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 Entre Violence et Non Violence

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MessageSujet: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime6/12/2010, 11:58

ENTRE VIOLENCE ET NON VIOLENCE
Par définition une société anarchiste ne peut reposer sur la violence. Or, pour parvenir à une telle société, il y a un préalable (abolir le pouvoir) et une grande question : comment se fera l’abolition de ce pouvoir ? Avec ou sans violence ? Avec violence ? Mais, dans ce cas, l’utilisation de la violence révolutionnaire, une fois le pouvoir détruit, aura-t-elle pour conséquence de rendre impossible l’édification d’une société sans rapports de domination ? C’est là une des questions auxquelles les militants anarchistes doivent s’efforcer de répondre. Cet article est une contribution à cet indispensable débat.

DE LA DYNAMIQUE REVOLUTIONNAIRE
C’est un lieu commun que de prôner une sorte de non-violence politiquement correcte, en imputant à l’utilisation de la violence les échecs des différentes luttes révolutionnaires. Ainsi peut-on lire : "Nous pouvons dire en toute sûreté que plus la violence est employée dans la lutte de classe révolutionnaire, moins cette dernière a de chance d’arriver à un succès réel" [1]. A l’appui de ces affirmations sont évoqués, de manière très furtive et au choix, la Terreur [2], la guerre civile ou la lutte armée voire le terrorisme. Et loin d’approfondir les leçons du passé, on s’enfonce de plus en plus dans des raccourcis faciles, imprégnés d’imagerie scolaire : "Il est criminel de croire ou de laisser croire, que couper quelques têtes et se baigner dans des fleuves de sang d’une guerre civile libératrice annoncée, fera avancer en quoi que ce soit le schmilblick de la rupture avec le capitalisme et celui de l’édification d’une société libertaire" [3]. Ces simplifications sont très utiles depuis deux cents ans à tous les réactionnaires qui utilisent la confusion entre la violence de masse et les épisodes de la Terreur. De là l’exclamation du député Front national Romain-Marie, à la tribune du parlement européen, à l’occasion du bicentenaire de la révolution française : "Le 14 Juillet 1789 a été le début du temps des assassins " [4].
Pour les anarchistes, il est au contraire fondamental de repérer dans l’histoire ces moments de rupture -qu’ils se situent en 1789, 1917 ou 1936- pendant lesquels la population quitte son rôle passif pour passer à l’action. C’est ce que fait par exemple Kropotkine qui, dans son ouvrage "La Grande Révolution", s’attache à montrer l’importance de l’action directe des masses dans la dynamique des événements révolutionnaires. En effet, si la Révolution de 1789 fut une révolution bourgeoise, la bourgeoisie par elle même n’aurait pu détruire la monarchie. Dans cet affrontement avec le pouvoir, comme c’est le cas plus généralement, ce n’est pas le degré de non-violence qui a déterminé le succès, mais très logiquement, le rapport de force qui a permis une dynamique offensive, protéiforme et décentralisée. Dans cet exemple comme dans d’autres, la destruction d’éléments symboliques du pouvoir a joué un rôle déterminant parce qu’elle a permis de libérer de nouvelles formes d’organisation sociale, fonction de l’imaginaire collectif et du niveau de conscience des individus. Entre parenthèses, que la prise d’une forteresse ou la chute d’un mur puissent signer la fin de la monarchie ou du national-communisme nous autorise à dire que le pouvoir le plus féroce contient aussi sa part de fragile subjectivité. Pour revenir à notre sujet, observons que, même lorsque le niveau de conscience est insuffisant on peut assister à des épisodes de révolte massive, certes inabouties, mais qui peuvent tout de même nous éclairer sur la dynamique de masse.
A l’inverse, les épisodes de réaction se caractérisent par le retrait de la scène historique des masses populaires, qui laissent ainsi la place à des fractions politiques. Ces dernières mettent un terme à toute destruction du pouvoir pour, au contraire le reconstruire, le défendre et le conquérir. Le résultat est un mouvement centralisateur, étatique et militariste. Une lecture plus fine de l’histoire montre que ce sont ces mouvements de réaction, et non l’action révolutionnaire, qui produisent la Terreur comme la guerre. Les événements les plus sanglants sont le produit du reflux révolutionnaire (par exemple, la Bataille de l’Ebre, en 1938) et non les causes de son insuccès.

