Vous avez tous entendu parler, meme d'une oreille distraite, du realisateur Roman Polanski ?
Il est l'auteur du genial "Chinatown" et du non moins bon "Tess".
Outre un joli prenom, il possède un casier judiciaire chargé parce qu'il a eu des relations sexuelles non tarifées avec une petite jeune fille de 13 ans. L'affaire lui ayant re-sauté au visage quelques 30 années apres les faits (mon Dieu -qui n'a rien à faire là- que la justice americaine est brouillonne !...), il s'est terré dans son chalet suisse en attendant que ça se tasse.
Soutenu par des references morales comme notre ministre de la culture, Frederic M, ou le philosophe à la sauce pipeule Bernard-Henri L, il s'etait dignement planqué derrière ses rideaux et refusait la moindre interview; le retour de flamme avait fait grand bruit et petit à petit, la poussière retombait sur un vilain passé que meme la jeune victime souhaitait oublier.
Mais mal inspiré, Roman et sa frimousse chiffonnée de vieil enfant se fendent debut mai d'une lettre ouverte pour crier leur indignation quant au traitement qui leur est reservé par la justice.
Et voilà t'y pas que dans la foulée, l'actrice anglaise Charlotte Lewis declare soudain qu'elle dut egalement subir les assauts du skieur priapique lorsqu'elle avait 16 ans ? Roman, dont on aurait pu croire qu'il etait plus porté sur la bouteille que sur la femmes car polonais d'origine, a certainement dû choper le virus français de la gauloiserie.
Il n'y a de prime abord aucune raison que Charlotte mente comme une arracheuse de dents. En revanche, son soudain et tardif aveu deconcerte : quelques années apres le drame dont elle se pretend victime, elle fut cependant l'heroine de "Pirates", long metrage de... Roman Polanski.
Bref, Paul en Ski n'en finit pas de se prendre des gamelles.
Mab -rubrique potin-