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 la guerre d' Algérie était-elle évitable ?

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bastet
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Robert Ley
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roltanguy
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 16:35

moi qui, me croyais le roi du copié-collé je suis un apprenti à coté d'un certain décoré français.

coco vb
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 16:46

La guerre
d'Algérie
1954-1962
©️ Hachette Multimédia/Hachette Livre



La guerre d'Algérie, menée par la France de
1954 à 1962 contre les indépendantistes algériens, prend place dans le
mouvement de décolonisation qui affecta les empires occidentaux après la Seconde Guerre
mondiale, et notamment les plus grands d'entre eux, les empires
français et britannique.



Quand l'insurrection est déclenchée, le 1er
novembre 1954, l'indépendance
du Viêt-nam vient d'être arrachée – les forces françaises ont été
défaites à Diên Biên Phu, ce qui constitue un encouragement pour tous
les peuples colonisés. Quant à l'indépendance des deux protectorats
maghrébins, le Maroc et la Tunisie, elle est en cours de négociation.



Cette guerre - que, jusqu'en 1999, l'État
français s'obstina à n'appeler officiellement que par les termes
d'«opérations de maintien de l'ordre» - allait traumatiser durablement
la société française : le soulèvement des nationalistes algériens
frappait un pays à peine remis de la guerre froide ; il aller durer huit
ans et finir par emporter la IVe République.
La
signification de la guerre d'Algérie



Côté français

Pour la France des années 1950, la perte
éventuelle de l'Algérie représenterait une atteinte à son rang de grande
puissance, symbolisé depuis la fin du XIXe siècle, par sa présence
coloniale dans le monde. L'Algérie, au cœur du Maghreb, entre Afrique
noire et Proche-Orient, est la pièce maîtresse de son dispositif.
L'apport de la colonie algérienne à l'économie nationale, longtemps
limité à une agriculture commerciale dynamique, s'est transformé grâce
aux découvertes de pétrole et de gaz qui se multiplient après 1951. L'Algérie
constitue également la seule colonie française de peuplement, avec un
million d'« Européens » en 1954 (des Français, mais aussi des Italiens,
des Espagnols et des Maltais, qui bénéficient de la naturalisation
automatique), dont les avantages sont à opposer à la sous-administration
et au sous-équipement de la population musulmane. Celle-ci, de statut
coranique, en forte croissance démographique, est en partie réduite à la
misère par la crise agraire.



Côté algérien

Une confiance diminuée

Pour les Algériens, la lutte armée manifeste
une désillusion réelle à l'égard des promesses françaises. En 1937, le
projet Blum-Viollette étendant le droit de vote à une minorité de
musulmans a été repoussé. En 1947, un nouveau statut organique est
octroyé, créant une Assemblée algérienne dont la moitié des
représentants est élue par un collège de 522’000 citoyens français, et l'autre moitié par un
collège de 1’20’0000 musulmans non citoyens ; mais, dès 1948, le vote
du collège musulman est truqué par
le gouverneur général Naegelen appuyé par l'opinion pied-noir, et donne
la majorité aux candidats musulmans de l'administration.



Un renouveau nationaliste

En 1954, le mouvement nationaliste algérien,
déjà ancien, est en pleine mutation. L'Association des oulémas (docteurs
de la loi islamique) garde une autorité surtout morale. L'Union
démocratique du manifeste du peuple algérien (UDMA), fondée en 1946 par
Ferhat Abbas, a soulevé les espoirs de la bourgeoisie musulmane, mais
elle est la principale victime de la politique du gouverneur général. Le
parti communiste algérien hésite entre autonomie et assimilation. Le
Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) de Messali
Hadj, fondé en novembre 1946, est le fer de lance du nationalisme
algérien. Il s'impose grâce à son programme - l'indépendance totale -, à
ses 25’000 militants aguerris par
la clandestinité, et aux révoltes menées par le Parti populaire
algérien — dont le MTLD est l'héritier -, dans le Constantinois, en 1945. Toutefois, l'autorité du dirigeant
du MTLD est contestée par ceux, dont Hocine Aït Ahmed et Ahmed Ben
Bella, qui préconisent l'action immédiate pour relancer le mouvement. En
octobre 1954, neuf personnalités – parmi lesquelles Aït Ahmed, Krim
Belkacem, Ben Bella, Mohammed Boudiaf, qui traverseront toute la guerre –
fondent le Front de libération nationale (FLN), le dotent d'une Armée
de libération nationale (ALN), et fixent l'insurrection pour la
Toussaint 1954.
La
guerre



Une dimension internationale

Malgré les tentatives des gouvernements
français de présenter la guerre d'Algérie comme un problème de police
intérieure, la dimension internationale du conflit ne cessera de
croître, ce qui profitera au FLN. L'aide arabe est décisive. La
Délégation extérieure du FLN se regroupe autour de Ferhat Abbas au
Caire, siège de la Ligue arabe. Les deux pays voisins, le Maroc et la
Tunisie, servent d'arsenal, de base arrière et de camp d'entraînement
pour les combattants. Chaque tentative de l'armée française pour rompre
la solidarité de ces États souverains soulève des protestations
internationales, que ce soit lors de l'interception, en 1956, d'un avion
marocain transportant des chefs historiques du FLN, ou lors du
bombardement du village tunisien de Sakhiet Sidi Youssef le 8 février
1958, qui suscite la réprobation américaine. Les deux Grands condamnent
en effet la politique française au nom du droit des peuples à disposer
d'eux-mêmes, mais pour des intérêts contraires : l'URSS voit dans son
soutien mesuré au FLN le moyen d'implanter son influence au Maghreb ;
les États-Unis voient dans l'intransigeance française le meilleur moyen
pour que l'URSS y parvienne. Les pays non alignés, en permettant à la
délégation algérienne de siéger dans leur mouvement comme membre à part
entière lors de la conférence de Bandung, donnent une dimension
internationale au FLN. À partir de septembre 1955, les offensives
diplomatiques répétées des pays afro-asiatiques vont contraindre la
France à justifier sa politique devant l'Assemblée générale de l'ONU
d'abord en 1956, puis à nouveau l'année suivante.



Les forces en présence

Les généraux français

Les opérations militaires mobilisent, à partir
de 1956, où il est fait appel au contingent, 450’000 soldats français contre 25’000 combattants algériens. Le poids du commandement
militaire ne cesse de croître ; il est confié à des officiers
chevronnés, comme le général Salan, commandant en chef en novembre 1956,
puis délégué général du gouvernement en mai 1958, avec tous les
pouvoirs civils et militaires ; son successeur, le général Challe
(décembre 1958-avril 1960), et le général Massu, qui manifeste sa
vigueur lors de la « bataille d'Alger » en 1957, sont populaires parmi
les pieds-noirs. Certains officiers plus jeunes s'engagent totalement
dans la cause de l'« Algérie française ».



Le FLN

Du côté du FLN, rivalités internes, purges
sanglantes et disparitions au combat provoquent un renouvellement
partiel des dirigeants (Houari Boumediene devient chef de l'état-major
général de l'ALN en 1960). Les opérations menées relèvent de la
guérilla : attentats, attaques de détachements, sabotages, d'abord en
Kabylie et dans le Constantinois. Les 20 et 21 août 1955, des émeutes
éclatent au Maroc (le 20 août est la date anniversaire de la déposition
du sultan Sidi Mohammed ben Youssef) et en Algérie. Il s'agit de prouver
la solidarité des combattants algériens avec les autres luttes du
Maghreb, mais aussi de montrer la capacité politico-militaire du FLN. Le
bilan des émeutes est de 123 morts, dont 71 Européens, mais la
répression qui s'ensuit est disproportionnée, avec un nombre de victimes
peut-être supérieur à 10’000 (le
chiffre officiel étant de 1273 morts). Ce drame coupe de façon
irréductible les liens entre les deux communautés, et amène le
gouverneur général Soustelle, en
poste depuis le 1er février, à laisser carte blanche à l'armée. À partir
de 1956, la lutte armée se déroule sur tout le territoire, grandes
villes comprises. L'ALN dispose dans chaque wilaya, ou région militaire,
d'un double commandement, militaire et politico-administratif, sous la
direction d'un colonel. Des tensions apparaissent avec les combattants
de l'extérieur, mais le principe d'une direction collégiale est acquis
lors du congrès de la Soummam, en août 1956 ; en 1958 est créé à
l'extérieur un Gouvernement provisoire de la République algérienne
(GPRA), présidé jusqu'en 1961 par Ferhat Abbas.



