues interprétations que je réduirai à une conclusion « Dieu est(substance) et se suffit à lui même ( essence) »
Il ne faut pas confondre "nom" et "mot" (nous y reviendrons). Le nom est une catégorie particulière qui désigne une personne, un animal, une chose, une catégorie, un ensemble, une idée.
Donc le nom est en même temps désignateur de l’idée.
Ainsi notre langue va distinguer les noms communs (nom, sans autre précision) et les noms propres. Le nom commun désigne des êtres, des choses ou des idées, en général (Cheval. Ville. Fille). Le nom propre désigne les mêmes choses mais en les distinguant par leur appellation (Bucéphale. Toulouse. Martine).
Un nom peut également désigner des choses concrètes ou des choses abstraites. Il désigne des choses concrètes si celles-ci, accessibles à nos sens, sont matérielles (si elles peuvent, par exemple, être peintes "Table, vase, voiture". Il désigne des "choses" abstraites si ces "choses" ne peuvent être perçues que par notre esprit (Liberté, amour, joie). Cette simplification n'est pas toujours valide mais développer les notions d'abstrait et de concret nous entraînerait trop loin. Mais si certains veulent que j’insiste sur la différence entre la notion de chose matérielle que n’est pas l’abstraction et la notion de matière (substantivum) qui est la nature même du nom…je me ferais un plaisir de répondre.
Pour simplifier je dirai que le nom varie en genre, et que celui-ci lui appartient en propre. Il est le résultat de nombreuses influences (historiques, étymologiques, etc.). Ce genre est arbitraire et il faut consulter un dictionnaire pour le connaître (La virilité. Un laideron. Une sentinelle). Le nom varie aussi en nombre. Il y a deux nombres en français le singulier et le pluriel.
Certains noms ne s'emploient qu'au pluriel, d'autres changent de sens en changeant de nombre :
aigle : un aigle et une aigle [enseigne militaire] : les aigles romaines.
amour est masculin au singulier : un grand amour, et féminin au pluriel dans la langue littéraire : les amours enfantines.
geste : un geste et la geste [ensemble d’exploits] : chanson de geste ; les faits et gestes d’une personne.
œuvre : une œuvre [travail, réalisation] et un œuvre [sens en construction et ensemble des productions d’un artiste] : l’œuvre gravé de Picasso..
parallèle : une parallèle [une droite] et un parallèle [cercle parallèle à l’équateur].
voile : une voile et un voile.

Un nom peut être formé de plusieurs mots, on parle alors de locution nominale
Tiens donc un nom qui peut être idée ne serait donc pas la même chose qu’un mot ?

2 - Mais alors qu’est-ce qu’un mot ?
Ce sont les sons qui sont à la base des mots (classifiés d'après leur articulation buccale) et ils sont , dans chaque langue, en nombre limité (le français n’en comporte que 36).
Pourtant les sons possibles de l'appareil vocal humain sont, eux, en nombre presque illimité.
Ces sons qui sont à la base de la parole sont nommés des phonèmes, ils sont illustrés par des lettres seules ou par une combinaison de lettres (" ch" dans " chien" , " g" dans " gare" ).
Les phonèmes se divisent en deux catégories, les voyelles (a, e, i, o, u, y, plus ou moins fermées, plus ou moins ouvertes, plus ou moins nasales) et les consonnes (b, c, d, f, g, h, etc.). Un groupe de sons pouvant être prononcé par une seule émission de souffle forme une syllabe, cette émission peut représenter, soit un seul son (et c'est alors nécessairement une voyelle " ô" ), soit une combinaison plus complexe " strict" .
Les syllabes se groupent pour faire des mots (monosyllabiques " feu" ou polysyllabiques " anticonstitutionnellement" ).
Ainsi les mots sont en perpétuel changement, il en apparaît tous les jours, certains disparaissent à jamais. Mais le processus de fabrication et la manière de les employer ne changent pratiquement pas.
Il ne faut pas confondre le " mot" et le " nom" . Le " Mot" s'applique à toutes les catégories grammaticales (noms, adverbes, adjectifs, etc.), alors que le nom est une catégorie particulière: c'est un mot variable qui désigne une personne, un animal, une chose, une catégorie, un ensemble, une idée. Les mots français se répartissent en neuf catégories:

1. Variables
- nom ou substantif: " Table, maison, peur" ;
- article: " un, le, des" ;
- adjectif: " cet, grand, mon" ;
- pronom: " je, leur, lui" ;
- verbe: " chanter, lire, entr'apercevoir" .
2. Invariables
- adverbe: " hier, heureusement, ici" ;
- préposition: " vers, devant, en" ;
- conjonction: " mais, donc, parce que" ;
- interjection: " fi! Ah! Chtt!" .
La morphologie étudie la forme de ces neuf catégories, la syntaxe étudie leur emploi.

Arrivé à ce point de mon étude syntaxique je me demandais bien comment il était possible de confondre un de ces mots … avec une idée exprimée par un nom ???!

Ferdinand de Saussure me fut d’une grande aide en me parlant de signe et donc de signifiant et de signifié. Nous appelons signe la combinaison du concept et de l'image acoustique.

Le mot signe désigne le total, le concept et l’image acoustique sont respectivement « le signifié » et « le signifiant »

Le lien unifiant le signifiant et le signifié est arbitraire, ou encore, puisque nous entendons par signe le total résultant de l'association d'un signifiant à un signifié, nous pouvons dire plus simplement : le signe linguistique est arbitraire.