NON-VIOLENCE ET POLITIQUE
La violence révolutionnaire n’est donc autre chose que la quantité d’énergie nécessaire à produire une rupture historique. Mais le discours dominant nous habitue à un concept de violence aussi polyvalent que creux. Ainsi, si l’on en croit les médias, il y aurait des "violences" à l’école tout comme il y a des "violences" en Irak. Inversement, le terme de violence est absent du discours journalistique et politique relatif au Paris-Dakar, quelque soit le nombre de fillettes écrasées par les camions. Le flou est total et cette confusion conceptuelle, loin d’être due au hasard, découle de la volonté des politiciens de tracer une frontière entre ce que le système permet et ce qu’il ne permet pas. Est dès lors réputée violente toute action qui ne rentre pas dans le moule de la protestation "citoyenne", du syndicalisme intégré, ou des autres formes de contestation politiquement correctes. Globalement, le qualificatif "violent" est essentiellement une étiquette qui permet de stigmatiser l’adversaire. Par ce tour de passe-passe, il n’y a de violence que chez ceux qui contestent le système, tandis que les oppresseurs, qu’ils bombardent une cité, affament la moitié d’un continent ou torturent dans les commissariats et les camps, sont toujours les gardiens du droit et de la justice et finalement de véritables non-violents auxquels rien -si ce n’est une regrettable bavure de temps en temps- ne saurait être reproché. Les révolutionnaires qui se prennent à singer cette rhétorique nous font assister à un étonnant spectacle et donnent l’impression de chercher à s’excuser de vouloir renverser l’ordre établi. Coincés dans leur contradiction -puisque la violence révolutionnaire ne peut trouver sa place dans le cadre juridique de la bourgeoisie- ils finissent par élaborer une espèce de théorie de la légitime défense qui justifierait, quand on en aurait besoin, la fin de la non-violence : "Nous devons nous défendre et la violence peut nous être imposée" [5]. Cette banalité, puisée dans les idées reçues, est source de bien des piéges.
La révolution libertaire ne peut triompher que par la participation des masses. C’est cette participation, qui détermine le rapport de force. Plus celui-ci est élevé et plus la violence est limitée. C’est donc quand ce rapport de force est élevé (et non en état de "légitime défense" ou pire, lorsque la violence est imposée par une provocation) que les masses peuvent détruire la légitimité qui permet les conditions de leur exploitation et de leur domination. Ceux qui prônent la non-violence à ce moment là, (quand tout est possible et que la violence peut être très limitée), pour ensuite réfuter la non-violence en période de reflux (par le recours à la "légitime défense"), prouvent deux choses : qu’ils utilisent la non-violence comme concept tactique (et non comme un postulat philosophique qui mériterait d’être discuté autrement) et qu’ils l’utilisent mal. En effet ils sont à rebours de toute la dynamique révolutionnaire, car ils raisonnent en dehors des masses, comme si le mouvement anarchiste devait être coupé d’elles. Certains en arrivent à tant les mépriser, à force de confusion historique et légaliste, qu’ils peuvent tenir des propos, tels que "Les pauvres par eux-mêmes ne peuvent que foutre le bordel" [6], qui constituent la négation même des capacités d’auto-organisation des masses. Ce qui revient à nier la base de la philosophie libertaire.

VIOLENCE ET POUVOIR
A priori, une question est tranchée : On ne saurait penser le pouvoir sans violence. Réciproquement, il faudrait éviter toute forme de violence pour ne pas reproduire les mêmes rapports de domination entre individus. Mais dire cela ne suffit pas à expliquer comment détruire le pouvoir en place. On peut toujours, comme le font certains réformistes et même des radicaux appeler à un non-pouvoir, un contre-pouvoir ou un pouvoir parallèle !! Ce faisant, après avoir reconnu le pouvoir comme violent, ce type de stratégie conduit à se mettre à sa merci et a n’exister que tant que le pouvoir le veut bien. Autrement dit, le fait de réfuter toute forme de violence pour éviter de reproduire le pouvoir est une invitation à subir éternellement la violence de l’État.
Cette façon de tourner en rond provient d’une incapacité à concevoir la société autrement que telle qu’elle existe à ce jour. La question doit donc être posée autrement : Est-ce qu’une société viable, non impuissante, c’est-à-dire capable d’organiser les rapports inter-individuels, ne peut, pour fonctionner, que reproduire éternellement les mêmes rapports de domination ? C’est dans les capacités de l’humain à modifier radicalement les rapports que nous vivons actuellement, à penser d’autres formes de société, dans lesquelles le pouvoir appartienne à l’ensemble de la collectivité, et non à une classe, ne s’impose à personne en permettant à tous de s’impliquer que réside la réponse. Cette capacité collective, l’humanité la possède, comme de nombreux faits le prouvent, que ce soit l’existence fort ancienne de sociétés sans État ou les pratiques contemporaines des collectivités et assemblées (soviets, conseils, collectivités de 1936..). Les anarchistes doivent, à mon avis, tout mettre en œuvre pour faciliter, dans les moments de rupture historique qui se produiront, ce basculement, sous peine de voir se reconstituer, une fois de plus, l’État [7] Car c’est effectivement l’incapacité à produire ce basculement, à abolir les divisions sociales qui, laissant le champ libre à la réaction, est la cause de la reproduction du pouvoir ; et pas, comme on voudrait nous le faire croire, la violence révolutionnaire des masses.

