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| | Le travail est-il une fatalité ? | |
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+5Louis Briard Nathalie De Savoie EddieCochran Tirésias 9 participants | |
Auteur | Message |
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un artisan
Messages : 1407 Date d'inscription : 25/01/2010 Age : 72 Localisation : calvados
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 29/3/2010, 20:28 | |
| Pour ma part j'ai apprécié le texte bien construit et fort bien étayé,d'ailleurs j'aurais été incapable d'en sortir un de cette qualité. Tu as indéniablement une facilité naturelle à t'exprimer dans ce domaine.... je ne doute pas non plus que cela soit le résultat d'un travail important en amont,car cela ne respire nullement l'improvisation,mais plus de la culture,alliée à une certaine expérience... | |
| | | Tirésias
Messages : 438 Date d'inscription : 24/01/2010 Age : 37
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 29/3/2010, 21:14 | |
| C'est sûr qu'après 6 ans de philo, ce sujet était plutôt relativement simple pour moi. Mais on ne peut pas tout mettre dans un tel sujet. Il faut se limiter à l'essentiel.
Après bien évidemment, ce n'est qu'une dissertation possible. Il y a d'autres plans qui conviendraient aussi bien.
Des corrigés sont disponibles sur certains sites : http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-travail-fatalite-708.html http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-travail-fatalite-7408.html http://www.maphilo.net/sujet_travail-fatalite-1326.html
J'ai appris à connaître ces sites, car il est certain, si je deviens professeur, que bien des élèves iront frauder en allant chercher des dissertations toutes faites. | |
| | | un artisan
Messages : 1407 Date d'inscription : 25/01/2010 Age : 72 Localisation : calvados
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 29/3/2010, 21:46 | |
| Tu as raison,car j'ai usé du même type de fraude même si le support n'était pas le même. Je conserve le souvenir,d'un texte que j'avais appris par coeur ,rien que pour être sur de faire une sortie à la voile. Les curés nous faisaient miroiter certaines choses et comme l'âne nous poursuivions la carotte. Malgré toutes les expériences voulues ,l'imagination des enfants et des ados est sans limite,j'en ai fait l'expérience avec mes propres enfants,quand devenu adulte il m'ont narrer toutes les supercheries qu'ils m'avaient faites | |
| | | Tirésias
Messages : 438 Date d'inscription : 24/01/2010 Age : 37
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 29/3/2010, 21:52 | |
| N'empêche je critique, mais j'ai oublié de vous dire que j'avais fraudé à ma première dissertation de philo de ma vie (en terminale). Le prof m'a dit : "ou alors tu es très doué, vu que c'est une copie du niveau hypokhâgne, ou alors tu as pompé, et dans ce cas là tu me donnes tes sources".
Mort de rire quand j'y repense. Il nous avait collé un texte existentialiste de Sartre. | |
| | | GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 30/3/2010, 00:52 | |
| - Tirésias a écrit:
- J'ai traité le sujet complètement ici : http://dl.free.fr/ubLX15W6O
Cela m'a pris 4heures. Superbe travail. Voila 4 heures d'occupation bien récompensées! | |
| | | GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 30/3/2010, 00:58 | |
| - Tirésias a écrit:
- N'empêche je critique, mais j'ai oublié de vous dire que j'avais fraudé à ma première dissertation de philo de ma vie (en terminale). Le prof m'a dit : "ou alors tu es très doué, vu que c'est une copie du niveau hypokhâgne, ou alors tu as pompé, et dans ce cas là tu me donnes tes sources".
