NOS MAINS
NOS MAINS
NOS MAINS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

NOS MAINS

Forum de discussion entre amis pour se donner du plaisir et se rencontrer peut-être un jour. BONNE SANTE ET BONHEUR A TOUS
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022

NOUS SERONS TOUJOURS
PRESENTS EN AMITIES
GIBET

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022

NOUS SERONS TOUJOURS
PRESENTS EN AMITIES
GIBET

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022

NOUS SERONS TOUJOURS
PRESENTS EN AMITIES
GIBET

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022

NOUS SERONS TOUJOURS
PRESENTS EN AMITIES
GIBET
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 Qu'est-ce que le communisme ?

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Camarade Kalashnikov

Camarade Kalashnikov


Messages : 239
Date d'inscription : 01/12/2011
Age : 33
Localisation : CCCP

Qu'est-ce que le communisme ? Empty
MessageSujet: Qu'est-ce que le communisme ?   Qu'est-ce que le communisme ? Icon_minitime28/3/2013, 12:02

Je n'avais pas vu ce sujet avant... Je vais pouvoir y déverser ma haine et ma bile, c'est cool.
Texte posté sur un autre forum, mais toujours aussi intéressant, pour repère historique !

Citation :
I. QU'EST-CE QUE LE COMMUNISME?

Le communisme est l'enseignement des conditions de la libération du prolétariat.

II. QU'EST-CE QUE LE PROLETARIAT?

Le prolétariat est la classe de la société qui tire sa subsistance exclusivement de la vente de son travail, et non de l'intérêt d'un capital quelconque, dont les conditions d'existence et l'existence même dépendent de la demande de travail, par conséquent de la succession des périodes de crise et de prospérité industrielle, des oscillations d'une concurrence sans frein. Le prolétariat, ou la classe des ouvriers, est, en un mot, la classe laborieuse de l'époque actuelle.

III. N'Y A-T-IL DONC PAS EU DE TOUT TEMPS DES PROLETAIRES?

Non. Il y a toujours eu des classes pauvres et laborieuses, et les classes laborieuses étaient la plupart du temps pauvres. Mais des pauvres, des ouvriers vivent dans les conditions que nous venons d'indiquer, donc des prolétaires, il n y en a pas toujours eu, pas plus que la concurrence n'a toujours été libre et sans frein.

IV. COMMENT EST APPARU LE PROLETARIAT?

Spoiler:

V. DANS QUELLES CONDITIONS SE REALISE CETTE VENTE DU TRAVAIL DES PROLETAIRES A LA BOURGEOISIE ?

Le travail est une marchandise comme une autre, et son prix est, par conséquent, fixé exactement d'après les mêmes lois que celui de toute autre marchandise. Le prix d'une marchandise, sous le règne de la grande industrie, ou de la libre concurrence—ce qui revient au même comme nous aurons l'occasion de le voir—est en moyenne toujours égal au coût de production de cette marchandise. Le prix du travail est donc, lui aussi, égal au coût de production du travail. Mais le coût de production du travail consiste précisément dans la quantité de moyens de subsistance nécessaires pour mettre l'ouvrier en état de continuer à travailler et ne pas laisser mourir la classe ouvrière. L'ouvrier ne recevra donc, pour son travail, que le minimum nécessaire dans ce but. Le prix du travail, ou le salaire, sera donc le minimum nécessaire à l'entretien de la vie. Comme les affaires sont tantôt bonnes, tantôt mauvaises, il recevra tantôt plus, tantôt moins, tout comme le fabricant recevra tantôt plus, tantôt moins pour ses marchandises. Mais, de même que le fabricant, dans la moyenne des bonnes et des mauvaises affaires, ne reçoit pour ses marchandises ni plus ni moins que leur coût de production, de même l'ouvrier ne recevra, en moyenne, ni plus ni moins que ce minimum. Cette loi économique du salaire est appliquée d'autant plus sévèrement que la grande industrie pénètre plus fortement dans toutes les branches de la production.

VI. QUELLES CLASSES LABORIEUSES Y AVAIT-IL AVANT LA REVOLUTION INDUSTRIELLE?

Les classes laborieuses ont, selon les différentes phases de développement de la société, vécu dans des conditions différentes et occupé des positions différentes vis-à-vis des classes possédantes et dominantes. Dans l'antiquité, les travailleurs étaient les esclaves des possédants, comme ils le sont encore dans un grand nombre de pays arriérés et même dans la partie méridionale des Etats-Unis d'Amérique. Au moyen âge, ils étaient les serfs de l'aristocratie foncière, comme ils le sont encore en Hongrie, en Pologne et en Russie. Au moyen âge et jusqu'à la révolution industrielle, il y avait, en outre, dans les villes, des compagnons, qui travaillaient au service d'artisans petits-bourgeois et, peu à peu, au fur et à mesure du développement de la manufacture, apparurent les ouvriers de manufacture qui étaient déjà occupés par de plus grands capitalistes.