O.
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime6/12/2010, 16:03

Il serait sympa de citer l'auteur de tes sources non ?
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime6/12/2010, 16:22

Texte anonyme, de militants ou de sympathisants.
Ils n'ont pas de copyright. Smile
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime6/12/2010, 16:39

Guinea_Pig a écrit:
Texte anonyme, de militants ou de sympathisants.
Ils n'ont pas de copyright. Smile

Alors pourquoi te l'attribuer par omission ?
Tu pouvais trés bien en donner l'auteur, car il existe bel et bien et n'est pas "anonyme" comme tu le prétends, et l'endroit ou tu l'as copié !!
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime6/12/2010, 17:36

Qui a dit que je me l'attribuait ?
Si ça avait été le mien, j'aurais signé à la fin, or ce n'est pas le cas !

Et je te répète qu'il n'y a pas d'auteur, beaucoup de texte sur They Lie We Die sont anonymes. Arrête de casser les bonbons, parle moi du fond du texte, j'en ai marre que tu salopes les textes que je met juste pour que tu viennes casser les couilles.

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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime6/12/2010, 18:15

Guinea_Pig a écrit:
Qui a dit que je me l'attribuait ?
Si ça avait été le mien, j'aurais signé à la fin, or ce n'est pas le cas !

Et je te répète qu'il n'y a pas d'auteur, beaucoup de texte sur They Lie We Die sont anonymes. Arrête de casser les bonbons, parle moi du fond du texte, j'en ai marre que tu salopes les textes que je met juste pour que tu viennes casser les couilles.


Je t'ai déjà dit que c'est choses là, c'est comme les parachutes, lorsqu'on en a pas on s'écrase Rolling Eyes et c'est pas en passant dans le registre de l'outrance et de l'injure que tu te donneras plus de poids.
Plagiaire tu es plagieiare tu restes !! Point barre.

La Source la voila :

Répondre en citant le messageViolence ?
de Federica_M » Jeudi 30 Mar 2006 1:03


et c'est sur ce site :

http://cnt.ait.caen.free.fr/forum/viewtopic.php?t=1139

Hé oui petit padawan, tu n'es pas le seul à savoir utiliser google !!
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime6/12/2010, 19:10

Est-ce qu'il est signé ? Non !
Il vient d'un militant de la CNT-AIT surement, donc un anonyme. Tu fais chier pour rien du tout, ce texte peut même venir d'un tract dans la rue si ça se trouve, qu'est ce que ça peut te foutre ?
Ce texte tu peux le trouver sur plein de site anar', même sur le grand forum anarchiste, rien de bien glorieux, vu qu'il n'est pas signé ! Rolling Eyes

Citation :
Plagiaire tu es plagieiare tu restes !! Point barre.
N'importe quoi .. Laughing Laughing
Tu n'es capable d'avancer rien du tout, juste ton mépris et ta connerie.

J'attends toujours que tu commentes le texte cela dit, tu penses que ça va être possible avec ton seul neurone, ou tu vas continuer à me traiter de plagiaire alors que ce texte est accessible partout ?
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime6/12/2010, 20:52

