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 la guerre d' Algérie était-elle évitable ?

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bastet
Briard
Robert Ley
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roltanguy
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Briard
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime3/3/2010, 14:05

Au fait on parle des Accords d'Evian, comme d'un véritable "Traité de Paix entre l'Algérie et la France". Mais qu'en est-il en réalité ?
En fait il n'y a jamais eu d'accords officiels signés entre la France et un quelconque organisme représentant la rébellion algérienne:

1. - Ce que l'on appelle "les accords" d'Evian ne porte même pas ce nom dans le document d'origine établi à Evian: les conclusions des entretiens qui se sont déroulés à Evian portent le nom de "déclarations".
2.- Cette absence de référence à tout accord de type diplomatique ne confère à ces déclarations aucune valeur juridique au plan international et laissait, d'emblée, la porte ouverte à toutes les remises en causes puisqu'il ne s'agissait que de déclarations d'intentions.
3.- Ces déclarations ont d'ailleurs été immédiatement rejetées par les instances dirigeantes de la rébellion qui ont désavoué les représentants qu'elles avaient elles-mêmes déléguées à Evian.
4.- En l'absence de toute portée juridique, les conclusions des négociations d'Evian n'ont jamais pu être utilisées par la France et ses ressortissants vis à vis de la juridiction internationale pour en faire respecter les clauses essentielles prévues (telles que, par exemple, les droits de propriété des européens d'Algérie, la participation d'européens aux affaires publiques, la parité de la mise en valeur du sous-sol saharien, l'usage de la langue française, etc..; etc...)

La mise en oeuvre des "déclarations d'Evian" a donc été effectuée de manière strictement unilatérale, par la France seule, sans partenaire.
Ce fut notamment le cas de ce qu'on a appelé le "cessez le feu".

Interessons nous maintenant à cet autre "malentendu" du 19 mars 1962...
Dans une guerre "normale" cette décision, qui s'apparente à la notion d'armistice entre deux belligérants, est appliquée sur le champ de bataille par les troupes en présence et conduit à une interruption des combats et à la mise en oeuvre d'un certain nombre de procédures, permettant notamment de préserver les populations civiles. Cette situation débouche ensuite, soit sur la reprise des combats en cas de désaccord entre les diplomates négociant la fin du conflit, soit sur un accord de paix entre les deux parties.
Dans le cas de l'Algérie, la situation était fort différente de cette procédure: la guerre n'en était pas vraiment une et l'adversaire n'avait pas d'existence internationale légale. En outre, compte tenu du caractère même de la "guerilla", l'ennemi sur le terrain n'obéissait à aucun commandement capable de faire appliquer un tel cessez-le-feu, d'autant plus qu'à l'époque les combats étaient devenus rares, en raison de la mise hors de combat, précisément, de la plupart des rebelles sur le territoire des départements algériens.
Le cessez-le-feu ne fut donc mis en oeuvre que par le commandement français, qui l'imposa à ses troupes, avec toute la rigueur d'une organisation militaire conventionnelle. L'armée française reçu l'ordre de s'enfermer dans ses cantonnements et de n'intervenir qu'en cas de légitime défense d'elle-même.
Le cessez-le-feu fut donc strictement unilatéral et les "combattants de la onzième heure du FLN" eurent alors les mains libres pour se livrer à une application "particulière" d'un cessez-le-feu non validé par des instances dirigeantes de la rébellion, réfugiées à Tripoli...

Source: Mr le Général (ER) Henry-Jean FOURNIER, in "Le 19 mars, un déni de mémoire"

On voit donc bien, l'oeuvre criminelle de De Gaulle Charles et de son gouvernement, pour imposer, non seulement aux Français l'indépendance de l'Algérie, mais après juillet 62, pour imposer une vision falsificatrice de l'Histoire qui perdure encore aujourd'hui.

Ce négationnisme est donc bien une triste habitude des instances gaullistes, soutenue dans tous les cas de figure par leurs complices du PCF !
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roltanguy




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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime3/3/2010, 14:53

ach ! j'e n'irai pas jusque là .

le PCF ses porteurs de valises les intellos pacificoanticolonialos traitres j'appelle çà comme çà well ils ont fait du dégat dans la jeunesse française qui n'avait pas demandé à se faire casser la gueule pour un pays qui n'était pas le leur (je sais Briard des départements français je sais et en plus c'est vrai et en plus t'as raison et en plus c'étaient des départements dont les métropolitains n'avaient rien à cirer mais pas les industriels ni le pouvoir politique avec le SAHARA et ses immenses ressources.
fallait se barrer çà sûr De Gaulle avait raison 10 millions d'arabo berbères qui seraient 20 millions en 10 ans (et qui aujourd 'hui sont deux fois plus) avec la nationalité française ?
non mais de là à abandonner aux couteaux des égorgeurs et violeurs de femmes et d'enfants europééens là çà marche pas .
sa faute à De Gaulle que j'admire par ailleurs pour l' OCCUP est irréparable vis à vis des pieds noirs .
Militairement la France avait gagné sûr le FLN se serait fait casser la gueule en abandonnant ses pompes comme dans le Sinaï du MAROC à la Tunisie en passant par les confins du Sahara .
Politiquement De gaulle voulait décoloniser à tout prix sous la pression intérieure et internationale entre autres américaine et russe car les autres du Maghreb hein quand Bourgui a voulu lâchement attaquer la base de Biserte en 61 il s'en est pris plein la gueule .

peuvent jouer les gros bras après comme d'habitude plein la gueule.

fallait partir çà sûr décolinser fallait se barrer mais pas comme çà çà c'est une honte pour nos frères français pieds noirs je ne suis pas d'accord .

peut être faire des enclaves comme l'espagne au Maroc (en plus gros hein un million de pieds noirs ce n'est pas 200 000 espagnols/ marocains .

enclaves qui n'ont jamais été marocaines et qui sont des poumons économiques pour le Maroc
Ceuta et Mellila sont des présides espagnols. Mellila qui date du 15ème siècle (1497), 5 ans après la fin de la Reconquista. Ceuta, est un ancien califat puis émirat qui passe sous souveraineté espagnole en 1640. Soit bien avant le protectorat français.

Pour Rabat, les deux présides sont marocains et le Roi l'a encore rappelé récemment. Pour l'Espagne et l'ONU, ils ne faisaient pas partie des territoires à décoloniser.

Le seul moyen de récupérer ses présides pour le Maroc est la négociation et l'Espagne n'est pas prête à négocier. Alors reste un conflit ouvert et pour ça, l'Espagne est bien armée, sous parapluie européen et surtout, quand on voit l'affront qu'a essuyé le Maroc lors de l'épisode Perejil/Leila, ya de quoi raviser ses prétentions en la matière.
ce que l'ESPAGNE a fait (sous Franco) hein la France elle démocratique pouvait faire mieux.
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Briard
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MessageSujet: 11 Mars 1963   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime13/3/2010, 10:43

Déclaration du colonel Bastien-Thiry
2 février 1963

Nous sommes solidaires de tous ceux qui, dans les prisons, dans la clandestinité, à l’étranger ou en France, aux postes officiels ou dans les diverses couches de la population, constituent la résistance française à l’abandon et à la dictature. La résistance nationale française est une : elle ne se laissera pas diviser; elle sera debout tant que durera la dictature et tant que durera l’abandon.

Nous croyons avoir dit la vérité, après beaucoup d’autres hommes qui ont dit cette vérité avant nous en de nombreux discours et en d’innombrables écrits; nous pensons que, tôt ou tard, cette vérité sera connue des Français et l’emportera sur l’imposture et sur les mensonges des hommes au pouvoir, sur les déclarations lénifiantes de beaucoup, et sur les silences complices de la radio d'État, de la télévision d’État et de certains organes de presse. Peut-être nos propos seront-ils déformés par la radio d’État, par la télévision d’État et par ces organes de presse, comme ont été déformés ceux que nous avons tenus au moment de notre arrestation; on n’empêchera pas qu’ils reflètent l’expression de la vérité.

Malgré l’extraordinaire mauvaise foi des hommes au pouvoir, malgré leur extraordinaire cynisme, c’est une vérité qu’il y a eu, qu’il y a en France et en Algérie, des milliers de morts et de martyrs, qu’il y a des milliers de disparus et des centaines de milliers d’exilés, qu’il y a des camps de détention et de tortures, qu’il y a eu de nombreux viols et de nombreux massacres, qu’il y a des femmes françaises obligées de se prostituer dans les camps du F.L.N.

C’est une vérité que le pouvoir de fait aurait pu épargner ou limiter toutes ces horreurs s’il l’avait voulu ; mais c’est une vérité qu’il ne l’a pas voulu. C’est aussi une vérité que ce pouvoir fait le jeu du communisme en divisant le monde libre. C’est une vérité que l’homme contre lequel nous avons agi est, à tous moments, passible de la Haute Cour, et qu’il suffirait d’un minimum de clairvoyance et de courage de la part des parlementaires pour l’y traduire ; le dossier de ses forfaitures, de ses crimes et de ses trahisons existe, et des milliers d’hommes sont prêts à témoigner de la réalité de ces forfaitures, de ces crimes et de ces trahisons.

Nous avons exercé le droit de légitime défense contre un homme, au nom de ses victimes, au nom de nos concitoyens et au nom de nos enfants, cet homme est ruisselant de sang français et il représente la honte actuelle de la France. Il n’est pas bon, il n’est pas moral, il n’est pas légal que cet homme reste longtemps à la tête de la France ; la morale, le droit et la raison humaine s’unissent pour le condamner. La vérité que nous avons dite, et que bien d’autres que nous ont dite avant nous, restera attachée au nom de cet homme, où qu’il aille et quoi qu’il fasse. Un jour cet homme rendra compte de ses crimes : devant Dieu, sinon devant les hommes.

Le pouvoir de fait a la possibilité de nous faire condamner ; mais il n’en a pas le droit. Les millions d’hommes et de femmes qui ont souffert dans leur chair, dans leur cœur et dans leur biens, de la politique abominable et souverainement injuste qui a été menée, sont avec nous dans ce prétoire pour dire que nous n’avons fait que notre devoir de Français. Devant l’histoire, devant nos concitoyens et devant nos enfants, nous proclamons notre innocence, car nous avons fait que mettre en pratique la grande et éternelle loi de solidarité entre les hommes.
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roltanguy




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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime13/3/2010, 14:04

oui ce qu'il ya ..........................


48 ans sont passés à l'exception des acteurs survivants et de certains de leurs descendants motivés tout le monde s'en fout de ce qui s'est passé!!!!


tout le monde sauf les vieux et certains de leurs rejetons .

L'Algérie Française connait pas .


Hitler ? connait pas 1962 interview d'une palanquée de jeunes français dans la rue c'est qui ????


ah ok c'est dur çà sûr mais c'est la triste réalité .
N'empêche Briard quand on entend des saloperies sur la France çà me fout en transe quand on occulte les saloperies des autres .

là dessus on est en phase .
pour le reste tu sais ce que je pense fallait partir mais mais pas avec ce cortège de meurtres et d'assassinats de français .

et on pouvait l'éviter .
l'armée française n'avait rien à redouter des djounouzz hein çà va bien la victoire militaire du FLN ...

billevisées
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime13/3/2010, 14:48

Tout à fait !!
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime24/3/2010, 14:06

[size=12]26 MARS 1962...LE MASSACRE DE LA RUE D'ISLY


«La France est en état de péché mortel et elle connaîtra, un jour, le châtiment » (Maréchal Alphonse Juin)









Lundi 26 mars 1962. Un tract émanant de l’OAS, à l’instigation du Colonel Vaudrey, demandait à la population du Grand Alger de gagner, en [i]une «manifestation de masse, pacifique et unanime, drapeaux en tête, sans aucune arme et sans cri, le périmètre du bouclage de Bab-El-Oued. »

« Non ! Les Algérois ne laisseront pas mourir de faim les enfants de Bab-El-Oued. Ils s’opposeront jusqu’au bout à l’oppression sanguinaire du pouvoir fasciste. »


Peu désireuse de voir les Algérois dans la rue, la Préfecture de police interdit la manifestation et pour appuyer cette décision, un important dispositif fut mis en place. Il était plus important et plus lourd au fur et à mesure qu'on se rapprochait de la "frontière de Bab-el-Oued". Avenue du 8 novembre, des chars de 30 tonnes braquaient leurs canons de 75 vers Bab-el-Oued et vers la place du Gouvernement.