Mort de rire quand j'y repense. Il nous avait collé un texte existentialiste de Sartre. De mon temps pas de Net pour frauder. On pompait sur le 1er de la classe. La qualité de la copie (dont il fallait changer des mots et transformer des phrases) donnaient des contresens fabuleux et qui ont dû faire rire bien des profs...qui nous mettaient zéro (et on se demandait bien comment ils avaient pu deviner) | |
| | | EddieCochran
Messages : 536 Date d'inscription : 21/02/2010 Age : 63 Localisation : Countat da Nissa
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 30/3/2010, 01:35 | |
| 46 -
La plus grande fatalité qui m'apparaisse est consubstantielle du travail de deuil. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 30/3/2010, 08:17 | |
| - Tirésias a écrit:
- N'empêche je critique, mais j'ai oublié de vous dire que j'avais fraudé à ma première dissertation de philo de ma vie
Je suppose que tu t'es rattrapé depuis; en tous cas ton texte etait facile à lire, ce qui est une grande qualité. Ce qu'il y a de pire en philo (à part les philosophe, je veux dire), c'est l'envie de contradiction qu'elle soulève. Et de meilleur aussi sans doute. Merci pour le document, Tiresias (amis fraudeurs, non non non... ) Mab |
| | | Quantat
Messages : 1846 Date d'inscription : 25/01/2010 Localisation : Métropole lilloise
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 30/3/2010, 09:57 | |
| En effet c'est une très bonne chose que tu ne cèdes pas à ce travers si fréquent et qui consiste à se complaire dans le jargon spécialisé (Hegel mettait en garde ses étudiants contre ce travers)... CF L'Etre et le néant de Sartre | |
| | | Tirésias
Messages : 438 Date d'inscription : 24/01/2010 Age : 37
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 30/3/2010, 21:25 | |
| - Citation :
- De mon temps pas de Net pour frauder. On pompait sur le 1er de la classe.
La qualité de la copie (dont il fallait changer des mots et transformer des phrases) donnaient des contresens fabuleux et qui ont dû faire rire bien des profs...qui nous mettaient zéro (et on se demandait bien comment ils avaient pu deviner) D'ailleurs j'ai également eu zéro. On était 4 fraudeurs dans la classe (sur 21) à s'être fait chopper. Il a jamais voulu me rendre ma copie. Il fallait faire une explication de ce texte : (quand je l'ai lu pour la première fois j'ai halluciné). "Connaître, c'est "s'éclater vers"; s'arracher à la moite intimité gastrique pour filer, là-bas, par delà soi, vers ce qui n'est pas soi, là-bas, près de l'arbre et cependant hors de lui, car il m'échappe et me repousse et je ne peux pas plus me perdre en lui qu'il ne se peut diluer en moi : hors de lui, hors de moi. Est-ce que vous ne reconnaissez pas dans cette description vos exigences et vos pressentiments ? Vous saviez bien que l'arbre n'était pas vous, que vous ne pouviez pas le faire entrer dans vos estomacs sombres, et que la connaissance ne pouvait pas, sans malhonnêteté, se comparer à la possession. Du même coup, la conscience s'est purifiée, elle est claire comme un grand vent, il n'y a plus rien en elle, sauf un mouvement pour se fuir, un glissement hors de soi ; si, par impossible, vous entriez "dans" une conscience, vous seriez saisi par un tourbillon et rejeté au dehors, près de l'arbre, en pleine poussière, car la conscience n'a pas de "dedans"; elle n'est rien que le dehors d'elle-même et c'est cette fuite absolue, ce refus d'être substance qui la constituent comme une conscience. Imaginez à présent une suite liée d'éclatements qui nous arrachent à nous, mêmes, qui ne laissent même pas à un "nous-mêmes" le loisir de se former derrière eux, mais qui nous jettent au contraire au-delà d'eux, dans la poussière sèche du monde, sur la terre rude, parmi les choses ; imaginez que nous sommes ainsi rejetés, délaissés par notre nature même dans un monde indifférent, hostile et rétif ; vous aurez saisi le sens profond de la découverte que Husserl exprime dans cette fameuse phrase : "toute conscience est conscience de quelque chose". Être, c'est éclater dans le monde, c'est partir d'un néant de monde et de conscience pour soudain s'éclater-conscience-dans-le-monde. Que la conscience essaie de se reprendre, de coïncider enfin avec elle-même, tout au chaud, volets clos, elle s'anéantit. Cette nécessité pour la conscience d'exister comme conscience d'autre chose que soi, Husserl la nomme "intentionnalité". " Jean Paul SARTRE - Citation :
- Je suppose que tu t'es rattrapé depuis; en tous cas ton texte etait facile à lire, ce qui est une grande qualité.