Ce texte est intéressant et pose à mes yeux la question de savoir si "Révolution" et "Violence" ne sont pas des antonymes.
Lorsqu'on étudie sérieusement les processus de la Révolution de 1789 on s'aperçoit très rapidement que la peur des révolutionnaire c'est la contre révolution.
Sauf à s'appuyer sur une masse unanime, ce qui repousse la geste révolutionnaire aux Calendes Grecques, il y aura toujours l'ombre d'un contrepouvoir qui tentera une percée contre révolutionnaire, par la violence.
Si on lit les textes de Mirabeau et ceux de Robespierre toutes les décisions sont prises en fonction de cette crainte là. Et la peur est si constante que la contre révolution est interprétée dans la moindre contestation. Il faut donc tuer tout ce qui menace. C'est un raccourci de l'origine de la terreur qui qualifie autant la méthode que le sentiment profond dans lequel les révolutionnaires s'enfoncent.
Il n'y aura jamais aucune révolution qui ne sera pas menacées par une contre révolution.
Il n'y aura jamais un pouvoir qui veut établir la légalité et la légitimité dans la paix , qui ne sera pas menacé par les armes de la guerre.
Dès lors son seul argument pour tenir c'est la légitimité de bien faire.
La révolution anarchiste n'est-elle pas le seul moyen d'établir l'homme dans une égalité responsable , où son sens du partage et de la solidarité doit abattre les égoïsmes et les rapaces? Et puis on peut ajouter des tas de raisons supplémentaires de légitimer cette action de la masse contre ceux qui l'oppressaient. Toutes les bonnes raisons sont autant d'arguments pour sauvegarder les bienfaits de la révolution...et alors les révolutionnaires opposeront-ils leur poitrine aux armes des contre révolutionnaires. Mettront-ils la puissance spontanée des uns contre les autres. Mais ce fut en 1789 les raisons de réunir la grande armée des sans culottes, défendant les idées contre ceux qui voulaient les ramener en arrière.
Et que fera la révolution anarchiste pour éviter la violence imposée par les autres.?.
Après la démonstration est faite par ce texte de l'enchaînement qui s'imposera. Le pouvoir violent n'est jamais violent qu'une fois!!
Alors raconter qu'une idéologie s'impose dans la paix parce que d'un seul coup le peuple aurait une prise de conscience de son intérêt...je n'y crois pas!
Toute résistance à la révolution anarchiste sera forcément combattu par la violence ou ne sera pas.
Et tout le reste n'est qu'un idéalisme utopique.
La révolution c'est la violence d'un peuple en colère + un projet de société porté par ceux qui veulent sortit de la violence. Sans projet seul la violence existe (et nous n'en sommes pas loin). Sans violence seule la démocratie pourrait amener un projet révolutionnaire.
Ce serait ...révolutionnaire!!
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime6/12/2010, 22:18

Mais nous sommes bien d'accord, la contre-révolution devra être combattu et pas un pouvoir composé des ouvriers et des éléments qui devront défendre la révolution. Je ne suis pas dans l'iddyle totale, je sais bel et bien que de toute manière, une révolution se fait dans le sang, avec du feu et des morts, c'est triste .. mais c'est comme ça !
Et je rappelle que la démocratie directe est la base de la rupture révolutionnaire : Faire participer les gens aux décisions, aux discussions, n'est-ce pas ce qui s'était passé en 68 .. les gens se parlaient enfin et pas du loto, de la bagnole ou des week-end, mais de gouvernement populaire, de libération sexuelle !

Bref, il est illusoire de penser que la bourgeoisie va regarder tranquillement tout se dérouler ! Regarde ce qui est arrivé aux sans culottes Gibet : Massacré par la réaction, car trop violents, trop radicaux ! La conquête du pouvoir, c'est avant tout arriver à le détruire. Wink
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime6/12/2010, 22:50

En clair faire le bonheur des gens même contre leur volonté.
ça aussi ça s'appelle du fascisme mon Tros d'amour Wink
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime6/12/2010, 23:34

Oui c'est ce qui s'est passé en 68, Troska, mais peut-être partions nous de trop loin pour savoir ce qui se passait. Alors quand le pouvoir a repris la main il ne nous est resté que le souvenir d'avoir fait quelque chose ... mais de l'avoir laissé partir!

On ne fait jamais le bonheur d'un peuple contre sa volonté, Ami Briard, quand on lui offre la Liberté.
Mais il est vrai qu'elle lui fait peur quand il ne la jamais eue avant.

C'est pourquoi j'encourage sincèrement Guinéa_Pig a se battre pour l'avoir!
Nous ami Briard on est passé bien trop souvent à coté et on l'a galvaudé, chacun dans son camp, et de manière différente.
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime6/12/2010, 23:49

Je ne cherche pas à faire le bonheur des autres : On leur vole, on leur offre la possibilité de le reprendre et de le vivre pleinement.
Démocratie directe, extrême liberté, autogestion .. Je ne cherche pas à définir le bonheur, cela appartient à chacun ! J'offre la possibilité d'exploser toutes les barrières et de vivre pleinement.

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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime7/12/2010, 00:17

Le probléme c'est que personne n'en veut de ton "monde idylique", car ça ne peut pas fonctionner. Et ça aussi tu le sais trés bien.
Mais si ça peut te rendre ta vie meilleure et plus belle que d'y croire, alors vas y ça coute moins cher qu'une barette.
Mais n'essaye pas de nous (de me) convaincre, tu n'y arriveras pas.
Je sais ce que vaut "l'Homme" et je connais ses bassesses.
Je l'ai vu à l'oeuvre, et en de nombreux endroits de la planéte.
Donc tous "différents" et pourtant tous semblables, dans leurs atrocités envers d'autres hommes* (*dans son acceptation d'ensemble bien sur).
Que tu le veuilles ou non, l'homme est un loup pour l'homme!! (que les loups me pardonnent, ils sont bien plus gentils que les hommes)
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime7/12/2010, 00:22

Le fait que " personne ne le veut " ne veut strictement rien dire : Des gens le veulent, le pense et le théorise : Certains vont même créer des communautés autonomes et vivre pleinement en anarchiste. Les gens ne partagent pas forcément mes idées et heureusement, ce serait bien chiant et surtout on se ferait chier et on aurait pas de débat contradictoire !

