Selon les points de vue, il s'agit du reportage poubelle d'un type malsain et delirant qui exhibe les sexes en erection d'ados ou de l'exposition d'oeuvres d'art photographiques reservées à un public averti.
Dans les faits, la mairie de Paris a autorisé, organisé et visité la chose. Il semble d'ailleurs que le maire Delanoe, pas franchement reputé pour son puritanisme, ait été legerement interloqué, suffisamment en tous cas pour décider de ne pas y laisser penetrer les moins de 18 ans.
Bien que je sois convaincue qu'à cet âge là, on sait comment sont faits les garçons, les filles et les manipulations permettant l'emboîtement reglementaire ou non, le respect des bonnes moeurs, de l'enfance et tout simplement du bon gout meritaient ce leger amendement.
Coté bobo, voici ce qu'on en dit en se tripotant le bigorneau sur un air de flûte des Andes :
http://www.paris-art.com/echos/larry-clark-les-photos-de-l-artiste-americain-sont-taxees-de-pedophilie/975.html
Version anti, il y a les sites chretiens, genre parents d'eleves, et j'ai un faible pour l'article d'Al-har, qui sous le pretexte d'une sainte colere (vous je ne sais pas, pour moi, exhiber les parties nobles intimes des jeunes sous des pretextes aussi fumeux que le mal-etre ou la modernité, je pas comprendre et trouver plus direct et plus vrai de dire carrement : "porno en noir et blanc"), bref, disais je avant d'etre betement interrompue par moi-meme, l'equipe d'Al-har, je cite, "(...) invite tous les lecteurs qui passeront à proximité de cette immonde exposition à s’y rendre, à rester devant la porte d’entrée, et à prendre en photo les adultes qui y entreront… envoyez-nous vos clichés et nous organiserons une exposition virtuelle de leur portraits sur notre site. Ah mais non… ces porcs sont eux protégés par le droit à l’image… dommage !"
http://www.al-har.fr/blog/2010/10/01/la-mairie-de-paris-organise-une-exposition-de-photos-a-caractere-pedophile/
Je ne sais pas qui sont les quons d'al-har, mais la denonciation figurant en bonne place dans mon pantheon des putasseries à rejeter, je ne les felicite pas pour ce trait d'humeur.
Pour finir : les adolescents dejantés de Larry Clark sont trouvables en deux clics sur le ouaib pour qui le souhaite, sans voyage à Paris; on peut aimer, comme on aime le porno, ou comme on aime regarder des photos, mais ce serait dommage d'y chercher la moindre demarche vaguement artistique.
C'est insupportable de mêler l'art à des clichés bêtement zizi-panpan, plus encore quand l'elite parigote branchée vient expliquer aux bouseux quoi et comment penser.
Mab