Ainsi l'idée de "Frère" n'est liée par aucun rapport intérieur avec la suite de sons qui lui sert de signifiant. Il pourrait être aussi bien représenté par n'importe quel autre : à preuve les différences entre les langues et l'existence même de langues différentes (...)

Le mot arbitraire appelle aussi une remarque. Il ne doit pas donner l'idée que le signifiant dépend du libre choix du sujet parlant. On dit qu’il est « immotivé », c'est-à-dire arbitraire par rapport au signifié, avec lequel il n'a aucune attache naturelle dans la réalité. Un signe est donc quelque chose qui renvoie à autre chose que lui-même. C’est l'union arbitraire et conventionnelle d'un signifiant et d'un signifié
L'aspect "matériel" du signe, le signifiant, est en fait une réalité psychique : il ne s'agit pas du son comme tel, mais du son perçu. C'est pourquoi Saussure parle d' "image acoustique".
L'aspect "conceptuel" du signe, le signifié, est également une réalité psychique. C’est ainsi qu’un signe a un sens (le son signifié) que l'objet auquel il fait référence existe ou non dans la réalité. Ex. : une licorne.
Le signifié d'un signe n’a pas de sens tout seul mais en fonction de l'ensemble des autres signifiés de la langue et par opposition à eux. Nous aurions dit en maçonnerie que la langue s’enrichit de la différence entre les sons qui s’opposent et se complètent. Mais Saussure a préféré que "Dans la langue, il n'y a que des différences".

Ainsi il ne faut pas confondre le mot , ce signe qui associe une image et un son, à l’idée.

Mais à ce stade je voudrais faire une courte halte.
Posons nous la question de savoir si nous entendons toujours les mots avec la même oreille interprétative. Le mot « Fraternité » par exemple , très cohérent d’un point de vue conceptuel entre le signifiant et le signifié est-il réellement compris dans son essence par tous ? N’y a-t-il pas danger à utiliser des mots si leur essence n’est pas comprise ?
N’émettons-nous pas les mêmes sons substantiels , sans y mettre les mêmes portées essentielles ?
C’est une interrogation et cela me paraît déjà suffisamment profond pour que nous ne reproduisions pas, en ne réfléchissant pas à ces sujets, les mêmes confusions que dans le monde des barbarismes avec ses contresens, ses incompréhensions réciproques dans l’indifférence, que notre approfondissement de la linguistique est sensée avoir éloigné.(...)
Une réflexion sur la voie des mots qui créent tant de nos maux!
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime26/11/2012, 18:20

Très intéressant.

Là où l'on peut s'interroger aussi, c'est sur les connexions les plus évidentes entre la phonétique, le signifiant donc, la syntaxe ,..et l'interpénétration entre ce tissu linguistique et la manière de vivre , et même de créer, par les peuples concernés.
En m'appuyant sur les travaux de linguistes, on peut de manière synthétique, voire un peu plus, mettre à jour quelques cohérences assez "parlantes".
Par exemple, la langue française contemporaine, surtout, s'appuie sur un canevas assez équilibré, en général : voyelle-consonne que j'illustre de manière un peu partisane par le nom d'un de mes compositeurs préférés: Debussy qui est un modèle d'équilibre en son nom, sa musique, sa recherche,..
2 "mots" sur lui: il n'a eu de cesse ( et il y est arrivé) de construire une musique neuve, stylée, élégante, basée sur une quasi-nudité mais cherchant constamment le carrefour vers d'autres voies. Une composition en camaïeu, en quelque sorte. Pour terminer sur lui, il admirait Rameau pour son élégance, mais aussi Moussorgski qui, s'appuyant sur une terre musicale bien alluvionnée, fronça également les partitions de l'époque pour venter vers une musique toute arrimée à l'expérience( comme CD d'ailleurs ).

Donc, et je suis un peu long, mais c'est le lot des passions au long cours, il est patent d'exhiber la nourriture que peut proposer la langue à un peuple dans son expression sublime, notamment : le style à la française se retrouve aussi dans "les jardins à la française", "l'architecture à la française",..
Je n'y insère aucun affect, mais quelques graines de constat.

La langue anglaise s'identifie plutôt par l'inattendu: une voyelle coincée entre des consonnes, comme strenght par exemple.
Et cet inattendu se retrouve dans le quotidien : cuisine anglaise, jardins anglais, mais aussi dans la création. Je pense notamment à la pièce anglaise de Shakespeare " la tempête" où , dans des moments et des situations relativement apaisées, parfois peuvent surgir à tout moment des fractures, ruptures, tragiques épreuves, sans que des signes avant-coureurs aient été esquissés. Egalement la noirceur des personnages qui sourd sous un vernis pourtant bien étalé.
A retrouver aussi dans une société assez traditionnelle ( je parle à grands traits ) et d'où ont surgi le rock anglais, la musique punk,..
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime28/11/2012, 03:05

Je crois que pour ressentir tout ce que tu décris il faut aujourd'hui beaucoup de sensibilité pour entendre ce que j'appelle "la musique des mots"
Ce sont des sons harmoniques comme si l'essence des mots, quittait leur sens, pour aller vers une expression du son qui donnerait une autre dimension à l'expression de l'Homme !
Au fond Debussy associe des mots , une phonétique que seul l'initié peut entendre et comprendre. Alors oui la langue est un concept de l'Homme qui entre dans sa culture au même titre que tout ce qu'il crée
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime28/11/2012, 04:26

oui, Gibet, et pour reprendre le thème initial, c'est notamment pour cela que tout le spectre de la sensibilité humaine ratissé , balayé par les langues , minoritaires ou non, ne peut qu'imparfaitement la recouvrir.