La France finit par gagner la guerre sans pour
autant rétablir l'ordre. À partir de 1957, le contrôle est repris dans
les grandes villes, sur les frontières (1957-1958), puis dans les
campagnes, par étapes, jusqu'en Kabylie (1959-1960), grâce à la pratique
des «camps de regroupement». En revanche, la France perd la guerre
auprès de l'opinion, internationale et métropolitaine. Auprès des
musulmans, l'«action psychologique» a échoué : les regroupements forcés,
les exactions de l'armée française et la terreur entretenue par le FLN
rendent toute cohabitation impossible.
L'affrontement
politique



La IVe République en difficulté

L'impuissance de la IVe République
à rétablir la paix est exploitée par la coalition provisoire des forces
politiques qui lui sont hostiles et aboutit à l'effondrement du régime.
En effet, face à l'échec de la politique d'intégration menée par
Soustelle à partir de 1955, et face au refus des propositions françaises
(cessez-le-feu, élections, négociations) par le FLN, les gouvernements
hésitent entre la négociation malgré tout et la guerre à outrance. Ils
laissent de plus en plus l'initiative politique à l'armée et à la rue :
le 6 février 1956, des tomates sont lancées sur le président du Conseil
Guy Mollet, qui rappelle le gouverneur général, le général Catroux, et
nomme à sa place Robert Lacoste ministre résidant. Les divisions
déchirent les partis, provoquent la rupture de la majorité de Front
républicain au pouvoir depuis janvier 1956, et le retour à l'instabilité
ministérielle des législatures précédentes (chute de Guy Mollet le 21
mai 1957).



Naissance de la Ve République

Cette impuissance est exploitée à Alger, parmi
les colons, par des activistes qui cherchent à provoquer un putsch qui
contraindrait Paris à poursuivre la guerre. Ils rejoignent ainsi les
préoccupations de nombreux officiers, de plus en plus méfiants à l'égard
du gouvernement civil, et qui assimilent négociations et « trahison »
des combattants. Le 13 mai 1958, des manifestants, animés par le
président des étudiants d'Alger, Pierre Lagaillarde, investissent le
siège du gouvernement général et désignent un « Comité de salut public »
dirigé par le général Massu, avec l'accord du général Salan. À Paris,
la nouvelle de la rébellion d'Alger éclate comme une bombe : le nouveau
président du Conseil, Pierre Pflimlin, tente de préserver la légalité. Mais
dès le lendemain, Massu lance un appel au général de Gaulle,
franchissant un nouveau pas dans la rupture avec Paris. Le 15 mai, de
Gaulle se dit « prêt à assumer les pouvoirs de la République », mais
sans préciser davantage quelle politique il entend mettre en œuvre en
Algérie. L'arrivée de Soustelle à Alger le 17 donne un chef politique au
mouvement né du 13 mai, tout en aggravant le différend avec la
métropole. À Alger toujours, des émissaires gaullistes officieux
prennent contact avec les factieux. Le pouvoir exécutif est paralysé par
la menace d'un coup d'État militaire. Pflimlin démissionne le 28. Le
président René Coty fait alors appel au général de Gaulle. Le 1er
juin, l'Assemblée nationale l'investit avec tous pouvoirs pour élaborer
une nouvelle Constitution. Le 3 juin, de Gaulle obtient les pouvoirs
spéciaux pour six mois afin de résoudre la crise algérienne. Le
lendemain, à Alger, il lance son « Je vous ai compris! »



Une opinion publique en rupture

L'opinion publique française, initialement
favorable à la guerre, glisse vers la recherche de la paix, même au prix
de l'indépendance (en janvier 1961, le référendum sur
l'autodétermination recueille 75 % de «oui»). L'utilisation pour la
guerre d'Algérie de soldats appelés du contingent a installé le conflit
au cœur des familles ; le FLN intensifie les attentats, la métropole
n'est plus épargnée. La répression ne faiblit
cependant pas, comme lors de la manifestation des Algériens à Paris le
17 octobre 1961, qui fait plus de 200 morts selon les sources
officielles divulguées en 1997. En outre, le coût économique de la
guerre ébranle une partie de la classe politique et les milieux
d'affaires, qui voient avec inquiétude les pays concurrents se
moderniser et connaître une forte croissance. Enfin, le coût moral de la
guerre et le mépris pour les libertés républicaines que semblent avoir
l'armée et le gouvernement poussent divers acteurs à entrer en action.



L'engagement des intellectuels

Les intellectuels se mobilisent, les uns pour
les libertés, les autres pour l'indépendance algérienne (« Manifeste des
121 » en faveur de l'insoumission, septembre 1960). À Alger, quelques
isolés prônent le rapprochement des communautés, tels André Mandouze ou
Albert Camus. Rares sont ceux qui aident, clandestinement, le FLN, tels
les « porteurs de valise » du réseau Jeanson. Quelques journaux –
France-Observateur, Témoignage chrétien, le Monde –, bravant la censure
et les poursuites judiciaires, dénoncent la torture. Le syndicalisme
étudiant (UNEF) passe du refus de la guerre au soutien à l'indépendance.
Une partie des syndicats ouvriers et des militants politiques de gauche
(parti communiste à partir de 1956, parti socialiste autonome,
mendésistes, puis parti socialiste unifié) manifestent contre la
poursuite des combats, puis pour le soutien aux négociations. Une
manifestation contre l'OAS est violemment réprimée, ce qui causera huit
morts au métro Charonne en février 1962.



L'autodétermination

La rupture de l'opinion française avec les
pieds-noirs et l'armée d'Algérie est un temps masquée par la politique
du général de Gaulle (fin 1958, le « plan de Constantine » suggère une
politique d'intégration). Mais, le 16 septembre 1959, l'annonce de
l'autodétermination fait monter en première ligne les partisans de
l'Algérie française. Dans un discours décisif, de Gaulle propose trois
voies, entre lesquelles les Algériens seront appelés à choisir :
sécession, francisation ou association. C'est la première fois que
l'indépendance peut être, de fait, envisagée. Reste cependant le
problème de la pacification de l'Algérie, sans laquelle
l'autodétermination est improbable.



L'épreuve de force éclate lors de la «semaine
des barricades» (24 janvier-1er février 1960), avec la
complicité de certaines unités de l'armée, mais le général Challe,
commandant en chef, bloque l'insurrection. Cependant, dès l'année
suivante, la perspective de l'aboutissement des négociations entamées à
l'automne 1960 avec le FLN et de la reconnaissance d'un État algérien
souverain fait basculer Challe ainsi que les généraux Salan, Zeller et
Jouhaud dans la
rébellion. Le putsch des généraux (22 avril 1961)
échoue, faute de rallier le contingent et l'opinion française. Les
officiers factieux rejoignent alors l'Organisation armée secrète (OAS),
fondée pour s'opposer aux négociations d'Évian. Impuissante à empêcher
l'indépendance, l'OAS multiplie les attentats (en Algérie et en
métropole), les destructions systématiques et les massacres, comme la
fusillade de Bab-el-Oued en mars 1962. Les violences commises par l'OAS
ne cesseront qu'après l'accord FLN-OAS du 17 juin 1962. Dans un tel
climat de haine et de peur, 900’000
Français d'Algérie décident de quitter le pays, de se faire « rapatrier
» en France.



