Les Français s'expriment

La 2è vague de janvier 2011 du sondage de la population française vient de tomber.

Il est intéressant à bien des égards.

Trop lourd pour être porté sur le forum je vous invite à le consulter en ligne là: http://www.cevipof.com/fr/le-barometre-de-la-confiance-politique-du-cevipof/resultats2/
et à le commenter dans cette rubrique en faisant référence aux pages concernées.
Merci
GIBET

Ce qui est curieux c'est que les gens se disent plutot heureux,malgré leur défience.

Personellement,je me suis réconcilié avec les hommes politiques,sauf pour sarko,et je pense malgré tout qu'il font le maximum pour conduire le pays vers un mieux,on voit que plus leurs élus sont éloignés d'eux ,plus il s'en méfie ,ils ont le sentiment qu'on ne s'occupe pas de leur préoccupation,alors que je pense qu'il s'en préoccupe mais que tout n'est pas possible dans la configuration actuelle,trop de facteur rentre en compte dans la gouvernance du pays,et les gens s'adaptent difficilement au changement,l'intérêt de l'Europe leur échappe,parce qu'il n'en voit pas les effets positif immédiat,et ne font pas confiance à ce qui se construit,c'est la peur d'un monde qui change et sur lequel ,ils ne sont pas suffisamment informé,en fait, cet étude repose sur un sentiment,ce serait plus intéressant de savoir qu'elle est la confiance de ceux qui s'intéresse particulièrement à la politique,les résutats seraient certainement différent.

Mais c'est quand même ennuyeux car cela a des effets,je pense aussi sur leur confiance à entreprendre,quand on ne sait pas où on va,on s'engage pas,c'est paralysant alors que l'inverse ferait bouger les lignes,d'ailleurs je lisais hier un article sur l'immobilier qui va se scléroser en 2011 jusqu'en 2012 en attendant de voir à quelle sauce ils vont se faire bouffer.

Pour sarko,je trouve que ce type est déstabilisant,ces changements successifs,dans tous les domaînes ou presque,instaurent une inquiètude particulière,on ne construit rien quand on est inquiét,vous allez dire que c'est une idée fixe mais pour les entrepreneurs l'impôt est primordial,je prends l'exemple du statut d'auto entrepreneur,on a encouragé les gens à le faire selon certain principe qui ont été ensuite remis en question.

Tout cela est imcompréhensible pour les gens,par exemple il remet en question le bouclier fiscal dans sa troisième année de mandat,c'est infernal c'est pas gouverner ou à vue,si il n'est pas capable de connaître les effets de ses actes,mais où on va ?d'ailleurs son électorat est destabillisé.

L'échec fait recette à Paris
La peur de l'échec est-elle un mal français ? Au siège de Microsoft à Paris, des entrepreneurs ont abordé le sujet sans tabou.

Par Pauline de Saint Remy En matière d'entrepreneuriat, l'échec est la nouvelle valeur montante. Mardi soir, le petit milieu parisien du Web 2.0 ne parlait que de ça : la "Fail Conference", ou conférence sur l'échec entrepreneurial. Organisée en partenariat avec TechCrunch, le cabinet d'avocats Kahn et associés et l'association Silicon Sentier, elle a attiré plus de 600 personnes au siège de Microsoft, dont une bonne partie de jeunes cadres dynamiques venus chercher l'inspiration. Et le message essentiel est, semble-t-il, bien passé : entreprendre, c'est avant tout savoir échouer.


Réunis autour de quelques vaillants "serial entrepreneurs" venus raconter, non sans humour, comment ils n'ont pas toujours été brillants, riches et épanouis, les participants ont eu droit, en fait, à une véritable séance de coaching collectif. Trois heures de prêche et de témoignages aux cours desquelles on leur a appris à relativiser leurs ambitions comme leurs échecs : "Tout le monde ne peut pas créer Twitter ou Facebook. Mais il y a quantité d'autres expériences intéressantes. Et pour y arriver, il faut dédramatiser l'echec, il faut en parler, comme font les Américains."


La peur de l'échec, ennemi numéro 1 de l'entrepreneur


Manifestement amusés par l'exercice, les entrepreneurs et investisseurs spécialisés qui avaient accepté de témoigner n'étaient pas avares en anecdotes. Des échecs personnels de l'un au manque de flair absolu de l'autre, en passant par la revente d'une entreprise pour un euro symbolique, juste avant la crise. "Elle est passée d'une valeur de 6 millions d'euros à un euro en huit mois" a raconté son patron-fondateur, beau joueur. Un autre exorcisait dans son micro ses terribles souvenirs d'adolescence : un bac passé deux fois sans succès et ses parents qui, à l'époque, avaient jugé utile de lui faire passer un test de Q.I.