Leur mosaïque correspond, je pense, à un arc-en-ciel de flux sensibles, traduisant la complexité, la richesse des êtres, leur magma intérieur.
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime28/11/2012, 12:30

Tu as raison mais quand des technocrates de Bruxelles, loin d'être des poètes, influencés par des loobys politiques minoritaires se lancent dans des textes ciomme cette Charte, j'ai dû mal à croire que c'est plus culturel que politique
En fait cela accompagne aujourd'hui une nouvelle politique qui est la "fédération européenne des régions"
Mais il ne s'agit pas des régions telles que nous les connaissons. Il s'agit de régions ethniques qui dépassent les frontières et font tomber les nations pour revenir au système provincial du Moyen âge (la Flandre - la Pays basque - le Niçois - L'Alsace Allemane et j'en passe
Derrière tout cela donc des ethnies suprémacistes qui rejettent la notion de Nation . Pour l'intégriste Breton la France n'existe pas.
Le problème c'est que ces minoritaires s'appuient sur des gens sincères pour défendre leur ségrégationnisme, qui lui ne l'est pas!
C'est de cela que je me méfie quand leur puissance va jusqu'à pouvoir une Charte aussi excessive.
Je pense que tu as une idée de ce que deviendrait notre justice si une partie parlait breton et l'autre Français ...surtout si demain le breton exige un code pénal breton s'appuyant sur des coutumes bretonnes ancestrales
J'exagère?...Je le voudrais bien
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Dernière édition par GIBET le 29/11/2012, 01:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime28/11/2012, 16:41

Bien entendu, je ne faisais que glisser mon petit grain de sel, concernant la survivance et le respect des langues; loin de moi toute suprématie, en quelque domaine que ce soit, a fortiori sur les territoires du sensible.

Le respect des cultures est vital, mais ne doit pas conduire à ériger d'autres frontières entre les gens.
La lutte contre la domination, le risque d'étouffement est digne, mais ne doit pas contribuer à l'exacerbation de la nation: la nation consistant en une commune culture, langue,..pouvant franchir les frontières parfois: la nation basque se retrouvant de part et d'autre de la frontière, par exemple.

Je pense qu'à l'intérieur d'un même pays, peuvent ( ou auraient pu ) très bien cohabiter plusieurs nations , dans le respect mutuel des unes et des autres ( nation indienne aux USA ).
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime29/11/2012, 01:24

Oui tu as dis le mot miracle "Dans le respect mutuel" ...quand est-ce que nous aurons une charte Européenne qui se contenterait de ces quatre mots!!

Voila une programme révolutionnaire, au sens étymologique


Dernière édition par GIBET le 29/11/2012, 16:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime29/11/2012, 03:46

Bien évidemment, je ne m'en remets pas aux institutions européennes pour promouvoir de vrais rapports entre les peuples: si elle donnent l'illusion d'avoir construit un espace pacifié, elles peuvent s'enorgueillir de fomenter d'autres conflits tout aussi barbares,
et bien sûr, de déplacer ces zones de turbulences sous d'autres cieux, en ne négligeant nullement les lois du commerce..des armes, par exemple.
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime29/11/2012, 16:29

Puis-je te demander u avis à propos des langues
A ton avis pourquoi n'a-t-on pas tenté en France de restaurer et promouvoir comme un patrimoine culturel ayant été parlé par une majorité de gens de notre peuple : le vieux français? Celui du moyen âge qui, entrecoupé de patois, traduisit la truculence de nos villes et de nos campagnes
Ce vieux françois qui servi ttant de belles oeuvres et que l'on ne sait même plus lire dans leur composition originelle...qui fuit celle de nos aïeux?
C'était la langue des François avant qu'ils ne volent la Bretagne , le Comté de Nice , l'Alsace et la Moselle et je ne sais encore quelques voisins ségrégationnistes
Peut-être cher Gbé , toi qui est un amateur des mots et de leur musique , pourrions-nous animer ensemble une langue qui n'est ni étrangère , ni minoritaire et qui fut parlé chez nous
Que penses-tu ce de cette idée de vieux françois sur un sous-forum spécifique ? Wink
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime29/11/2012, 17:55

C'est une question pertinente que je me pose souvent.

C'est une part importante du patrimoine, de l'histoire des gens. Et même si, dans un même pays, il est logique que les gens du Nord parlent et communiquent avec ceux du Sud, je pense qu'il s'agit d'une perte.
Au passage, je fais la différence entre une langue, un parler et une expression qui, elle, n'obéit pas obligatoirement aux canons de la vitesse, mais plus sûrement à ceux de l'intemporalité, de la sensibilité du vivant.
C'est par la complémentarité entre les langues nationales et les patois, langues régionales , que l'on balaie plus complètement l'étendue des sangs battants.

Je veux bien souscrire à ton souhait.
Bonne soirée à tous, je vais au théâtre. Smile
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime29/11/2012, 20:06

Bonne soirée l'ami ... tu nous raconteras la pièce?
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime30/11/2012, 09:38

oui, je ne sais si c'est la bonne rubrique.

Donc, je suis allé voir " Solness" d 'Henrik Ibsen.

C'est une pièce fascinante, riche, travaillée, parcourue de nombreux thèmes, dont celui que j'épithète comme central, celui de l'artiste, du constructeur.