Les accords d'Évian, signés le 18 mars 1962,
donnent la souveraineté à l'État algérien, Sahara compris. Le principe
d'une coopération financière (intégration à la zone franc), culturelle
et technique (mise en valeur des hydrocarbures) est adopté. Une partie
des accords ne sera pas appliquée, par suite des orientations prises par
le gouvernement algérien après l'indépendance (occupation des bases
militaires, nationalisation des biens des colons, puis des hydrocarbures
en 1971). L'indépendance de l'Algérie est solennellement proclamée le 3
juillet 1962.



Le coût de la guerre en hommes est encore
discuté. L'incertitude provient moins des morts au combat que des
victimes officieuses des tortures de l'armée française ou des
assassinats dus au FLN, y compris chez les musulmans. Le chiffre de 300’000 à 400’000 morts du côté algérien est le
plus probable. On compte 27’500 militaires français tués et un millier
de disparus, et chez les civils européens 2800 tués et 800 disparus.
Les
conséquences en Algérie et en France



Aujourd'hui, les liens de l'Algérie avec la
France restent étroits, grâce aux hommes (2 millions de séjours par an
en France, 820’000 immigrés), aux
accords commerciaux (un tiers des exportations algériennes de gaz à prix
garanti depuis 1982), à la
coopération technique et culturelle. L'esprit de la guerre
d'indépendance est cependant resté longtemps vivace dans la diplomatie
algérienne, fidèle au non-alignement et qui milita dans les instances
internationales (ONU, OUA, OPEP) en faveur d'un nouvel ordre économique
mondial. Le régime du parti unique, hérité de la guerre et des luttes
pour le pouvoir, suscita cependant une hostilité croissante dans
l'opinion publique algérienne, qui finit par obtenir l'introduction du
multipartisme en février 1989.



En France, le traumatisme causé par la guerre
d'Algérie est dépassé par les pieds-noirs, sans être cependant oublié.
En revanche, le cas des harkis, ces supplétifs de l'armée française,
reste le dernier vestige, douloureux, de la guerre d'indépendance
algérienne, malgré un début de reconnaissance par l'État français, en
2001, de ces combattants qui furent des dizaines de milliers à être
massacrés par les soldats de la nouvelle République algérienne.
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 18:00

coco vb a écrit:
moi qui, me croyais le roi du copié-collé je suis un apprenti à coté d'un certain décoré français.

coco vb
Tu cherches quoi avec tes remarques à la con ?
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 18:16

Briard a écrit:
coco vb a écrit:
moi qui, me croyais le roi du copié-collé je suis un apprenti à coté d'un certain décoré français.

coco vb
Tu cherches quoi avec tes remarques à la con ?

et vous avec vos copié-collés ?

vous convaincre de la justesse de la lutte que l'OAS et les putschistes ont perdu ?

coco vb
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 18:19

L'épreuve de force éclate lors de la «semaine
des barricades» (24
janvier-1er février 1960), avec la
complicité de
certaines unités de l'armée, mais le général Challe,
commandant en
chef, bloque l'insurrection. Cependant, dès l'année
suivante, la
perspective de l'aboutissement des négociations entamées à
l'automne
1960 avec le FLN et de la reconnaissance d'un État algérien
souverain
fait basculer Challe ainsi que les généraux Salan, Zeller et
Jouhaud
dans la
rébellion. Le putsch des généraux (22 avril 1961)
échoue,
faute de rallier le contingent et l'opinion française. Les
officiers
factieux rejoignent alors l'Organisation armée secrète (OAS),
fondée
pour s'opposer aux négociations d'Évian. Impuissante à empêcher
l'indépendance,
l'OAS multiplie les attentats (en Algérie et en
métropole), les
destructions systématiques et les massacres, comme la
fusillade de
Bab-el-Oued en mars 1962. Les violences commises par l'OAS
ne
cesseront qu'après l'accord FLN-OAS du 17 juin 1962.
Dans un tel
climat
de haine et de peur, 900’000
Français d'Algérie décident de quitter
le pays, de se faire « rapatrier
» en France.
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 20:59

coco vb a écrit:
L'épreuve de force éclate lors de la «semaine
des barricades» (24
janvier-1er février 1960), avec la
complicité de
certaines unités de l'armée, mais le général Challe,
commandant en
chef, bloque l'insurrection. Cependant, dès l'année
suivante, la
perspective de l'aboutissement des négociations entamées à
l'automne
1960 avec le FLN et de la reconnaissance d'un État algérien
souverain
fait basculer Challe ainsi que les généraux Salan, Zeller et
Jouhaud
dans la
rébellion. Le putsch des généraux (22 avril 1961)
échoue,
faute de rallier le contingent et l'opinion française. Les
officiers
factieux rejoignent alors l'Organisation armée secrète (OAS),
fondée
pour s'opposer aux négociations d'Évian. Impuissante à empêcher
l'indépendance,


Faux, ce fut d'abord une réponse aux assassinats FLN, vu que le gouvernement français, je devrais plutôt dire De Gaulle, ne défendait plus ces européens et ces musulmans voulant rester Français contre ces exactions quotidiennes, voila ce que fut tout d'abord l'OAS.

l'OAS multiplie les attentats (en Algérie et en
métropole), les
destructions systématiques et les massacres


Encore une fois vous évitez soigneusement de parler des attentats imputés à l'OAS mais commis par les barbouzes de De Gaulle, ceci afin que plus jamais un 13 Mai ne puisse se reproduire

comme la fusillade de Bab-el-Oued en mars 1962.

Là encore vous passez sous silence le massacre d'Oran, la mise à sac de Bab el Oued par les gendarmes mobiles, et le bouclage de ce quartier populaire, qui entrainera la manifestation populaire de soutien aux habitants du quartier par la population européenne d'Alger qui va conduire au massacre de Français dans la rue d'ISLY par la gendarmerie, commandait par Debrosse l'ordure, et ce sur l'ordre de De Gaulle qui comme toujours aura préféré faire couler le sang français plutôt que celui du FLN.



Les violences commises par l'OAS ne cesseront qu'après l'accord FLN-OAS du 17 juin 1962.

Pas celle du FLN qui continuera à massacrer des français et des soldats ainsi qu'à les enlever.
Oran 5 Juillet 1962

http://oran1962.free.fr/accueil.htm


Dans un tel climat de haine et de peur, 900’000 Français d'Algérie décident de quitter
le pays, de se faire « rapatrier »

Lorsque le choix laissé par le FLN est :
La valise ou le cercueil, le choix est vite fait, ça aussi vous omettez de le dire.

en France.