Citation :
Mais n'essaye pas de nous (de me) convaincre
Aucunement, tu es trop tête et braillard pour comprendre l'idéal que je défend.

Citation :
Que tu le veuilles ou non, l'homme est un loup pour l'homme!!
Sophisme. Si l'homme était aussi mauvais, il n'existerait déjà plus.
Au delà de la haine, de la technocratie, des guerres, de l'exploitation, l'amour, l'amitié et la solidarité existe : Népal, Inde, Mexique, Grèce ..
De toute manière, l'anarchie c'est demain, dans 10 ans ou dans 100 ans, j'en ai rien à faire : Tant que je peux vivre mes idées déjà à mon niveau, ça me va parfaitement. Un poing tendu vers les injustice, un autre dans la gueule des flics. Wink
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime7/12/2010, 00:36

Guinea_Pig a écrit:
Le fait que " personne ne le veut " ne veut strictement rien dire : Des gens le veulent, le pense et le théorise : Certains vont même créer des communautés autonomes et vivre pleinement en anarchiste. Les gens ne partagent pas forcément mes idées et heureusement, ce serait bien chiant et surtout on se ferait chier et on aurait pas de débat contradictoire !

Citation :
Mais n'essaye pas de nous (de me) convaincre
Aucunement, tu es trop tête et braillard pour comprendre l'idéal que je défend.

Citation :
Que tu le veuilles ou non, l'homme est un loup pour l'homme!!
Sophisme.

mon c*l oui.

Si l'homme était aussi mauvais, il n'existerait déjà plus.

C'est bien pour ça qu'il y a des régles de vie en communauté, même si elles ne te plaisent pas, ne serait ce qu'en France, tu peux cracher sur ton pays, sur le "petit Nico", et même sur moi, tu ne crains rien de grave, donc profites en tant que tu peux va !! Sinon c'est certain que l'homme en tant que tel aurait depuis belle lurette, disparu de la surface de la terre. sois en certain. Et avec tes rêves de bisounoursland" c'est ce qui risque d'arriver et à vitesse grand V le jour ou vous mettrez votre "programme en place, là aussi, j'en mets ma main droite à couper. La seule "guerre" que tu fais c'est sur le Net ou contre des flics avec des matraques et des gaz lacrimogénes, tu risques rien. Et pourvu que ça dure pour toi, crois moi.

Au delà de la haine, de la technocratie, des guerres, de l'exploitation, l'amour, l'amitié et la solidarité existe : Népal, Inde, Mexique, Grèce ..
De toute manière, l'anarchie c'est demain, dans 10 ans ou dans 100 ans,

toujours aussi optimiste toi !! Pas même dans 1000 ans mon pauvre Tros !!

j'en ai rien à faire : Tant que je peux vivre mes idées déjà à mon niveau, ça me va parfaitement. Un poing tendu vers les injustice, un autre dans la gueule des flics. Wink

Que c'est beau la jeunesse !!
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime7/12/2010, 00:50

Heureusement que l'idéal est dans la jeunesse, et que me frère sera aussi idéaliste que moi, ça me fera plaisir.

Citation :
Pas même dans 1000 ans mon pauvre Tros !!
On en sait rien, l'Histoire n'est pas une science exact, si ça s'trouve, ça va péter dans 2 mois. Et ça ne viendra pas de chez nous, mais de plus loin, là où l'exploitation est encore plus dur à supporter : Les enfants-ouvriers du Bangladesh, les paysans maoiste en Inde. Wink

Citation :
C'est bien pour ça qu'il y a des régles de vie en communauté
Qui a dit que j'étais contre les règles ?
Il existe toujours des règles, je veux juste avoir un contrôle direct dessus, pouvoir participer activement à la société et à ses décisions. Le fantasme de " plus de règles et de loi " c'est beau, mais ce n'est pas vrai.