Ce qu'il y a de pire en philo (à part les philosophe, je veux dire), c'est l'envie de contradiction qu'elle soulève. Et de meilleur aussi sans doute. Merci pour le document, Tiresias (amis fraudeurs, non non non... ) Oui je me suis rattrapé depuis. D'ailleurs j'étais en terminale scientifique. C'est pas le cours le plus intéressant quand on est en TS. - Citation :
- En effet c'est une très bonne chose que tu ne cèdes pas à ce travers si fréquent et qui consiste à se complaire dans le jargon spécialisé (Hegel mettait en garde ses étudiants contre ce travers)... CF L'Etre et le néant de Sartre
Je ne suis pas fan du jargon utilisé par les philosophes. Il y a certaines notions importantes, donc obligatoires à mentionner, mais quand on peut éviter trop de mots techniques, c'est plus aisé. | |
| | | Nathalie De Savoie
Messages : 515 Date d'inscription : 23/01/2010 Localisation : Savoyure
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 31/3/2010, 03:08 | |
| Wow!! merci Tiresias quel boulot! super présenté en plus! téléchargé aussi.( pratique ce truc, je ne conaissais pas) Merci encore, et moi itou, à un moment propice je vais lire ton travail. | |
| | | Quantat
Messages : 1846 Date d'inscription : 25/01/2010 Localisation : Métropole lilloise
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 31/3/2010, 10:07 | |
| Je ne suis pas fan du jargon utilisé par les philosophes. Il y a certaines notions importantes, donc obligatoires à mentionner, mais quand on peut éviter trop de mots techniques, c'est plus aisé. T'as tout compris !!! Pour Sartre et son extrait sur l'intentionnalité , on a envie de lui demander: qu'est-ce qui permet à la conscience de projetter du sens dans l'Etre ? c'est la tache aveugle de sa philosophie | |
| | | Tirésias
Messages : 438 Date d'inscription : 24/01/2010 Age : 37
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 31/3/2010, 18:51 | |
| D'ailleurs j'ai récemment fait le commentaire de ce texte. | |
| | | GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 1/4/2010, 01:40 | |
| Moi je l'avais cité me semble-t-il dans l'autre forum sur la partie "Philosophie"....mais je ne sais plus sur quel thème. Un souvenir de vieux philosophe plein d'admiration pour les jeunes de ce forum!! | |
| | | Tirésias
Messages : 438 Date d'inscription : 24/01/2010 Age : 37
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 1/4/2010, 20:32 | |
| Je m'en souviens GIBET. - Spoiler:
"Connaître " C'est étymologiquement, avoir fait une expérience permettant de se représenter mentalement quelque chose ou quelqu'un".
C'est pouvoir se transporter et non se transposer. Je connais Eric si, et seulement si , je suis capable de me transporter vers Eric. Sinon je ne le connais pas au sens étymologique. Connaître "c'est donc s'éclater en". Si je connais Eric je reste moi , mais je me dédouble pour m'éclater avec Eric aussi.
Pour connaître Eric je m'arrache donc à mon nombril et je file vers lui , qui n'est pas moi.
"Connaître" c'est quitter son seul "ego" pour aller vers ce qui n'est pas soi!!
Mais pour autant connaître Eric ce n'est pas entrer matériellement en lui, pas plus que connaître un arbre me fait l'intégrer.
Donc connaître Eric m'oblige à me mettre en dehors de moi sans pour autant entrer en lui (hors de moi et hors de liui aussi). C'est une double externalisation relativement facile à comprendre. Mais c'est important de l'analyser ainsi , comme un processus ,car cela aura des conséquences comportementales réciproques.