Ou ils seront accueilli comme des chiens par ces français si content de les voir arriver en 44 pour les délivrer du joug nazi.
Deferre allant jusqu'à dire :
<< " Que les " pieds-noirs " aillent se réadapter ailleurs " >>

Et lire aussi cet article :

http://oran1962.free.fr/les%20phrases-qui-fontmal.htm

Beaucoup trop d'omissions de votre part pour que vous soyez impartial et donc crédible. Mais on a trés bien compris pour qui vous roulez
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 21:50

Au sujet des barricades de Janvier Fevrier 1960

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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 21:52

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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 21:53

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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 21:54

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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 21:55

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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 21:57

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J'ai bien entendu l'autorisation de reproduire in extenso cet article.
Que j'ai déjà mis en ligne sur deux autres fora
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roltanguy




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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime20/2/2010, 22:30

faut bien dire aussi d'accord ou pas avec Briard sur tout ou en partie seulement :

la Valise ou le cercueil çà c'est écrit dans l'histoire.


c'est rien vous direz ce n'est pas notre histoire si si messieurs dames c'est la vôtre quand m^me et dans le sang aussi . le sang de la France .qu'il soit celui des pieds noirs ou des musulmans pro Français .
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roltanguy




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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime23/2/2010, 21:55

allez un peu de précisions sur la notion de nation qui de fait n'en est pas une :

Messalli Hadj (1898-1974). Père fondateur du nationalisme algérien, il sera supplanté par de plus révolutionnaires que lui qui fonderont le futur FLN. Il s’ensuivra une guerre impitoyable entre ses fidèles et les hommes du FLN, dont le massacre de Mélouza est une illustration.
Il y a un demi-siècle, dans la nuit du 28 au 29 mai 1957, le Front de Libération nationale algérien perpétrait un massacre qui eût dû demeurer dans l’histoire, tant il était révélateur de ce que fut la guerre d’Algérie. Au contraire, il fut occulté ans des ouvrages récents, comme il le fut quasiment des écrans de télévision, en 2003 (année dite de l’Algérie), qui vit pourtant proliférer films, téléfilms et documentaires sur le conflit. Or, le FLN porte la responsabilité d’avoir mis ce jour-là un carnage sur de malheureux paysans, « coupables » de ne pas s’être alignés sur sa politique. Il démontra ainsi qu’il ait loin de représenter l’ensemble des musulmans algériens. Il est établi aujourd’hui que ses actions terroristes firent plus de victimes parmi ces derniers que parmi les Européens.
L’affaire Bellounis
Pour comprendre le drame de Mélouza, il faut le rattacher à l’affaire Bellounis, du nom d’un chef de guerre local dont les Français s’efforcèrent de s’assurer l’alliance dans la lutte contre la rébellion FLN. Celle-ci se heurtait chez les musulmans à une double opposition. Celle des autochtones partisans de la souveraineté française, et celle des partisans de Messali Hadj. Ce dernier, fondateur de l’Étoile nord-africaine, passait, non sans raison, pour le père du nationalisme algérien. Aussi n’avait-il pas apprécié qu’en 1954 le FLN (alors appelé CRUA) déclenchât l’insurrection, sans lui faire allégeance. Messali avait pourtant gardé de nombreux affiliés, y compris d’ailleurs au coeur même de la rébellion. Il créa donc un mouvement rival le Mouvement national algérien (MNA) que le FLN, fidèle à sa logique d’élimination, entreprit de liquider partout où il le pouvait.
En Kabylie, Belkacem Krim, qui dirigeait le Front, s’efforça dès février 1956 de purger sa région des messalistes. Messali fut présenté comme « acquis au colonialisme » et ses partisans pourchassés et assassinés sans pitié, conformément aux méthodes expéditives de leurs adversaires. Les messalistes disposaient néanmoins de solides appuis en plusieurs zones et d’un certain armement. Ils résistèrent donc. Une guerre dans la guerre d’Algérie débuta. Dans cet affrontement fratricide, l’armée française se contenta au début de compter les points. L’état-major comprit cependant le parti à tirer de ce conflit. Des contacts s’établirent alors avec Bellounis. Celui-ci était le responsable messaliste de la Kabylie. Il disposa à un moment de plus de 2 000 hommes dont une moitié était bien armée. Soumis aux pressions du FLN et pauvre en munitions, il dut quitter les zones montagneuses et se replier dans la région également messaliste des Beni-Ileman. Elle se trouvait au sein d’un triangle formé des agglomérations d’Aumale, de Bordj-Bou-Arréridj et de M’sila. Cette zone d’une grande importance stratégique était placée au carrefour des wilayas 2 (Constantinois) 3 (Kabylie) et 6 (Sahara). Autant dire qu’elle dominait l’accès aux champs pétrolifères du Grand Sud. À plusieurs reprises, le FLN tenta d’en déloger Bellounis et l’Armée nationale populaire algérienne (ANPA) qu’il avait mise sur pied.
L’hécatombe
Les messalistes abattirent plusieurs agents du FLN et la population de certains douars livra des responsables locaux à l’armée française. Les hommes de Belkacem Krim (entre-temps remplacé par Mohammedi Saïd) décidèrent alors d’en finir avec Bellounis. Dans la nuit du 28 au 29 mai 1957, une forte bande FLN investit plusieurs mechtas (hameaux) situées dans le douar de BeniIleman, près de Mélouza. Cette dernière agglomération, la principale du lieu, donna son nom au massacre, bien que la tuerie ait été perpétrée, en fait, à Mechta-Casba à quelques kilomètres. Mechta-Casba était un des PC de Bellounis, lorsqu’il séjournait dans la région, mais il n’était pas là durant l’attaque.
Un officier de l’ALN (armée du FLN) dirigeait la meurtrière opération. Réunissant les habitants mâles des Beni-Ileman, il les conduisit dans une salle de prières du hameau et après avoir expliqué que les messalistes étaient à la solde des Français, il somma les villageois de se rallier au FLN. Selon un des très rares rescapés du massacre, la réponse donnée par un vieillard, chef du village, fut : « plutôt mourir ».
Un ordre écrit de liquider le bastion bellouniste et portant la signature de Mohammedi Saïd existerait dans les archives de la rébellion. Le responsable FLN voulait montrer à ses supérieurs qu’il était un chef actif, car il avait essuyé quelques reproches à ce sujet. Le capitaine Arab, responsable de la région sud de Kabylie, organisa une expédition de 350 hommes armés qui encercla Mechta-Casba. Les villageois messalistes furent enfermés dans les différentes masures qui constituaient le hameau. Sur leur refus réitéré de se soumettre, ils furent assassinés, « au fusil, au couteau, à coups de pioche », précise Yves Courrière. Cet auteur, journaliste de terrain à l’époque, donne le chiffre de 304 tués, qu’il porte à 315, car selon lui, onze hommes supplémentaires furent rencontrés sur place et assassinés. La plupart des ouvrages évoquent le chiffre de 301 tués.
Le capitaine Combette, responsable du sous-secteur français, fut vite alerté et se transporta sur les lieux le lendemain. Les autorités civiles et militaires d’Alger informées, ne saisirent pas instantanément la gravité du forfait. La presse du monde entier ne fut convoquée et ne se rendit sur place que deux jours plus tard. Les cadavres avaient déjà été enterrés (pour des motifs religieux autant qu’en raison de la chaleur), mais les traces du massacre étaient visibles partout et les récits des villageois accablants. Le carnage fit la une des journaux du monde entier. La comparaison avec Lidice et Oradour était sous toutes les plumes.
En France, le journal socialiste Le Populaire écrivit le 3 juin 1957 : « Autant il est faux que la France fasse la guerre à l’Algérie, autant il est tristement établi que le FLN fait la plus farouche des guerres à la population musulmane réfractaire à sa dictature. »
Le 1er juin, dans un éditorial titré « L’Oradour algérien », Combat avait écrit : « L’odieux massacre de Mélouza fait frémir d’horreur. » De son côté, Le Monde affirmait qu’il « laissait loin derrière lui les tueries antérieurement commises par les hors-la-loi ». Seule la presse communiste refusa de condamner le FLN et se contenta de reproduire les communiqués embarrassés que les rebelles publiaient à Tunis. Parlant de la « prétendue rivalité entre le FLN et le MNA », L’Humanité du 4 juin affirma, à la suite de ses inspirateurs, que Mélouza était un village FLN et que toute la région était sous l’emprise des frontistes. Le journal suggéra que la tuerie était le fait des militaires français.
Ce que révèle le massacre
Nous avons réservé pour la fin l’indication très importante, que Mechta-Casba était un hameau arabophone, dans un environnement mixte où villages kabyles et arabes se succédaient en alternance. Les troupes du FLN impliquées dans les assassinats étaient kabyle, Mélouza souligne donc le poids des clivage ethniques, culturels et régionaux au sein la population musulmane d’Algérie. Constamment niés par le FLN, ces clivages démentent l’unanimité d’Algériens à suivre le FLN comme leur prétendue unité « nationale ». Ce mensonge devenu dogme d’État dans l’Algérie d’aujourd’hui, remonte à l’origine même du FLN.
Dans la proclamation qu’elle diffusa le 1er novembre 1954, la rébellion fixait pour but « l’indépendance nationale par la restauration de l’État algérien souverain, démocratique social, dans le cadre des principes islamiques ».
La « restauration » souhaitée d’un État algérien était un non-sens historique. Derrière un conflit politique, le massacre de Mélouza révèle un conflit ethnique entre Kabyles et Arabes.