Citation :
La seule "guerre" que tu fais c'est sur le Net ou contre des flics avec des matraques et des gaz lacrimogénes, tu risques rien
C'est bien connu, je suis un grand guerrier du net, qui passe dans les journaux locaux à chaque manif. " C'est quand que mouton noir reviens " m'a lancé un journaliste la dernière fois à la dernière manif. Le net permet de forger mes idées, le terrain me permet de mettre en pratique. Théorie => Praxis.
Et vive la guerre du peuple et la guerre de classes, ouvrier sabote ton outil de travail ! What a Face
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime7/12/2010, 00:53

Guinea_Pig a écrit:
Heureusement que l'idéal est dans la jeunesse, et que me frère sera aussi idéaliste que moi, ça me fera plaisir.

Citation :
Pas même dans 1000 ans mon pauvre Tros !!
On en sait rien, l'Histoire n'est pas une science exact, si ça s'trouve, ça va péter dans 2 mois. Et ça ne viendra pas de chez nous, mais de plus loin, là où l'exploitation est encore plus dur à supporter : Les enfants-ouvriers du Bangladesh, les paysans maoiste en Inde. Wink

Citation :
C'est bien pour ça qu'il y a des régles de vie en communauté
Qui a dit que j'étais contre les règles ?
Il existe toujours des règles, je veux juste avoir un contrôle direct dessus, pouvoir participer activement à la société et à ses décisions. Le fantasme de " plus de règles et de loi " c'est beau, mais ce n'est pas vrai.

Citation :
La seule "guerre" que tu fais c'est sur le Net ou contre des flics avec des matraques et des gaz lacrimogénes, tu risques rien
C'est bien connu, je suis un grand guerrier du net, qui passe dans les journaux locaux à chaque manif. " C'est quand que mouton noir reviens " m'a lancé un journaliste la dernière fois à la dernière manif. Le net permet de forger mes idées, le terrain me permet de mettre en pratique. Théorie => Praxis.
Et vive la guerre du peuple et la guerre de classes, ouvrier sabote ton outil de travail ! What a Face

Et créve de faim, car c'est pas Tros et ses potes qui vont te nourrir et ta famille idem !!

Au fait jamais vous utilisez le chat du forum vous deux ?
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime7/12/2010, 01:00

Je fais jamais gaffe au tchat pour tout te dire. Laughing

Citation :
Et créve de faim
Non, recrée toi même tes propres réseaux de productions pour les tiens et bloquer l'économie capitaliste.
Lire à ce sujet, l'action directe de Pouget.
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime7/12/2010, 23:25

Pas le courage de lire ce texte ce soir mais je le mets en favoris pour ne pas oublier de le faire dans la semaine. La question de la violence est importante (pas qu'au sein d'une mouvance révolutionnaire d'ailleurs) et je trouve que l'intro pose la question de manière pertinente.

Comme disait Scharwzy dans un film célèbre ; "I'll be back !"^^
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime8/12/2010, 00:31

D'ailleurs, j'avais lu un livret de Xavier Bekaert traitant justement de la violence au sein du mouvement libertaire et de la non-violence justement, très instructif !

Citation :
L'anarchisme social est sans doute la doctrine politique qui a le mieux posé les termes d'un vrai débat sur les questions de violence / non-violence.

En se réclamant de la libre fédération des individu(e)s et des groupes humains, en se positionnant clairement contre la peine de mort et pour la suppression des prisons et de tout autre lieu de coercition, l'anarchisme social a, toujours parié sur la capacité des êtres humains à pouvoir vivre ensemble libertairement, fraternellement et égalitairement, et s'est toujours rangé, de ce fait, sans ambiguïté aucune, dans le camp du refus de la violence.

À la question de savoir ce qui, de la violence ou de la non-violence, fonde le rêve libertaire, la réponse ne souffre donc aucune interprétation : c'est la non-violence !

Mais ce rêve peut-il voir le jour sans violences ?

L'État, le capitalisme, le militarisme, les religions, le patriarcat, le racisme, le sexisme, le fascisme, le totalitarisme, le productivisme, le scientisme... qui sont au cœur du pourquoi et du comment des oppressions et des exploitations - qui génèrent depuis toujours les cent mille et une petites et grandes violences politiques, économiques, sociales, culturelles... de notre quotidien -, se laisseront-ils abolir ou tout simplement réformer ? Une armée non-violente ne demeurera-t-elle pas toujours une armée ? Des capitalistes "non-violents" ne seront-ils pas toujours des exploiteurs ?

Bref, même si on prend pour acquis qu'il est certains moyens (la torture, le terrorisme aveugle...) avec lesquels il est hors de question de transiger, qu'il va de soi que l'évolution primera toujours sur la révolution, l'évidence n'impose-t-elle pas d'oser le courage du pragmatisme ?

Et au débat, nécessaire, sur la morale, ne doit-il pas se substituer un débat, impératif, sur les conditions politiques, économiques, sociales... de la mise en œuvre de cette morale ?

