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 La cuisante défaite électorale d'Angela Merkel...

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klary
Admin
klary


Messages : 3903
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Haute-Savoie

La cuisante défaite électorale d'Angela Merkel... Empty
MessageSujet: La cuisante défaite électorale d'Angela Merkel...   La cuisante défaite électorale d'Angela Merkel... Icon_minitime5/9/2016, 10:09



Vu de la place Victor Hugo...par M-R Hayoun

http://mrhayoun.blog.tdg.ch/archive/2016/09/05/la-cuisante-defaire-electorale-de-madame-merkel-les-refugies-278611.html

Lettre d'Allemagne:La petite phrase de Merkel fait déjà date

***Tous les responsables politiques, mais également tous ceux qui ont du pouvoir, rêvent probablement d’être célèbres pour une phrase ou une expression et d’entrer ainsi dans les annales de l’histoire. On attribue à certains personnages historiques des phrases comme: «Un cheval, un cheval! Mon royaume pour un cheval!» (Richard III de Shakespeare, 1597) ou «Me voilà ici, je ne peux pas faire autrement» (Martin Luther, 1521 à Worms).

Ou encore cette phrase inoubliable pour nous les Allemands de l’après-guerre, «Ich bin ein Berliner!» (John F. Kennedy, 1963). L’ancien chancelier Helmut Schmidt, décédé en novembre dernier à un âge avancé, disait très souvent des phrases dans un roulement de tambour. On se souvient de lui sous le nom de «Schmidt-Schnauze» (Schmidt le gouailleur). On se rappelle aussi qu’il fuma jusqu’à son dernier souffle et ce, même là où c’était interdit. Mais personne ne lui en tenait rigueur.

On connaît également les célèbres phrases de Helmut Kohl: «Les chiens aboient; la caravane passe.» (Helmut Kohl, 1982) ou encore «Ce qui est important, c’est ce qui en sort» (Kohl, 1984). Plus récemment, on se souvient encore de cette phrase si importante, «Faites tomber ce mur» (Ronald Reagan, 1987 à la porte de Brandebourg) ou encore: «La vie punit celui qui arrive trop tard» (Mikhaïl Gorbatchev, à l’automne 1989, à l’occasion de la visite en RDA).

En Allemagne, nous avons été bouleversés non seulement par l’agenouillement de Willy Brandt à Varsovie, mais aussi par sa phrase affectueuse et prophétique «Ce qui va ensemble peut désormais grandir ensemble» (9 novembre 1989). Le grand Gerhard Schröder reste également dans nos mémoires pour son: «Je veux rentrer» (devant les grilles de la chancellerie à Bonn pendant son époque étudiante et rebelle) ou: «Amène-moi une bière ou je fais grève ici» (en 2000 lors d’une fête populaire estivale, et qui a été reprise sous forme de rap).

Depuis les dernières années, c’est le calme plat en Allemagne. Que s’est-il passé? L’élite politique a-t-elle perdu sa langue? Les phrases pouvant devenir des citations se sont faites rares. Peut-être aussi parce qu’Angela Merkel, la chancelière de longue durée, qui est à la veille d’un quatrième mandat, est maîtresse dans l’art de l’allusion et du minimalisme. Elle est tout le contraire d’une adepte de la violence des mots. Elle déteste prononcer des discours et quand elle doit le faire, elle a l’air monotone. Sa décence paraît maladroite, petite-bourgeoise. On reconnaît certes le style Merkel, mais pour d’autres raisons. Pour ses vestes de costumes colorées ou ses pantalons noirs ou blancs. La coupe de cheveux n’a pas changé non plus. Elle ne la coiffe que d’une casquette pendant les vacances.

Merkel est connue pour beaucoup de choses, comme son losange, c’est-à-dire la manière qu’elle a de former un quadrilatère allongé avec ses mains. Pourquoi fait-elle cela? Car cela transmet maintien et stabilité. Et ce n’est pas repoussant comme les bras croisés, un geste impossible pour les femmes.

Autour d’elle, l’histoire gronde. La crise financière, la crise de l’euro, la crise ukrainienne, le Brexit, et enfin la crise des réfugiés, qui bouleverse tout en Europe. Merkel est restée fidèle à elle-même. Elle a gardé son sang-froid. Elle a montré de l’optimisme et a parlé de cohésion des Européens, alors que ces derniers lui faisaient en permanence un doigt d’honneur. Elle ne pouvait plus apaiser les choses. L’année dernière, elle a été déclarée l’une des femmes les plus puissantes du monde et les Allemands la soutenaient dans toutes les enquêtes d’opinion.

Désormais, les commentateurs parlent du «crépuscule de Merkel». Et tout cela à cause de cette simple phrase qui lui restera pour toujours collée à la peau, une phrase digne du minimalisme merkelien: «Wir schaffen das» (Nous y parviendrons). C’est une phrase banale. Et pourtant si pesante. Car: qui est ce «nous»? Que signifie «parvenir»? Et qui ou quoi représente ce «y»? Les Allemands devront continuer à méditer là-dessus. Jusqu’aux prochaines élections.***

A.SEIBEL
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