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 Jean Zay au Panthéon

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GIBET
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GIBET


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MessageSujet: Jean Zay au Panthéon   Jean Zay au Panthéon Icon_minitime28/5/2015, 17:26

Certains le condamnent mais le condamenet-ils parce qu'il est Républicain ? Ou parce qu'il est juif ? Ou parce qu'il est franc-maçon?

Partir en 40 est un acte de bravoure car il défie une autorité militaire passée à l'ennemi, ainsi qu'un régime Vichyiste qui sera la honte de la France!! En effet le 21 juin 1940, en fin d'après-midi, Camille Chautemps, vice-président du conseil, les présidents des deux chambres, Jean Zay et Pierre Mendès France ainsi que vingt-cinq autres parlementaires embarquent au Verdon à bord du Massilia. Arrivés à Casablanca, au Maroc, le 24 juin 1940, en raison d'une grève de l'équipage puis de l'attente d'une demande d'asile au gouvernement britannique, les passagers du Massilia sont d'abord consignés par le résident général dans un grand hôtel, et quatre d'entre eux, dont Jean Zay, sont arrêtés le 15 août 1940 pour désertion devant l'ennemi. Il fallait mieux alors fuir l'ennemi ...que le servir!!!

Être assassiné par la milice de Vichy montre à quel m point il a été pendant des mois, « la cible notoire de la campagne antisémite »6 et une violente campagne de presse orchestrée par Philippe Henriot, ministre de l'Information du gouvernement de Vichy, réclame la condamnation à mort du « juif Jean Zay » comme juif, franc-maçon, anti-munichois, anti-hitlérien et ministre du Front populaire. À cette occasion on ressort son poème de jeunesse Le Drapeau, volé préalablement et monnayé par des militants d'extrême-droite, qui le présentent comme une preuve d'antipatriotisme.

« Pour Jean Zay, la République repose avant tout sur le civisme et l'intelligence des citoyens, c'est-à-dire sur leur éducation intellectuelle et morale. […] Contre la conservation sociale mais aussi contre les utopies révolutionnaires, la politique est ce mouvement par lequel l'humanité s'approfondit et devient en quelque sorte plus digne d'elle-même. »

Il avait la conviction que la vertu, les capacités intellectuelles, et, pour employer une expression désuète, le cœur, n’étaient pas l’apanage des classes aisées, et que la société avait tout à gagner à accorder le maximum de chance à tous, ainsi qu’à former au mieux le plus grand nombre.

Alors je ne sais pas si une majorité de français sont contre sont entrée au Panthéon , mais moi je salue les qualités de cet homme à la fois comme vrai républicain, comme juif et comme franc-maçon

Pour moi il a sa place partout où Vichy n'est pas honoré !!!
AVEN
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Briard
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Briard


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MessageSujet: Re: Jean Zay au Panthéon   Jean Zay au Panthéon Icon_minitime28/5/2015, 23:27

Jean Zay détestait le drapeau français


Jean Zay, qui déshonore par son nom de nombreux établissements scolaires en France, fut un ministre particulièrement hostile aux valeurs patriotiques et traditionnelles, avant d’être condamné le 4 octobre 1940 pour désertion en présence de l’ennemi.
Il est resté toute sa vie fidèle à la haine de la France et des Français qu’il exprimait dans un « poème » dont il faut rappeler la teneur. Il s’intitule Le Drapeau. Il traite du drapeau français. Pour cet apatride, le drapeau national français est décrit comme « cette saloperie-là », « cette saloperie tricolore », « cette loque », « cette immonde petite guenille », « cet ignoble symbole » « de la race vile des torche-culs ». Un drapeau que ce sale type avouait haïr « férocement » : « Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes […] Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel le blanc livide de tes remords. »

C’est cet homme-là à qui les députés ont rendu hommage ce mercredi à l’Assemblée nationale.
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GIBET
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GIBET


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MessageSujet: Re: Jean Zay au Panthéon   Jean Zay au Panthéon Icon_minitime29/5/2015, 02:22