Savoir que l'autre ce n'est pas soi pose une première question existentialiste: Pourquoi alors vouloir s'identifier à Dieu? Pourquoi vouloir vivre en lui puisque ce ne sera pas possible et que je vais y perdre ma conscience ? Ainsi ce ne sera plus moi qui adorera Dieu mais l'image figée de ma conscience par cette conscience extérieure qui fait de moi un autre que moi-même!
Il est alors important en effet de s'avouer que "la connaissance ne pouvait pas, sans malhonnêteté, se comparer à la possession".
Le fait de savoir cela, et d'en être conscient, élimine beaucoup de préjugés et purifie notre conscience des choses et des gens.
En effet je n'ai plus besoin d'exister par autrui , j'existe simplement par le seul fait que j'existe!! Et je ne vais plus chercher à justifier mon comportement par le fait que je m'identifie en Dieu et en sa parole qui détermine mon action.
J'abandonne la voie du "déterminisme" qui me déresponsabilise ("C'est Dieu qui le commande") pour entrer dans la voie de l'existentialisme responsable ("Je suis donc je m'assume sans me renvoyer à une autre image qui détermine mes actes")
Il en est de même de la conscience que nous avons de l'arbre. Pas plus que je ne peux me transposer dans l'arbre je ne puis entrer dans une conscience de Dieu.
"La conscience n'a qu'un dehors"! La conscience est une référence à des connaissances , à un ordre moral, à des peurs de la punition , à l'inquiétude d'être mal jugé par rapport à une convention, bref c'est un état de soi dans un environnement de règles et de préjugés.
Cet état est bien une manifestation extérieure par rapport à un environnement extérieur. Rien n'est matérielisé à l'intérieur.
"La conscience ne veut pas être substance". Elle ne peut donc pas être conscience d'un autre en soi, ni conscience de Dieu! et si on la force à devenir quelque chose d'autre que ce qu'elle est par nature , elle s'anéantit comme une greffe qui ne prend pas et "tombe dans la poussière sèche du monde, sur la terre rude, parmi les choses".
Elle n'est plus conscience , elle est un simple outil que l'on a plus ou moins fait entrer en soi.
Etre c'est partir de rien et exister! Ce n'est pas être créé de quelque chose et se déterminer par rapport à la force constructrice, que ce soit Dieu ou le diable!
Etre s'est s'éclater en une multitude de connaîtres sans jamais s'identifier à l'autre pour disparaître soi-même.
Exister au sens existentialisme c'est avancer sans se regarder pour être soi même. C'est être en situation de conscience qui se renouvelle à chaque instant. Que la conscience se fige, ne fusse qu'un instant , dans le destin déterminé d'une autre conscience, ou même pour s'expliquer ce qu'elle est comme si on la livrait à une introspection de sa substance, et c'est l'anéantissement de soi pour être l'autre ou ne plus être qu'un rocher cristallisé .
C'est pourquoi un existentialiste avance sans Dieu. Non qu'il est contre ...mais il n'en a pas besoin pour être. Il ne vit pas en lui, il avance et sa conscience s'éclate.
Il est!!
GIBET
NOTA: Je suis existentialiste.
D'ailleurs si ça t'intéresse je pourrai ouvrir un topic sur le sujet et donner ma réflexion comme je l'ai fait sur le travail. | |
| | | GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 1/4/2010, 21:28 | |
| Mais tout à fait cher Tirésias . y tu sais à quel point je suis intéressé par tes travaux et tu ne peux avoir plus fidèle suporter, mais en m^me temps un ami qui essaiera de t('aider dans sa mesure. Sur ce forum tu as notamment avec Quanta et Eddy du très beau monde dans le domaine de la PHILOSOPHIE. Je crois qu'il faut en profiter pour avancer tes réflexions. Moi je répondrai toujours présent à tes initiatives, et j'espère que nous serons de plus en plus nombreux. | |
| | | Tirésias
Messages : 438 Date d'inscription : 24/01/2010 Age : 37
| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? 2/4/2010, 19:41 | |
| Merci pour tes sages paroles. Après tout, c'est bien le propre de la philosophie | |
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| Sujet: Re: Le travail est-il une fatalité ? | |
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