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EddieCochran

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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime25/2/2010, 11:46

174 -
Citation :
la guerre d' Algérie était-elle évitable ?

Ou est-il possible de réécrire l'Histoire à partir d'un point précis dans la chronologie qui aurait entr'ouvert la porte d'une alternative au cours des événements.

Il existait une bifurcation viable à cet essai d'Histoire-fiction. Elle s'est présentée aux décideurs à la fin de la 2ème G.M. lors de la Conférence de Brazzaville ouverte par le Gal De Gaulle le 30 janvier 1944. L'ordre du jour portait sur l'avenir des colonies françaises. d'Afrique après l'arrêt des hostilités.
Trois principes directeurs furent retenus :
- le combat pour la liberté (l'investissement des coloniaux dans l'effort de guerre) doit apporter plus de liberté à ceux qui l'ont mené ;
- les Africains devront participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires,
- il ne faut pas tarder d'ouvrir la voie de l'émancipation.

(Le texte inaugural de De Gaulle sous les clapets).
Spoiler:

On pourrait supposer que si tous les cadres civils et militaires ainsi que les parlementaires et élus de terrain ainsi que les responsables autochtones de "l'indigénat" avaient été "briefés" sur ce qu'il serait convenu aujourd'hui d'appeler "la feuille de route" de la Conférence de Brazzaville, le destin des Français de la Métropole et des Algériens (Européens et musulmans) aurait pu être différent.

Pour qu'un moment majeur de la revendication de l'indépendance ne puisse se radicaliser et atteindre un point de non retour il aurait également fallu que cet abruti de sous-préfet Butterlin se révélât moins psycho-rigide et ne requît point l'aide de l'armée pour faire tirer le 8 mai 1945 sur la foule des Algériens célébrant la Victoire des Alliés (et abattre le maire de Sétif par des balles françaises !) à Sétif, Guelma et autres villages du Constantinois.

Néanmoins il n'aurait dû échapper à aucun haut dirigeant politique, civil, économique et militaire qu'une des pierres fondatrices du processus d'indépendance venait d'être posée ce 8 mai 1945 dans le Constantinois. Et ceci quelle qu'eût pu être la tournure des événements : soit un déroulement pacifique soit comme cela s'est passé avec l'application de la violence d'Etat suivie de la vindicte populaire indélébile entre Européens et musulmans.

C'était aussi le signe que la France n'avait d'autre choix raisonnable que de suivre l'exemple des Britanniques en Inde dès 1947, lorsque ceux-ci comprirent que s'ils ne partaient pas dignement ils seraient expulsés avec un coup de pied au derrière. Ainsi la France aurait dû agir dans le sens d'un passage de relai aux Algériens eux-mêmes (Européens et musulmans). Il était impératif pour elle qu'elle le fît avant que ne se posât en 1946 la cruciale question de la poursuite de la tutelle française sur l'Indochine.

L'impact de la défaite militaire et diplomatique de la France en Indochine a accéléré et dynamisé l'entrée en rébellion ouverte des mouvements militant pour l'indépendance algérienne. La date du drame de la Toussaints 1954 se lit dans cette perspective.

Il s'ensuit de ce qui précède que la guerre d'Algérie était en théorie évitable. Elle le fut de façon sûre entre 1945 et 1952 (jusqu'en 1952 le corps expéditionnaire français en Extrême-Orient était militairement vainqueur sur le terrain face au Viet-Minh) à condition que des négociations soient tenues en Algérie entre qui de droit et qu'un agenda soit mis sur pied.

Mais il fallait jouer finement, ce qui était possible car les mouvements insurrectionnels algériens n'étaient pas du tout enclins à fricoter avec les Soviétiques, le matérialisme dialectique du marxisme-léninisme ne faisant pas bon ménage avec l'idéologie mahométane. Par la suite, des "accommodements" seront trouvés, notamment à travers ce vrai-faux non alignement de certains pays du tiers monde...

Mais il fallait non seulement une volonté politique, mais il était aussi impératif d'avoir une vision politique à long terme, autant française qu'algérienne. Hélas le passionnel et beaucoup d'incompétence pour ne pas dire de khônnerie l'emportèrent sur la raison ce qui en bout de course débouchera sur un fiasco qui dure depuis bientôt un demi-siècle.

Mais bon, je me suis plié à un exercice d'Histoire-fiction facile, car il est aisé de donner la combinaison gagnante du PMU après l'arrivée de la course.
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roltanguy




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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime25/2/2010, 14:35

en fait je suis assez d'accord avec toi m^me beaucoup d'accord .
facile dis tu? pas sûr .
tu ne rentres pas dans l' orthodoxie marxiste et pacificoanticolonialo.

dans le titre çà ne veut pas dire pouvait on éviter la guerre et que l'Algérie reste Française oh non !.

elle n'était pas française <départements français ou pas

mais pas non plus Algérienne arabo ismamique au sens de l'Etat dictature d'aujourd'hui qui martyrise les kabyles et autres opposants .

niet .

en 1962 un million de pieds noirds avec un taux de fécondité inférieur à 2
et 9 millions de non européns qui eux ont un taux de natalité en 1983 de 7 enfants par femme ....

et bien en 2008 35 millions d'habitants non européens .

là c'est un constat .

et une diaspora algéreinne importante en Europe dont la France .


La natalité a toujours été une arme de guerre et on ne peut rien contre elle sauf un génocide comme ont voulu faire certains qui ont été abattus et heureusement .Mais pas tous ..
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime25/2/2010, 15:13

Si j'en crois la lecture des rapports de police et de gendarmerie émis à l'époque, les "groupes d'auto-défense" ont été mis en place pour pallier à l'insufffisance de forces de maintien de l'ordre dans la ville de Guelma et ses environs. En aucun cas on ne trouve l'appellation de "milice" inventée plus tard pour faire penser à l'autre "milice" de sinistre mémoire.
Ces G.A.D. étaient donc provisoires et composés de personnes de toutes provenances (de gauche comme de droite) et il est malhonnête de dire qu'il s'agissait de commandos de "colons" se livrant à des massacres de populations arabes.
Elles furent dissoutes et leurs armes (1) récupérées par la gendarmerie dès que les premières troupes arrivèrent sur place, soit une dizaine de jours au maximum.


(1) Ces armes étaient de vieux fusils "à répétition", c'est-à-dire non-automatiques, datant de la première guerre, et des armes de chasse. Aucun fusil-mitrailleur ni mitrailleuse et encore moins de pièces d'artillerie d'infanterie. Qui plus est, les G.A.D constituaient des patrouilles à pied sous les ordres de gendarmes. Leur rôle fut donc essentiellement de protection.