En fait, le drame place d'emblée un décor, une situation de désastre: Solness est arrivé au statut de créateur, en faisant œuvre de destructeur social et aussi d'aimant, de séducteur.
Il a éliminé tout concurrent, en allant jusqu'à se faire éprendre de la compagne de l'un d'entre eux, afin de maintenir le couple sous son emprise.

Et, ce qui caractérise son envol du monde humain ( selon moi ), c'est qu'il s'est appuyé sur la détresse humaine ( qu'il a involontairement produite ) pour en dégager un philtre quasi-divin, pour devenir un créateur,un bâtisseur hors pair.
Du jour, du moment où la maison de sa femme a brûlé ( tuant ses enfants dans les flammes ), il est devenu un phénix.
Bien sûr, on peut saisir la métaphore avec le tracé de l'artiste qui pétrit son art dans la douleur, mais Ibsen va plus loin en théorisant qu'il se coupe dès lors de toute humanité, ou presque.
Sa femme, restant par là dans le monde humain, devient dès ce jour, folle de douleur et ne s'en remet jamais.Elle devient fermée dans un monde personnel, celui d'une "maison de poupées".

Là où la pièce prend un autre virage, c'est lorsqu'une jeune femme, que Solness a séduite voici 10 ans en lui promettant un royaume conçu par lui, revient lui rappeler sa promesse.
Lucide sur lui-même, sur le malheur familial et affectif qu'il a enfanté contre sa propre volonté, il rechigne à "escalader de nouveau les hauteurs", se complaisant maintenant à bâtir des foyers,..
Ce retour à la fièvre, à la puissance lui sera fatal, non sans qu'il ait tutoyé au passage un monde fantastique, fait de trouées, apparentées à des pas de trolls ( ici, c'est un autre aspect de la pièce, qui nous manœuvre par un tout un jeu scénique, brûlant..)
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime2/12/2012, 03:11

Hannibal84 a écrit:
Qui a lance le terme "Battle" sur les ondes et les médias ? On ne peut pas dire comme tout le monde "Bataille", ou "finale" ?
Quelqu'un qui parle anglais sur ce forum? Où ça , où ça!!!....Que je tire !!

LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? 4792726-tsar-pushka--ancien-enorme-canon-kremlin-de-moscou-russie
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime2/12/2012, 03:15

gébé a écrit:
oui, je ne sais si c'est la bonne rubrique.

Donc, je suis allé voir " Solness" d 'Henrik Ibsen.

C'est une pièce fascinante, riche, travaillée, parcourue de nombreux thèmes, dont celui que j'épithète comme central, celui de l'artiste, du constructeur.

En fait, le drame place d'emblée un décor, une situation de désastre: Solness est arrivé au statut de créateur, en faisant œuvre de destructeur social et aussi d'aimant, de séducteur.
Il a éliminé tout concurrent, en allant jusqu'à se faire éprendre de la compagne de l'un d'entre eux, afin de maintenir le couple sous son emprise.

Et, ce qui caractérise son envol du monde humain ( selon moi ), c'est qu'il s'est appuyé sur la détresse humaine ( qu'il a involontairement produite ) pour en dégager un philtre quasi-divin, pour devenir un créateur,un bâtisseur hors pair.
Du jour, du moment où la maison de sa femme a brûlé ( tuant ses enfants dans les flammes ), il est devenu un phénix.
Bien sûr, on peut saisir la métaphore avec le tracé de l'artiste qui pétrit son art dans la douleur, mais Ibsen va plus loin en théorisant qu'il se coupe dès lors de toute humanité, ou presque.
Sa femme, restant par là dans le monde humain, devient dès ce jour, folle de douleur et ne s'en remet jamais.Elle devient fermée dans un monde personnel, celui d'une "maison de poupées".

Là où la pièce prend un autre virage, c'est lorsqu'une jeune femme, que Solness a séduite voici 10 ans en lui promettant un royaume conçu par lui, revient lui rappeler sa promesse.
Lucide sur lui-même, sur le malheur familial et affectif qu'il a enfanté contre sa propre volonté, il rechigne à "escalader de nouveau les hauteurs", se complaisant maintenant à bâtir des foyers,..
Ce retour à la fièvre, à la puissance lui sera fatal, non sans qu'il ait tutoyé au passage un monde fantastique, fait de trouées, apparentées à des pas de trolls ( ici, c'est un autre aspect de la pièce, qui nous manœuvre par un tout un jeu scénique, brûlant..)

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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime2/12/2012, 19:32

Oui, cette pièce est très riche, et y circulent beaucoup de traits, contradictions humaines.
Elle dure 3 heures ( entracte comprise ) et l'on ne s'y ennuie pas une seule seconde.
Ibsen, comme Tchékov, par exemple, a la capacité de faire se côtoyer des conflits , ruptures, en dépeignant les personnages individuellement, mais aussi en situation, en choc, accélération: cela demande une attention de chaque seconde, tellement le texte, la mise en scène ( elle-même en mouvement ) sont denses. Une façon de respecter les spectateurs, de les traiter en adultes, de ne pas leur donner le sens, la trajectoire à la petite cuillère, à la becquée.
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime2/12/2012, 19:52

Moi ce n'est forcément que de bien piètres raccourcis
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime3/12/2012, 04:24

GIBET a écrit:
Moi ce n'est forcément que de bien piètres raccourcis

que nenni! Tu y ajoutes ta participation, ta disponibilité.
Dans une écriture d'une telle qualité, l'auteur nous invite à petits mots ( juste ce qu'il faut ) à être témoins d'un drame, de questionnements,..
Là où la double écriture interpelle, c'est lorsqu'il se dédouble, en narrateur, en écho des protagonistes d'une part, et aussi par petits cailloux sonores dans la bouche des acteurs, sa petite musique personnelle, son coup de pinceau de créateur tourné vers le public.
Bien sûr, s'y greffe souvent, le monologue intérieur qui complète la palette du jusant.

