Mise au point par Jean- Louis Martinez
Les garants de la liberté d'expression !
"Cette protection
c’est mon combat, et ça je te le dois
Par contre le soutien, ça c’est ton combat, et ça tu me le dois
Depuis bien longtemps France tu me zappes, tu ne me vois pas ...
Zappe mon budget, zappe mes moyens
Tu dénigres les problèmes de Louvois, huit ans
que ça traine déjà
Tu gommes mes régiments, en les rayant de la carte à tout va
Par contre quand tu as besoin de moi, tu ne me loupes pas
10.000 frères en opex 10.000 frères en opint et là tu t’aperçois
Que les tiroirs sont vides et maintenant on fa
it quoi ?
Le toujours plus avec le toujours moins, il faudrait revoir ça
Tu demandes à des gars qui n’ont plus rien de faire des efforts
C’est demander à des gens qui ont faim de moins manger
A chacun des chiffres dont tu te vantes un homme y est caché
Un frère qui a choisi de t’offrir sa vie pour le mot liberté
Toi France tu le remercies comment ce don de soi à la patrie ?
Afgha, RCA, Mali ça te dit, tous mes frères d’armes tombés dans ces pays
Leur as-tu donné les hommages qu’ils méritaient...
les as-tu vraiment accueillis ?
Hélas non pas comme ils le méritaient car ils ne s’appelaient pas Charlie
France t'es-tu vraiment penchée dans les yeux d’un enfant
-dont le papa est mort là-bas...
France as-tu épaulé cette mère, cette épouse, dont le fils,
le mari est tombé au combat?
Mes frères d’armes n’attendent pas des mercis, n’attendent pas de la pitié
Mais le soutien et les moyens pour bien vivre leur métier
Les proches de mes camarades n’attendent pas de la compassion
Mais le soutien et les moyens
pour bien vivre de leur métier
Médias sortez de vos sentiers gérés par l’audimat et devenez un tant soit peu
patriotes
Sachez que devant vos lieux de travail des hommes veillent afin que l’ennemi ne
frappe à votre porte
Intéressez-vous un tant soit peu aux protecteurs de votre liberté
Combien de fois j’ai eu la rage de voir vos journaux télévisés
Consacrer à peine 2 secondes pour un frère d’arme tombé
Pourtant vous avez oublié combien de fois on vous a protégés
Quand dans certains pays l’audimat
vous veniez chercher
Combien de fois j’ai eu la rage, de voir le pont Alexandre III, vide de monde
Combien de fois j’ai eu la rage de voir si peu de drapeaux flotter
Un jour France, peut-être, seras-tu conscientedes valeurs de ces hommes
qui t'ont toujours protégée
Qui ne t'ont jamais lâchée et ne te lâcheront jamais, mais qu’aujourd’hui tu te
dois d’acquitter."
(Jean Louis Martinez)