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 Decaux raconte...la Légion

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3 participants
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klary
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klary


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MessageSujet: Decaux raconte...la Légion   Decaux raconte...la Légion Icon_minitime29/3/2016, 11:43



Les parties suivantes (3-4-5-6)peuvent être retrouvées sur YouTube

Klary I love you
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GIBET
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GIBET


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MessageSujet: Re: Decaux raconte...la Légion   Decaux raconte...la Légion Icon_minitime29/3/2016, 15:11

Je les ai mises aussi ainsi nous aurons le tout.







JE N'AI PAS RETROUVE LA PARTIE 5

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klary
Admin
klary


Messages : 3903
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Haute-Savoie

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MessageSujet: Re: Decaux raconte...la Légion   Decaux raconte...la Légion Icon_minitime29/3/2016, 17:29

La partie 5 a peut-être été censurée en raison de l'époque évoquée, celle de l'Algérie et du putsch des généraux .
Cependant les vidéos postées suffisent pour un bel hommage tant au merveilleux conteur Alain Decaux qu'au sujet conté: La LEGION!

Merci, cher Gibet! :OkeY:
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Largo Winch

Largo Winch


Messages : 517
Date d'inscription : 11/01/2016

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MessageSujet: Re: Decaux raconte...la Légion   Decaux raconte...la Légion Icon_minitime29/3/2016, 17:49

Surement ! Car il doit être question du 1er REP et du putsch. Mais, hormis Decaux qui fut un Historien célèbre, je ne tiendrai pas compte de ces documents destinés aux "actualités" de nos salles de cinéma de l'époque et qui tiennent plus des films de propagande que des films réellement historiques.
Comment expliquer qu'on y voit défiler la musique de la Légion sans entendre "Le Boudin" ? Et en cadence accélérée ?
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GIBET
Admin
GIBET


Messages : 11790
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MessageSujet: Re: Decaux raconte...la Légion   Decaux raconte...la Légion Icon_minitime30/3/2016, 14:54

Une tentative de réponse sur la qualité sonore et sa déconnexion des images
Citation :
La bande sonore cinématographique: évolution technique

par Charles de Mestral, Cégep du Vieux Montréal.

L’évolution technique et esthétique du cinéma est longue et diversifiée. Il est toujours utile de la situer dans le contexte technique général de l'époque (la radio, la télévision, le disque,etc.)1 De ses débuts multiples au cours des années 1890 aux années 1920, le cinéma se révèle comme un médium puissant, encore sans bande sonore et sans couleur, à part quelques films colorés à la main. Il y a déjà longtemps que nous avons vécu le passage du cinéma muet au cinéma parlant. On oublie parfois que cette transition fondamentale a été suivie d’une série d’étapes tout aussi importantes.2

S’il n’y avait pas de bande sonore à l’origine, le film était souvent accompagné de musique exécutée en direct dans la salle: un pianiste, parfois des groupes d’instrumentistes, exécutant une musique improvisée ou écrite. Notons que la vitesse de projection était généralement variable. Le débit n’étant pas fixe à 16 ou 18 images-seconde, le projectionniste avait parfois des notes fournies spécifiant la vitesse de certaines séquences, parfois la liberté de tout projeter plus rapidement afin de permettre une projection supplémentaire! Il s’agissait d’un élément proprement interprétatif, impliquant projectionnistes et musiciens, qui commandait une progression temporelle et une esthétique particulières qui seront délaissées au moment de l’ajout d’une bande sonore, surtout musicale, ne permettant pas de variation de la vitesse de lecture.

Des expériences menées pendant les années 1920 (par exemple les disques Vitaphone gravés sur acétate) permettent la généralisation de films en couleurs avec accompagnement sonore synchronisé au cours des années 1930. Il s’agit d’une époque trouble, marquée par une dépression économique suivie d'une guerre mondiale et, au début des années 1950, du maccarthysme dirigé notamment contre l’industrie américaine du cinéma. L’esthétique des films américains de grande diffusion tend, peut-être en réaction au climat de l'époque, non pas vers un plus grand réalisme esthétique facilité par les nouveaux moyens techniques, mais plutôt vers une esthétique de fantaisie imaginaire. ( Gone with the Wind, 1939, The Wizard of Oz, 1939.) Le noir et blanc, moins cher, était réservé aux films d’actualité et associé à la communication d’informations dans l’esprit du public.

Au cours des années 1930, la bande sonore est généralement sur support optique, monophonique, de qualité médiocre. On peut supposer que l’auditeur se satisfaisait d’une qualité semblable à celle de l’écoute radiophonique de l'époque. Aussi, de façon importante, la bande sonore dépasse-t-elle rapidement l’ajout de la voix et de quelques effets sonores, pour intégrer l’emploi omniprésent de la musique comme support et créateur d’ambiances émotives. Ce qui manque à la bande sonore en qualité technique est compensé en force émotive par l’emploi de la musique. Cette époque troublée a défini l’esthétique cinématographique américaine dominante, accordant la fonction primordiale de création des ambiances à la musique orchestrale. Par la suite, ce modèle est resté largement dominant, malgré des exceptions notables et une évolution technique considérable dont on n’a pas encore tiré entièrement profit.3

Le goût d’une bande sonore de qualité supérieure s’exprime dans le film expérimental Fantasia (1940), auquel on va consacrer des recherches et ressources considérables chez Disney. Un nouveau système mis au point par les studios Disney impliquait deux pistes sonores optiques et un système de haut-parleurs multiples en salle comportant jusqu’à 7 canaux, ainsi qu’un diffuseur travaillant en direct. Le système Fantasound sera finalement jugé trop cher et complexe, mais le coup d'envoi aura été donné à la recherche de moyens nouveaux. Le contexte mondial allait cependant y mettre un frein.