Oui cet homme est un héro au temps où la France était gouverné par un maréchal félon qui la trahissait.
C'est sa milice qui a assassiné cet homme emprisonné parce qu'il ne pu rejoindre les vraies forces combattantes, à cause d'une grève.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean Zay démissionna du Conseil général le 2 septembre 1939, pour rejoindre l'armée française et suivre le sort de sa classe d'âge. Son courage et son dévouement, au sein de la IVe armée, sont attestés par ses chefs militaires : « volontaire pour les missions les plus périlleuses et les plus délicates »
Mais il avait 3 torts au yeux de ce personnage qui trahit la France : celui d'être républicain, celui d'être juif et celui d'être franc-maçon.
3 raisons de le tuer...et 3 raisons de l'honorer aujourd'hui!

Citation :
Le Drapeau, par Jean Zay.

Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.
Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays.
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…
Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,
Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…
Qu’est ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,
Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,
Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.
Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières
Sans planches et sans prières…
Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux
De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?
Ils ne sont plus que des pourritures…
Pour cette immonde petite guenille !
Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis
Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille
Je te hais pour tous ceux qui te saluent,
Je te hais à cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
Le blanc livide de tes remords.

Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup
Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

   Pour en revenir aux protestations après l’annonce par François Hollande le 21 février 2014 d’un avis favorable quant à la « panthéonisation » de Jean Zay, on rappellera trois choses:

 1 -  Le poème ci-dessus, écrit par un étudiant de 19 ans, n’était pas destiné à la publication. S’il parut huit ans plus tard dans un journal conservateur du Loiret, c’était dans l’évidente intention de nuire à son auteur devenu candidat à la députation. Celui-ci finit d’ailleurs par le renier, en parlant comme d’un « pastiche » -preuve s’il en est qu’aujourd’hui comme hier, certaines évidences ne sont pas bonnes à dire.
  2 - La haine constante de l’extrême-droite à l’égard de Jean Zay a des raisons précises, fort bien expliquées ici. Cette haine, qui conduisit en 1944 à son assassinat par la milice française, suffirait à légitimer la reconnaissance de la République comme un signe supplémentaire de rupture avec l’État français du Maréchal Pétain, non, précisément, en l’honneur d’un drapeau que l’une et l’autre ont partagé, mais en celui de valeurs qui officiellement les opposent.
 3 -   Quant au Panthéon, on rappellera simplement qu’il fut le tombeau provisoire mais bien réel de ceux qui devraient y être honorés en priorité: les insurgés de juin 1848, tombés sous les salves républicaines du député François Arago. Comment ne pas s’étonner quand on sait que les cendres de ce dernier ont failli rejoindre, en 1953, ce lieu qui demeure avant tout, après pareil massacre, le cimetière oublié d’une révolution trahie?
En fait Jean Zay au Panthéon c'est un anathème de plus contre le pétainisme et l'impossibilité pour ce traitre d'y venir un jour.
Que viendrait-il faire dans le Temple dédié aux Grands Hommes dont la patrie est reconnaissante.
On n'y entre pas pour se laver les mains du sang de ses concitoyens!

Désolé ami Briard mais maintenant moi aussi je dis ce que je pense. Je sais qu'Hannibal et toi défendez Pétain...pas moi. Et pour moi entre Jean Zay et lui il n' y a pas photo dans l'honneur et dans l'horreur !
GIBET
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MessageSujet: Re: Jean Zay au Panthéon   Jean Zay au Panthéon Icon_minitime29/5/2015, 06:47

Les deserteurs entrent au Panthéon !!
A quand l'entrée de Thorez ou du "general micro" ?

Je conseille aux gens, pour bien comprendre l'attitude de ce Jean Zay, de lire :

60 JOURS QUI EBRANLÈRENT L’OCCIDENT
10 mai - 10 juillet 1940
 
Jacques BENOIST-MECHIN

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MessageSujet: Re: Jean Zay au Panthéon   Jean Zay au Panthéon Icon_minitime

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