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 les geishas

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leny

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MessageSujet: les geishas   les geishas Icon_minitime14/12/2013, 20:29

Histoire des Geisha du Japon


C’est au Japon que se trouve l’origine des geishas. En 794, l'empereur Kamnu est un grand admirateur de la civilisation chinoise. Il fait édifier une nouvelle capitale qui sera Kyoto, sur le modèle de la capitale de Chine, Changan. A cette époque, les filles qui dansaient sur des prières bouddhistes étaient aussi les maîtresses des guerriers et des nobles. De ce curieux mélange de traditions, d'esthétique et de plaisir allait naître peu à peu l'art des geisha. Cet art apparait donc vers 1600, quand le shogun Tokugawa s'installa à Edo (aujourd’hui Tokyo) pour y exercer sa dictature militaire. Leur rôle alors se précisa : d'abord danseuses et musiciennes, elles eurent ensuite à verser le saké pour les convives des banquets. L'histoire des geisha est donc courte. Mais elles furent rapidement appréciées par leur éducation et leur raffinement dans l'art de converser et leur élégance. Elles devinrent assez vite les confidentes des hommes de la haute société ou des détendeurs de pouvoir.

En 1700, un décret shogunal voulut réglementer cette nouvelle profession et obligea les geisha à résider dans des "quartiers réservés". Devant ce regroupement forcé avec les prostitués des quartiers de plaisir, un certain nombre de geisha décidèrent de quitter leur maison (Okiya), l'établissement qui les formaient. Elles se regroupèrent alors en écoles. Au 18ème siècle, les geisha étaient considérées comme exerçant une profession définie, bien distincte de celle des courtisanes, les yujo. Elles ne devaient pas vendre leurs charmes, ni porter de tenues voyantes.
Aujourd'hui les geisha ont refusé toute occidentalisation et c'est ainsi qu'elles sont devenues les dépositaires d'une grande partie de ce qui furent la culture et la structure de la société japonaise traditionnelle.

les geishas Geisha10



qu'est ce qu'une Geisha?

La Geisha est au Japon une dame raffinée d'excellente compagnie réservée à une clientèle très aisée, dédiant sa vie à la pratique d’excellence des arts traditionnels japonais . Le mot « geisha » peut s’interpréter comme « personne d’arts » ou « femme qui excelle dans le métier de l'art ». Les geisha étaient très nombreuses aux 18ème et 19ème siècles. Elles sont encore présentes au Japon aujourd’hui bien que leur nombre décroisse.





A Kyoto, les geisha sont dénommées geiko et leurs apprenties maiko alors que dans d'autres régions du Japon on pourra utiliser les termes d’hangyoku ou d’oshakusan pour désigner les jeunes filles en apprentissage.

Les geisha sont le résultat de l'évolution des taikomochi, l’équivalent des bouffons du moyen-âge. Ainsi, les premiers geishas étaient des hommes. Au début de leur intégration aux geisha, les femmes étaient appelées onna geisha ( (littéralement : femme geisha). Aujourd'hui, toutes les geisha sont des femmes.

Les geisha étaient traditionnellement entraînées depuis leur petite enfance. Les jeunes filles étaient vendues par les familles pauvres à des maisons de geisha, les okiya, qui se chargeaient de les élever et d'assurer leur éducation.

Durant leur enfance, elles travaillaient comme bonnes, puis comme assistantes dans les maisons de geisha pour contribuer à leur entraînement mais aussi pour assurer le remboursement de la dette contractée pour le coût de leur éducation qui est souvent élevé. C'est une forme d'entraînement traditionnel au Japon et qui perdure encore aujourd'hui, dans laquelle l'étudiant vit chez son maître, l'aide, le regarde pratiquer, l'assiste et exécute les tâches ménagères. Cet entraînement dure souvent plusieurs années.

Elles commençaient dès leur plus jeune âge à pratiquer un vaste éventail d'arts, comme la pratique d'instrument de musique et les chants traditionnels, la danse traditionnelle, la cérémonie du thé, l' ikebana (composition florale), la poésie et la littérature. En regardant et assistant leurs aînées, elles apprenaient le kitsuke (port du kimono), l'art de la conversation, différents jeux, et l'art de divertir leurs clients.
Une fois devenues apprenties geisha, c'est-à-dire des maiko, elles accompagnaient des geisha dans les maisons de thé, aux réceptions et banquets. Cette méthode d'entraînement persiste encore aujourd'hui mais elle est raccourcie, étant donné que la majeure partie des geisha le deviennent à la fin de l'adolescence.

