Le bâtiment français brandit le spectre de 35.000 suppressions d'emplois en 2012

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Le bâtiment français brandit le spectre de 35.000 suppressions d'emplois en 2012

Didier Ridoret, président de la fédération française du bâtiment, a annoncé ce mardi que le secteur devrait sérieusement tailler dans ses effectifs en raison de la crise financière et des plans de rigueur. Une façon de mettre la pression sur les politiques avant la présidentielle.

Le secteur français du BTP ne sera pas épargné par les réductions d'effectifs en raison de la crise, d'après la fédération française du bâtiment (FFB). Après les suppressions de postes annoncées par les banques et les constructeurs d'automobiles, cette fois c'est le bâtiment qui estime perdre 35.000 emplois en 2012 en raison de la crise financière et des plans de rigueur.

Les prévisions du président de la FFB sont vraiment noires. "Une digue va lâcher en 2012 avec un scénario proche de celui des années 1990, qui va durablement affecter l'appareil de production". Pourtant en 2008 et en 2009 l'emploi du bâtiment avait pu être "préservé". Pourtant, cette année, le secteur avait créé 9.000 emplois ("essentiellement porté par l'intérim" précise la FFB) après en avoir perdu 20.000 en 2010. L'an dernier, le secteur du bâtiment représentait 123 milliards d'euros de chiffre d'affaires et employait 1,25 million de salariés.

Le bâtiment est rattrapé par les problèmes économiques européens. "La crise des dettes publiques en zone euro et les politiques de réajustement budgétaire ont fracassé le mouvement de reprise économique qui a porté, et porte encore pour quelques mois, l'embellie quantitative de nos marchés", a déclaré le président de la FFB, Didier Ridoret, lors d'une conférence de presse.

La fédération a fait ses estimations pour le secteur du bâtiment en France. En volume, l'activité devrait baisser en 2012 de 1,9%, après avoir progressé de 1,2% en 2011 --alors que la FFB prévoyait précédemment une hausse de 2,2%--, et chuté de 3,8% en 2010, a précisé Didier Ridoret. L'activité devrait reculer dans tous les domaines, selon la FFB, avec une baisse de 2,8% dans le logement neuf, de 1% dans le logement non résidentiel neuf, et de 1,7% dans l'amélioration entretien.

Les dernières mesures gouvernementales annoncées dernièrement sont clairement préjudiciables pour le secteur. "Dans ce contexte, la suppression pure et simple du Scellier et du PTZ+ dans l'ancien ne peuvent qu'être qualifiées d'erreurs sur lesquelles il faudra revenir. Je vous donne rendez-vous fin 2012 a déclaré Didier Ridoret.

Le chiffre évoqué doit toutefois être pris avec des pincettes : la FFB n'a pas réellement intérêt à embellir le tableau si elle souhaite mettre la pression sur le prochain président afin d'obtenir un nouveau dispositif de défiscalisation type Scellier ou Robien.
latribune.fr avec l'AFP

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Le bâtiment français brandit le spectre de 35.000 suppressions d'emplois en 2012

Alors qu'il faudrait construire ...c'est économiquement ridicule!!
GIBET

Il me semble que cette annonce, sous forme d'avertissement, est un judicieux moyen de faire pression sur le gouvernement, afin de le faire revenir sur la hausse annoncée de la TVA; hausse totalement aberrante pour ce secteur porteur d'emplois.

Jouer sur une TVA que l'on a fait descendre pour de simple (mais couteuses) promesses électorales montre un gouvernement aux abois et qui agit sans aucubnn recul et sans analyse, allant de contradiction en contradiction!!

Je suis d'accord avec toi Garance mais le secteur se trompe ...le gouvernement ne peut plus reculer sinon c'est son A qu'il perd et pour Sarkozy la perte du A+ c'est la perte des élections ...alors que les Français s'en foutent.
Toute la clef du problème c'est la dette et les 22 propositions des économistes "affolés" pourrait relancer les choses ...alors pourquoi aucun homme politique ne les suit....mystère!!
GIBET

Je ne me fout pas du triple A,déjà que nos impôts ne servent qu'à payer les intérêts, P*** arrêtez moi,je vais faire un malheur

Tu te laisse entrainer dans une réaction qui est ce qu'attend le gouvernement: la continuation des trupitudes!!
En fait tu ne veux pas perdre la note A pour que l'on puisse continuer à emprunter pas cher!! Et pour cela tu es prêtes à en payer le prix !!

Tu ne te poses pas la question de savoir pourquoi le gouvernement doit continuer à emprunter???

Quand un foyer est en surendettement et qu'il passe devant une Commission de surendettement la première chose c'est de lui faire renoncer à tous les projets nouveaux qui endettent.
mais pour le gouvernement ion est prêt à se battre pour qu'il continue à s'endetter...drôle de façon de se désendetter!!!

La vérité serait plutôt que le gouvernement dénonce les mécanismes monétaires qui conduisent à cette course effrénée et irrattrapable de la dette et des intérêts de la dette!!
Qu'ensuite nous limitions nos dépenses nouvelles pour ne plus accroitre la dette inutilement

Mais c'est plus facile de cacher les carences de gestion derrière ces trois lettre AAA où la majorité des gens ne comprend rien et est prête à payer pour de nouveaux emprunts "moins chers"

Populisme quand tu nous tiens!!
GIBET

GIBET a écrit:

Toute la clef du problème c'est la dette et les 22 propositions des économistes "affolés" pourrait relancer les choses ...alors pourquoi aucun homme politique ne les suit....mystère!!
GIBET

Si les médias puissants (journaux TV de 20 H et les grands quotidiens) et surtout les grands syndicats relayaient ces propositions, afin de provoquer une prise de conscience des citoyens, les dirigeants seraient contraints d'en tenir compte.

Ceci dit, hier soir, dans l'émission de Taddéi "Ce soir ou jamais", l'économiste-historien Emmanuel Todd a soulevé la question de l'effacement de la dette, et l'exemple de l'Equateur extrait du documentaire "La dettocratie" a été diffusé ... mais à une heure très tardive où l'audience est dérisoire.

+1000 sur tes propos Garance

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GIBET