Un de mes grands amis, le dramaturge Joseph Danan a beaucoup travaillé ce dernier thème, au point d'en concevoir un livre-thèse " le théâtre de la pensée" qui représente une somme dans ce domaine.
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime3/12/2012, 15:44

Noël approche mes amis achetez des beaux libres
http://www.decitre.fr/livres/le-theatre-de-la-pensee-9782908345308.html
LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Images?q=tbn:ANd9GcTTPB0n7DPiNwzyzPsR6DPgmUpdKHcUeHk76OJPnNI2lVkCZcxo Joseph Danan

Citation :
Joseph Danan est né à Oran en 1951. Après s’être essayé à tous les genres, y compris le cinéma (écriture et réalisation de deux longs métrages), il a vu peu à peu l’ensemble de ses activités se tourner principalement vers le théâtre. Maître de conférences à l’Institut d’Etudes théâtrales (Université de Paris III - Sorbonne Nouvelle), qu’il a dirigé pendant deux ans, il est un collaborateur fidèle d’Alain Bézu, metteur en scène, directeur jusqu’à la fin 2007 du Théâtre des 2 Rives, Centre Dramatique Régional de Haute-Normandie, pour lequel il a signé un certain nombre de dramaturgies.
Ses pièces ont été créées par Alain Bézu, mais aussi par Jacques Kraemer, Julien Bouffier, Jean Deloche, Jean-Frédéric
Chevallier (Mexique), Frédéric Bocquet, Joël Jouanneau et Delphine Lamand, Jacques Bonnaffé, Paulo Calatré (Portugal)… Elles sont publiées à Actes Sud-Papiers (trois d’entre elles dans la collection “Heyoka Jeunesse”), chez Lansman, à Théâtre Ouvert.
S’il s’est éloigné du roman, il a toujours une activité poétique continue quoique espacée. Il a écrit par ailleurs de nombreux articles théoriques et des essais sur les dramaturgies contemporaines.