Les geisha ne sont pas des prostituées mais plutôt des hôtesses ou dames raffinées d'excellente compagnie réservées à des clientèles très aisées. Bien qu'autrefois, il était possible et presque systématique d'acheter leur virginité (un événement appelé « mizuage »), elles n'étaient pas forcées d'avoir des relations sexuelles avec leurs clients, ni même avec l'homme qui avait payé beaucoup d'argent pour acheter leur virginité. C'est sur ce plan que leur nom est resté dans l'appellation boules de geisha. Pourtant, beaucoup de prostituées ont revendiqué un statut de geishas pour appâter les hommes. Cette usurpation a considérablement entaché la réputation de ces artistes superbes.

Aujourd'hui, les geisha n'entrent plus dans les maisons de geisha dès leur enfance. Devenir une geisha est aujourd'hui un acte entièrement volontaire, qui se fait en général vers quinze ans. L'apprentissage reste néanmoins long et difficile.

Le maquillage des Geisha


Le maquillage des Geisha est demeuré le même depuis des siècles. Le visage est entièrement fardé en blanc qui est signe de distinction. Dans le japon ancien, les dames de haut rang se démarquaient des femmes du peuple à la peau tannée par le soleil de cette façon. Il est à noter que la peau blanche est toujours une marque de beauté au japon. Le maquillage de la bouche, dont la moitié seulement est dessinée, répond à l'idéal de la beauté alors en vogue. Pour renforcer l'aspect sensuel, des rayures rouges sont peintes à la base du cou, ce qui donne l'impression de voir, au travers du masque blanc, la peau nue de la geisha.


Jusqu'à la fin du XIXe siècle les Geisha pratiquaient le "Kanetsuke" ou "Detsushi". Cette pratique consistait à se noircir les dents avec un mélange à base de noix de galle et de poudre de fer délayées dans du thé ou du vinaigre.

Les Aburatori-kami sont des petites feuilles absorbant l'excès de sébum sur du visage. Ces petites feuilles étaient originellement utilisés par les Geisha car elles permettaient d'absorber l'excès de sébum sans endommager leur maquillage. Elles sont aujourd’hui encore extrêmement utilisées par les japonaises (surtout l'été).

les geishas Geisha11

Le but des Geishas est de réaliser la perfection dans leur art et également dans leur participation aux spectacles annuels de danse. Les geishas participent aux spectacles de danse, ce qui leur coûte généralement beaucoup d'argent, pour le prestige et l'amour de l'art. En raison du coût élevé de leur style de vie (chaque kimono peut coûter 10.000 USD, ne comprenant pas leur ceinture et tabi (chaussettes) qui sont faits main et aussi chers) beaucoup de geisha comptent sur des « dana ». Ces hommes fournissent aux geishas les kimonos et l'argent, et en retour sollicitent une attention plus particulière ; si cela inclut des faveurs sexuelles tout dépend des souhaits des geishas. La formation d'une maiko pour devenir une geisha est très chère. L'okiya doit lui fournir tous ses kimonos et ses leçons et son salaire pour la multitude de dépenses qu'elle a. Il y a 80 ans une de ces dépenses était le coût d'acquisition de l’okiya, les maiko venaient soit de commerçant esclave ou directement des parents, donc n’offraient pas grand-chose à l’okiya.









Traditionnellement, chaque geisha avait un protecteur, un danna. Aujourd'hui, il n'y a pas assez d'hommes riches pour que chacune ait son danna. Celui-ci est généralement un homme d'affaire, un directeur de société. Il lui verse une pension mensuelle et lui paie son temps en plus lorsqu'elle participe à un banquet. Traditionnellement, le dépucelage de la geisha était la prérogative du danna, mais dans certains cas, la maison en confiait le soin à un homme choisi pour sa délicatesse et qui payait très cher pour ce privilège, surtout si la geisha était convoitée et qu'elle excellait dans son art. De nos jours, la geisha est plus responsable de sa vie sexuelle et elle doit attendre généralement l'âge de 20 ans pour trouver un protecteur. Ce qui ne l'empêche pas, socialement, d'être considérée comme célibataire, car tant qu'elle est dans la profession, elle n'a pas le droit de se marie


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