VI. PAR QUOI L'OUVRIER SE DISTINGUE-T-IL DE L'ESCLAVE?

L'esclave est vendu une fois pour toutes. L'ouvrier doit se vendre chaque jour et même chaque heure. L'esclave isolé est propriété de son maître et il a, du fait même de l'intérêt de son maître, une existence assurée, si misérable qu'elle puisse être. Le prolétaire isolé est propriété, pour ainsi dire, de toute la classe bourgeoise; on ne lui achète son travail que quand on en a besoin: il n'a donc pas d'existence assurée. Cette existence n'est assurée qu'à la classe ouvrière tout entière, en tant que classe. L'esclavage est en dehors de la concurrence. Le prolétaire est en plein dans la concurrence et en subit toutes les oscillations. L'esclave est considéré comme une chose, non pas comme un membre de la société civile. Le prolétaire est reconnu en tant que personne, en tant que membre de la société civile. L'esclave peut donc avoir une existence meilleure que le prolétaire, mais ce dernier appartient à une étape supérieure du développement de la société, et il se trouve lui-même à un niveau plus élevé que l'esclave. Ce dernier se libère en supprimant, seulement de tous les rapports de la propriété privée, le rapport de l'esclavage, grâce à quoi il devient seulement un prolétaire. Le prolétaire, lui, ne peut se libérer qu'en supprimant la propriété privée elle-même.

VIII. PAR QUOI LE PROLETAIRE SE DISTINGUE-T-IL DU SERF?

Le serf a la propriété et la jouissance d'un instrument de production, d'un morceau de terre, contre remise d'une partie de son produit ou en échange de certains travaux. Le prolétaire travaille avec des moyens de production appartenant à une autre personne, pour le compte de cette autre personne et contre réception d'une partie du produit. Le serf donne, le prolétaire reçoit. Le serf a une existence assurée, le prolétaire n'en a pas. Le serf se trouve en dehors de la concurrence, le prolétaire est placé dans les conditions de la concurrence. Le serf se libère, soit en se réfugiant dans les villes et en y devenant artisan, soit en donnant à son maître de l'argent au lieu de travail et de produits, et en devenant un fermier libre, soit en chassant son seigneur féodal et en devenant lui-même propriétaire, bref, en entrant d'une façon ou de l'autre dans la classe possédante, et dans la concurrence. Le prolétaire se libère en supprimant la concurrence elle-même, la propriété privée et toutes les différences de classe.

IX. PAR QUOI LE PROLETAIRE SE DISTINGUE-T-IL DE L'ARTISAN ?

[Le manuscrit d'Engels réserve en blanc la place pour cette réponse. (N.R.)]?

X. PAR QUOI LE PROLETAIRE SE DISTINGUE-T-IL DE L'OUVRIER DE MANUFACTURE?

L'ouvrier de manufacture du XVIe au XVIIIe siècle avait encore presque partout en sa possession un instrument de travail: son métier à tisser, son rouet pour sa famille, un petit champ qu'il cultivait pendant ses heures de loisir. Le prolétaire n'a rien de tout cela. L'ouvrier de manufacture vit presque toujours à la campagne et entretient des rapports plus ou moins patriarcaux avec son propriétaire ou son employeur. Le prolétaire vit dans les grandes villes et n'a avec son employeur qu'un simple rapport d'argent. L'ouvrier de manufacture est arraché par la grande industrie à ses rapports patriarcaux, perd la petite propriété qui lui restait encore et c'est alors qu'il devient un prolétaire.

XI. QUELLES FURENT LES CONSEQUENCES DIRECTES DE LA REVOLUTION INDUSTRIELLE ET DE LA DIVISION DE LA SOCIETE EN BOURGEOIS ET PROLETAIRES?