Bibliographie


Théâtre
– L’Eveil des ténèbres, Médianes, Rouen, 1993.
– Passage des lys, Théâtre Ouvert, “Tapuscrits”, 1994.
– L’Enfance de Mickey, Médianes, Rouen, 1997.
– Display, Cahiers de la Comédie Française, n° 35, printemps 2000.
– Cinéma, Lansman, Bruxelles, 2001.
– Prologue et Disco, Théâtre s en Bretagne, n° 9, 1er trimestre 2001.
– Sous l’écran silencieux, Lansman, Bruxelles, 2002.
– R. S/Z. Impromptu Spectre, Théâtre Ouvert, “Tapuscrits”, 2002.
– Les Aventures d’Auren, le petit serial killer, Actes Sud-Papiers, “Heyoka Jeunesse”, 2003 (réédition dans la collection Actes Sud Junior en 2007).
– Enquêtes du désir, trois pièces (La Nuit même, L’Enquête de ma vie, Les Amants imparfaits), Lansman, Bruxelles, 2003.
– L’Art de la fuite, in La Baignoire et les deux chaises, Editions de l’Amandier, 2005.
– Roaming monde, Les Editions de la gare, Gare au théâtre, 2005.
– De la Révolution, Actes Sud-Papiers, 2007.
– Jojo le récidiviste, Actes Sud-Papiers, “Heyoka Jeunesse”, 2007
– A la poursuite de l'oiseau du sommeil, Actes Sud -Papiers, "Heyoka Jeunesse", 2010.
Romans
– Déplacements incertains, Jonas, Rouen, 1987.
– Allégeance, Gallimard, “L’Infini”, 1992.
– Avant que la mort te ravisse, roman, L. Mauguin, 1997.
Poésie
– Gammes, avec des dessins de Philippe Rouquette, L’Instant perpétuel, Rouen, 1982.
– Les Papillons d’or, livre-puzzle en vingt-quatre exemplaires réalisé par François Righi, L’Instant perpétuel, 1984.
– Létales, L’Instant perpétuel, 1998.
– Les Pavillons d’os, avec des dessins de Henri Cueco, L’Instant perpétuel, 2003.
– Vortex, suite montréalaise, avec des dessins de Marc Petit, L’Instant perpétuel, 2004.
– A poème, L’Instant perpétuel, 2006.
Essais
– Le Théâtre de la pensée, Médianes, Rouen, 1995.
– Eléments pour une histoire du texte de théâtre (en collaboration avec Jean-Pierre Ryngaert), Dunod, 1997.
– Pierre Corneille, L’Illusion comique / Dramaturgies de l’Illusion (direction de l’ouvrage), Publications des Universités de Rouen et du Havre, 2006.
– Qu'est-ce que la dramaturgie ?, Actes Sud Papiers, “Apprendre”, 2010.
– L'Atelier d'écriture théâtrale, en collaboration avec Jean-Pierre Sarrazac, Actes Sud - Papiers, “Apprendre”, 2012.
Articles (sélection)
« Etude d’un “mot poétique” dans Le Chiendent », Cahier de l’Herne Raymond Queneau, 1975.
« La Stratégie de la mygale », Temps mêlés-Documents Queneau, n° 150 + 11, février 1981.
« Cent mille milliards de romans », Cahiers Raymond Queneau, n° 8-9, 1988.
« Le Roman conique », Cahiers Raymond Queneau, n° 16, 1990.
« Fausses lettres et beaux discours » [sur Mélite de Corneille], Revue du Théâtre National de Strasbourg, octobre 1990.
Analyse d’un fragment de Fin de partie de Beckett in Ecritures dramatiques, ouvrage publié sous la direction de Michel Vinaver, Actes Sud, 1993.
« Monologue et monologue intérieur chez Beckett », Alternatives théâtrales, n° 45, juin 1994.
La Terrible voix de Satan de Gregory Motton, Supplément 1995 de l’Encyclopædia Universalis.
« De l’influence de la technologie sur l’écriture dramatique », Théâtre/Public, n° 127, janvier-février 1996.
« Voisinages », Les Cahiers de Prospero, « La voie Vinaver », n° 8, juillet 1996.
« Transparence de Zucco », Europe n° 823-824, « Bernard-Marie Koltès », nov.-déc. 1997.
« Formes brèves, le laboratoire du drame », Les Cahiers de la Comédie Française, n° 26, hiver 1997-1998.
« Dramaturges », Alternatives théâtrales, « Ecrire le théâtre aujourd’hui
» (+ co-direction du numéro avec Julie Birmant), n° 61, juillet 1999.
« Entretien croisé d’auteurs » (avec Noëlle Renaude), Alternatives théâtrales, n° 61, juillet 1999.
« Du mouvement comme forme moderne de l’action dans deux pièces d’Ibsen », Etudes théâtrales, n° 15-16 / 1999, « Mise en crise de la forme dramatique. 1880-1910 ».
« Ecritures dramatiques que le cinéma
travaille (Durif, Koltès, Caron, Motton, Vinaver) », L’Annuaire
théâtral, n° 26, automne 1999.
« Approcher Racine » (en collaboration avec Alain Bézu), Revue d’histoire du théâtre, 1999 / 4.
« L’Œil du maître », Les Cahiers de Prospero, n° 11, juin 2000.
« Le Cerveau du guerrier. Sur deux pièces de Matéi Visniec », Etudes théâtrales, n° 20 / 2001, « Jouer le monde. La scène et le travail de l’imaginaire. Pour Robert Abirached ».
« L’exception est la règle », Télérama, hors série, « Avignon 2001 ».
« Pour une “pensée-action” : le théâtre de Musil », Registres, n° 6, novembre 2001. Rencontre avec Michel Vinaver, L’Avant-scène théâtre, hors série SACD / EAT, « Répliques 2002. Le théâtre au Salon du livre ».
« Lectures du texte de théâtre », in Le Théâtre et l’école, ANRAT, Actes Sud-Papiers, 2002.
« Ecrire pour la scène sans modèles de représentation ? », Etudes
théâtrales, n° 24-25 / 2002, « Ecritures dramatiques contemporaines (1980-2000). L’avenir d’une crise ».
« “Tu veux que je te chante la mère ?” », Préface au Petit à la mère de Daniel Lemahieu, Domens, 2003.
« L’épreuve du nu, la mort », Cahiers de théâtre Jeu, n° 108, septembre 2003.
« Théâtre de paroles », in De Godot à Zucco, Anthologie des auteurs dramatiques de langue française 1950-2000, 1. Continuité et renouvellements, par Michel Azama, Ed. Théâtrales, 2003.
« Je ne raconte pas d’histoire(s) », in Le Théâtre et ses nouvelles dynamiques narratives, sous la direction de Chantal Hébert et Irène Perelli-Contos, Presses de l’Université Laval, 2004.
« Généalogie d’une question », in dossier “Mutations de l’action” (+ direction du dossier), in L’Annuaire théâtral. Revue québécoise d’études théâtrales, n° 36 (automne 2004).
« Fin de la dramaturgie ? », traduction en espagnol in Coloquio internacional sobre el gest teatral contemporaneo, Mexico, UNAM, 2004 ; en français in Frictions n° 10, automne-hiver 2006.
Articles
“Action”, “Monodrame”, “Mouvement”, “Pièce-paysage” in Lexique du drame moderne et contemporain, sous la direction de Jean-Pierre Sarrazac, Circé / poche, Strasbourg, 2005.
« Les maladies du dialogue de théâtre », Etudes théâtrales, n° 33 / 2005, « Dialoguer. Un nouveau partage des voix ».
« Le dramaturge, ce spectre qui hante le théâtre », entretien avec Christian Biet, Critique, n° 699-700, août-septembre 2005.
« Thyeste Théorème : le crime dans l’estomac », Registres, n° 9-10, hiver 2004 - printemps 2005.
« Le désemboîtement » et « Dialogue narratif, dialogue didascalique », in Nouveaux territoires du dialogue, sous la direction de Jean-Pierre yngaert, Actes Sud - Papiers, 2005.
« L’acteur perdu », Alternatives théâtrales, n° 88, 2ème trimestre 2006.
« Des nouvelles du personnage », Théâtre/Public, n° 183, 2006-4.
« “Une écriture un peu cinéma” (De l’influence du cinéma sur l’écriture dramatique) », Théâtre aujourd’hui, n° 11, 2007.
« L’humour, probablement », Recherches & Travaux, n° 69, Grenoble, 2007.
« L’utopie de la performance » (en collaboration avec Bernadette Bost) et « Jean Audureau, entre cinéma et utopie vitézienne », in La Réinvention du Drame, sous la direction de J.-P. Sarrazac et Catherine Naugrette, Etudes théâtrales n° 38-39 / 2007.
« La Scène d’enfance », in Cet étrange désir d’écrire du théâtre, sous la direction de Jean-Pierre
Klein, Editions de l’Amandier, 2007
« Où en sommes-nous ? », Frictions, n° 12, hiver-printemps 2008
« Le sujet, l’intime, le sujet », Théâtre/Public, n° 188, mars 2008
« Prostitution rentrée », Préface à Mannekijn de Frédéric Vossier, Quartett, 2008
« L'espace du sensible », entretien avec Joël Jouanneau, Europe, « Jean-Luc Lagarce », n° 969-970, janvier-février 2010.
Direction du dossier « Dramaturgie au présent », Registres, n° 14, hiver 2010.
« L’auteur est un autre », in L’auteur en première ligne. Histoires et paroles des EAT, coordination Gilles Costaz, Quatre-vents L’Avant-scène théâtre, 2010.
« l’œuvre-absente.monde », 4 chroniques en ligne sur le site de la Chartreuse, Centre National des Ecritures du Spectacle, 2010 (sondes.chartreuse.org/document.php?r=60).
« Ce qui a changé », Literatura : teoria, historia, critica, n° 13,
janvier- juin 2011, Universidad Nacional de Colombia, Bogota, 2011.
« Lecture à Barcelone », Actes du théâtre, Lettre d’information de la SACD, n° 53, octobre 2011(entractes.sacd.fr/paroles/danan_inAdT53.php?l=par).
« Le théâtre à l’ère de l’interconnexion généralisée », in Le Contemporain en scène, vol. II, sous la direction de Catherine Naugrette, L’Harmattan, 2011.
« Témoins d’une présence », Etudes théâtrales, n° 51-52, 2011, « Le geste de témoigner. Un dispositif pour
le théâtre », dir. J.-P. Sarrazac, C. Naugrette & G. Banu.
« L’envers du monologue », in Le Monologue contre le drame ?, sous la direction de Françoise Dubor et Françoise Heulot-Petit, Presses Universitaires de Rennes, 2012.

