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 LE FIGARO TODAY et presse

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guy61

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MessageSujet: LE FIGARO TODAY et presse   LE FIGARO TODAY et presse Icon_minitime22/6/2016, 16:34

Quand le patron de la DGSI évoque un risque de «guerre civile»

Patrouille de soldats français dans les rues de Paris, le 10 janvier 2015.
Actualité France

Par Marie-Amélie Lombard-Latune
Mis à jour le 21/06/2016 à 19h49 | Publié le 21/06/2016 à 18h29
ENQUÊTE - Patrick Calvar a récemment dressé ce constat devant des parlementaires. Enquête sur une menace que chaque attentat rend plus présente.
Le diagnostic n'est pas établi par une poignée d'illuminés en mal de scénarios catastrophe mais par le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Patrick Calvar. «Nous sommes au bord d'une guerre civile», a-t-il déclaré récemment aux députés de la commission d'enquête parlementaire sur les attentats du 13 Novembre présidée par le député (LR) du Rhône Georges Fenech. L'homme à la tête des services secrets ne faisait qu'enfoncer le clou. Quelques semaines plus tôt, il avait déjà averti les députés de la commission de la défense: «Cette confrontation, (voulue notamment par l'ultradroite, NDLR), je pense qu'elle va avoir lieu. Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d'anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires.» Difficile de ne pas prendre au sérieux les propos du policier qui est, sans doute en France, l'une des personnalités les plus au fait de la «menace intérieure». Quant au ton mezzo voce de Bernard Cazeneuve, il ne diminue en rien le sombre jugement: pour le ministre de l'Intérieur, le terrorisme instille dans la société française «des fractures irréversibles». Dès le lendemain des attentats de janvier 2015 à Paris, la Place Beauvau et Matignon, sans trop l'ébruiter, appréhendaient un tel engrenage. Dix-huit mois plus tard, les craintes ne sont pas dissipées.
«C'est un processus inédit. Ce n'est pas la guerre mais une situation comparable à celle des années de plomb en Allemagne et en Italie.»
Alain Bauer
D'où viendrait l'étincelle qui mettrait le feu aux poudres, transformerait la France en territoire incontrôlé où des groupes prendraient les armes et se feraient justice eux-mêmes? Qui verrait une nation en décomposition où alterneraient violences et vengeances du camp d'en face. Où la spirale des affrontements ne s'arrêterait plus. Rien n'est à exclure dans un pays aussi éruptif que la France d'aujourd'hui. Beaucoup pensent d'abord à un nouvel épisode de terrorisme islamiste où, cette fois, sa confiance dans les services d'élite émoussée, la population verserait dans l'autodéfense. Mais l'élément déclencheur peut aussi surgir d'une manifestation débordée par les casseurs, tel le triste saccage de la façade de l'hôpital Necker, d'une razzia de hooligans, d'une expédition punitive dans les banlieues ou pour prendre un exemple plus lointain, d'un viol collectif comme celui commis par des immigrés maghrébins à Cologne lors du Nouvel An… Parmi toutes ces sources de dérapage, la plus redoutée reste l'attentat dirigé contre des enfants, la prise d'otages dans une école qui susciterait en retour un déferlement de violence. Le plus haut niveau sur l'échelle de l'insupportable…