De celle-ci au square Bresson, des half-tracks et des automitrailleuses avaient pris place, tourelles tournées vers les terrasses des immeubles et le centre de la ville. Bd Carnot on trouvait des C.R.S. Plus près de la Grande-Poste, des militaires de l'Infanterie et plus loin des Marsouins aux côtés desquels on voyait également des C.R.S. Rue Charles Péguy des camions militaires avaient été mis côte à côte, barrant la rue dans toute sa largeur.

Un pressentiment désagréable envahit cependant bon nombre d'Algérois. Si le Préfet, Vitalis Cros, avait vraiment voulu interdire la manifestation, pourquoi ne pas avoir, tout simplement instauré le couvre-feu ? Pourquoi ne pas avoir informé la population des ordres d'ouverture du feu donnés aux forces de l'ordre ? Il est probable que bon nombre de manifestants seraient restés chez eux ce jour là. Mais la manifestation devait se produire, on se contenta donc de l'interdire.

Le haut commandement militaire, pour des raisons qui ne seront jamais élucidés, avait désigné, en particulier, pour assurer le service d'ordre, le 4ème Régiment de Tirailleurs, composé en majeure partie de Musulmans, des appelés de surcroît. Ces hommes, fourbus, énervés, fébriles, agressifs à l'excès, avaient été « mis en condition » par le bouclage de Bab-el-Oued auquel ils avaient participé. Par ailleurs, ils avaient été enrôlés dans une armée qu'ils ne considéraient pas -ou qu'ils ne considéraient plus- comme la leur dès lors que le cessez-le-feu avait été proclamé et que l'indépendance était imminente. Ils se devaient, par conséquent, de donner des gages de fidélité et de bonne conduite à leurs futurs chefs et amorcer, au mieux, leur « reconversion » dans la future armée algérienne. La situation était idéale ! Ainsi, le moindre incident, la plus minime provocation, pouvait faire craindre le pire et les autorités le savaient !

Cette unité, en l'absence étrange de son chef, le colonel Goubard, était commandée par le chef de bataillon Poupat qui avait reçu des ordres qui le firent sursauter : « Arrêter la manifestation par tous les moyens, au besoin par le feu ! »

L'officier était ahuri. Un ordre d'une telle gravité ne pouvait-être donné que par écrit... et il avait en mains la preuve de ce qu'on lui demandait de faire. Aussi, à son tour, il le transmit à ses commandants de compagnie en précisant toutefois de ne faire usage du feu qu'en cas de légitime défense.

Vers 14h45, la foule estimée à plusieurs milliers de personnes arriva aux abords de la rue d'Isly. Il y avait là des hommes de tous âges, des femmes, des enfants. On était venu en famille et comme pour le 13 mai, on avait sorti les drapeaux tricolores et les médailles que les pères et les grand-pères arboraient fièrement.

Là, les manifestants allaient buter sur un barrage de tirailleurs commandés par le lieutenant Ouchène. Ce fut l'offensive du charme chère aux Algérois... et qui avait si bien réussi jusque là...

On parlementa, on chercha à fléchir le jeune officier en lançant un appel au patriotisme. "J'ai des ordres pour ne pas vous laisser passer", répondit-il. Finalement, le lieutenant accepta de laisser passer une délégation avec un drapeau tricolore en tête. Mais la foule trépidante s'infiltra à travers cette brèche et rompant le barrage se répandit dans la rue d'Isly poursuivant sa marche vers le square Bresson.

Aussitôt un renfort de soldats fut envoyé par le commandant Poupat afin de créer un nouveau barrage. Il s'agissait de quatre sections aux ordres du capitaine Gilet qui, très vite, allaient entrer en contact avec les manifestants. Comme précédemment, l'offensive de charme fut lancée. Cependant, le lieutenant Ouchène, ayant appelé sa seconde ligne à la rescousse, réussit à reconstituer son barrage, à couper et à arrêter le cortège. Ainsi, ceux qui étaient passés, se retrouvaient bloqués ; ils ne pouvaient plus ni avancer, ni reculer. Un sentiment de malaise envahit aussitôt quelques manifestants qui se voyaient enfermer comme dans un piège...

La tragédie se nouait.

Il était 14h50 à l'horloge de la Grande Poste. Soudain une rafale d'arme automatique dirigée sur la foule déchira l'air. Elle provenait d'un pistolet mitrailleur servi par un tirailleur situé à proximité du bar du Derby, sur le trottoir des numéros impairs de la rue d'Isly. Cela est une certitude ! Ce fut le déclenchement de la fusillade généralisée. Aussitôt, les armes crachèrent le feu, la mort et répandirent la terreur. Rue d'Isly, rue Chanzy, rue Péguy, rue Alfred-Lelluch, bd Carnot, ce fut une abominable boucherie.

Les premières victimes furent foudroyées dans le dos à bout portant, comme en témoigneront les brûlures constatées sur leur peau et leurs vêtements. C'était la confusion et la panique, la fuite générale et éperdue. Des gens se réfugiaient dans les entrées d'immeubles, d'autres se couchaient, certains, croyant être protégés dans l'entrée d'un magasin, s'y entassaient : quelques secondes plus tard, ils étaient tous touchés par une rafale. Les vitrines volaient en éclats entraînant d'horribles blessures. De partout, les tirailleurs musulmans, tout sang-froid perdu, les yeux fous, en transe, utilisant pour certains des balles explosives -comme le démontreront le type des blessures infligées- vidaient chargeur sur chargeur, parfois fusil mitrailleur à la hanche, sur le tourbillon humain qui s'agitait frénétiquement devant eux et qui, très vite, s'immobilisa sous les rafales, cherchant à se confondre avec le sol qui n'offrait le moindre abri.

Ca et là des corps sanguinolents s'amoncelaient. Des flaques de sang recouvraient l'asphalte et commençaient à courir le long des caniveaux. Chaque européen était devenu proie, gibier.

Un enfant qui s'était accroché à un panneau publicitaire apposé à la façade de la Poste, s'écroula sur les marches, un mètre plus bas...

La tempête de fer et de feu faisait rage. Les armes de tous calibres semaient la mort avec une joie féroce, dirigée par des Français sur d’autres Français. Des hommes qui, déjà, se portaient au secours des victimes étaient touchés à leur tour. Au fracas des armes se confondaient les hurlements de peur et de douleur, les plaintes, les râles et les prières de ceux qui demandaient pitié. Mais de pitié il n'y en avait aucune chez ces monstres là. C'était un spectacle horrible, inhumain. Dans le tumulte des détonations, on percevait d'autres cris de détresse :

« Halte au feu! Halte au feu ! »

« Mon lieutenant, faites cesser le feu, je vous en prie ! »

Des gamins se réfugiaient en hurlant sous les voitures à l'arrêt, des femmes se serraient dans les coins des paliers, criant et pleurant, d'autres, comme sonnées, écarquillaient les yeux, effarées par ce qu'elles voyaient.

La grêle de mitraille arrachait en cette confusion les hurlements de ceux qui étaient atteints. La vie déchirée gémissait, se retirait, en aboutissant péniblement au silence suprême. Qui sait combien de temps cette tuerie durera encore? Cherchant un abri, un jeune adolescent en culottes courtes, courbé, la tête protégée entre ses bras, traversa la rue en courant. Une rafale lui zébra le corps. Le malheureux tomba en criant sa douleur. Son corps roula plusieurs fois sur l'asphalte rougi avant de s'immobiliser. Un soldat portant distinctement des bandes vertes sur son casque visait lentement, patiemment : 50 mètres plus loin, un pauvre vieux courait, trébucha, se redressa, se remit à courir... le coup partit... et ce fut fini!

POURQUOI? Assassin! Pourquoi?... Les gosses, les femmes, les vieux et même les hommes, quand ils sont désarmés ça ne peut se défendre. Dans le dictionnaire, y a-t-il un mot qui qualifie une action aussi abominable?

La foule subissait cette fusillade folle et, en dépit du vacarme assourdissant, l'on discernait clairement les flots de prières qui s'élevaient de cette arène sanglante, rendant plus tragique encore cette vision de cauchemar...

Au milieu de plaintes, de râles et de supplications, dans une jouissance frénétique, les tortionnaires achevaient les blessés. Le Professeur Pierre GOINARD de la faculté de Médecine d'Alger, sommité algéroise, témoignera :

- Une femme de 40 ans, blessée, couchée par terre, bd Laferrière, se relève ; un soldat musulman la tue d'une rafale de P.M. Mat 49, à moins d'un mètre, malgré l'intervention d'un officier.

- Un vieillard, rue d'Isly. Le soldat musulman lui crie "couche-toi et tu ne te relèveras pas!" Et il l'abat...

- Deux femmes, blessées à terre, qui demandent grâce ont été achevées à coups de fusil-mitrailleur.

- Une femme, place de la Poste, blessée, gisait sur le dos. Un soldat musulman l'achève d'une rafale. L'officier présent abat le soldat.

- Un étudiant en médecine met un garrot à un blessé. Au moment où il se relève avec le blessé, il essuie une rafale de mitraillette.

- Un médecin a vu, de son appartement, achever pendant plusieurs minutes les blessés qui essayaient de se relever.

André BADIN, colonel Honoraire d'Infanterie et avocat à la Cour d'Appel d'Alger, dira :

« J’ai été blessé par la première rafale et suis tombé à terre. Un couple (mari et femme) a également été blessé à côté de moi, et alors qu’ils se trouvaient tous les deux à terre, le mari a reçu une balle dans la tête. J’ai vu sa femme lui soulever la tête et lui dire de lui répondre. Lorsque cette personne s'est rendu compte que son mari était mort, elle a poussé des cris atroces qui retentissent encore dans ma tête. »

Un civil, ancien de la première armée, cria en direction du lieutenant Ouchène :


- C'est sur une foule désarmée que vous tirez et d'où n'est venue aucune provocation. Arrêtez le feu, bon sang!

Et le lieutenant de répondre :

- Je devais faire mon devoir ; j'avais des ordres...

S'apercevant alors de l'épouvantable méprise, Ouchène et le capitaine Techer, des civils également, hurlèrent « Halte au feu! ». Mais une démence s'était emparée des tirailleurs, l'hystérie de tuer, la haine envers les Pieds-Noirs et, en cet instant, le rejet de la France.

« Arrêtez donc, calmez-vous ! »

« Au nom de la France, halte au feu ! »

En vain. Et soudain, le lieutenant Ouchène, que pressaient ou injuriaient les civils, fondit en larmes, à bout de nerfs...

Cette scène sera enregistrée par René Duval, envoyé spécial d'Europe n°1.

Cependant, il n'y eut pas que les tirailleurs musulmans -dont la plupart avaient déjà peint leur casque en vert- qui firent preuve de sauvagerie. Les témoignages en ce sens sont formels : C.R.S. et gardes mobiles participèrent également à la tuerie, notamment, la CRS 147 qui barrait l'entrée du bd Baudin, la CRS 182 qui bloquait l'entrée de l'avenue de la Gare et la CRS12 qui occupait la rampe Chassériau.

