GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
| Sujet: C'est à notre porte et au 21è siècle 7/6/2013, 00:59 | |
| Une secte s’infiltrerait dans l’enseignement
Didier Zacharie avec Belga Mis en ligne samedi 1 juin 2013, 11h33
http://www.lesoir.be/253649/article/actualite/belgique/2013-06-01/une-secte-s-infiltrerait-dans-l-enseignement Les conférences sur le thème des « écoles sans stress » font le plein dans le milieu enseignant flamand et bruxellois. Mais le mouvement Maharishi qui organise ces conférences est dans le collimateur du Centre d’information et d’avis sur les organisations sectaires nuisibles qui y voit du charlatanisme.
Des « écoles sans stress ». C’est le thème d’une conférence organisée par le mouvement Maharishi à laquelle une centaine d’enseignants flamands et bruxellois, de parents et d’étudiants se sont inscrits ces dernières semaines. Mais selon le Centre d’information et d’avis sur les organisations sectaires nuisibles (CIAOSN), la « méthode scientifique » présentée pour diminuer le stress relève du charlatanisme.
Le CIAOSN possède en effet un dossier sur le mouvement Maharishi, qui organise cette conférence, peut-on lire samedi dans De Morgen. En ce qui concerne ces prétendues études scientifiques mises en avant par le mouvement, le Centre conclut que « les affirmations du mouvement Maharishi concernant la supériorité scientifique constatée de leur forme de méditation sont totalement fausses » et parle de charlatanisme.
La méthode ? Quinze minutes de médiation transcendantale (MT) deux fois par jour à l’école et le stress disparaîtra pour les élèves et les professeurs. C’est ce qu’a assuré ces dernières semaines l’Américain Ashley Deans, représentant du Maharishi Mahesh Yogi, à des centaines de professeurs, de parents et d’étudiants bruxellois et flamands.
Cette technique de relaxation, Maharishi Mahesh Yogi l’a conçue il y a plus de quarante ans. Au cours de la tournée « des écoles sans stress » qui a commencé il y a quelques semaines, son représentant témoigne du bienfait et de la supériorité scientifique de cette méthode devant des élèves, notamment à Bruxelles et Gand. Plus de 600 publications scientifiques ont confirmé les effets positifs de la méditation transcendantale, explique-t-il.
Les participants doivent croire représentant et publications sur parole. Et pour atteindre la plénitude à l’école, suivre l’ensemble du programme dont le coût est de 1.200 €. Exceptionnellement, les enseignants flamands et bruxellois ne payent que 450 € s’ils s’inscrivent tout de suite.
Ce n’est pas la première fois que ce mouvement tente de pénétrer dans le milieu de l’enseignement flamand. Des tentatives ont déjà eu lieu en 2007 et 2010.
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GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
| Sujet: Re: C'est à notre porte et au 21è siècle 7/6/2013, 16:45 | |
| Il est déjà là car il se déplace comme une tâche d'huile en accompagnant la pénétration actuelle des églises évangéliques américaines C'est le mouvement qui a actuellement la plus forte pénétration en Europe GIBET | |
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GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
| Sujet: Re: C'est à notre porte et au 21è siècle 7/6/2013, 16:50 | |
| - Citation :
Des évangéliques chez les réformés
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27-02-2013
| Les protestants de tendance évangélique sont aussi présents dans les Eglises officielles. Etat des lieux
| Caroline Gachet étudie le phénomène évangélique.
[size=7]Photo : DR
| Quest-ce qu'un chrétien évangélique? Caroline Gachet, 29 ans, doctorante et coauteur dun livre* de référence sur le sujet, répond: «Plusieurs traits les distinguent. Ils accordent dabord une grande importance à la conversion, au fait de suivre le modèle de Jésus-Christ. La Bible occupe chez eux une position centrale et ils en font une lecture plutôt littérale. Autres points notables, limportance quils donnent à la figure de Jésus-Christ et à lévangélisation, le fait de parler de sa foi à un maximum de personnes. Une dernière caractéristique est leur mobilité. Pour lévangélique, la conversion compte davantage que lappartenance à telle ou telle Eglise.» Ce dernier point a pour conséquence que les évangéliques ne sont pas confinés aux Eglises évangéliques libres. Il s'en trouve chez les catholiques, et leur présence est marquée chez les réformés. Si les évangéliques représentent quelque 3% de la population suisse, 15% des membres réguliers de lEglise réformée seraient de cette sensibilité. Une minorité visible du fait que ses adhérents apportent leur message et leurs pratiques avec eux: les baptêmes dadultes par immersion, un positionnement clair par rapport à Jésus, un engagement fort dans lEglise ou une lecture différente de lEvangile. Les évangéliques se font une image assez négative de lEglise réformée, dont ils jugent lengagement trop mitigé. Ils la voient comme traditionnelle, figée et intellectuelle, alors queux-mêmes représenteraient la modernité, la vie et le dynamisme.
Pourquoi alors la rejoignent-ils? «Ce peut être pour la revivifier, remarque la chercheuse. Parfois, il sagit dune simple question géographique. Un village na pas déglise évangélique et la personne apporte son bagage évangélique dans lEglise réformée.» Le mariage avec un conjoint réformé ou le fait davoir grandi dans une famille engagée des deux côtés sont dautres raisons. Tout comme le fait quun pasteur réformé ait cette sensibilité et la transmette à sa paroisse. «La plupart du temps, les paroisses trouvent un bon compromis», analyse la sociologue. Les points de discorde ne portent pas tant sur la théologie que sur des questions de société, comme le respect du mariage, le rejet de lhomosexualité et de lavortement. «Le souci évangélique est aussi celui du bon fonctionnement de la société. Leur lecture de la Bible rend inconcevable quun homosexuel devienne pasteur car il nest pas un bon modèle.»
Des valeurs conservatrices
Après la foi en Jésus-Christ, ces questions sont le cheval de bataille des évangéliques. «Ils se battent pour des valeurs plutôt conservatrices et cela pose problème dans des Eglises réformées plus libérales et ouvertes.» En particulier vis-à-vis des autres religions. «Une personne évangélique va trouver à redire si la paroisse veut prêter ses locaux pour un cours de yoga», observe Caroline Gachet. Considérer le christianisme comme étant la seule vraie religion, la seule qui permette datteindre le salut est un point central pour comprendre la vision de la vie des évangéliques. Ainsi, lorsquun membre quitte une Eglise évangélique, donc le bon chemin, «ils sont tristes pour cette personne car le meilleur des choix possibles est dêtre évangélique.
La personne ne quitte pas seulement une Eglise, mais une manière de concevoir la vie. Cest difficile à accepter.» Malgré les désaccords avec lEglise réformée, des personnes de sensibilité évangélique y apprécient souvent la qualité et la profondeur des prêches. Tout comme louverture desprit quelles ne trouvent pas toujours dans une Eglise évangélique dont la ligne de conduite est plus normative. Pour la doctorante, la cohabitation des deux tendances issues de la même famille religieuse est enrichissante. «Cest une présence plutôt positive pour les Eglises réformées. Un compromis peut apporter du dynamisme, dans la musique par exemple, et un engagement plus vivant. Je ne vois pas non plus les évangéliques prendre le pouvoir chez les réformés. Le point fort des Eglises réformées est justement leur ouverture, qui rassemble des libéraux et des conservateurs. Si un évangélique nest pas content dans une Eglise réformée, il ira ailleurs. Sil reste, cest que cela lui convient.» § V.Vt
§ «Le phénomène évangélique. Analyses dun milieu compétitif», Editions Labor & Fides.
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