Pour le spécialiste des questions de sécurité Alain Bauer, la société française est en plein dans une phase d'«hypertension et d'hystérisation». Trois éléments y contribuent, selon lui: l'émergence d'un terrorisme de proximité, comme on l'a vu à Magnanville avec l'assassinat de deux policiers à leur domicile, la salafisation qui impose sa vision rigoriste de l'islam dans plusieurs quartiers et la perte de contrôle d'organisations telles que le PC, la CGT ou le NPA. «C'est un processus inédit. Ce n'est pas la guerre mais une situation comparable à celle des années de plomb en Allemagne et en Italie», estime Alain Bauer.
Dans les hautes sphères civiles comme militaires, à la DGSI comme à la DRM (Direction du renseignement militaire), divers spécialistes phosphorent sur ces questions. Sans que rien ne soit officiel tant le sujet est «tabou», selon un colonel qui a enseigné à l'École de guerre. Le «théâtre national» est désormais une priorité pour l'armée qui déploie aujourd'hui plus de soldats en métropole - 10.000 pour le dispositif «Sentinelle» - qu'elle n'en avait compté pendant la guerre d'Algérie. Signe parmi d'autres d'une menace plus précise: les armes des soldats qui patrouillent sont désormais «chambrées» alors que dans les premiers plans Vigipirate, les fusils n'étaient pas chargés.
Parmi les groupes extrémistes, le patron de la DGSI expliquait surveiller de très près «l'ultradroite». Cette mouvance aux multiples ramifications est très active sur les réseaux sociaux. «Ils ont la volonté de mettre le feu, c'est certain, mais passeront-ils à l'acte?», interroge l'avocat Nicolas Lerègle, spécialisé dans les domaines de la sécurité et de l'intelligence économique. Plus généralement, tous les éléments sont réunis pour qu'un foyer éclate. D'où cela partira-t-il? Qui pouvait prédire, en 1914, que l'assassinat d'un archiduc provoquerait une déflagration mondiale?»«Guerre civile? C'est vrai, c'est une crainte dans les banlieues, note Céline Pina, ex-élue (PS) du Val-d'Oise. Le mot est employé, la peur monte mais de là à passer à l'acte… Le grand défouloir reste, pour le moment, le vote Front national».
Crainte d'une escalade opposant des communautés religieuses
Parmi les scénarios redoutés, celui d'une escalade opposant des communautés religieuses est pris au sérieux. Les «Morts aux juifs» scandés lors d'une manifestation pro-Gaza en juillet 2014, les heurts après l'attaque d'une synagogue de Sarcelles défendue par la Ligue de défense juive ont laissé des traces. Le député (UDI) Meyer Habib évoque ainsi son «immense inquiétude» pour la communauté juive, notant que, dans certaines communes de la Seine-Saint-Denis, comme Le Blanc-Mesnil ou Bondy, les Juifs «sont quasiment tous partis». Près de Sarcelles, autrefois haut lieu de la mixité surnommé «la petite Jérusalem», beaucoup de familles juives vivent désormais retranchées dans les résidences sécurisées de Saint-Brice. En 2015, le nombre des «aliyahs» (immigrations en Israël) avait quadruplé par rapport à la moyenne antérieure pour atteindre 8000 personnes. En 2016, il devrait se stabiliser autour de 6 000. «Ces derniers mois, c'est plutôt l'accalmie, juge encore Sacha Reingewirtz, président de l'Union des étudiants juifs de France, mais il suffit d'un rien, d'une étincelle pour que ça reparte.»
Pour le député (PS) Malek Boutih, bon «décrypteur» des banlieues, «la situation n'est pas aussi explosive que certains «spécialistes» qui ne connaissent pas la France d'aujourd'hui veulent le faire croire». La preuve? Depuis les attentats de janvier 2015, «il n'y a pas eu de dérapage massif. Le pays est solide ; la population calme et responsable. Il faut donc ramener les choses à leur proportion. Ce n'est pas la population le principal danger mais bien les terroristes. Nous ne sommes pas dans un scénario de guerre civile, mais plutôt dans celui d'une guerre protéiforme avec des loups solitaires». Une analyse que partage le député Georges Fenech, pourtant d'un autre bord politique, qui note qu'à Lyon, où il est élu, «la communauté musulmane a pris conscience de sa responsabilité et n'hésite plus à s'emparer du sujet. Dans un pays qui compte huit millions de musulmans, seule une extrême minorité se radicalise».
Face aux menaces, la volonté de quadriller au mieux le terrain est toujours présente. Ainsi, au sein de la Défense, plusieurs voix plaident pour que les soldats de «Sentinelle» ne se contentent pas de patrouiller dans les rues mais exercent une mission de «contrôle de zone». En d'autres termes qu'ils fassent aussi du renseignement.
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 22/06/2016.
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MessageSujet: Re: LE FIGARO TODAY et presse   LE FIGARO TODAY et presse Icon_minitime23/6/2016, 09:53

Dans Valeurs actuelles , lettre ouverte...

Comme une vingtaine d'autres députés, Philippe Cochet a cosigné une lettre ouverte à Najat Vallaud-Belkacem.
Publiée dans Valeurs Actuelles, elle enjoint la ministre de l'Education Nationale à retirer sa proposition d'enseigner une LV1 dès le CP, et notamment l'arabe.