Après avoir laissé passer une partie de la foule qui s'était avancée boulevard Baudin, les C.R.S. s'embusquèrent derrière leurs cars ou derrière des arbres. Sans provocation de quiconque ni tirs provenant des immeubles, ils ouvrirent brusquement le feu vers les rues Sadi Carnot, Clauzel et Richelieu et vers le bd Baudin, faisant d'innombrables victimes.

Une anecdote très caractéristique de la haine que vouaient ces "policiers" à la population algéroise a été rapportée par René LOUVIOT, Officier de la légion d'honneur :

A l'issue de la fusillade -à laquelle les C.R.S. on participé- ces derniers faisaient lever les bras aux passants et les matraquaient sur le crâne à coups de crosse »

Il rapportera qu'un jeune garçon et deux jeunes filles, dont l'une portait un drapeau tricolore plein de sang et crêpé de noir se firent violemment insulter par ces fonctionnaires de police en ces termes : « Vous pouvez vous le mettre dans le cul votre drapeau tricolore… Va sucer les tétons de ta mère ! »

« Des A.M.X. sont passées dans la rue Bertezène et, à la vue du drapeau taché de sang, les hommes ont fait un "bras d'honneur".

Les gendarmes mobiles (rouges), ne furent pas en reste dans l'accomplissement de ce massacre. Ils ouvrirent -sans provocation aucune- le feu au tunnel des Facultés vers la rue Michelet et vers la rue d'Isly par l'enfilade de l'avenue Pasteur, de même de la terrasse du Gouvernement général vers les immeubles faisant face au Forum. Plus grave, après la fin de la fusillade, ils tirèrent sur les blessés et leurs sauveteurs se dirigeant vers la clinique Lavernhe dans l'avenue Pasteur, et longtemps après ils tuèrent Monsieur Zelphati qui avait cru –le danger passé- pouvoir s'approcher de sa fenêtre, devant son frère, sa femme, et son petit garçon.

Enfin la fusillade se tut, remplacée aussitôt par la ronde infernale des hélicoptères et le hululement des sirènes des ambulances.

Sur les lieux du carnage, le spectacle était abominable, insoutenable, inhumain. Des corps d'hommes, de femmes, d'enfants, de vieillards jonchaient les trottoirs et la chaussée, se tordaient de douleur dans des mares de sang. Plaintes et râles s'élevaient, insoutenables, dans cette rue brûlée par un soleil fou et qui avait pris le visage de l'épouvante.

Le sol était jonché de morceaux de verre, de chaussures de femmes, de foulards, de vêtements, de débris de toutes sortes... et de centaines et de centaines de douilles. Un vague nuage de fumée et de poussière s'étendait au-dessus des maisons. L'ombre de la mort planait sur Alger. Les blessés appelaient, les survivants étaient blêmes, hébétés, traumatisés à jamais.

Les secours s'organisaient. On chargeait les blessés dans les ambulances, on réservait les morts pour les camions militaires. De l'un d'eux, non bâché, on apercevait avec horreur des corps sanguinolents, des corps empilés que l'on conduisait à la morgue, des corps qui ne demandaient qu'à rester français et à continuer de vivre dans le pays de leur enfance.

Adossé contre un platane, un homme dépoitraillé se tenait le ventre, du sang entre ses doigts, maculant son pantalon. Près du corps d'une jeune femme sans vie, une petite fille pleurait. Un peu plus loin, une jeune fille de dix-sept ans environ avait pris une rafale en pleine poitrine. Adossée à un mur, elle baignait dans son sang.

Les plaies des victimes atteintes par les balles explosives étaient impressionnantes, effroyables et provoquaient d'atroces douleurs.

Monique FERRANDIS, gravement blessée ce jour là, témoignera sur le pouvoir de destruction de ce type de munition.

« J’ai senti une brûlure atroce dans la fesse gauche, une brûlure qui s’est irradiée dans mon ventre et m’a fait énormément souffrir immédiatement. J’avais le bassin pris dans un étau… lourd, avec une brûlure. J’ai appris plus tard que c’était une balle explosive. J'ai d'ailleurs toujours des éclats dans le bassin. J'ai rampé à plat ventre pour me mettre à l'abri. Une seconde balle m'a fait exploser le pied droit. La balle est rentrée sous le pied et, en répercutant par terre, elle a fait exploser le pied qui n'était plus que de la charpie, une bouillie atroce. »

Durant quatre heures, les chirurgiens opérèrent Monique Ferrandis. Depuis ce jour funeste où sa sœur Annie-France fut également atteinte d’une balle dans le ventre et où sa troisième sœur, Renée, perdit la vie, tout n’a été que souffrance, soins et opérations…

A l'issue de l'intervention chirurgicale, la jeune fille (qui n’avait pas 20 ans) demanda qu’on lui remette les balles qui avaient été extraites. On lui répondit qu’elles avaient été aussitôt saisies par les enquêteurs. Il ne fallait qu'aucune trace de ce monstrueux forfait ne subsiste…

Sur les lieux du carnage, ceux qui n’avaient pas fuit l’apocalypse, contemplaient avec tristesse et colère le résultat de ce génocide et prirent alors conscience de l’horrible réalité. C'en était fini de leur invulnérabilité, protégés qu'ils étaient par les vertus de l'amour. Ah ! Tout était fini ! Oui, tout était bien fini ! Il n'y avait plus d'Algérie, il n'y avait plus de France, il n'y avait plus rien… que cette odeur fade de la mort qui vous prenait à la gorge.

De longs filaments de sang à demi coagulé teignaient ça et là la chaussée. Une femme hurlait, trépignait sur place. Une autre exsangue, trempait un drapeau tricolore dans une flaque de sang. Des soldats progressaient en colonne le long de la rue d'Isly. Alors elle leur cria : « Pourquoi,pourquoi ?… Pourquoi avez-vous fait ça ? » Puis elle éclata en sanglots.

Chez « Claverie », une boutique de lingerie féminine située face à l'immeuble de la Warner Bros, rue d'Isly, on dégagea deux cadavres qui avaient basculé dans la vitrine parmi les mannequins hachés par les rafales. Dans le magasin «Prénatal », d’autres victimes, poursuivies et abattues à bout portant, gisaient auprès des landaus et des poucettes renversés.

Dans un immeuble de bureaux où des dizaines de personnes hagardes, traumatisées s'étaient réfugiées, une jeune fille morte avait été amenée là par son père. Entouré de son autre fille, de son fils et d'un groupe de gamins, il tenait son enfant dans les bras, et parlait sans cesse, ne s'adressant qu'à sa fille morte : « Ma petite chérie ! Ma petite chérie ! Ils ne t’emmèneront pas à la morgue. Je te le jure. Je les tuerai tous plutôt. Je te défendrai. Ils ne te toucheront pas ! Je vais t’emmener à la maison, je te le promets, tu seras enterrée dans un grand drapeau. Comme un héros. Tu es morte pour la Patrie, tu as droit à un drapeau… Ils ne pourront pas m'en empêcher». C'était insoutenable.

Cette jeune fille, Michèle Torres, âgée de 20 ans s'était rendue avec son père, sa sœur, son frère, ses cousins et une quinzaine d'autres jeunes à la manifestation dans le but de fléchir les autorités et d'obtenir la levée du siège de Bab-el-Oued. Agneau innocent, elle fut sacrifiée à la folie des hommes et à leur barbarie.

L'hôpital Mustapha où les chirurgiens opéraient sans relâche des centaines de blessés fut pris d'assaut par la population. On voulait savoir si des parents ou des amis se trouvaient parmi les victimes. A la salle des premiers soins, au milieu des flaques de sang, c'était un défilé incessant de blessés qu'on soutenait ou de brancardiers qui ramenaient vers la morgue des cadavres que l'on n'avait même pas le temps de recouvrir d'un drap.

On s'interpellait en pleurant, des femmes tombaient en syncope. Un jeune homme s'écroula dans la foule, on le souleva, son pantalon ensanglanté, il avait une balle dans la cuisse et il ne s'en était pas aperçu.

Le plasma commençait à manquer. C'est alors que la solidarité prit corps. Les algérois, retroussant leur manche, se pressèrent dans la grande salle des soins. Et, de bras à bras, le sang des rescapés coula dans celui des blessés.

Dans le grand couloir qui menait à la morgue, c'était la macabre procession. Les visages trahissaient le chagrin, les mains tremblaient et se tordaient. Le flot de ceux qui s'y rendaient inquiets, tendus, fébriles, et la cohorte lente et désespérée de ceux qui revenaient : des femmes, des hommes, des enfants, des vieux, pliés en deux par la douleur.

Les morts étaient là, disloqués, les yeux encore ouverts dans leur stupeur. Il y avait beaucoup de femmes jeunes, de celles qui, hier encore, faisaient la beauté et le charme de la ville blanche. Des visages étaient recouverts d'un linge : C'étaient ceux qui avaient eu la tête fracassée par un projectile. En quittant ce lieu sinistre, ceux qui avaient vu ce spectacle ignoble et bouleversant savaient que seule la mort désormais les libérerait de l'horrible vision…

La nuit tomba sur la ville comme un linceul de mort. Pour ses habitants, c'était l'heure des prières, des lamentations, des pleurs, du désespoir, de la douleur et de la haine… plus forte que jamais. Ils ne parvenaient pas à oublier le vacarme terrifiant de la fusillade, ni les cris déchirants, ni les appels de détresse, ni le hululement sinistre des sirènes et il leur semblait que la ville gémissait, meurtrie de tous les amours passés sur elle, tandis que des vols d'oiseaux nocturnes, noirs, aux longs becs et aux griffes acérées, palpitaient dans la lueur ouatée du ciel.

José CASTANO


Dernière édition par Briard le 24/3/2010, 15:03, édité 1 fois
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roltanguy




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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime24/3/2010, 14:30

hier dans un groupe (peu importe où ) j'ai eu droit à la salade habituelle des incultes bornés à propos du 19 mars et que "on s'était fait casser la g ueule pour ces fumiers de gros propriétaires pieds noirs qui traitaient les arabes en esclaves" et que c'était bien çà les accords d'Ev4aian mettant fin à la guerre d'Algérie

ouais sauf que c'est oublier les ouvriers les petits fonctionnaires les instits les travailleurs sociaux les mineurs les petits contremaitres les boutiquiers que eux avec la valise ou le cercueil tu penses que le 19 mars ils le fetent pas .

comme leur arrivée à Marseille où les marins de la CGT les copains des porteurs de valise des deserteurs et des traitres leur balançaient leurs valises dans le port .
Bienvenue en France . bande de cons ce sont des français comme toi et moi surtout qu'ils ont été levés en masses avec leurs frères musulmans pour l'armée d'afrique en 42 et la reconquete de la metropole contre les boches et Vichy .
PFFFFFFFFFFFFFFFFFF

la guerre d'Algérie elle ne s'est pas finie le 19 mars la FNACA est inféodée aux décisions gaullistes de l'époque sans aucune considération pour la chasse aux européens qui s'est ouverte dans la foulée avec son cortège de viols de meurtres d'éviscérations d'enlèvements pour les bordels à djounouzz de viols de soldats français capturés en uniforme
et alors les pauvres Harkis fidèles à la France découpés en morceaux bouillis jettés aux chiens et aux porcs.
Tiens merde fait chier de voir çà la mémoire selective .


Dernière édition par roltanguy le 24/3/2010, 16:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime24/3/2010, 15:05

Je partage ton amertume et ta colère Rol !!

Mort aux Cons !!
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime29/3/2010, 15:08

Tracts jetés par les avions de l'Armée française sur les villes d'Algérie lors des événements du 13 mai 1958
la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Tract%20Stat%20Francais%20Algerie%2062%20%20200E
dans toutes ces démonstrations,en fait vous stimatisez,toutes les ignominies que vous avez constatées.
ce tract contribue simplement à accorder une confirmation à vos propos ,car je doute que les harkis aient eu la même vision,quand ils se faisaient égorgés..
Il m'apparait interressant de noter que certes si les politiques sont grandement responsables,on ne peut écarter la responsabilité de l'armée qui était leur fer de lance.Sans nier le moins du monde les exactions du fln,je puis affirmer que cette armée française était loin d'être exemplaire elle aussi.Je reste convaincu que la fin des colonies étaient une excellente chose..Même si cette même armée française continue exclusivement à exploiter ,via les consortium tous ces pays.
une armée n'a contrairement à ce qui est couramment proclamer,que rarement le but de défendre son propre pays,mais toujours d'être au service des financiers et des capitaux.
A ce jour la gendarmerie vient d'acquérir 23 caméras de surveillance ,coût individuel plus de 600.000 euros chaque,avec le seul but mettre des prunes sur la route sans être vu,en pouvant détecter à plus de 8km de distances...
la gendarmerie ne fait plus partie de l'armée actuellement,pour ma part je trouve cela normal car 2100 gendarmes ont envoyé à la mort 4103 enfants et plus de 2000 adultes et ils n'ont jamais été poursuivis...
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roltanguy




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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime29/3/2010, 16:02

salut Artisan
.
tout d'abord la fin de la colonisation j'en suis d'accord .

mais pour les départements d' Algérie et comment çà s'est passé pas d'accord pas comme çà en ce qui concerne le gouvernement français et les saloperies des traitres à la France complices du FLN et çà c'est en ce qui me concerne pas négociable à une queclconque revisitation socialo communiste .
Ensuite sauf erreur ces tracts et il y en a d'autres que celui là ne furent pas jetés lors de événements du 13.5/1958 mais après les accords d' EVIAN EN 1962 pour commencer à > PRéPARER > les pieds noirs .

là :
Les tracts et Christian Fouchet

vendredi 22 août 2008 par Simone GAUTIER



Après les accords d’ Évian, Christian FOUCHER donne l’ordre de distribuer ces tracts à la population d’Alger,

D.G.A. n°3 : Français d’Algérie, vous bénéficierez d’un statut particulier
D.G.A. n°33 : Dans quelques mois vous choisirez votre destin
D.G.A. n°61 Français d’Algérie : vos garanties, vos droits, votre dignité
D.G.A. n°314 Une paix conforme aux intérêts de la France et aux intérêts des Français d’Algérie


Quel cynisme !

(Avec tous mes remerciements à Claude et Josette Giacobbi)

la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Copie_de_9_juillet0001-a8dfa

la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Le_cynisme0001-9dc05

la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Le_cynisme0002-4620c

la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Copie_de_DGA_314-5d59f


enfin pour la gendarmerie de quoi s'agit -il des forces en Algérie en 1962 qui ont laissé faire les massacres? il y avait aussi les crs et les gardes mobiles ....et l'armée dont des compagnies de TA qui se demandaient quelle attitude adopter ...
sinon la gendarmerie fait toujours partie de l'armée française ? je pige pas
sinon salut Artisan

ROL
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime29/3/2010, 17:25

la gendarmerie dépend depuis deux ans,à peine exclusivement du ministère de l'intérieur et non plus des armées.
Mon tract a été effectivement distribué,surtout par avion,en 1958...
je ne suis pas assez documenté pour pouvoir avoir une quelconque opinion sur la façon dont vous percevez,ce qui à vos yeux ,apparait comme une traitrise...
je n'aborde le sujet qu'avec une conviction générale,et je ne suis pas politisé du tout,donc je n'ai point d'influences idéologiques.
j'ai certaines preuves actuellement que jamais on ne doit faire confiance ,ne serait ce qu'à une simple enquête de gendarmerie,car le nombre d'omissions et de mensonges figurant sur un rapport,que j'ai entre les mains est effarant,mais tout à charge évidemment.J'ai déjà été confronté à la même chose,quand j'étais directeur de foyer et je puis assurer que non seulement ils sont incompétents,mais qu'en plus ils sont menteurs avec un seul but nuire...
Pour moi la gendarmerie se résume à une image significative,quand ils ont parqué 4103 enfants ,et près de 3000 (de mémoire) juifs au vel div,pour les envoyer à la mort purement et simplement...
le film la rafle,les montre ,et nous sommes loin évidemment de la réalité car ,ceux ci étaient au nombre de 2100 ,pour les rafler..
je sais que l'on me répondra ,ils obéissent aux ordres,mais cela laissera entendre que ceux qui se sont réfugiés en Gb,en fait désobéissaient.
je m'excuse car j'ai un esprit assez cartésien,mais très logique.
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime29/3/2010, 22:35

un artisan a écrit:
la gendarmerie dépend depuis deux ans,à peine exclusivement du ministère de l'intérieur et non plus des armées.
Mon tract a été effectivement distribué,surtout par avion,en 1958...
je ne suis pas assez documenté pour pouvoir avoir une quelconque opinion sur la façon dont vous percevez,ce qui à vos yeux ,apparait comme une traitrise...
je n'aborde le sujet qu'avec une conviction générale,et je ne suis pas politisé du tout,donc je n'ai point d'influences idéologiques.
j'ai certaines preuves actuellement que jamais on ne doit faire confiance ,ne serait ce qu'à une simple enquête de gendarmerie,car le nombre d'omissions et de mensonges figurant sur un rapport,que j'ai entre les mains est effarant,mais tout à charge évidemment.J'ai déjà été confronté à la même chose,quand j'étais directeur de foyer et je puis assurer que non seulement ils sont incompétents,mais qu'en plus ils sont menteurs avec un seul but nuire...
Pour moi la gendarmerie se résume à une image significative,quand ils ont parqué 4103 enfants ,et près de 3000 (de mémoire) juifs au vel div,pour les envoyer à la mort purement et simplement...
le film la rafle,les montre ,et nous sommes loin évidemment de la réalité car ,ceux ci étaient au nombre de 2100 ,pour les rafler..
je sais que l'on me répondra ,ils obéissent aux ordres,mais cela laissera entendre que ceux qui se sont réfugiés en Gb,en fait désobéissaient.
je m'excuse car j'ai un esprit assez cartésien,mais très logique.


nan nan t'excuses pas c'est bien de penser çà mais je pige mieux car je restais dans les mails dans la guerre d'algérie avec la gendarmerie .

pour la rafle du vel D'HIV c'est aussi bien la police que les gendarmes et les fameux GMR a ne pas confondre avec la garde mobile .
la gendarmerie non c'est toujours l'armée :

Le 1er janvier 2009, la Gendarmerie nationale a été budgétairement intégrée au ministère de l'Intérieur. La Loi n° 2009-971 du 3 août 2009 relative à la Gendarmerie nationale consacre, outre l'exercice de l'ensemble de ses missions, le statut militaire de la gendarmerie, en la qualifiant de « force armée ».
La Gendarmerie nationale maintient ses liens avec les trois armées (terre, mer, air). Par ailleurs, le ministère de la Défense demeure compétent au titre de la tutelle statutaire, les gendarmes étant sous statut militaire, notamment en ce qui concerne la formation initiale, la gestion des ressources humaines, la discipline, les gendarmeries spécialisées, le département gendarmerie du service historique de la défense et bien entendu la gestion des Opex.
La Gendarmerie nationale est aux côtes de l'Armée de terre, de l'Armée de l'air et de la Marine nationale (et des services de soutien interarmées)[1]; tout en consacrant le passage de la gendarmerie sous l'autorité budgétaire et opérationnelle du ministère de l'Intérieur.

pour tract et les autres c'est bien après le 11 mars 62 . d'ailleurs le contenu fait allusion au referendum sur l'indépendance .


oui pour les traitres ????chacun sa vision henri jeanson and co pour moi c'en est

Pour les intellos de gauche ce sont héros :


je cite :




Ils s’engageaient contre la guerre d’Algérie
Ces « traîtres » qui sauvèrent l’honneur de la France


Le 5 septembre 1960 s’ouvre, devant un tribunal militaire, le procès du « réseau Jeanson ». Ses militants français sont accusés, selon une formule qui deviendra célèbre, d’avoir « porté les valises » du FLN. Le même jour est publié un appel de 121 intellectuels sur le « droit à l’insoumission ». Retour sur ces hommes et femmes qui eurent le courage de dire non.

Par Dominique Vidal



Etonnant numéro que celui du Monde du 5 septembre 1960 (daté du 6). Le quotidien consacre sa « une » à la conférence de presse que tient, ce lundi, le général de Gaulle pour dénier aux Nations unies le droit « d’intervenir dans une affaire qui est de la seule compétence de la France ». Le président de la République lance : « L’Algérie algérienne est en marche. » Mais il ajoute : « Qui peut croire que la France (...) en viendrait à traiter avec les seuls insurgés (...) de l’avenir de l’Algérie ? Ce serait admettre que le droit de la mitraillette l’emporte sur celui du suffrage. » Dans le même numéro, en dernière page, un court article annonce : « Le procès des membres du “réseau Jeanson” est appelé devant le tribunal militaire. »
Sur les bancs des accusés figurent vingt-trois personnes - dix-sept « Métropolitains » et six « Musulmans » -, mais pas Francis Jeanson, en fuite. On les accuse de rédaction et diffusion du bulletin Vérité pour..., de transport de fonds et de matériel de propagande du Front de libération nationale (FLN), de location d’appartements pour des militants algériens recherchés : assez pour justifier l’inculpation d’« atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat ». Suit une brève de huit lignes : « Cent vingt et un écrivains, universitaires et artistes ont signé une déclaration sur “le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie”. “Nous respectons et jugeons justifié, concluent-ils, le refus de prendre les armes contre le peuple algérien”. » Ainsi commençait l’affaire du Manifeste des 121 (lire « Le droit à l’insoumission »).
A l’époque, cela fait près de six ans que la France « maintient l’ordre » dans ses « trois départements » d’Algérie - c’est-à-dire torture et massacre à grande échelle. Président depuis un an, de Gaulle prône désormais l’autodétermination, mais il ne se résout pas - pas encore - à négocier avec la « rébellion ». Ainsi l’espoir soulevé par l’annonce de tractations directes, le 25 juin 1960 à Melun, s’est-il évanoui en quatre jours. Sirius - Hubert Beuve Méry, fondateur et directeur du Monde, signe ainsi ses éditoriaux - estime, le 7 septembre, « désolant » que le FLN « n’ait pas vu le meilleur et le plus sûr chemin (...) vers une évolution pacifique », mais « non moins désolant que les représentants de la France aient eu pour consigne de donner au “cessez-le-feu” l’aspect d’une reddition préalable à toute discussion de caractère politique ».
Bref, c’est l’impasse. En cette année où la France se résigne à la souveraineté d’une quinzaine de ses ex-colonies africaines, elle refuse obstinément celle de l’Algérie. Dans l’opinion, le désarroi domine : l’illusion de l’Algérie française se dissipe, l’aspiration à la paix grandit ; cependant seule une minorité accepte l’indépendance. Là réside sans doute la motivation première des 121 comme, avant eux, des militants des réseaux : la crainte que la guerre, qu’on espérait bientôt terminée, déroule à nouveau, pour longtemps, son cortège d’horreurs.
Que faire ? La gauche « classique », balayée par le raz-de-marée gaulliste de 1958, étale son impotence. Hostile à la négociation avec le FLN, le Parti socialiste (SFIO) ne saurait faire oublier la responsabilité écrasante qu’il porte dans cette guerre, depuis la trahison par Guy Mollet des engagements du Front républicain, pourtant largement victorieux en janvier 1956. Quant au Parti communiste (PCF), il s’en tient aux réunions et défilés traditionnels pour « la paix en Algérie ». D’ailleurs, L’Humanitéexprime sa solidarité avec les 121... tout en s’en dissociant : « Les communistes ont de la lutte pour la paix une conception différente. » Et de citer le secrétaire général du PCF, Maurice Thorez, invoquant Lénine : « Le soldat communiste part à toute guerre, même à une guerre réactionnaire, pour y poursuivre la lutte contre la guerre. »Même le jeune Parti socialiste unifié (PSU), dans une déclaration de sympathie, souligne que les signataires « posent le problème entre la gauche française et le nationalisme algérien dans des termes qui ne sont pas ceux du PSU ».
« Nous n’aurions pas eu à descendre dans l’arène politique, déclarera l’écrivain Maurice Nadeau, signataire du Manifeste, si les partis de gauche (...)ne faisaient pas preuve d’une impuissance et d’une timidité doctrinale incompréhensibles (1). »Ceux qui veulent manifester concrètement leur solidarité avec les Algériens cherchent donc ailleurs. Dès 1958, la diffusion des livres La Gangrène et La Question- publiés par les Editions de Minuit, mais aussitôt interdits parce qu’ils témoignent de la généralisation de la torture - mobilise des centaines de militants. D’autres fondent le Comité Maurice Audin (2), pour qu’éclate la vérité sur la « disparition » de cet étudiant enlevé par les parachutistes. En juin 1960, des personnalités de toutes opinions - y compris gaullistes - se retrouvent dans le Comité Djamila Boupacha, cette combattante du FLN emprisonnée dont l’avocate Gisèle Halimi tente de sauver la tête.
« Au début de la guerre,déclarera Hélène Cuénat, une des principales accusées du procès Jeanson, j’ai commencé par participer à des actions légales. (...) Puis il est devenu évident que cela n’aboutissait pas. La guerre continuait. Il m’a semblé qu’il n’y avait plus qu’un seul moyen : se ranger aux côtés d’un peuple qui luttait contre le colonialisme (3). »Comme elle, plusieurs centaines de militants basculent dans la clandestinité - les premiers dès 1957. Les réseaux, notamment celui dirigé par Francis Jeanson puis par Henri Curiel (4), prennent en main l’aide aux militants du FLN. Trotskistes, communistes en rupture de ban, prêtres ouvriers, anticolonialistes pour qui le chemin de la révolution passe par Alger, républicains inquiets de la « fascisation » du régime ou démocrates révulsés par la torture, nul ou presque ne les connaissait - du moins jusqu’en septembre 1960.
Dans l’introduction au livre - déjà cité - qu’il publie sur le Manifeste des 121, François Maspero écrit : « Son rôle dans l’immédiat ne fut que celui de la goutte d’eau - et elle ne fit même pas déborder le vase. Tout dans la France de 1960 appelait à ce qu’une telle position fût prise. Il fallait seulement en avoir le courage, et en tout état de cause, l’événement historique c’est que ce courage-là se soit enfin trouvé. » Avec le recul, il apparaît clairement que la coïncidence - calculée - du 5 septembre 1960 a bel et bien déclenché une lame de fond.
Malgré l’extrême confusion des débats, le procès braque les feux de l’actualité sur l’engagement de ceux qu’on appellera les « porteurs de valise ». Simultanément, le Manifeste révèle à l’opinion l’existence de jeunes soldats - plus de trois mille - qui refusent d’aller « pacifier » l’Algérie, voire désertent. Autant les noms des militants des réseaux sont inconnus, autant ceux des signataires du Manifeste - et des « témoins de moralité » qui défilent au tribunal - attirent l’attention du grand public. « Jean-Paul Sartre, Simone Signoret et cent autres risquent cinq ans de prison », titre Paris-Presse le 8 septembre...
Rien ne sera plus comme avant


De fait, le pouvoir répond par une répression dont la disproportion et la brutalité choquent. Chaque jour apporte sa liste d’interrogatoires, d’inculpations, d’arrestations et de saisies de journaux. En septembre, le conseil des ministres accroît les peines en cas d’appel à l’insoumission, à la désertion et à la désobéissance, décide de suspendre les fonctionnaires impliqués et interdit même les 121 de radio-télévision, mais aussi de cinéma et de théâtre (subventionnés). Le 12 octobre, la plupart des professeurs pétitionnaires se voient notifier leur suspension. Le 25, la police arrête six animateurs du réseau Curiel, dont son chef. Entre-temps, le 1er octobre, dans cette même salle de l’ancienne prison du Cherche-Midi qui vit la condamnation du capitaine Alfred Dreyfus, quatorze inculpés du réseau ont écopé de dix ans de prison (la peine maximale), et trois autres de huit mois à cinq ans.
Si le pouvoir espérait ainsi réduire au silence les partisans de l’indépendance de l’Algérie, il s’est lourdement trompé. En dépit des campagnes haineuses des ultras et de leur presse, la multiplication des atteintes aux libertés publiques ébranle nombre de citoyens longtemps acquis - ou résignés - à la guerre. L’Eglise, en particulier, bouge : « Les jeunes qui se refusent à des actions déshonorantes ont pour eux la morale, le droit et la loi », écrit, le 13 octobre 1960, le rédacteur en chef de La Croix, le R.P. Wenger.
Rien, après le procès Jeanson et le Manifeste, ne sera plus comme avant. A commencer par le rassemblement organisé par l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) le 27 octobre 1960. Non seulement il réunit, chiffre record à l’époque, vingt mille participants, mais l’ensemble des partis de gauche et des syndicats doivent, un peu à contrecœur, s’y rallier. Cette convergence annonce les grandes mobilisations contre l’Organisation armée secrète (OAS) de la fin 1961-début 1962 et surtout l’affaire de Charonne, qui précipiteront les accords d’Evian et, finalement, la paix.
« Le procès Jeanson - estime La Guerre d’Algérie, ouvrage coordonné par le communiste Henri Alleg (5) - catalyse donc les réactions de certaines couches de la population. Il révèle aussi, peut-être surtout, la lente mais constante progression de leur opposition à l’aventure coloniale et aux méthodes barbares qui l’accompagnent. (...) [Ce mouvement]déjà largement développé dans de vastes secteurs de l’opinion publique, marque chaque jour plus fortement, en dépit de la propagande officielle et des savantes ambiguïtés des discours gaullistes, une impatience grandissante devant la guerre qui se prolonge. »
L’histoire serait-elle injuste ? Pour nombre de spécialistes de la Ve République, de Gaulle, revenu au pouvoir en s’appuyant sur l’armée et les ultras, donc censé maintenir l’Algérie dans le giron de la France, se serait en fait secrètement convaincu de l’inéluctabilité de l’indépendance. Et sa politique - zigzags compris - n’aurait eu d’autre but que d’en convaincre progressivement les Français. Vain, le sacrifice des maquisards et des militants du FLN ? Inutile, l’engagement des Français qui permirent à l’opinion de peser de plus en plus massivement en faveur de la paix ? Certainement pas. Si le général caressait, pour son pays, des projets qui passaient par la fin de cette guerre, il a d’évidence imaginé d’autres formules que l’indépendance pure et simple de l’Algérie. Leur liberté, les Algériens la doivent donc d’abord à leur propre combat, et, pour une part, à l’aide de leurs amis français.
Ces « Amis de l’Algérie », quarante ans plus tard, le président Abdelaziz Bouteflika en a rencontré quelques-uns lors de sa visite d’Etat en France, en juin 2000. Il leur a raconté ses retrouvailles, en 1966, avec Francis Jeanson. Au discours de remerciements de son interlocuteur, le chef du réseau avait répondu : « Mais qu’est-ce que tu connais, toi, de la France, sinon Bugeaud et Bigeard ? Tu t’adresses à moi comme si j’étais un traître à mon pays. A partir d’aujourd’hui, je voudrais que tu retiennes que mes camarades et moi n’avons fait que notre devoir, car nous sommes l’autre face de la France. Nous sommes l’honneur de la France. »

Dominique Vidal







Pour ceux là ce sont des traitres et des assassins:


NON au 19 mars 1962







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Informations financières et politiques sur Le Pilori et ses annexes

----- Original Message -----
From: François LESCEL
Sent: Tuesday, November 17, 2009 8:13 AM
Subject: Allée du 19 mars 1962
Bonjour,
N' ayant reçu à ce jour aucune réponse à ses courriers précédents, la Farac a décidé d' adresser au maire de Saint Didier au Mont d' Or une lettre ouverte à laquelle elle donnera la plus large diffusion.
Vous trouverez cette lettre, ci-jointe, accompagnée d' un argumentaire sur la signification réelle du "19 mars".
Avec mes salutations.
Général de division (2S) François LESCEL
Président de la Farac

Commémoration de la guerre d' Algérie

Pourquoi nous refusons la date du 19 mars 1962

Par le général de division (2 S) François LESCEL
Président de la Farac


Une association de combattants en Afrique du Nord, la FNACA, et ses soutiens politiques, dont essentiellement le Parti communiste français, avancent trois arguments principaux pour justifier leur commémoration annuelle du 19 mars et rejeter celle du 5 décembre, devenue depuis le 17 septembre 2003 la date officielle du souvenir des événements d' AFN de 1952 à 1962.
Ces arguments sont aisément réfutables.
I. La guerre d' Algérie ne s' est pas terminée à cette date.
11) La campagne officielle sur ce théâtre d' opération s' est terminée le 2 juillet 1962 (date de l' indépendance de l' Algérie), comme l' atteste le décompte des services de tous les personnels militaires qui y ont séjourné entre le 19 mars et le 2 juillet 1962.
12) Pour qu' il y ait véritablement cessez-le-feu, il faut que les deux adversaires le respectent. Or, historiquement, ce ne fut pas le cas. Si, en application des accords d' Evian signés la veille, l' Armée française a effectivement, le 19 mars 1962, respecté le cessez-le-feu imposé à chaque partie en repliant aussitôt ses unités sur leurs bases, l' adversaire FLN, profitant de ce regroupement unilatéral et violant délibérément les dispositions des articles 2 et 3 de ces accords, a occupé l' ensemble du terrain d' où il avait été chassé dans les mois précédents, franchissant même les frontières tunisienne et marocaine au-delà desquelles il était confiné.
13) Ayant ainsi le champ libre, il s' est livré à des représailles sur les populations que nos troupes avaient jusque là protégées, dont l' ampleur relève du génocide. Il en a résulté un nombre de morts ou disparus civils que les historiens les plus sérieux estiment à un minimum de 150.000 chez les soldats, harkis et autres supplétifs et leurs familles dans la population musulmane, auxquels s' ajoutent plusieurs milliers de morts ou disparus dans la population européenne, dite " Pieds-Noirs ".
14) Ces massacres ont été perpétrés dans des conditions épouvantables qui rappellent étrangement ceux qui, par la suite dans l' Algérie indépendante, ont eu lieu de manière chronique.
15) De surcroît, plusieurs dizaines de soldats français de l' armée régulière ont été tués ou blessés après le 19 mars, soit dans des accrochages avec le FLN, soit dans des attentats FLN contre nos militaires.
16) Ainsi, l' histoire devrait-elle retenir que la guerre d' Algérie a fait un nombre de victimes triple APRES sa fin " officielle " qu' AVANT.
A lui seul, le fait historique de violation des clauses du cessez-le-feu par le FLN interdit qu' on en commémore le souvenir.
II. En aucune manière le 19 mars 1962 ne peut être comparé aux deux armistices officiellement célébrés en France.
21) Le 11 novembre 1918 et le 8 mai 1945 mettaient fin aux deux Guerres mondiales au cours desquelles la France avait subi des souffrances considérables et vu son sol occupé pour un cinquième dans la première et en totalité dans la seconde. En aucune manière, ces deux guerres mondiales ne supportent la comparaison avec les événements d' AFN, ni par l' ampleur, ni par les pertes humaines, ni par les dommages de guerre.
22) D' ailleurs, lorsqu' un terme fut enfin apporté par un armistice (et pas seulement un cessez-le-feu), respecté de part et d' autre, aux épreuves de ces deux guerres mondiales, ce fut jour de liesse extraordinaire sur le front et dans nos villes et villages. Rien de tel, bien au contraire, sur le sol métropolitain et dans nos unités en Algérie. Quant à nos compatriotes de l' autre côté de la Méditerranée et les populations qui nous étaient restées fidèles, ce fut le début de leurs tourments.
23) La rébellion en Algérie, qui prit naissance le 1er novembre 1954 et s' est poursuivie jusqu' à l' indépendance algérienne, le 2 juillet 1962, soit pendant près de 8 ans, s' est toujours déroulée sur le sol français, les départements algériens faisant partie intégrante de la République française au même titre que la Corse, la Réunion et les Antilles - Guyane.
24) Il s' agissait donc, contrairement aux deux guerres mondiales où l' ennemi principal était allemand, d' une affaire franco-française.
25) Jusqu' à présent, la France s' est toujours abstenue de commémorer les drames nationaux de la honte. On ne commémore pas l' armistice du 22 juin 1940.
III. La date du 5 décembre a une signification historique
31) Le 19 mars divise fortement le monde combattant. Dans celui-ci, seule la FNACA réclame avec insistance la commémoration du cessez-le-feu en Algérie dont nul ne peut ignorer dans quelles conditions politiques il fut négocié à Evian et, pire encore, de quelle manière il fut immédiatement violé par le FLN et donna lieu à l' abandon à sa vengeance de populations qui avaient cru jusque là en la parole de la France.
32) Dès lors que toutes les autres associations étaient fermement opposées au 19 mars, il fallait bien trouver une autre date, aussi symbolique que possible, permettant de rendre un hommage solennel à toutes les victimes des événements d' AFN. La commission nationale Favier, réunissant à cet effet en 2003 toutes les associations représentatives de ces conflits, s' est prononcée à l' unanimité, à l' exception de la FNACA qui s' y est évidemment opposée et d' une autre association qui s' est abstenue, pour la date du 5 décembre. L' addition des adhérents représentés place ainsi la FNACA en très forte minorité.
33) Alors, pourquoi le 5 décembre? La date ne pouvant être que postérieure au 19 mars, puisque la guerre d' Algérie s' est prolongée largement APRES dans les conditions dramatiques qu' on sait, deux choix étaient possibles: celui du 16 octobre 1977, date de l' inhumation du Soldat inconnu d' AFN à la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette et celui du 5 décembre 2003, date de l' inauguration du monument national érigé quai Branly à Paris à la mémoire de tous les soldats morts en AFN de 1952 à 1962. Dans un souci d' apaisement et de recherche d' unité, la commission Favier s' est prononcée pour cette dernière date.
34) Le Monument national du 5 Décembre conserve désormais les noms de tous les combattants morts pour la France en AFN. C' est le seul lieu où leur mémoire est ainsi totalement rassemblée. Depuis 2003, il prend donc désormais une signification historique.
Mais, au-delà des arguments énoncés par la FNACA pour justifier son choix de la commémoration du cessez-le-feu en Algérie, la question se pose de savoir pourquoi cette association s' accroche-t-elle avec autant d' acharnement à cette date et pourquoi est-elle aussi vivement soutenue par le Parti communiste français et un certain nombre de personnalités et prétendus historiens ou " spécialistes " de la guerre d' Algérie.
IV. Le choix du 19 mars a une signification politique.
41) Pendant toute la campagne d' Algérie, le principal opposant à la politique française en Algérie fut le Parti communiste. A l' époque de la Guerre froide où ce parti appliquait avec conviction les consignes qu' il recevait de Moscou, il ne pouvait, à l' instar du Bloc de l' Est, que soutenir lui aussi la rébellion algérienne. C' est ce qu' il fit, et pas seulement par son opposition politique parlementaire et journalistique. Plusieurs affaires dévoilées à l' époque ont montré qu' il pouvait aussi avoir recours à des soutiens plus directs, concernant notamment la désertion de certains de ses membres (comme, par exemple, l' aspirant Maillot) vers les rangs du FLN, l' appui matériel et financier dont l' aboutissement, entre autre, a été l' acheminement d' armes de pays de l' Est vers les camps extérieurs du FLN qui ont ensuite été utilisées contre des soldats français, en particulier des appelés du contingent.
42) Or, les militants communistes ont toujours été très actifs au sein des instances nationales de la FNACA où ils ont occupé des postes clés et ce, depuis sa création en pleine guerre d' Algérie en septembre 1958 (elle portait alors le nom de FNAA, Fédération Nationale des Anciens d' Algérie, le " C " de Combattants ayant été rajouté à son 4e congrès en mars 1963).
43) Pour se convaincre de l' action convergente des dirigeants de la FNACA et du Parti communiste, il suffit de se reporter aux débats des 15 et 22 janvier 2002 à l' Assemblée nationale sur le projet de loi tendant à officialiser la date du 19 mars pour la commémoration des événements d' AFN. La lecture des explications de vote des députés communistes et l' étude des scrutins sont édifiantes. Parmi les votes positifs: aucune défection communiste (35 inscrits, 35 votants, 35 voix "pour"). Quant aux défections dans tous les autres groupes parlementaires de la majorité dite " plurielle " d' alors, qu' elles soient sous la forme d' abstentions ou sous celle de votes négatifs, elles sont importantes et à peu près également réparties. Aussi, est-il permis de s' interroger sur les véritables instigateurs de ce projet de loi, adopté à l' issue du débat du 22 janvier 2002, dont on observera cependant qu' il ne connut aucune suite sous le gouvernement Jospin de l' époque.
44) Il est significatif d' observer que les personnalités ou les organisations les plus engagées dans les campagnes antimilitaristes ou de dénigrement systématique de l' action de l' Armée française en Algérie sont aussi celles qui se déclarent les plus attachées à la commémoration du 19 mars. On y trouve, notamment, un certain nombre de noms qu' on a pris l' habitude de regrouper sous l' éloquent vocable de " porteurs de valise ".
Ainsi, tout naturellement, la date du 19 mars, commémorée en Algérie comme celle de la " victoire " du FLN sur l' Armée française (comme l'a illustré un timbre célèbre de la poste algérienne édité au dixième anniversaire du cessez-le-feu), marque-t-elle aussi la victoire idéologique des Communistes français et de leurs alliés à l' issue de cette guerre. On comprend assez bien qu' ils tiennent à la " célébrer ".
Gal de Divison (2e S) françois LESCEL
NDLR: Cette analyse est publiée en tant que justificatif du rejet du 19 mars 1962 mais ne saurait engager Le Pilori en ce qui concerne le 5 décembre qui ne représente en rien les victimes civiles notamment.

Farac

Fédération d' associations d' anciens combattants, d' amicales régimentaires et d' associations à caractère patriotique de Lyon et sa région)

LETTRE OUVERTE
à
Monsieur Denis BOUSSON
Maire de Saint Didier au Mont d' Or
69370 SAINT DIDIER AU MONT D' OR

Objet: Inauguration d' une " Allée du 19 mars 1962, cessez-le-feu en Algérie "
Références.
1. Courriel du président de la Farac en date du 14/10/2009
2. Lettre avec AR du président de la Farac en date du 27/10/2009.
En annexe. Argumentaire Farac " Pourquoi nous refusons la date du 19 mars "
Monsieur le Maire,
A la suite de l' inauguration, sous votre présidence, d' une " Allée du 19 mars 1962- cessez-le-feu-en Algérie " le samedi 10 octobre 2009 à Saint Didier au Mont d' Or, la Farac par la voix de son président vous a demandé audience à deux reprises (documents de 1ère et 2e références) afin de recueillir de vous-même les raisons qui ont motivé cette décision et l' explication du choix d' une formulation contraire à la vérité historique.
Ces deux demandes sont restées à ce jour sans suite.
N' auriez-vous aucune explication à donner?
Ressentiriez-vous quelque mépris pour une fédération d' associations d' anciens combattants, d' amicales régimentaires et d' associations à caractère patriotique de Lyon et sa région qui regroupe pourtant 92 associations et compte au total 20 000 adhérents?
Auriez-vous une lecture toute personnelle de l' échange démocratique?
Ou, plus simplement, manqueriez-vous de courage politique?
Certes, et après relance téléphonique à votre secrétariat de mairie, vous avez appelé le président de la Farac à son domicile dans la soirée du vendredi 23 octobre et vous lui avez tenu un langage qui avait toutes les formes de la conversation privée du fait de vos nombreuses digressions à caractère personnel tout à fait hors sujet, ce qui explique la longueur anormale de cette communication estimée, selon votre propre montre, à plus de 38 minutes. Conversation en fin de compte inutile, à part votre affirmation non argumentée de votre attachement à la date du 19 mars 1962, puisque, à chaque rappel à l' objet de la demande d' audience, vous avez éludé la discussion de fond.
Aussi convient-il de rechercher ailleurs les raisons de cette surprenante inauguration dans une commune qui, sous les municipalités précédentes, avait toujours su résister aux assauts répétés de la FNACA. Voici, à ce propos, quelques questions auxquelles la Farac aurait aimé vous entendre apporter des réponses précises.
Avez-vous pris de vous-même la décision de cette inauguration? Serait-elle au contraire intervenue sous la pression de la FNACA? La recherche sur Internet d' un débat ouvert dans les comptes rendus des réunions du conseil municipal n' apporte pas de réponse claire. Quoiqu' il en soit, il est au demeurant significatif que le correspondant d' un grand quotidien régional, fin observateur local, titre son article, daté du lendemain de l' événement, de l' éloquente manière suivante: " L' allée du 19- Mars-1962 inaugurée par la Fnaca ". La Fnaca aurait-elle remporté au second tour les municipales de Saint Didier en 2008?
Savez-vous vraiment ce qui s' est passé après ce fameux 19 mars 1962? Un " cessez-le-feu ", dites-vous? Quel cessez-le-feu? Fait historique: il y a eu plus de morts en Algérie APRES le 19 mars qu' AVANT. Pour votre gouverne, vous trouverez en annexe l' argumentaire édité par la Farac, intitulé à dessein " Pourquoi nous refusons le 19 mars ". L' équité démocratique et votre devoir d' informer vos administrés devraient vous inciter à le publier dans votre bulletin municipal, ainsi d' ailleurs que la présente lettre et bien entendu, enfin! VOTRE réponse officielle, plus élaborée que le verbiage d' une conversation téléphonique privée. Les Désidériens auraient ainsi toute faculté de juger par eux-mêmes.
Savez-vous que la FNACA associait auparavant à la date du 19 mars 1962 la formulation " fin de la guerre d' Algérie " et que devant les protestations soulevées par ce mépris caractérisé du fait historique, faisant preuve de plus de subtilité, elle s' est rabattue sur l' expression plus passe-partout de " cessez-le-feu ". Mais encore une fois, quel " cessez-le-feu "? Pour qu' il en fût ainsi, il eùt fallu son observation stricte des deux parties. Certes, aux termes de prétendus " accords " signés la veille à Evian entre les représentants du Chef de l' Etat français et les émissaires du FLN, les unités françaises ont cessé de traquer les derniers rebelles épars dans les djebels et se sont regroupées dans leurs bases, abandonnant ainsi le terrain qu' elles contrôlaient totalement. Mais justement, quelle aubaine pour l' organisation FLN confinée hors des frontières algériennes qui recevait sur les bords du lac Leman un véritable permis de massacrer! Comme vous ne le savez peut-être pas, elle ne se priva pas d' en user sans modération. Elle fit déferler ses bandes qui ne pouvaient plus depuis des mois franchir les barrages frontaliers et comme toujours en pareil cas - nous l' avons vu en 1944 à la Libération - les " résistants " de la dernière heure mirent d' autant plus d' énergie à rattraper le temps perdu qu' ils ne rencontraient plus aucun danger. Le résultat, vous semblez l' ignorer: plusieurs dizaines et probablement centaines de milliers de victimes de leurs tueries et de leurs vengeances sur les familles musulmanes qui avaient cru en la parole de la France, mais aussi sur nos compatriotes européens enlevés et assassinés par milliers, comme par exemple, lors de l' épouvantable massacre du 5 juillet 1962 à Oran, ces centaines d' Oranais que le commandement français refusa de protéger en exécutant scrupuleusement les ordres de son gouvernement. Cela s' appelle non assistance à population en danger. Avez-vous songé à le rappeler dans votre discours du 10 octobre dernier?
Encore deux questions, Monsieur le Maire. Le communiqué de la mairie annonçant l' inauguration est ainsi libellé: " Monsieur le Maire et la Municipalité de Saint Didier au Mont d' Or ainsi que la FNACA du Rhône vous invitent, au titre du Devoir de Mémoire, à l' inauguration de " l' Allée du 19 mars 62-cessez-le-feu-en Algérie " […] en présence des autorités civiles, militaires et religieuses. "
Confirmez-vous que votre " Devoir de Mémoire " s' arrête bien au matin du sinistre 19 mars?
De quelles " autorités " parlez-vous? La Farac s' est, bien entendu, renseignée sur les éventuelles autorités préfectorales et militaires présentes. Elle n' en a trouvé aucune pour la simple raison que vous ne les avez point invitées. Quant au député de votre circonscription, il n' y était pas non plus et pour la même raison. Auriez-vous, par pudeur, limité finalement l' ampleur de cette manifestation?
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l' expression de ma considération.
Courrier à adresser à:
Farac
Cercle de Garnison
Quartier Général Frère
69998 LYON ARMEES p
Général de division (2s) François LESCEL
président du conseil d' administration de la Farac

----- Original Message -----
From: l.albertelli
Sent: Sunday, February 14, 2010 8:55 AM
Subject: La trahison de notre Mémoire se prolonge
La trahison de notre Mémoire se prolonge

Dans le document du Comité VERITAS (ci-joint) , le général François LESCEL, Président de la FARAC, explique pourquoi certains Français patriotes (parmi lesquels de nombreux Français d' Algérie) refusent que la date du 19 mars 1962 soit commémorée en France, malgré les pressions du parti communiste français et de certains socialistes.
Ces pressions malfaisantes des communistes français et et de leurs "porteurs de valises" trouvent leur justification dans la nécessité qu' ils ont de transformer leur lamentable trahison en une reconnaissance de notre Nation.
En soutenant financièrement et matériellement le FLN, ces socialistes criminels ne se sont pas contentés de trahir en temps de guerre civile: n' armèrent-ils pas les terroristes algériens qui posaient des bombes dans les lieux publics de l' Algérie française, faisant des centaines de morts et d' handicapés au sein d' une population civile française de toutes confessions et de tous âges et parmi les militaires français?...
Car depuis notre départ d' Algérie, en 1962, les communiste français, toujours fidèles à leur doctrine marxiste-léniniste (responsable, rappelons-le, de ces millions de morts, dont elle ensanglanta notre planète) tiennent à effacer, aussi, de la mémoire des Français le génocide des Français d' Algérie celui qui, dès le 19 mars 1962, et au cours des mois suivants, endeuilla des milliers de familles françaises de toutes confessions.
Dans ce honteux truquage, dans cette minable manipulation des esprits endormis, destinés à présenter la commémoration d' une journée du 19 mars 1962, comme la fin d'une guerre, les communistes français visent à leur réhabilitation dans l' oubli des massacres de Français perpétrés depuis cette date et pendant plusieurs mois.
Je vous livre, aussi, les textes diffusés en 2000 et 2006, à l' occasion d' autres tentatives de "trahison de la mémoire française"...
VOUS CONSTATEREZ QUE LE MAL FRANCAIS CONTINUE DE PERDURER DANS LES MENSONGES QUI SE PERPETUENT DE GENERATION EN GENERATION: TRAHISON DE LA MÉMOIRE FRANÇAISE
Aujourd' hui, certains Français s' essaient à trahir la mémoire de la France. Ils ne veulent toujours pas reconnaître les forfaitures du Général De Gaulle, ses trahisons, sa complicité dans le génocide de plus de 150.000 Harkis et dans l' assassinat de près de 25.000 Pieds-Noirs, après le ''cessez-le-feu'' du 19 mars 1962 non respecté par le FLN: l' armée française en Algérie ayant ordre de De Gaulle de laisser faire le FLN.
CES POPULATIONS N' ÉTAIENT-ELLES PAS FRANÇAISES ''A PART ENTIÈRE''?
Ainsi, dans le truquage et le maquillage de l' Histoire de l' Algérie française, Philippe De Gaulle (on comprend son parti pris) avait affirmé, traitant des ''rapatriés'' d' Algérie après le 19 mars 1962: << Et puis, tout le monde ne voulait pas partir comme ces 100.000 Harkis qui ont rejoint l' armée algérienne >>
Il fut donc poursuivi par les Harkis et par VERITAS, pour diffamation à l' égard des Harkis et condamné par la Cour d' Appel de Montpellier.
<<La condamnation du fils rejaillit sur le père puisque ce sont les mensonges de ce dernier qui sont ainsi sanctionnés: fait sans précédent alors que Chirac avait attribué au livre "De Gaulle mon père" le prix "Honneur et Patrie"!... >> (Michel Ximenes)
L' Honneur de la Patrie se trouve-t-il dans la reconnaissance du mensonge, maintenant, en France?...
Malheureusement pour la France, dans le sillage trouble de De GAULLE, traître et mystificateur, une grande majorité de Français continuent de se voiler la face, d' entretenir le mythe du Grand Général ''sauveur de la France''.
Et la trahison de De Gaulle se trouve prolongée intellectuellement par gaullistes et socialo-communistes: il s' agit de maquiller l' Histoire de l' Algérie française, de déguiser les forfaitures gaullistes et socialo-communistes*, dans le cadre du scénario de la décolonisation naturellement indispensable, puisqu' il s' agit de ce ''vent de l' Histoire*'' si cher aux marxistes.
Pour mieux situer la trahison, rappelons que l' Algérie comprenait, en 1962, quinze départements français et que la départementalisation, établie dès 1870 en Algérie, suivait de 10 ans celle de Nice et de la Savoie: elle fut bien antérieure à celle de la Réunion et des Antilles Françaises (1946)... Enfin, signalons la trahison constitutionnelle et celle des droits de l' Homme imposée par De Gaulle: les habitants de l' Algérie ne furent pas autorisés à participer au référendum décidant de l' abandon de l' Algérie au FLN.
Pour l' Algérie française, le '' vent de l' Histoire'' a donc soufflé au travers d' ouvertures'' socialo-gaullistes taillées à la hache dans notre Constitution française, au mépris du droit des peuples à disposer d' eux-mêmes.
En résumé, comme en 1962, le ''mal français'' actuel continue de se développer dans la trahison morale et intellectuelle où la fraternité n' a plus sa place.
Dès lors, comment imaginer que les hommes politiques actuels - au gouvernement ou ceux qui partagent cette trahison comme un ''visa électoral'' - comment croire que ces hommes-là aient la capacité de sortir la France de sa spirale descendante: pour la ramener sur le chemin de l' honneur et de la solidarité...
Et ce n' est pas, gaullistes, en ''briquant'' la statue du Général De Gaulle, ''fossoyeur'' d' une France flouée, que se fera l' unité contre ce ''mal français''!
« Il y a des familles où les secrets des aïeux empêchent les enfants de vivre. Il y a des peuples où les mensonges d’ une génération entraînent le malheur des suivantes » ‘’Les champs de braises’’ – Hélie De Saint-Marc
Louis ALBERTELLI
* Historiens marxistes ou gaullistes, pourquoi "n' ouvrez-vous pas la porte à ce ''vent de l' histoire'' qui ferait chanceler la légitimité d' occupation et de colonisation de l' Algérie par les Arabes au détriment des Kabyles?... Ces Berbères ne sont-ils pas considérés, bien avant J-C, comme les premiers habitants connus de ce territoire: les hordes arabes déferlant sur l' Afrique du Nord, entre le VIème et le VIIIème siècle, l' ont colonisé par ''le sabre'' (''bessif'' en Arabe) prenant leur terres aux Kabyles et les obligeant à adopter la religion d' Allah.
Il y a là matière à une ''ouverture'' si on possède un ''soupçon d' honnêteté'' et ''un poing levé'' de courage intellectuel envers un peuple qui souffre toujours de la discrimination et de l' oppression arabe en Algérie (depuis des années l' actualité, lorsqu' elle n' est pas ''maquillée'' ou ''voilée'', laisse apparaître, çà et là, cette situation de ''colonisation'', d' oppression et de répression des Kabyles)...
Aujourd' hui, ces communistes français, fidèles à cette ligne d' action des marxiste-léninistes (qui fit des millions de morts), dans une autre sorte ''d' assassinat de la pensée et des valeurs collectives" souhaitent A titre d' information, voici ce qu' ont dit ou écrit les Présidents.








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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime29/3/2010, 22:54

Le nombre de morts par le régime communiste et surtout staline n'est pas contestable,mais la droite en amérique latine,a largement équilibré les ignominies,par contre ils sévissent encore actuellement,et resteront pour longtemps dans la mémoire collective,pinochet et l'ange blond,menguelé et consorts au brésil.Il est vrai que la cécité frappe beaucoup plus à l'ouest qu'à l'est...A tel point que les morts américains d'irack,comme les meurtres d'autochtones,n'émeuvent plus personne...Ce n'était que des petits,donc c'est normal,même si les raisons de l'invasion s'avèrent bidons.
Les kabyles ont été persécutés,certes mais l'état français en les abandonnant lâchement a largement contribué et les militaires gradés ont aussi cette responsabilité.
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime30/3/2010, 10:19

on peut aller plus loin artisan ...

les français tout court de métropole en avait rien à cirer de l'algérie des pieds noirs et des harkis . la seule chose qui les intéressait c'est que leur rejeton ne parte pas là bas se battre.
et les dits rejetons ont tout fait pour pas y aller sursitaires pour les bourges friqués réforme pour les malins objecteurs (mais là ceux là ils en ont chié de chez chié l'armée a pas fait de cadeau) blocage des trains de mobiilisés j'en passe.
en fait les moins politisés ouvriers et paysans sont partis en pensant faire le devoir que la France attendat d'eux . j'ai sous les yeux le manuel

SERVIR en Algérie :

cet ouvrage a été redigé pour vous qui partez en Algérie.

il se propose de mieux faire connaitre ce pays où vous allez servir pendant de nombreux mois et où vous devez contribuer par votre présence et par votre action , à resserrer les liens fraternels SIC !!!
qui unissent la Métropole et l'Algérie depuis 1830 .
etc etc etc

et quand les mots Indépendance et referendum sont arrivés dans le discours politique les français étaient prêts à payer pour se barrer de cette guerre


A n'importe quel prix !
n'importe lequel .
celui du sang des européens des musulmans fidèles à la France et des supplétifs harkis .
et c'est celui que l'état et De Gaulle pour accèder au pouvoir ont payé.

j'en fais pas une affaire droite gauche ce n'est pas le problème en
l 'espèce

L'Algérie c'est autre chose .une décolonisation ratée de departements français mais pas ratée pour tout le monde en tous cas.

reste qu'on avait pas besoin que l'intelligentsia bobo pour se faire valoir et les communistes pour emmerder le gouvernement de droite trahissent en plus leur propre pays et les appellés rappellés confrontés à l'adversaire .

çà c'est douze balles en 14/18 et en 39/45.
et çà aurait du être douze balles de 54 à 62.

et après faudrait les honorer ? pourquoi pas la légion d'Honneur ? si çà se trouve certains l'ont eue
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime30/3/2010, 10:29

et merde
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime30/3/2010, 11:06

il se propose de mieux faire connaitre ce pays où vous allez servir pendant de nombreux mois et où vous devez contribuer par votre présence et par votre action , à resserrer les liens fraternels SIC !!!
qui unissent la Métropole et l'Algérie depuis 1830 .

etc etc etc
Rien que cette phrase ,je pense résume bien toute l'hypocrisie
Les liens fraternels en 1830,alors que c'est exclusivement par les armes,que l'armée française a assurer son hégémonie en algérie,en permettant le pillage et l'enrichissement de certains...Car le but véritable était bien cela...
je ne connais guère la suite sinon les évènements de sétif en 1945,car cela m'a frappé que des hommes subissent une fusillade alors que leur peuple avait participé à la libération de la france ,avec les français en 1940,mais aussi nettement plus nombreux que ces mêmes français en 1944 et 45...
je n'ai pas assez de culture dans le domaine pour avoir une idée précise des événements de 1954 à 1962,et de ce fait je me garde de contester ou d'approuver...
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime30/3/2010, 14:51

bah on discute et avec respect c'est déjà pas si mal .
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime30/3/2010, 14:56

Franchement je ne pense pas qu'il puisse en être autrement,fort heureusement.Tout en te faisant remarquer ,que le breton évidemment reste supérieur au parisien cela va de soi la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_biggrin
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime30/3/2010, 15:29

un artisan a écrit:
Franchement je ne pense pas qu'il puisse en être autrement,fort heureusement.Tout en te faisant remarquer ,que le breton évidemment reste supérieur au parisien cela va de soi la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_biggrin



pas de pot la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_cheers descendant d'alsaco famille refuse d'opter pour l'Allemagne en 1871 car l'arriere pere grand possedait une demeure à BINIC la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_flower et s'était replié vu les exactions des teutons donc n'a pas été germanisé de force en étant resté en Alsace après le traite de francfort comme malheureusement la plupart de ses voisins la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Lol la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Lol la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Lol .

et oui opté pour la France ou l'allemagne les boches ne l'ont propsé si j'ose dire qu'à ceux qui propriétaires en alsace moselle n'habitaient pas physiquement sur place cas de mon grand père ............... qui est devenu breton d'adoption et a fait de bons petits parisiens avec les femelles issues de la capitale en vacances et hopPPPPPPPPPPP


parisien tête de ch.en breton tête de c.n ...........

et alors je te dis pas le mulâtre tete de co. de chi.n

ayéééééééééééé
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime30/3/2010, 19:23

Où est passé Briard? Il ne participe plus à votre intéressant échange?
Jalabert l'aurait-il séquestré sur l'autre forum?
En tout cas bravo pour l'intérêt de l'échange et sa sérénité
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime30/3/2010, 19:43

GIBET a écrit:
Où est passé Briard? Il ne participe plus à votre intéressant échange?
Jalabert l'aurait-il séquestré sur l'autre forum?
En tout cas bravo pour l'intérêt de l'échange et sa sérénité

si il doit être dans le coin peut être occupé .
tiens imagine ?
ma wife me dit il vient plus ton maçon (pas venu depuis 4 jours) . bon comme il est sympa j'appellais pas pour râler.
sa wife à lui me tel hier hier soir : crise cardiaque soins intensifs .
la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Suspect
bon sans aller jusque là les emmerdes çà te tombe dessus sans planification .
ouais Gibet amigo c'est assez r^présentatif ce post .
Artisan a des choses à dire toi aussi Briard donne des contextes factuels perso je suis concerné donc je fais gaffe m^me si je suis forcément orienté .
les jeunes Mab Carolis Cochran disent leur perception avec beaucoup d'humilité on sent que çà les intéresse et que pour leur génération "ON ' a occulté ce terrible passage de notre histoire.
ben faut en parler faut qu'ils sachent Gibet je suis comme toi je suis là pour ce type d'exercice ils choisissent leur voie d'analyse mais la loi du silence là dessus on leur doit d'allumer la mêche .

Nan c'est pas ringard et ce n'est pas du passé c'est de l'actuel du très vivant du quotidien on se traine çà tous les jours sous pleins d'aspects .

je suis content que les idées s'expriment c'est important pour ceux qui viennent après nous . les clichés les a priori les diktats de la pensée unique pas d'accord .
et je sais que tu es d'accord avec moi

ROL
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime30/3/2010, 20:05

Oh oui je suis d'accord et tu sais je commence à mesurer le devoir de mémoire.
Quand je parle de ma jeunesse, des parties appartiennent à l'Histoire ...comme celle que j'apprenais dans mes livres quand j'étais petit. Mais là j'y étais!! ...même pas grand chose.
Alors oui je suis d'accord avec toi et j'envisage même d'écrire un livre, mais pas sur l'histoire de France ...seulement sur celle que j'ai vécue.
Mon Grand père à longue moustache blanche avait le don de nous conter sa jeunesse. Il parlait lentement comme un livre qu'on écrit avec des paroles. Il s'arrêtait bien sûr au moment où il ménageait un effet et il nous regardait...mais pas tant que nous.
Il avait vécu tant de choses!!
Ben aujourd'hui c'est moi!
Tu as raison mon ami de raconter et de partager car nous valons largement plus qu'un livre d'histoire.

La preuve:
Citation :
Un vieux monsieur dit à son petit-fils :
- A quatre vingt ans, j'ai atteint l'âge de la sagesse.
- Explique-moi Papy !
- Eh bien, c'est l'âge où on connait toutes les réponses mais personnes ne vous poses plus de questions !
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime30/3/2010, 20:10

J'ai pensé à vous en regardant tout à l'heure une emission sur la 5, où etaient invités Leotard et son livre "La nuit de Kahina" -il y est question d'amour, de legion et d'Algerie si j'ai bien compris.


Mab
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime30/3/2010, 22:07

GIBET a écrit:
Oh oui je suis d'accord et tu sais je commence à mesurer le devoir de mémoire.
Quand je parle de ma jeunesse, des parties appartiennent à l'Histoire ...comme celle que j'apprenais dans mes livres quand j'étais petit. Mais là j'y étais!! ...même pas grand chose.
Alors oui je suis d'accord avec toi et j'envisage même d'écrire un livre, mais pas sur l'histoire de France ...seulement sur celle que j'ai vécue.
Mon Grand père à longue moustache blanche avait le don de nous conter sa jeunesse. Il parlait lentement comme un livre qu'on écrit avec des paroles. Il s'arrêtait bien sûr au moment où il ménageait un effet et il nous regardait...mais pas tant que nous.
Il avait vécu tant de choses!!
Ben aujourd'hui c'est moi!
Tu as raison mon ami de raconter et de partager car nous valons largement plus qu'un livre d'histoire.

La preuve:
Citation :
Un vieux monsieur dit à son petit-fils :
- A quatre vingt ans, j'ai atteint l'âge de la sagesse.
- Explique-moi Papy !
- Eh bien, c'est l'âge où on connait toutes les réponses mais personnes ne vous poses plus de questions !




XXXXXXL la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_rr
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime30/3/2010, 22:08

Mara-des-bois a écrit:
J'ai pensé à vous en regardant tout à l'heure une emission sur la 5, où etaient invités Leotard et son livre "La nuit de Kahina" -il y est question d'amour, de legion et d'Algerie si j'ai bien compris.


Mab
Mab je pense à toi mais c'est inavouable la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Lol la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Lol la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Lol la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Lol
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime31/3/2010, 21:28

Excellente réponse rol,je m'attendais au retour de bâton,il en est ainsi quand on fait de la provoc...
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime31/3/2010, 21:50

un artisan a écrit:
Excellente réponse rol,je m'attendais au retour de bâton,il en est ainsi quand on fait de la provoc...

bah l'important c'est qui tu as en face . toi çà va très bien la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_rr en plus purée au début oups hein tu sais la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_cool

comme quoi se parler çà change pas les convictions forcément mais au moins tu respectes quelqu'un s'il est valable après il y a des dérives extrêmes là c'est pas pareil la tension montera .
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime31/3/2010, 23:39

j'ai néanmoins retenu des aspects et des appréciations sur la guerre d'algérie.Je comprends fort bien que chacun puisse avoir des positions totalement différentes,fort heureusement d'ailleurs,car la philo n'existerait pas sans cela..Je suis ,je crois être encore un compétiteur né en sport,mais je reste un pacifiste dans la vie,comme toi je déteste l'idiotie et les personnes bornées,celles ci ne seront jamais capables d'admettre les différences...
Et pourtant je suis pour l'interdiction pure et simple du port de la burka,des fesses en l'air dans la rue parce que la mosquée est trop petite...
D'autres trouveront des justificatifs,pour moi c'est un non catégorique..
Cela pour démontrer,qu'une personne peut avoir des convictions,sans admettre que celles ci puissent tout autoriser...
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime1/4/2010, 10:43

c'est çà en fait .
on ne peut tout autoriser affirmatif.

que la décolonisation était inévitable oui.Difficile de soutenir le contraire après il y a la façon .....

mais alors entendre 48 ans après des saloperies de la part de ceux qui ont trahis -
de voir la fumisterie de la fnac a vis à vis du 19 mars inféodée à ceux qui ont bradés les pieds noirs et les harkis
de l'omerta qui pèse dans la vie politique française actuelle sur les conséquences toujours actuelles dans notre propre pays çà non je l'autorise pas .
alors ils s'en foutent et continuent je peux pas faire grand chose avec mes petits bras mais en tous cas pas cautionner sans dire vertement et furieusement ce que j'en pense. et je ne suis pas le seul !
salut amigo .

ces gars là voudraient nous donner des leçons de repentance ??????
j'hallucine
mes anti héros:
Arthur , Robert , Michel, Georges, Jean, Hélène, Marc , Robert , Simone de, Jean-Louis , Marc Robert ,Yvers , Maurice , Roger , Dr , Arsène , Geneviève, Raymond, Jean-Louis Jacques-Laurent , Pierre , Vincent , André , Michel , Guy , François , Simone , Georges , Michel, Alain , Jean , Dr , Hubert, Adrien,Jean, Danièle , Solange, Jacquese, Bernard , Jean t, Simone , René , Marguerite, Françoise, Yves , Dominique , esc Charles , Jean-Louis , Jean-Paul , Dominique, Jean F, Louis-René, Dr , Bernard, André , Jacques , Louis , Edouard t, Georges , Christiane , Anne Daniel Jacques, Edouard , Pierre, Gérard Robert Alain J, Pierre, Henri , Serge , Robert, Monique, Claude Robert, Henri , Gérard

etc etc
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime1/4/2010, 10:57

Ouf ... il n'y a pas de Joël!!
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime1/4/2010, 14:40

GIBET a écrit:
Ouf ... il n'y a pas de Joël!!

a priori non

yves et Joel étaient pro independance comme leur général et anti OAS mais c'étaient des courageux ayant été deportés pour faits de résistance sous l'Occup pas des lâches .
il n'y a pas de joel là :
http://www.algerie-francaise.org/valise/liste-porteurs.shtml la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Lol
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 6 Icon_minitime

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