Extraits

Extrait De la Révolution ( Actes Sud-Papiers)
La nuit est tombée. Jimmy et Catherine années 2000 sont partis se coucher. Cat dort dans un coin. Robert s’approche de Célia années 70 toujours attachée au radiateur et à nouveau bâillonnée.
Robert. — Ça commence à rentrer ? Est-ce que tu commences à comprendre que tu as toujours mené une vie
de merde — des origines à nos jours ? Est-ce que tu commences à réaliser que la vraie vie c’est autre chose, et que c’est un partage ? Tu veux que je t’enlève le bâillon ? (Elle fait signe que oui). Voilà, tu peux parler, maintenant. Pourquoi tu dis rien ? Qu’est-ce que tu as envie de faire de ta bouche ? Il faut être révolutionnaire du nord au sud et de
l’est à l’ouest, et de bas en haut et de haut en bas. Du sexe à la bouche et de la bouche au cul. La libération c’est d’abord celle du corps. C’est quoi, ce corps que tu as ? Il est à toi ou il appartient encore à papa et maman ? Si papa et maman paient la rançon, ce peu de possession que tu croyais avoir, ils l’achètent, ils achètent ton corps, et tu seras bien plus définitivement liée à eux qu’à ce radiateur, ligotée jusqu’à ce qu’ils crèvent, et encore au-delà à leurs cadavres en putréfaction, parce qu’une fois qu’ils auront crevé tu pourras plus défaire les liens, il sera trop tard, et plus tu tireras plus les liens se resserreront et te scieront les membres, et plus tu croiras t’éloigner, fuir au bout de la planète pour échapper à l’odeur de pourriture et de mort, plus les liens t’étrangleront, et tu crèveras à ton tour, étouffée dans ce sang qui ne sera jamais sorti de toi. Il faut t’ouvrir au monde avant qu’il soit trop tard, donner, donner, donner, donner, donner, donner, et alors tu t’ouvriras et tu sentiras le vent de la justice te caresser et les mains de millions de pauvres se tendre vers toi pour te serrer contre eux, tu sentiras la force étrange de leurs bras et la puissance de la révolution entrer en toi comme un bélier, tiens, tu la sens, là, la puissance de la révolution ? Elle est
prête à entrer dans ton corps par tous ses trous pour te faire ruisseler de jouissance et quand la jouissance sera à peine calmée, pour te faire trembler de désir, dans quel état elle est, ta douce petite chatte ?
Est-ce qu’elle a déjà connu ce tremblement, ce ruissellement ? Est-ce que ta bouche a envie de connaître le goût de la révolution qui se dresse, est-ce que ta bouche a envie de dire oui et de rencontrer le goût de ma bite toute sucrée toute salée ?

Extrait - A poème (L'Instant perpétuel)
Si nous sommes nés du miracle
inversé d’Auschwitz
si notre berceau fut cette boue
ce brouillard notre ciel
sa nuit notre premier jour
si nous sommes vivants pourtant
marqués de l’encre indélébile
de leur mort
si devenir des êtres pensants
fut de l’apprendre
un jour et peu à peu
ne laissant d’intact
que l’enfance
enfants nés d’une plaie incicatrisable
du ciel
anéantis d’être nés
fût-ce d’un ventre
le plus aimant
d’un désir partagé
qui jamais n’annulera
la cendre

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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime3/12/2012, 17:31

Je n'y manquerai pas; mais comme tu peux le constater,il est un peu..chargé.

