Les augures...selon Capricorne
Je n’ai su lire les augures,
Le bien, le mal sont quotidiens
Enjolivés par des guipures
Sur presque tous les méridiens.
Mon esprit a fermé la porte
A double tour de ses verrous
Et c’est le diable qui l’emporte
En se moquant de mon courroux.
Je ne pourrai plus rien vous dire
Ma langue est dans son beau palais
Et la voila qui craint le pire,
C’est que ses cris s’en soient allés.
Je n’ai su lire les augures
Au firmament bien trop voilé,
Je n’irai plus à l’aventure
Sans signe du ciel étoilé.
La machine d’Anticythère
Montre la relativité
De ce que nous sommes sur terre :
Des petits grains d’absurdité.
Je laisse ce petit poème
A votre perspicacité
Car je souhaite que ce thème
Vous ôte toute cécité.