Vincent Peillon a dit jeudi qu'il resterait ministre de l'Education nationale même s'il était élu aux élections européennes de mai 2014. Vincent Peillon devrait être tête de liste dans la région Sud-Est, comme en 2009, pour un nouvel affrontement avec Jean-Marie Le Pen, fondateur et président d'honneur du Front national. /Photo prise le 9 juillet 2013/REUTERS/Charles Platiau
Vincent Peillon a dit jeudi qu'il resterait ministre de l'Education nationale même s'il était élu aux élections européennes de mai 2014.
Le ministre, confronté à un fort mécontentement lié à la réforme des rythmes scolaires, avait annoncé le 10 octobre sa candidature, sans préciser s'il resterait au gouvernement en cas de victoire.
"Je vais simplement aller mener le combat politique comme on le fait lorsqu'on est parlementaire, mais je resterai bien sûr ministre de l'Education nationale. La tâche dans laquelle on est engagé est une tâche de long terme", a-t-il dit sur BFM TV et RMC.
Vincent Peillon devrait être tête de liste dans la région Sud-Est, comme en 2009, pour un nouvel affrontement avec Jean-Marie Le Pen, fondateur et président d'honneur du Front national.
"C'est Jean-Marie Le Pen en face de moi. Où sera l'élection la plus dure? Où le Front national, que je considère comme un parti anti-républicain, mène la campagne ? C'est là-bas", a-t-il dit.
En vertu du non-cumul des mandats, un ministre élu doit choisir entre son mandat électif et son portefeuille ministériel.
Jean-Baptiste Vey, édité par Sophie Louet
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