La légende chinoise oubliée
Il y a 3000 ans, l'empereur chinois Shen Nong, dont le nom signifie « le laboureur divin », aurait
cueilli et goûté lui-même des centaines de plantes pour connaître leurs propriétés médicinales et les répertorier selon leurs vertus pour la santé humaine.
Selon la légende, il s'intoxiqua souvent au cours de ses expériences mais son pouvoir divin lui aurait chaque fois permis de ressusciter.
Cette histoire contient quelque chose de
troublant.
L'empereur a consigné ses précieuses découvertes dans un livre
qui est arrivé jusqu'à nous, le
Shennong Bencao Jing. Bencao signifie « herbier ». Ce volumineux ouvrage rassemble les 360 remèdes animaux et minéraux, et les 252 remèdes végétaux qui devraient suffire à assurer une santé robuste toute la vie.
>Il est considéré comme le premier traité de phytothérapie (médecine par les plantes).
C'est là que l'on trouve une des premières description de plantes devenues aussi célèbres que le
ginseng, à la
saveur « douce et légèrement amère », qui renforce les cinq « viscères », apaise l'Esprit, ouvre le Cœur (calme les palpitations), chasse les énergies perverses (renforce le système immunitaire), et prolonge la vie. »
Il y parle aussi du
pavot qui rend le sommeil, ou du
Dang Gui, l'angélique chinoise indiquée pour les problèmes féminins.
Tous ces remèdes sont détaillés, accompagnés de posologies précises.
Or, la recherche médicale reconnaît aujourd'hui la
validité scientifique de la plupart de ces remèdes qu'on croyait « légendaires » ! Des découvertes sont réalisées
jour après jour sur les propriétés médicinales de la racine de Ginseng, de l'angélique, de la cannelle, du gingembre, etc.