Cette brochure qui va à contre-courant de tous les clichés sur les anars poseurs de bombes s'y essaye.
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime8/12/2010, 00:56

Ca a l'air intéressant cette brochure. Tu as un lien ou c'est juste une édition papier ?

L'abolition d'une grande partie de la violence pourrait se produire naturellement si les gens avaient mieux intégré les principes de consentement mutuel et de réciprocité. C'est précisément cette incapacité au respect de ces principes, phénomène autant culturel que naturel, qui me pousse à conclure que l'homme est un animal malade - mais apparemment je ne suis pas le premier à le penser hehe^^

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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime8/12/2010, 01:20

Je suis parfaitement d'accord avec toi Very Happy
Des fois quand je parle avec les gens de ça, c'est comme si je leur parlait en Goa'uld, je me fais peur.

Le texte est une brochure papier, tu peux en lire quelques extraits ici :
http://libertaire.pagesperso-orange.fr/xavier.htm

Citation :
La servitude volontaire

Vous avez cru jusqu'à ce jour qu'il y avait des tyrans ? Et bien ! vous vous êtes trompés, il n'y a que des esclaves : là où nul n'obéit, personne ne commande. Cette phrase d'Anselme Bellegarrique, un peu dure envers les opprimés, résume assez bien le problème de la servitude volontaire. Tout pouvoir, même quand il s'impose d'abord par la violence des armes, ne peut dominer et exploiter durablement une société quelconque sans la collaboration — active ou résignée — de la majeure partie de ses membres, et donc, par leur docilité, les peuples opprimés contribuent directement à leur oppression. Vladimir Boukovski, lorsqu'il tira les leçons de la résistance au totalitarisme soviétique, eut des mots assez semblables à Bellegarrique : « Nous avons compris une grande vérité, à savoir que ce n'est pas le fusil, ce ne sont pas les chars, ce n'est pas la bombe atomique qui engendrent le pouvoir et le pouvoir ne repose pas sur eux. Le pouvoir naît de la docilité de l'homme, du fait qu'il accepte d'obéir » (Et le vent reprend ses tours, p.35). Mais alors, si ce n'est pas réellement la violence qui est à la base du pouvoir, il doit être possible de le renverser sans user de la violence. L'organisation systématique, à l'échelle d'une société entière, de multiples pratiques de non-coopération, de désobéissance civile, de sabotage, de grève, devrait pouvoir mettre en échec le contrôle de toute société, sous quelque forme de domination que ce soit (5). Cette hypothèse est tellement réaliste que des stratèges militaires ont même analysé cette question, afin d'élaborer, pour les nations qui souhaiteraient réduire leur armement mais qui répugnent à le faire de peur de se trouver à la merci du premier agresseur venu (6), un système de défense fondé sur l'organisation planifiée de la résistance non-violente de toute la population (7).
La nécessité de la constitution d'un mouvement de masse organisé (ce qui n'est pas contradictoire avec sa spontanéité) pour aboutir à une révolution violente pourrait sembler être un point faible de cette tactique étant donné la difficulté de le réaliser, seulement constituer un mouvement de masse est nécessaire aussi lorsque l'on fait le choix de la lutte armée (À moins de retenir des actes individuels tels que la propagande par le fait en vue de faire prendre conscience aux masses de la nécessité de la révolution sociale, on a pu voir l'efficacité de cette tactique qui a eu pour principal résultat d'assimiler dans l'esprit populaire anarchisme et terrorisme. Il reste aussi la tactique du coup de force par un mouvement minoritaire, qui devrait alors imposer une dictature provisoire, et puis... mais vous connaissez la suite) ?
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime8/12/2010, 01:39

Merci je lirait ça plus tard. Là je vais pas tarder à aller regarder une production américaine, capitaliste, spectaculaire et marchande avant de me coucher afro
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime8/12/2010, 12:13

teenage prostitute a écrit:
Ca a l'air intéressant cette brochure. Tu as un lien ou c'est juste une édition papier ?