Mais je ne manque jamais , quand l'occasion point, d'en parler, de le citer, car son travail de recherche est hallucinant.
Il fait partie des soleils, qui m'aident à tourner autour de la Terre.
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime4/12/2012, 20:22

Concernant" le théâtre de la pensée", voici ce que j'en ai moulu:

ce livre extraordinaire balaie tout l'éventail de l'expression artistique( cinéma, roman, poésie, et bien sûr théâtre ), en décelant la navigation, le trajet parcouru entre l'état de conscience et un éveil faiblement allumé.

En fait, il inventorie toute la trouée effectuée par ces mineurs à la recherche du faisceau de la pensée, près du cratère semi-enfoui: tapi dans le volcan cérébral, ils tentent de décripter le magma qui perce els limbes, incompréhensible à l'état brut..
Ce n'est que par un savant travail syntaxique, que les flammèches prendront place sur le levin; celles-ci pourront être accélérées, au gré des émotions secouant le cap.
Joyce ( par le chef-d'oeuvre commis "Ulysse" ), par exemple, reçut l'huile, en s'insérant de manière auguste dans le corps même de son héros ( Bloom ) pour en ressortir tout le suc, par plongée interne, comme une cloche marine.

Plus loin, dans ce livre-sommet, Joyce grave tout le monologue intérieur de Molly, dans un dessin sinueux de toute sa verve silencieuse, allongée ( nous présumons ) somnolente; son élocution intime, sur plusieurs dizaines de pages, ne comporte aucune ponctuation et Joyce décrit ainsi tous les anses intérieurs de son périple réverbéré.
Ce livre est devenu une référence dans le domaine de la littérature mondiale, en cherchant au plus vrai de ce qui agite intérieurement les hommes et femmes, nous-mêmes.

Par là, il tendrait à prouver que, même à l'état conscient, nous ne sommes que flux, plus tard travaillés, par grammaire avancée. Et l'entité d'un individu se compose de son expression externe, vue, entendue,..mais aussi ce qui bruit intérieurement. La somme de tous ces éléments sonores, invisibles,..en forme l'unité, l'identité.
Pour citer encore Joyce, il décrit dans l'une de ses pages, une scène où le héros discute avec une connaissance; sans transition, il fait surgir le monologue intérieur de Bloom, témoin d'un passage d'une femme dans la rue, comme si la scène totale était vue de l'intérieur et extérieur du personnage, sans mur de séparation ( le corps ), un théâtre complet en somme.

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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime5/12/2012, 03:46

C'est amusant ce que tu me dis car cela fait écho en moi . Je suis un littéraire, plus philosophe qu'écrivain, mais la poésie est ma façon d'aborder la musique que j'entends et ressens dans tes textes.
Pourtant j'ai fait des études à connotation scientifique (C'était il y a longtemps Very Happy ) et j'aborde aujourd'hui la pensée via l'approche scientifique de l'esprit.
Je lis le livre de Stephen Pinker "Comment fonctionne l'esprit"
Or il ne fonctionne pas comme un ordinateur. Il fonctionne par un câblage si complexe qu'il est inaccessible à l'homme. Et s'y déroule un combat pour la vie en interne et en externe, mais la vie au sens de l'évolution biologique de la réplication. Le cerveau est alors un théâtre où se met en place un système complexe d'ordres et de processus chimiques dans le simple but de répondre à ce principe génétique que tout doit être mis en œuvre pour préserver la vie , la faire croitre et se multiplier.
Alors quand tu regardes une femme dans la rue, ton organisme tente de répondre aux sollicitations de cette énorme machine à générer un nouveau filament de vie, et tu ressens cette guerre qui s'enclenche entre les finalités biologiques naturelles internes et la morale externe à prendre contact, qui sont des barrières à la vie ...en vue pourtanT de la protéger. le Théâtre est une de ces contradictions majeurs ou l'esprit et le corps ne font qu'un, mais comme la mémoire d'un ordinateur ...et d'un clavier!!
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime5/12/2012, 11:26

Oui, et le monologue intérieur n'est quasiment jamais au repos.

En fait, tous les individus se rencontrant, se parlent intérieurement, émettent des signaux, réactions, fumées.
Beaucoup d'artistes se sont penchés sur ce thème fondamental: sous la peau, court la braise.
Je pense aussi à Faulkner dans " de bruit et de fureur" où l'évocation d'un seul vocable renvoie l'individu récepteur à des souvenirs plus ou moins tragiques.

Je note le titre du livre que tu cites et ne manquerai pas de m'en approcher, pour la meilleure des brûlures, la connaissance.Merci.
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime5/12/2012, 12:56

Il va te bousculer surtout si tu ajoutes à tes lectures "Comprendre la nature humaine" du même auteur car là ce ne sera plus un bousculement ce sera une révolution intellectuelle qui te parcourra tel un incendie, brulant des pans entiers de nos préjugés culturels.
Attention "danger" de la connaissance si tu ne te prépares pas à trouver un autre chemin pour rééquilibrer la destruction de notre savoir enseigné.
Nous en reparlerons un jour ici si tu le veux
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L'intérêt se situe justement ici, à l'ébranlement, vers de nouveaux rivages.

Sinon, à quoi bon ; le marcheur c'est celui qui marche d'abord en lui.
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MessageSujet: Re: LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE?   LA MORT DE L'UNITE LINGUISTIQUE NATIONALE? Icon_minitime5/12/2012, 20:04

Tu as raison cher Gébé , cela confirme que pour découvrir des connaissances nouvelles il n'est pas toujours nécessaire de marcher, il suffit souvent de changer d'angle de vision: donc de se déplacer en soi!
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