Spoiler:

XII. QUELLES FURENT LES AUTRES CONSEQUENCES DE LA REVOLUTION INDUSTRIELLE?

La grande industrie créa, avec la machine à vapeur et autres machines, les moyens d'augmenter rapidement, à peu de frais et jusqu'à l'infini la production industrielle. La libre concurrence imposée par cette grande industrie prit rapidement, à cause de cette facilité de la production, un caractère extrêmement violent. Un nombre considérable de capitalistes se jetèrent sur l'industrie, et bientôt on produisit plus qu'on ne pouvait consommer. La conséquence fut que les marchandises fabriquées ne trouvèrent pas preneur et que survint ce qu'on appelle une crise commerciale. Les usines durent arrêter le travail; les fabricants firent faillite et les ouvriers furent condamnés à la famine. Il en résulta partout une grande misère. Au bout de quelque temps, les produits superflus vendus, les usines commencèrent de nouveau à travailler, les salaires augmentèrent et, peu à peu, les affaires marchèrent mieux que jamais. Mais pas pour longtemps, car, de nouveau, on produisit trop de marchandises et une nouvelle crise se produisit, qui prit exactement le même cours que la précédente. C'est ainsi que, depuis le début de ce siècle, l'état de l'industrie a constamment oscillé entre des périodes de prospérité et des périodes de crise, et presque régulièrement, tous les cinq ou sept ans, une crise semblable s'est produite, entraînant chaque fois une grande misère pour les ouvriers, une agitation révolutionnaire générale, et un extrême danger pour tout le régime existant.

XIII. QUELLES SONT LES CONSEQUENCES DE CES CRISES COMMERCIALES SE REPRODUISANT A INTERVALLES REGULIERS?

La première, c'est que la grande industrie, quoiqu'elle ait elle-même, au cours de sa première période de développement, créé la libre concurrence, ne s'accommode déjà plus maintenant de la libre concurrence; que la concurrence et, d'une façon générale, l'exercice de la production industrielle par des personnes isolées sont devenus pour elle une entrave qu'elle doit rompre et qu'elle rompra; que la grande industrie, tant qu'elle sera exercée sur la base actuelle, ne peut subsister sans conduire, tous les cinq ou sept ans, à un chaos général, chaos qui met chaque fois en danger toute la civilisation, et non seulement précipite dans la misère les prolétaires, mais encore ruine une grande quantité de bourgeois; que, par conséquent, la grande industrie ou bien se détruira elle-même, ce qui est une impossibilité absolue, ou bien aboutira à une organisation, complètement nouvelle de la société, dans laquelle la production industrielle ne sera plus dirigée par quelques fabricants se faisant concurrence les uns aux autres, mais par la société tout entière, d'après un plan déterminé et conformément aux besoins de tous les membres de la société.

Deuxièmement, la grande industrie et l'extension de la production à l'infini qu'elle rend possible permettent l'avènement d'un régime social dans lequel on produira une telle quantité de moyens de subsistance que chaque membre de la société aura désormais la possibilité de développer et d'employer librement ses forces et ses facultés particulières; de telle sorte que cette même propriété de la grande industrie qui, dans la société actuelle, crée la misère et toutes les crises commerciales, supprimera dans une autre organisation sociale cette misère et ces crises.

Il est donc clairement prouvé:

l) qu'aujourd'hui tous ces maux n'ont leur cause que dans un ordre social qui ne répond plus aux nécessités;

2) que les moyens existent dès maintenant de supprimer complètement ces maux par la construction d'un nouvel ordre social.

XIV. QUEL DOIT ETRE CE NOUVEL ORDRE SOCIAL?

Il devra tout d'abord enlever l'exercice de l'industrie et de toutes les branches de la production, en général, aux individus isolés, se faisant concurrence les uns aux autres, pour les remettre à la société tout entière—ce qui signifie qu'elles seront gérées pour le compte commun, d'après un plan commun et avec la participation de tous les membres de la société. Il supprimera, par conséquent, la concurrence et lui substituera l'association. Etant donné d'autre part que l'exercice de l'industrie par des individus isolés implique nécessairement l'existence de la propriété privée et que la concurrence n'est pas autre chose que ce mode d'activité de l'industrie où un certain nombre de personnes privées la dirigent, la propriété privée est inséparable de l'exercice de l'industrie par des individus isolés, et de la concurrence. La propriété privée devra donc être également supprimée et remplacée par l'utilisation collective de tous les moyens de production et la répartition de tous les produits d'un commun accord, ce qu'on appelle la communauté des biens. La suppression de la propriété privée est même le résumé le plus bref et le plus caractéristique de cette transformation de toute la société que rend nécessaire le développement de l'industrie. Pour cette raison, elle constitue, à juste titre, la principale revendication des communistes.