"Dans un contexte où des millions de Français se questionnent sur leur identité collective, où les tensions sociales et communautaires se font de plus en plus pesantes, vous proposez l’apprentissage de la langue arabe dans le primaire, dès le CP. Sur le plan de la méthode, qu’il s’agisse de l’anglais, de l’italien ou de l’arabe, c’est une décision stupide : la priorité est d’abord d’apprendre la langue de la République, avant de vouloir échanger avec le monde. La France n’est pas un "pays monde", détaché d’un substrat culturel, et l’école n’est pas là pour former des voyageurs ou des apatrides, mais des citoyens. Des citoyens qui comprennent et respectent les lois de leur pays, rédigées en français depuis l’édit de Villers-Cotterêts", écrivent notamment le député-maire LR de Caluire et ses collègues parlementaires.

"Vous qui êtes le fruit de cette histoire et de ce métissage, vous qui avez suivi un parcours d’excellence, vous qui pourriez être un symbole de l’assimilation et de la méritocratie, qui furent le projet de la République depuis son origine, vous devez servir d’exemple, et non pas trahir les mânes de Jules Ferry. Votre parcours comme modèle pour la jeunesse de France ne vous crée que des devoirs envers celle-ci", concluent-ils, en interpellant Najat Vallaud-Belkacem.
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MessageSujet: Re: LE FIGARO TODAY et presse   LE FIGARO TODAY et presse Icon_minitime23/6/2016, 15:41

Désolé mais je ne partage ni totalement l'article de Marie-Amélie Lombard-Latune, ni les termes de la lettre de Philippe Cochet

S'agissant de la première on mélange allègrement le terrorisme et la misère grandissante en France. Comme on mélange la violence et la guerre civile
La violence est provoquée par des groupuscules armés en recherche de prise de pouvoir . C'est la façon d'agir des groupes nazis qui sont de plus en plus présents dans nos rues, arrangeant bien l'affaire de quelques politiciens qui peuvent ainsi agiter le violence comme argument à leur inaptitude. La guerre civile c'est une action du Peuple contre son gouvernement et qui trouve en face des militaires acceptant de tirer dans la foule au nom de l'autorité gouvernementale. Jamais il n'y aura un démarrage en France de ce type d'action populaire pour des raisons de terrorisme. En revanche je vois effectivement monter une colère contre les gouvernants actuels. Cette colère est franco française et il faut être hypocrite ou populiste pour tenter de lui donner une teinture anti-islamiste là où elle est le résultat de la carence socialiste Il est tellement plus simple d'être alarmiste sur ce qui vient de l'extérieur quand tout le monde sait que les raisons profondes du mécontentement sont internes. Aujourd'hui Hollande et sa clique sont aux abois face à la mobilisation sociale dont il voit qu'aucune menace ne fait reculer les gens . C'est cette menace là qui deviendra violente . Il n'y a que le FN nationaliste qui joue toujours sur le racisme pour mobiliser...pour l'instant c'est de la politique politicienne. Mais au moins entre nous ne nous laissons pas abuser par des fausse analyses tout autant politiciennes!!

Sur la lettre je trouve effectivement provocateur de mettre l'arabe à l'école de la République. Mais il est exclu de s'appuyer sur la République pour prétendre que les français doivent se replier sur le français. La république dans ses valeurs originelles s'appuie sur un siècle des lumières ou l'enrichissement ne vient pas que des Français . C'est un creuset où tous les scientifiques , philosophes et littéraires se retrouvent et créent ensemble les valeurs d'une démocratie qui n'a jamais été nombriliste. Aujourd'hui, contrairement à ce que dit ce Cochet la France doit parler les langues de l'Europe pour communiquer avec les citoyens de l'Europe. Ceux qui veulent recroqueviller la France sur une souveraineté de coq gaulois sont des tueurs de toute notre culture. La France est un tout petit pays qui n'a même pas les moyens de résister à une bulle spéculative immobilière. Alors en faire une fierté souveraine c'est regarder dans le rétroviseur. Les jeunes ont compris cela depuis longtemps, mais il restera toujours des vieux con..servateurs au pouvoir , pour leur démolir l'avenir. C'est ce que je retrouve dans Cochet!

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MessageSujet: Re: LE FIGARO TODAY et presse   LE FIGARO TODAY et presse Icon_minitime

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