L'abolition d'une grande partie de la violence pourrait se produire naturellement si les gens avaient mieux intégré les principes de consentement mutuel et de réciprocité. C'est précisément cette incapacité au respect de ces principes, phénomène autant culturel que naturel, qui me pousse à conclure que l'homme est un animal malade - mais apparemment je ne suis pas le premier à le penser hehe^^


C'est parfaitement juste... et c'est la que le bat blesse

La morale perverse est d'un point de vue "formel" identique à la morale kantienne par exemple: à l'exception du principe de réciprocité.
La question étant: peut-on empêcher les structures perverses?
Je ne le crois pas.
C'est vrai que le libéralisme que nous connaissons a pour effet la multiplication des pervers:

mais si "P implique Q", il est inexact que "non P implique non Q": la suppression du libéralisme n'aura pas pour conséquence la fin de la perversion (c'est pas pour autant qu'il faut accepter le libéralisme, bien entendu)

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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime9/12/2010, 00:28

Je suis d'accord. Néanmoins si un mode d'organisation de la société peut faire en sorte de ne pas flatter nos instincts asociaux et, au contraire, renforcer notre altruisme et notre perception de l'autre, c'est plutôt bon à prendre à mon sens Smile

Exemple : notre système de démocratie représentative a ses effets pervers, en particulier par l'obsession électoraliste de notre classe politique. Et il se trouve qu'il est plus facile d'être élu en agissant sur les émotions des électeurs plutôt qu'en suscitant un débat argumenté et rationnel (Tchakhotine et Volkoff). La xénophobie et la peur de l'autre est un recours très efficace comme nous l'a encore démontré l'élection présidentielle de 2002. Et je me souviens aussi d'une célèbre émission d'Arlette Chabot, grand' messe de la politique, qui avait invité "des français" pour questionner le président Sarkozy à propos de leurs petits problèmes personnels. La politique vue par le petit bout de la lorgnette...

Bref, xénophobie et repli sur soi, entretient savant des sentiments de peur et d'incertitude... Inutile de préciser qu'un système politique générant de pareils effets ne peut renforcer notre soucis de l'autre ni le respect des principes de réciprocité et de libre consentement Smile
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime9/12/2010, 09:40

Haaaaaaaa, le grand mot est laché "xénophobie" !!
Mon Dieu, voyez les, ils refusent de disparaître ces "salops de français" ils veulent continuer à vivre chez eux avec leurs traditions et leurs coutumes. Ils refusent d'être islamisés.

Dois je te rappeller que c'est à l'immigré, quelque soit sa culture et ses traditions de s'adapter à nous et pas le contraire.
Aujourd'hui c'est l'inverse, on nous impose le "hallal", la séparation des femmes et des hommes à la piscine, les rues bloquées et interdites aux "roumis" (ces chiens d'infidéles)par la "prière du vendredi".

Quant à dire que 2002 c'est le vote "raciste et xénophobe" qui a amené JMLP au second tour, là je me marre.
C'est l'incapacité chronique de la gauche avec "yoyo" à proposer quelque chose de concret et de solide aux français et la "guerre des chefs" qui est responsable de la présence de JMLP au second tour.
La gauche dans son ensemble, habitué à ce que les français votent pour elle, n'a fait aucune campagne, n'a proposée aucune alternative à la politique de Chirac.
Voila ce qui a fait ce second tour "historique", là preuve, elle ne s'en est toujours pas remis.

Par contre on a vu entre les deux tours une campagne de diffamation, de mensonge digne des régimes stamliniens, ca c'est sur, et indiscutable.
Ou l'on voyait les profs interdire l'entrée des écoles et des lycées à leurs éléves, les envopyant "manifester contre les nazis", pour "ne pas que les camps de concentrations soient ré ouvert", voila ce que fut l'entre deux toursde 2002.
Et ce "brave Chirac" qui lui non plus n'avait rien à proposer aux français que la continuité de sa politique, refusé le débat avec JMLP !! Hé oui, c'eut éte un comble qu'il est lui des idées qui puissent séduire les français, et qu'il les mette en place, et horreur suprême, que ça marche.
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime9/12/2010, 09:44

Je suis d'accord. Néanmoins si un mode d'organisation de la société peut faire en sorte de ne pas flatter nos instincts asociaux et, au contraire, renforcer notre altruisme et notre perception de l'autre, c'est plutôt bon à prendre à mon sens

Selon moi le problème vient de ce que ce qui permet la civilisation est AUSSI la cause de ce qui vient la mettre en péril (la répression des pulsions permet la civilisation, mais engendre également des retours symptômatiques).
C'est pourquoi je pense que l'utopie est irréalisable.
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MessageSujet: Re: Entre Violence et Non Violence   Entre Violence et Non Violence Icon_minitime9/12/2010, 11:23

Briard a écrit:
C'est l'incapacité chronique de la gauche avec "yoyo" à proposer quelque chose de concret et de solide aux français et la "guerre des chefs" qui est responsable de la présence de JMLP au second tour.
Oui, le PS a fait sa plus grosse hémorragie alors qu'ils étaient donné vainqueur loin devant. Et après je me souviens encore, j'étais gosse à l'époque, mais on parlait tous du fameux " front républicain " il ne faut pas que Le Pen passe, votons Chirac. Youhou !
Bref, cela n'empêche pas que :