XV. LA SUPPRESSION DE LA PROPIETE PRIVEE N'ETAIT DONC PAS POSSIBLE AUTREFOIS?

Spoiler:

XVI. LA SUPPRESSION DE LA PROPRIETE PRIVEE EST-ELLE POSSIBLE PAR LA VOIE PACIFIQUE?

Il serait souhaitable qu'il pût en être ainsi, et les communistes seraient certainement les derniers à s'en plaindre. Les communistes savent trop bien que toutes les conspirations sont, non seulement inutiles, mais même nuisibles. Ils savent trop bien que les révolutions ne se font pas arbitrairement et par décret, mais qu'elles furent partout et toujours la conséquence nécessaire de circonstances absolument indépendantes de la volonté et de la direction de partis déterminés et de classes entières. Mais ils voient également que le développement du prolétariat se heurte dans presque tous les pays civilisés à une répression brutale, et qu'ainsi les adversaires des communistes travaillent eux-mêmes de toutes leurs forces pour la révolution. Si tout cela pousse finalement le prolétariat opprimé à la révolution, nous, communistes, nous défendrons alors par l'action, aussi fermement que nous le faisons maintenant par la parole, la cause des prolétaires.

XVII. LA SUPPRESSION DE LA PROPRIETE PRIVEE EST-ELLE POSSIBLE D'UN SEUL COUP?

Non, pas plus qu'on ne peut accroître d'un seul coup les forces productives déjà existantes dans une mesure telle qu'on puisse établir une économie collective du jour au lendemain. La révolution prolétarienne, dont tout indique qu'elle approche, ne pourra par conséquent que transformer peu à peu la société actuelle et ne pourra supprimer complètement la propriété privée que quand on aura créé la quantité nécessaire de moyens de production.

XVIII. QUEL COURS PRENDRA CETTE REVOLUTION?

Spoiler:

XIX. CETTE REVOLUTION SE FERA-T-ELLE DANS UN SEUL PAYS ?

Non. La grande industrie, en créant le marché mondial, a déjà rapproché si étroitement les uns des autres les peuples de la terre, et notamment les plus civilisés, que chaque peuple dépend étroitement de ce qui se passe chez les autres. Elle a en outre unifié dans tous les pays civilisés le développement social à tel point que, dans tous ces pays, la bourgeoisie et le prolétariat sont devenus les deux classes les plus importantes de la société, et que l'antagonisme entre ces deux classes est devenu aujourd'hui l'antagonisme fondamental de la société. La révolution communiste, par conséquent, ne sera pas une révolution purement nationale. Elle se produira en même temps dans tous les pays civilisés, c'est-à-dire tout au moins en Angleterre, en Amérique, en France et en Allemagne. Elle se développera dans chacun de ces pays plus rapidement ou plus lentement, selon que l'un ou l'autre de ces pays possède une industrie plus développée, une plus grande richesse nationale et une masse plus considérable de forces productives. C'est pourquoi elle sera plus lente et plus difficile en Allemagne, plus rapide et plus facile en Angleterre. Elle exercera également sur tous les autres pays du globe une répercussion considérable et transformera complètement leur mode de développement. Elle est une révolution universelle; elle aura, par conséquent, un terrain universel.

XX. QUELLES SERONT LES CONSEQUENCES DE LA SUPPRESSION DE LA PROPRIETE PRIVEE?

Spoiler:
XXI. QUELLES REPERCUSSIONS AURA LE REGIME COMMUNISTE SUR LA FAMILLE?

Il transformera les rapports entre les sexes en rapports purement privés, ne concernant que les personnes qui y participent, et où la société n'a pas à intervenir. Cette transformation sera possible grâce à la suppression de la propriété privée et à l'éducation des enfants par la société—ce qui détruira ainsi les deux bases du mariage actuel qui sont liées à la propriété privée, à savoir la dépendance de la femme vis-à-vis de l'homme et celle des enfants vis-à-vis des parents. Ceci donne aussi réponse à toutes les criailleries des moralistes bourgeois sur la communauté des femmes que veulent, paraît-il, introduire les communistes. La communauté des femmes est un phénomène qui appartient uniquement à la société bourgeoise et qui est réalisé actuellement en grand sous la forme de la prostitution. Mais la prostitution repose sur la propriété privée et disparaît avec elle. Par conséquent, l'organisation communiste, loin d'introduire la communauté des femmes, la supprimera, au contraire.

XXII. COMMENT L'ORGANISATION COMMUNISTE SE COMPORTERA-T-ELLE VIS-A-VIS DES NATIONALITES EXISTANTES?

—Maintenu.

[Dans le manuscrit, à la place de la réponse aux questions 22 et 23, on lit le mot "maintenu". Ce qui signifie, vraisemblablement, qu'il faut conserver la réponse telle qu'elle était formulée dans un des projets préliminaires de programme de la Ligue des communistes qui ne sont pas parvenus jusqu'à nous. (N.R.)]

XXIII. COMMENT SE COMPORTERA-T-ELLE VIS-A-VIS DES RELIGIONS EXISTANTES?

—Maintenu.

