Centrale de Fessenhe 20 militants interpellés

Centrale de Fessenhe 20 militants interpellés



Les gendarmes français ont interpellé mardi matin une vingtaine de militants écologistes entrés dans le site de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace voisine. Une quinzaine d'activistes se trouvent toujours sur le toit du bâtiment réacteur, a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère français de l'Intérieur.
En tout, "une quarantaine d'individus" sont entrés dans le site, a affirmé Pierre-Henry Brandet. Les militants "ont été identifiés comme étant des militants écologistes menant une action exclusivement médiatique".
Une centaine de gendarmes sont mobilisés dans la centrale et aux abords, appuyés par un hélicoptère, a précisé la place Beauvau. Après 08h00, "une petite quinzaine de militants de Greenpeace" étaient "sur le toit du bâtiment réacteur où ils ont déployé une banderole", a expliqué le porte-parole.
"Stop risking Europe"

Ces militants appellent les autorités de la centrale et les pouvoirs publics à faire cesser "la menace posée par les centrales nucléaires vieillissantes en Europe", dans un message qui clamait en anglais "Stop risking Europe".
Selon le ministère, "à aucun moment l'intégrité de la centrale n'a été menacée" et "la riposte des gendarmes a donc été adaptée pour les interpeller dans les conditions maximales de sécurité".
Selon l'ONG, une cinquantaine de militants participaient à cette opération surprise démarrée à l'aube, vers 5h30.
Protestations en série

La centrale électronucléaire située aux portes de Bâle est la doyenne des centrales françaises. En service depuis 1977, elle est dotée de deux réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun. François Hollande a promis durant sa campagne pour l'élection présidentielle qu'elle serait fermée d'ici la fin 2016.
Le 9 mars, plusieurs milliers d'antinucléaires français, allemands et suisses avaient déjà manifesté pour réclamer sa fermeture. Quatre jours plus tôt, des militants de Greenpeace avaient pénétré dans les sites de plusieurs autres centrales, dont celle de Beznau (AG).


(ats / 18.03.2014 09h12)

La reconversion des centrales qui ne serviront plus est une vrai problème pour les mille ans à venir!!
D'autant que le coût correspondant n'a été envisagé par personne
GIBET