Quant à la "manifestation pacifiste pour fêter la victoire des Alliés", tu repasseras là :

Certains Musulmans, employés chez des Européens de Sétif et des environs de la petite ville du nord-constantinois, ont prévenu leur patrons de ne pas sortir le jour du 8 mai parceque, disent-ils, ce serait dangereux pour eux. Or le 8 mai c'est aussi le grand jour de marché hebdomadaire à Sérif, marché aux bestiaux principalement, et de nombreux indigènes venus des douars environnants sont "descendus" à Sétif.

Tandis que les cérémonies officielles ont commencé normalement, une colonne de 5 à 10.000 manifestants précédés d'une section de Scouts Musulmans, s'ébranle vers le centre de la ville, en criant des slogans nationalistes, mais aussi :"N'Ketlou Nassaara !" qui signifie 'Tuez les Européens", " A bas le colonialisme", "Libérez Messali" ! Arrivé en plein centre ville, Avenue Georges Clémenceau à hauteur du Café de France, un drapeau indépendantiste est déployé aux premiers rangs du cortège. Conformément aux ordres reçu, un commissaire de police, et deux inspecteurs s'avancent vers les manifestants et leur demandent de replier le drapeau. Le scout musulman qui le brandit refuse. Alors le commissaire essaie de le lui enlever des mains. Il est pris à partie, jeter à terre. Ses collègues sortent alors leurs armes et tirent en l'air pour le dégager. C'est alors que d'autres coups de feu claquent en provenance des rangs des manifestants, et une petite fille israëlite qui se là trouvait avec ses parents est tuée. ce sera la première victime "européenne" des émeutiers qui dès cet instant vont se ruer sur tous les "Roumis" qu'ils rencontrent, les abattant à coups de haches, de serpettes, de bâtons garnis de lames de rasoirs...
Simultanément, ce qui démontre la préméditation des émeutes; des incidents graves éclatent dans tout le département...


Tu vas à une "fête de la victoire" avec une hache, une serpette, ou un baton garni de lames de rasoirs toi ?

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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime25/2/2010, 15:35

La presse de gauche déconcertée, désorientée par les manifestations massives des Musulmans qui, aprés le 13 Mai, étaient venus apporter d'une façon éclatante leur attachement à la FRANCE, déçue par les élections législatives qui s'étaient passées dans le calme et n'avaient envoyé au Parlement que des députés partisans de l' Algérie Française, allait déployer tous ses moyens, tous ses talents pour convaincre les masses populaires que l'Algérie imposerait à la FRANCE des charges sociales insupportables, que les Algériens, malgré les apparences, voulaient être indépendants.
Maurice DUVERGER, bon bourgeois gauchisant, préoccupé avant tout de la défense des interêts de sa classe sociale, professeur de droit éminent, répandait largement ces idées dans la bourgeoisie française et les intellectuels de tous poils qui lisent Le Monde. Il a écrit notamment, dans son livre "de la dictature", ce paragraphe qui mérite d'être cité :
<< Une pseudo-intégration favoriserait les Pieds-Noirs en leur permettant de camoufler la domination coloniale qu'ils exercent depuis 130 ans; elle serait totalement réactionnaire. Une véritable intégration que souhaitent sincérement les militaires favoriserait les Musulmans en élevant leur niveau de vie. Mais ni l'une ni l'autre n'est conforme aux interêts de la métropole. A supposer qu'elle fût possible, l'assimilation totale abaisserait le niveau de vie en FRANCE : le fardeau imposé par la prise en charge sociale intégrale de 9 000 000 de sous développés qui seront 18 000 000 dans 25 ans, serait si lourd qu'il stopperait notre croissance économique ou la ralentirait considérablement. Pour les Musulmans l'oeuvre accomplie serait peut être révolutionnaire; pour les Français elle serait certainement réactionnaire.
Leur slogan (aux militaires) : << Si la FRANCE perd l'Algérie, elle perd tout !! >> est exactement le contraire de la vérité. Si la FRANCE "intégre" l'Algérie elle perd tout. Son essor économique sera brisé à un moment crucial et son âme sera détruite par la violence nécessaire pour assimiler les Arabes contre leur gré. Les colonels comploteurs veulent franciser l'Algérie : si leur coup réussissait, ils parviendraient en fin de compte à algériser la FRANCE, à en faire une colonie des colons.>>
(A la lumière des événements qui se sont passés depuis cette date, le moins que l'on puisse dire est que ce jugement était excessif. Si le pétrole du Sahara était resté dans notre orbite, notre économie n'aurait certainement pas été brisée ou ralentie)

Dans son acharnement à abandonner l'Algérie, la gauche montait en épingle les inconvénients que nous aurions à la garder, mais passait sous silence les avantages économiques et humains qu'elle nous apportait.


In : Colonel Roger TRINQUIER Le Temps Perdu


Dernière édition par Briard le 5/3/2012, 11:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime25/2/2010, 15:47

Si Nacer :

Saïd Mohammedi, connu sous le nom de Si Nacer,
Il est né à Larbâa Nath Iraten dans la wilaya de Tizi Ouzou en 1921.

Il est engagé dans l’armée française et participe à la seconde guerre mondiale. Ensuite, il déserte son poste et rejoint les services de renseignements allemands mais l’armée française l’arrête et le condamne à la prison à perpétuité.

Après sa libération en 1952, il rejoint le maquis dans la région de Kabylie après le déclenchement de la Révolution en 1954. Il devient l’adjoint de Krim Belkacem et assiste au Congrès de la Soummam. Il est nommé membre suppléant au Conseil National de la Révolution Algérienne (CNRA).

Il remplace Krim Belkacem au commandement de la wilaya III à la fin de l’année 1956. Ensuite, il regagne Tunis et dirige le Comité pour l’Organisation Militaire (COM) aux frontières tunisiennes.

Il est désigné par le Gouvernement Provisoire chef d’état-major puis ministre d’Etat durant le mandat de Ben Bella. Après le coup d’Etat de 1965, Boumédiène l’écarte du pouvoir et l’assigne à résidence surveillée puis libéré. Il rejoint vers la fin des années 1980 les rangs du parti du Front Islamique du Salut (FIS). Il décède en France le 6 décembre 1994.

la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 813319Said

Comme on le voit il a été à bonne école et a même gardé un souvenir !!
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime26/2/2010, 10:09

amitié réconciliation terre natale commune!!!!!!


discours du 03/07/1962 d'un pourri aux affaires à l'époque....;

http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/decolonisation/video/CAF94073342/declaration-de-monsieur-louis-joxe.fr.html

le 05/07/1962 massacre des européens à ORAN dans des conditions atroces depécés pendus à des crocs de boucher émasculés violés(es) .
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime26/2/2010, 14:01

5 juillet 1962
Le massacre d'Oran



L'épisode le plus dramatique de l'indépendance algérienne a lieu à Oran. Cette grande ville de la côte occidentale (400.000 habitants) était la seule à majorité européenne pendant la période coloniale. De nombreux pieds-noirs y étaient encore présents au lendemain de l'indépendance. D'autres, fuyant le bled (la campagne), s'y étaient installés dans l'attente d'un hypothétique exode.

Une ville sous tensionDu 1er juillet, date du vote de l’indépendance jusqu’au 4, il n’y a en ville que quelques défilés de voitures surchargées de musulmans, hommes et femmes hurlant des slogans et des you-you, plutôt bon enfant… Le 5 juillet 1962, la radio donne l'ordre aux habitants d’ouvrir les magasins, les bureaux et de reprendre le travail.

Mais dès le matin, une foule déferle des quartiers arabes vers les quartiers européens, de la place Kargentah vers la Place d’Armes, «pour un défilé pacifique». La plupart des manifestants n'en sont pas moins armés. À 11 heures, un coup de feu retentit sur la place d’Armes, un signal sans doute. Des cris jaillissent : «L’OAS, c’est l’OAS qui nous tire dessus !» Assertion invraisemblable car nul n'aurait été assez fou pour provoquer ainsi une foule déjà surexcitée.

C'est le début d'un carnage : une chasse à l’Européen commence, sauvage, systématique, dans toute la ville. On égorge, on tue au revolver ou à la mitraillette, on prend des rues en enfilade, tuant tout ce qui bouge, on pénètre dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres.

Les auxiliaires de l'armée algérienne, les ATO, emmènent les Européens prisonniers par longs cortèges vers le commissariat central où ils sont battus et tués, ou vers le Petit Lac, ou vers la Ville Nouvelle. Pourtant, dans cette folie sanguinaire, des musulmans sauvent des Européens, d’autres font délivrer des prisonniers.

Le général Joseph Katz, qui commande les 18.000 soldats français encore à Oran, téléphone au président Charles de Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. «Ne bougez pas !» lui est-il répondu. Les soldats restent dans les casernes.

La tuerie dure près de six heures. Lorsque, à 17 heures, les gendarmes français sortent enfin dans la rue, le calme revient aussitôt. Les cadavres jonchent la ville, on en trouve pendus aux crocs des bouchers, dans des poubelles… Dans la chaleur de juillet, la puanteur est horrible. Soldats français et algériens déversent par camions les cadavres dans le Petit Lac et les couvrent de chaux vive. Nul ne sait le bilan exact du massacre.

On parle dans les semaines qui suivent de plus de 2.000 morts et de quelques centaines de disparus… Des disparus qui seront signalés plus tard dans les mines de l’Algérie, dans des prisons, des maisons closes et des bars à soldats...

Source :
André Larané.
D'après Geneviève de Ternant, L'agonie d'Oran (3 volumes), édition Gandini, Nice, 2001
http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19620705
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Briard
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime26/2/2010, 14:03

Les forces françaises en présence à Oran le 5 juillet 1962, passibles de non-assistance à personnes en danger.

En fonction des Archives militaires et des destinataires des circulaires du Commandement du "Secteur Autonome d'Oran" nous pouvons donner la liste des unités et des effectifs - 18.000 hommes - présents à Oran ce jour là:

Secteur Oran Ville:
- 3 régiments d'Infanterie + 1 bataillon: 5è RI - 21è - 67è - 3/43è RI.
- 3 régiments d'Infanterie de Matrine + 3 bataillons: 8è RIMA - 22è - 66è - 1/2è - 1/75è RIMA - 1/2è RAMA.
- 2 régiments de Zouaves: 2è et 4è Zouaves.
- 1 regiment de Cuirassiers: 3è Cuir.
- 3 bataillons de Chasseurs Portés: 10è - 29è - 30è BCP.
- 2 bataillons RA: 1/27è et 324è RA.
- 2 groupements GAAL: 452è et 457è
- 23 escadrons de Gendarmerie Mobile.

Auxquels il faut ajouter les éléments de l'Armée de l'Air basés à La Sénia, et de la Marine Nationale à Mers-el-Kébir, Arzew et Tafaraoui (Aéro-Navale)

Lorsque l'on pense que sur presque un millier d'officiers présents on peut compter sur les doigts d'une seule main ceux qui ont eu le courage de transgresser les ordres, on reste sidéré, car certes il y eut le général Katz obéissant avec zèle à De Gaulle, mais le reste ne fut pas particulièrement glorieux, le plus hardi étant le lieutenant FSNA Khellif, commandant de compagnie du 30è BCP qui mena une action longue et loin de sa base sans bien connaître la ville d'Oran. Pourtant les risques pour "la carrière" étant moins graves (avec en plus le prétexte d'assistance à personne en danger) que ceux pris par d'autres précédemment en rupture de ban avec l'armée gaullienne !
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roltanguy




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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime27/2/2010, 21:43

en fait BRIARD je me rend compte que çà ne les intéresse pas ...

je enfin je le vois je capte que rien à cirer .


l' Histoire te rattrape mais les gens ne veulent pas savoir .


salut Briard content de t'avoir croisé!

ROL
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GIBET
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime27/2/2010, 23:14

Qu'est-ce qui te fait dire cela ami Rol?
Quand les gens interviennent vous dites qu'ils sont à côté!
Quand ils lisent sans rien dire vous dite que cela ne nous intéresse pas!
Moi j'ai tout lu et je continue à la faire
J'ai même commencé à travailler pour tenter de relier les deux sujets en les nettoyant des hors sujets comme je l'avais promis, mais c'est tellement complexe que marier les deux rubriques c'est les dénaturer.
En fait l'approche de la guerre d'Algérie s 'est faite avec 2 angles d'attaque différents et Briard a répondu au deux
Se sont mêlés des hors sujets par rapport au fil de la discussion mais qui faisaient parti du sujet tels les souvenirs de CocoVB. Puis il y a des réactions personnelles (Un artisan - Mab ...)
J'ai décidé de tout conserver car çà c'est une vraie rubrique historique traité avec intelligence....contrairement à la rubrique concernant la guerre qui une fois de plus a été matraquée et que j'ai éliminée .
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Carolis

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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime27/2/2010, 23:25

Rol, ce n'est pas parce que l'on reste muet sur un sujet qu'il n'est pas intéressant. Moi, je ne suis pas de taille à argumenter sur la guerre d'Algérie, mais je suis contente de lire les textes et j'ai appris beaucoup. À cette époque, j'avais un correspondant parisien qui me parlait de cette guerre, mais j'étais très jeune et bien de séléments m.'ont échappé.
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime28/2/2010, 03:15

Ha! les algériens silent
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime28/2/2010, 09:10

Pour apporter une réponse à mon silence,la question reste la guerre d'algérie était elle évitable..ma réponse est clairement non.Tous les peuples colonisés,par les français ont obtenu leur indépendance entre 1954 et 1960 pour les derniers.Chaque peuple a droit à son indépendance,je ne conçois même pas les colonies,qui n'avaient qu'un but s'enrichir sur le dos d'un autre peuple..D'ailleurs maintenant le phénomène perdure autrement,car notre armée en afrique,Continue à aider au pillage,avec l'aval de tous nos politiques..
la seule constante que je perçois,c'est que l'armée est payée exclusivement par le peuple pour exclusivement des intérêts privés.Cela est véritablement un scandale...Et le hasard sans doute des noms ont été (partiellement) poursuivi en justice comme mittérand,pasqua etc etc..avec trafics d'armes ,chocolat,trafic d'influence....
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime28/2/2010, 09:41

GIBET a écrit:
Qu'est-ce qui te fait dire cela ami Rol?

Oui, ami Rol (non, pas "ami Rol", ça fait medicament, Rol tout court ou "mon petit lapin" si tu veux), tu es un peu gonflé, là, je croyais qu'on polluait le fil ? J'ai eu de belles engueu... , heu divergences d'opinion avec Briard sur le sujet*, si ce n'est pas une preuve d'interet, ça !...

Ne touche à rien, steplé Gibet, les messages meme dans un fouillis apparent ont un ordre logique et on en revient de toutes façons à la guerre d'Algerie -qui continue à engendrer des disputes, ah, quand on a un destin...


Mab


* OK. Sur tous les sujets.
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime28/2/2010, 10:12

Je suis de plus en plus perdue, je ne retrouve pas un sujet...
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Briard
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime28/2/2010, 10:29

Mara-des-bois a écrit:
Je suis de plus en plus perdue, je ne retrouve pas un sujet...

Lequel MAB ?
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime28/2/2010, 10:54

Briard a écrit:
Mara-des-bois a écrit:
Je suis de plus en plus perdue, je ne retrouve pas un sujet...

Lequel MAB ?

Celui sur lequel nous avons eu des points de vue un petit peu differents, avec Coco et Troska.
Il va falloir que je sème des petits cailloux.