XXIV. EN QUOI LES COMMUNISTES SE DIFFERENCIENT-ILS DES SOCIALISTES?

Spoiler:

XXV. QUELLE DOIT ETRE L'ATTITUDE DES COMMUNISTES VIS-A-VIS DES AUTRES PARTIS POLITIQUES?

Spoiler:

Lien : Ici

----

Précision rapide : Ce texte date de 1847, quand Marx & Engels reprennent la Ligue des Justes, qui va devenir la Ligue des Communistes. C'était un complément en quelque sorte au Manifeste qui sortira la même année. Texte très intéressant, qui permet de se poser beaucoup de réflexions encore très actuelles. J'ai volontairement mis certains en spoiler, parce que trop long. Bonne lecture.
Revenir en haut Aller en bas
GIBET
Admin
GIBET


Messages : 11790
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 77
Localisation : Finistère

Qu'est-ce que le communisme ? Empty
MessageSujet: Re: Qu'est-ce que le communisme ?   Qu'est-ce que le communisme ? Icon_minitime28/3/2013, 14:38

Merci là encore pour cet apport qui nécessitarait que l'on analyse depuis 40 ans les nouveaux leviers:
* facilité des transferts monétaires
* création accrue de l'argent spéculatifs virtuels
* facilité des transferts de technologies voire d'équipements investis
* réorientation des productions secondaire et affaiblissement dans la production des richesses
* appropriation par des classes nouvelles de l'actionnariat d'entreprise
etc...

Tout cela change l'analyse de base du système socioéconomique et donc politique

Les penseurs communistes travaillent à l'adaptation des leviers aux nouveaux concepts sociétaux. Mais leurs travaux reviennent toujours aux concepts de base comme si le communisme ne pouvait plus inventer sur la base de l'homme moderne et de sa société.

A quand la création d'une nouvelle idéologie et non l'emprunt au passé?

Avons nous admis définitivement que l'on ne peut rien créer entre le "néo"libéralisme, l'étape du socialisme ou le communisme?

Si oui alors nous serons en crise pour longtemps car la crise économique ne sera que la conséquence et non le préalable!! le préalable c'est que nous serons incapable de créer une nouvelle philosophie sociétale!
GIBET
Revenir en haut Aller en bas
Camarade Kalashnikov

Camarade Kalashnikov


Messages : 239
Date d'inscription : 01/12/2011
Age : 33
Localisation : CCCP

Qu'est-ce que le communisme ? Empty
MessageSujet: Re: Qu'est-ce que le communisme ?   Qu'est-ce que le communisme ? Icon_minitime28/3/2013, 16:07

J'ai bien précisé qu'il faut prendre ce texte, comme repère historique et pas comme point d'analyse contemporain. Il est évident que actuellement, la base reste valable, mais le fond et la forme change, du tout au tout !
Je pense qu'il serait assez grave, de vouloir cantonner le communisme ou le "marxisme", uniquement à une pensée vieille et poussiéreuse, alors qu'elle admet être un outil "scientifique" (Le terme est un peu pompeux, mais passons) et surtout dialectique ! Donc, qui admet des changements.

Je pense que tu seras d'accord pour admettre qu'il y a eu des changements de Marx en passant par Lénine, puis de Gramsci à Althusser et ainsi de suite. C'est justement parce que le marxisme se veut une pensée dialectique, qu'elle doit s'adapter à la société dans laquelle elle se trouve. Et le marxisme est une pensée qui avance, continuellement. Mais qui avançait déjà à l'époque, que l'on remonte de Marx/Engels, jusqu'au parti Bolchevik. Je rappelle qu'avant que Lénine n'unifie toutes les factions, il y en avait plus de 81... Et les débats n'ont pas fini, entre un Trotsky et un Boukharine par exemple, la conception est radicalement différente !

Ceux qui veulent enterrer le communisme comme idéologie "mortifère" (sic!) et donc qui serait vieille et dogmatique (J'admet que certains se laissent allez au dogmatisme et c'est assez agaçant...), ça m'a toujours fais sourire. La science, elle progresse tout le temps ! La pensée dialectique et matérialiste, également.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Qu'est-ce que le communisme ? Empty
MessageSujet: Re: Qu'est-ce que le communisme ?   Qu'est-ce que le communisme ? Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Qu'est-ce que le communisme ?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Communisme et gratuité
» Commentaires sur le thème "Communisme " de Guinéa_Pig

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NOS MAINS :: LAICITE et SPIRITUALITE :: MIEUX VAUT EN RIRE...OU EN PLEURER-
Sauter vers: