NOS MAINS
NOS MAINS
NOS MAINS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

NOS MAINS

Forum de discussion entre amis pour se donner du plaisir et se rencontrer peut-être un jour. BONNE SANTE ET BONHEUR A TOUS
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022

NOUS SERONS TOUJOURS
PRESENTS EN AMITIES
GIBET

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022

NOUS SERONS TOUJOURS
PRESENTS EN AMITIES
GIBET

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022

NOUS SERONS TOUJOURS
PRESENTS EN AMITIES
GIBET

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022

NOUS SERONS TOUJOURS
PRESENTS EN AMITIES
GIBET
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

 

 SPECIAL (Louis Armstrong) pour bastet.

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




SPECIAL (Louis Armstrong) pour bastet. Empty
MessageSujet: SPECIAL (Louis Armstrong) pour bastet.   SPECIAL (Louis Armstrong) pour bastet. Icon_minitime20/2/2010, 02:01


Si le trompettiste, cornettiste, mais aussi chanteur de scat, Louis Armstrong, reste le plus connu des jazzmen de la Nouvelle-Orléans (avec Sydney Bechet), c'est certainement grâce à son incroyable sens du spectacle et de l'entertainment, allié à un charisme incomparable. Trompettiste virtuose et improvisateur de talent, Armstrong sut mieux que tout autre, et ce, tout au long de sa carrière, marier art populaire et esprit aventureux. Des qualités qui firent de lui le grand monsieur du jazz que l'on sait, celui qui donna au genre ses lettres de noblesse ”


Armstrong naît en 1901 dans une famille pauvre de La Nouvelle-Orléans. Fils d'une fille mère (son père abandonna sa famille lorsqu'il n'était encore qu'un jeune enfant), Louis Daniel Armstrong doit se faire tout seul. Une enfance dans les quartiers difficiles lui vaudra de nombreuses arrestations, et ce, avant même sa majorité. Errant de par les rues de la ville, Louis est très souvent envoyé au Home for Colored Waifs, une institution pour enfants abandonnés.


Par chance, sa curiosité lui vaudra d'apprendre à jouer du cornet à pistons dans un orchestre du centre ville. Son enfance lui vaudra également d'assister très souvent aux parades des brass-bands d'alors, ces fanfares qui préfigurèrent le jazz. Le trompettiste Geary "Buck" Johnson, comparse de Sydney Bechet lui apprendra les rudiments du cornet et sa rencontre avec un autre cornettiste, le grand Joe "King" Oliver, qui le prend véritablement sous son aile, marquera le début de sa carrière. Il jouera sur les bateaux qui remontent le Mississipi ainsi que dans l'orchestre de Fate Marable. Au départ d'Oliver pour Chicago en 1919, Louis Armstrong prend sa place au sein du band de "Kid" Ory, alors considéré comme le meilleur orchestre de hot jazz de La Nouvelle-Orléans.
En 1922, il part à Chicago et incorpore le fameux Créole Jazz Band de King Oliver à la demande de celui-ci.


Alors trompettiste débutant, Louis Armstrong, surnommé Satchmo (ou Satchel Mouth soit "bouche en forme de sacoche", à cause de sa large bouche) n'en imposera pas moins rapidement son style au point de véritablement initié l'importance du rôle du soliste dans un orchestre de jazz. Pressé par sa femme (Lile Hardin, une pianiste renommée), il monte à New York et enregistre beaucoup (notamment des duos avec Sydney Bechet, autre virtuose de l'époque et direct concurrent).

Il retourne donc à Chicago en 1925, période où il enregistre de nombreux succès comme Muggles et surtout West End Blues, sous son propre nom accompagné par les Hot Five et les Hot Seven. Son dynamisme et ses improvisations le placent alors parmi les artistes populaires les plus célèbres de son temps.
Mais Satchmo à la bougeotte. Les sirènes new yorkaises n'ont pas fini de chanter pour lui et il repart à New York en 1929, puis à Los Angeles peu de temps après. Cette année là, il effectue également sa première tournée en Europe. Malheureusement, en 1935, une blessure à la bouche (il se rompt un muscle labiale) met un frein à cette carrière en plein essor. Il prend, malgré lui, un congé d'un an et ne retrouvera jamais l'aisance avec lequel il jouait de son instrument fétiche, la trompette. Après de folles années de tournées, il est contraint de s'installer à New York, dans le Queens. Nous sommes en 1943.


Ce n'est pas pour autant la fin du grand Satchel Mouth, et pendant plus de trente ans, Armstrong donnera plus de 300 concerts par an ! Cependant, la conjoncture de crise touchant les grands orchestres, il est obligé de se produire en sessions réduites. Dans les années 50, Louis Armstrong joue avec plusieurs formations restreintes, composées de membres de son ancien big band. Il apparaît dans plus de 30 films et enregistre le fameux "Hello Dolly" en 1964, un morceau qui doit beaucoup à son accident labial puisqu'à cause de lui, Armstrong s'est lancé depuis quelques années dans le scat, une forme de chant syncopé dont les meilleurs moments préfigurent le rap actuel.

Pour beaucoup, Louis Armstrong joue le rôle du sympathique Oncle Tom, le noir humble, chaleureux et peu revendicatif. Cela lui vaudra d'être malmené par ses coreligionnaires afro-américains durant le combat pour les droits civiques des années 60. Satchmo n'en a cure, après une carrière bien remplie au cours de laquelle il donna au jazz l'envergure d'une véritable culture internationale, il s'éteint à 69 ans en 1971, après un show triomphal au mythique Waldorf Astoria. Et c'est ce mythe, et cet héritage, que l'on voudra bien garder de lui.

Maintenant quelques musique de ses plus gros tubes, mais aussi parce-que j'avais promis à notre amie bastet que je le ferai en son nom!!!

Spécial dédicacé pour bastet