Mab, paumée
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime28/2/2010, 11:00

Mara-des-bois a écrit:
Briard a écrit:
Mara-des-bois a écrit:
Je suis de plus en plus perdue, je ne retrouve pas un sujet...

Lequel MAB ?

Celui sur lequel nous avons eu des points de vue un petit peu differents, avec Coco et Troska.
Il va falloir que je sème des petits cailloux.


Mab, paumée

Mab tout se trouve dans la corbeille .

Gibet n'a pas apprécié .

coco vb

Sujet: Re: Hausse des discriminations
la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minipostedHier à 23:40
la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Empty la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Citer10
la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Empty la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Empty
DÉSOLÉ MAIS LA SUITE DE
CETTE RUBRIQUE ÉTANT NON SEULEMENT SANS RAPPORT AVEC LE SUJET MAIS
ÉGALEMENT EN CONTRADICTION AVEC LA CHARTE DU PRÉSENT FORUM, ELLE A PRIS
LA DIRECTION DE LA CORBEILLE.

JE NE L'AI PAS FAIT DISPARAÎTRE
MALGRÉ LE TON PEU AMICAL SUR LEQUEL C'EST DÉROULÉ L'ÉCHANGE Où PERSONNE
NE S'ÉCOUTE ET OU TOUT LE MONDE VEUT CONVAINCRE. SA DISPARITION PURE ET
SIMPLE RESTE ENCORE POSSIBLE (NOTAMMENT POUR LA HAUTEUR DE VUE DES
IMAGES ET LES RÉFÉRENCES BIBLIOTHÉCAIRES!)

CELA AURAIT PU ÊTRE
UNE RUBRIQUE HISTORIQUE , CE N'EST QU'UN PATCHWORK DU LUGUBRE FORUM
POLITIQUE

CEUX QUI SE COMPLAISENT DANS LA CORBEILLE DE L'HISTOIRE
PEUVENT CONTINUER A Y ÉCHANGER JUSQU'À CE QUE JE ME FÂCHE ET QUE JE
FASSE DISPARAÎTRE LE TOUT

GIBET très déconcerté

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Briard
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime28/2/2010, 11:19

Mara-des-bois a écrit:
Briard a écrit:
Mara-des-bois a écrit:
Je suis de plus en plus perdue, je ne retrouve pas un sujet...

Lequel MAB ?

Celui sur lequel nous avons eu des points de vue un petit peu differents, avec Coco et Troska.
Il va falloir que je sème des petits cailloux.


Mab, paumée

Dans cette rubrique ou dans une autre ?
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime28/2/2010, 11:30

Briard a écrit:
Dans cette rubrique ou dans une autre ?


C'est dans la corbeille.



Mab, deconcertée aussi
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roltanguy




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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime28/2/2010, 12:29

salut à tous amigas amigos!


bon en fait j'ai réussi mon coup ......... la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Lol la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Lol la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Lol


j'étais déjà provo en 68 j'ai pas changé.

Well je vois que tout le monde est là c'est parfait la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_cheers

ayéééééééééééééééééééééééé

en plus mon petit lapin j'aime bien çà venant d'une jeunette la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_rendeer
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EddieCochran

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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime3/3/2010, 00:40

195 -

Qui n'a pas vu ce film ?

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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime3/3/2010, 07:30

le jeu de main de Gibet fut si brutal qu'il réduit nos mains au silence.

dommage.

venant d'un humaniste cela m'a déconcerté .

coco vb
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime3/3/2010, 08:11

EddieCochran a écrit:
Qui n'a pas vu ce film ?

Moi. Enfin pas moi. Disons pas en entier.
Je ne peux pas dire pourquoi parce que ça ferait de la peine à Rol et Briard.

----------


Coco, personne n'est reduit au silence, mais il se trouve que sont les vacances pour certaines academies, donc moins de monde.



Mab
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime3/3/2010, 10:26

Voila ce qu'en disait un intervenant sur un autre forum :

<< Franchement, je n'ai pas la moindre sympathie pour les fellouzes et autres porteurs de valoches, mais s'agissant de ce film, je ne le trouve pas si caricatural que ça, loin de là.

C'est un film de commande, réalisé peu après "l'indépendance" à la demande du FLN au pouvoir, mais le réalisateur a eu l'intelligence de ne pas tomber dans le manichéisme outrancier, il y a eu bien pire depuis !

Voir les paras secouer un peu les poseurs de bombes du FLN, assassins de femmes et d'enfants, ne me choque pas du tout, c'est peut-être ce qui me différencie des chochottes drouadlomistes et ce pourquoi le film ne me déplait finalement pas. >>


D'un autre intervenanjt :

<< Film de propagande , adroitement réalisé , qui a enthousiasmé des générations de "Tiersmondistes" , " Droitdel'hommistes" et gogos du même tonneau !

A revoir .......comme Frankenstein , King Kong , Dracula , l' Homme invisible ...........moi , je préfère les Marx Brothers , au moins je rigole la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Biggrin-1611 la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Biggrin-1611 la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Biggrin-1611 >>

Et je suis assez d'accord avec lui !!

Et pour faire bonne mesure un troisiéme intervenant :

<< Ah non, ne me dites pas que ce film est un film "honnête" ! Réalisé par un Italien proche des Brigades Rouges à l'époque, et payé par les fellaghas pour cracher sur l'armée française, non et non ! Quand il est sorti ce film, il a été encensé par la toute la gauche, des communistes aux socialistes et a fait l'objet de tas d'émissions "branchées" de la télé... A gerber ! >>

Un film de propagande, qui a été depuis dépassé. Voir pour s'en convaincre "Hors la loi" !!
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime3/3/2010, 11:37

surtout basé sur les récits d'un assassin de femmes et d'enfants ..

allez pas de problèmes la voilà leur émanciaption:

"
Capturé et condamné à mort deux fois, Habib Reda échappe à la guillotine - comme Yacef Saadi et une centaine d’autres combattants indépendantistes - grâce à de Gaulle qui prononce une amnistie générale, peu après son arrivée au pouvoir. « Quand on me demande en quelle année je suis né, je réponds toujours : " en 1958 !" », raconte l’ancien acteur en riant. A la fin des années 1970, Reda ira se recueillir, avec sa femme, sur la tombe du général de Gaulle, à Colombey-les-Deux-Eglises. Dans la petite librairie de la place centrale du village, il achètera les Mémoires de celui qui lui a sauvé la vie.
Désillusion. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier l’Algérie d’aujourd’hui. « Qu’avons-nous fait de notre indépendance ? », s’interrogent les uns et les autres. Au sein de la population, le désenchantement est profond. On se méfie des commémorations à venir, redoutant toujours une récupération du pouvoir. « Qui aurait pu imaginer que l’Algérie en serait là aujourd’hui ? L’injustice, la misère, la corruption à grande échelle... Les vivants ont trahi les morts. Je n’ai pas autant d’amertume envers la France qu’envers les miens, car eux ont trahi les idéaux de la révolution », assène calmement Ali Hattab, professeur de médecine et fils de chahid (martyr).
« Nos parents se sont sacrifiés pour que nous puissions vivre dans un pays juste, débarrassé de la hogra (l’humiliation). Mais la hogra est toujours là. Les "purs" sont morts. Les gens du pouvoir sont les nouveaux colons de l’Algérie », lâche, désabusé, un journaliste, lui aussi fils de chahid. « L’indépendance de l’Algérie ? Nous l’avons obtenue, résume de sa voix calme et douce Abdelhamid Mehri, ancien ministre du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). La libération, elle, reste à gagner... »

alors leur propaganda staffel comment je m'en bat.
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MessageSujet: Re: la guerre d' Algérie était-elle évitable ?   la guerre d' Algérie était-elle évitable ? - Page 5 Icon_minitime

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