Les années 1950 voient l’explosion d’une diversité de systèmes visuels accompagnés de divers dispositifs sonores dotés de quatre à sept pistes distinctes. On réussit de cette manière à concurrencer la télévision qui se généralise à l’époque, avec des sons et des images qui resteront de qualité très inférieure pendant très longtemps. Les systèmes comme Cinerama, Cinemascope, Panavision, Vistavision sont projetés sur écran large. Les pistes sonores ont minimalement 4 canaux : gauche, droite, centre, arrière (effets sonores). On ajoute progressivement d'autres canaux. L’espace du public est donc entouré, dès les années 1950, de plusieurs pistes de son distinctes de qualité moyenne créant une illusion acoustique englobante, qualifiée de son environnant, appelé en anglais Surround Sound.

Dans les années 1950, on emploie un support sonore magnétique, de qualité améliorée par rapport à la bande optique ancienne, mais on y décèle progressivement des difficultés techniques majeures : un nombre trop élevé de pistes pour inclusion sur la pellicule, la nécessité d’ajouter le son par une deuxième opération technique, la moindre durabilité des bandes sonores. Le son magnétique sera peu à peu abandonné au cours de la décennie 60. Cette situation ne pouvait toutefois pas durer, les auditeurs étant habitués depuis les années 1950 au son dit de haute-fidélité (Hi Fi) des disques 33 1/3 tours/minute en vinyle.

Les années 1960 étant relativement peu productives en termes d’innovations techniques cinématographiques, les solutions viendront au cours des années 1970 avec les nouveaux moyens transistorisés. On généralise l'utilisation de plusieurs inventions des studios Dolby : le système de réduction de bruit d’enregistrement Dolby A en 1970 et Dolby Stereo pour les films dès 1976. Curieusement, on revient à l’emploi d’une bande sonore optique. La qualité optique améliorée, combinée aux inventions Dolby, fournit un support sonore d’une qualité supérieure et d’une impressionnante économie technique. Le système Dolby Stereo ne comportait à l’origine que deux pistes optiques sur la pellicule, les deux autres, centre et arrière, étant générées électroniquement, de façon très ingénieuse, au moment de la projection. On ajoutera progressivement deux pistes arrières d'environnement sonore, une sixième étant réservée à des effets de fréquences graves qui se déploieront dans les salles de cinéma au cours de la décennie70, ajoutant un élément presque tactile au cinéma par l’effet des vibrations lentes ( Earthquake). C’est également pendant cette décennie que le cinéma intègre l’exploitation de sons et d'ambiances sonores de façon plus importante, facilitée par les nouveaux moyens techniques transistorisés (par exemple, le travail sonore célèbre de Star Wars ou Apocalypse Now).

Au cours des années 1980, on assiste au développement de la vidéo–maison, visionné sur l’appareil domestique de télévision de qualité inférieure, ne constituant donc pas encore de concurrence dangereuse pour le cinéma, mais qui en deviendra néanmoins le lieu principal de consommation.

Au cours des années 1990 les moyens numériques d’enregistrement et de génération visuels et sonores se généralisent. Les pistes sonores restent les mêmes, sauf pour un système Sony qui ajoute un 8e canal sonore, et la compression Atraq, employé plus tard sur les Minidiscs. On constate une amélioration considérable de la qualité et de la diffusion sonores dans des salles de cinéma plus petites et de conception plus soignée, par exemple avec le standard technique THX. Curieusement, les possibilités sonores accrues par le numérique restent soumises à une esthétique musicale mur à mur et on profite relativement peu des possibilités nouvelles.

De nos jours, enfin, le consommateur dispose d’une diversité de systèmes de projection-maison à partir de disques DVD, avec des systèmes de diffusion sonore multipiste et de grands écrans. L’amélioration des systèmes domestiques, encore embryonnaires sur le plan acoustique, constituera éventuellement une autre étape de concurrence pour l’industrie du film qui n’en est pas à sa première transformation. On entend parfois des nostalgiques vanter la magie du visionnement au cinéma par rapport au visionnement domestique. La projection holographique sera-t-elle la prochaine grande révolution cinématographique? Un système sonore analogue existe déjà qui permet de projeter du son à partir d'un point apparent de l'espace, sans haut parleur. Cependant, comme on vient de le voir, l'évolution en parallèle du visuel et du sonore ne se fait pas toujours au même rythme .
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Largo Winch

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MessageSujet: Re: Decaux raconte...la Légion   Decaux raconte...la Légion Icon_minitime31/3/2016, 16:03

Exact ! Mais ceci dit Alain Decaux était un conteur extraordinaire. Je crois même que c'est lui qui m'a fait aimer l'Histoire, qu'il savait rendre "vivante"...
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MessageSujet: Re: Decaux raconte...la Légion   Decaux raconte...la Légion Icon_minitime

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