Autant d'expériences plus ou moins traumatisantes qui ont poussé ces aventuriers d'un nouveau genre à redéfinir la notion même d'échec. "Il ne faut pas mesurer la réussite d'une boîte seulement en termes d'argent", expliquait un entrepreneur pionnier dans le secteur de la vidéo à la demande, qui jurait ne pas regretter son "aventure" pour un sou. "Une entreprise, c'est aussi une histoire d'hommes, de rencontres, des choses vécues. Aujourd'hui ma boîte existe toujours, et j'ai beaucoup appris. C'est déjà énorme."


"C'est avec la somme de ses chutes qu'on apprend à marcher"

Au-delà de l'exercice de style, les intervenants ont tout de même prodigué quelques conseils pratiques à ceux (nombreux dans la salle) qui rêvaient, comme eux, de "réussir leurs échecs". D'abord prévenir : avoir un contrat de travail et bien s'entourer. Ne pas être trop ambitieux. "Les meilleurs armes de l'entrepreneur sont Ikea et Pôle Emploi..." a expliqué un patron aux multiples casquettes. "Pour meubler ses bureaux, et pour pouvoir rebondir en cas d'échec". Ensuite guérir : avoir le courage de changer radicalement son modèle s'il le faut, accepter d'écouter ses partenaires et leur parler, surtout quand ça va mal. Mais, surtout, assumer ses erreurs et tirer profit de ses échecs.


Une grande leçon d'humilité, en somme. Véritable leitmotiv de la soirée, l'idée a été répétée sous toutes ses formes : "On apprend plus de ses échecs que de ses réussites." Ici, un chef d'entreprise citait Winston Churchill : "Le succès, c'est d'aller d'échec en échec sans se décourager." Là, un "VC" (investisseur, prononcez vici) vantait les mérités de Bessemer Venture Partners, un fonds d'investissement américain qui, sur son site, raconte comment ses décideurs n'ont pas cru à l'avenir de certaines "petites" entreprises : entre autres, Apple, eBay, Google ou encore Hewlett-Packard. Un sens de l'autodérision exemplaire, encore trop rare en France, selon eux. Mais à en juger par le succès de cette première conférence, dont une deuxième version devrait être organisée en septembre, le sujet intéresse. Sans doute au-delà de "l'écosystème des start-ups" parisiennes.


La culture de l'échec et surtout répandue aux USA,on ne démuni pas les gens d'entré de jeu et ils ont d'avantage de possibilité de ce fait de rebondir.Ce n'est pas le cas en France,rien que s'installer et l'occasion de frais multiple sans avoir gagner le premier euro.

Et voilà pour ce qui concerne ce qui nous motivera! C'est nul!!!

Quand à faire confiance avec Sarko j'ajoute: MAM, Hortefeux, Besson .....

Je m'arrêtes,,. je m'arrêtes vite!!!
GIBET

Une phrase dans ce sondage a particulièrement retenu mon attention, ce sondage a été fait exclusivement avec des personnes figurants sur les listes électorales.
Cela suppose que les listes électorales soient directement accessibles à des groupes privés.C'est totalement contraire à la loi et prouve s'il en était besoin que rien dorénavant n'est respecté dans ce pays.

Le CEVIPOV c'est le CNRS et il travaille avec Sciences Po.
Je ne pense pas que l'on puisse à proprement parler d'entreprise privée.
Enfi du moins je crois!

Citation :

Le Centre de recherches politiques de Sciences Po (anciennement Centre d'études de la vie politique française, l'acronyme CEVIPOF étant toujours employé) est un laboratoire de la Fondation nationale des sciences politiques.
Créé en 1960, et associé au Centre national de la recherche scientifique depuis 1968, le Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) analyse les grands courants politiques qui façonnent les forces et les institutions politiques, ainsi que les facteurs qui contribuent à orienter les comportements et les attitudes politiques de nos concitoyens.
Le CEVIPOF réunit plus de 80 chercheurs, enseignants-chercheurs, chercheurs associés et doctorants. Son directeur est Pascal Perrineau, son secrétaire général, Madani Cheurfa.
International et interdisciplinaire, il contribue, par ses travaux, empiriques et théoriques, à la compréhension du changement social et politique en France, en Europe et dans les grandes démocraties contemporaines.
Le CEVIPOF est aujourd’hui le centre de référence pour l’étude de la pensée politique et des idées politiques, l’étude du vote et des comportements et attitudes politiques ainsi que l’analyse des forces politiques et sociales dans les démocraties contemporaines.