bonjour à tous

Vous êtes vraiment sûr de vouloir savoir que je mange des bébés et leur maman tous les matins au petit-déjeuner ?

Camarade Kalashnikov a écrit:

Vous êtes vraiment sûr de vouloir savoir que je mange des bébés et leur maman tous les matins au petit-déjeuner ?

Non ça on le savait!
On veut du nouveau!!
Des nouvelles de ta copine qui n'est pas encore venu nous voir
Tes voyages en Grèce ...est-ce que tu y as rencontré l'ami Kimon qui doit y être souvent pour sa thèse?
Quand est-ce que nous démarrons la révolution populaire?
Bref que des trucs importants

Quand est-ce qu'on va manger chez Mab? ...ou chez Coco qui ne dis plus rien en ce moment
Bref des nouvelles fraiches
GIBET

Bof, rien de bien neuf à l'horizon hein... La routine, on essaye de s'en sortir comme on peut. Quelques problèmes de santé du côté de mon père, mais ça devrait allez mieux dans les prochains temps.

Citation :

Quand est-ce que nous démarrons la révolution populaire?

Je t'attendais moi en fait, t'es en retard !

Citation :

Quand est-ce qu'on va manger chez Mab?

Je ne pense pas que Mab' puisse supporter mon bolchevisme pendant plusieurs heures d'affilés...

Dès la fin de ma gastro je viens pour la révolution. Pour l'instant je suis contagieux
GIBET

Non, comme ça, fraîchement moulés, avec le placenta et tout.

Comme les bébés à la moulnette du professeur Choron

Citation :

culture
Dernier bal pour Choron

L'humoriste bête et méchant, fondateur avec Cavanna et Gébé du journal satirique Hara-Kiri, a tiré sa dernière irrévérence à l'hôpital Necker. Il avait soixante-quinze ans.

Dans le registre gentillet, c'est tout de même dans Hara-Kiri que l'on aura appris que Beethoven était tellement sourd « qu'il a cru toute sa vie qu'il faisait de la peinture ». Dans le registre un peu plus musclé, c'est avec Hara-Kiri que l'on aura appris la mort du général de Gaulle en 1969 en ces termes, quelques jours après un incendie tragique dans une boîte de nuit de l'Isère : « Bal tragique à Colombey. Un mort ». L'un des titres de une les plus célèbres des quarante dernières années, et une référence de l'humour noir.

Fondateur en 1960 du célèbre hebdomadaire avec François Cavanna, Georges Bernier était né en 1929 à Laneuville-aux-Bois en Argonne, une terre marquée en profondeur par la guerre de Quatorze. Il a onze ans et c'est la Seconde Guerre mondiale. Le père est mort, la famille est sans ressources. CAP, travail dans une fromagerie, tour de France dans le bâtiment. Il s'engagera en Indochine où il fera vingt-huit mois. « Quand je suis rentré d'Indochine en 1953, juste avant Diên Biên Phu, je ne savais toujours rien foutre, à part tuer des gens. » Humour ? Pas vraiment sans doute. Nouvelles galères et petits boulots dont celui de vendeur d'un journal appelé Zéro.

C'est en septembre 1960 qu'il fonde Hara-Kiri avec François Cavanna et alors qu'il est déjà le papa d'une fillette, devenue l'humoriste Michèle Bernier. D'emblée le journal, qui se définit lui-même comme « bête et méchant », avec le concours de Delfeil de Ton et de dessinateurs comme Fred, Topor, Reiser l'inventeur du « Gros Dégueulasse », puis de Wolinski, Cabu, Gébé... « Jeux de con du professeur Choron » (surnom adopté par Georges Bernier), irrévérence, antimilitarisme, scatologie ou plus exactement grosses blagues de cul. Le journal va ravir une génération, celle qui, tel Jean-Christophe Averty à la télévision d'alors, passe des bébés à la moulinette ; celle-là même qui, quelques années plus tard, agitera Mai 68 en écrivant sur les murs « Il est interdit d'interdire » ou « Sous les pavés, la plage ». Esprit de mai et de Hara-Kiri se confondent dans la mémoire au point que l'on oublie que le journal avait huit ans d'avance dans la fronde, l'insurrection et la mise en cause des tabous. Ne serait-ce qu'avec cette autopub : « Si vous ne pouvez pas acheter Hara-Kiri, volez-le ! » Combien de fois a-t-il été pris au mot ?

Le professeur Choron pourtant se situera toujours ailleurs. Anar ? Allez savoir : « Je n'ai jamais été de gauche, ni de droite d'ailleurs. » Son humour décale sérieusement. « Choron, a pu dire hier Cavanna, était un participant très efficace. Il se prenait au jeu. Un peu emmerdant parce qu'il disait n'importe quoi. Tout ce qui lui passait par la tête, il le disait (...). Chacun avait son humour à soi qui ne ressemblait pas à celui des autres (...). C'était un humour violent, volontiers scato. »

Censuré, parfois interdit, le mensuel Hara-Kiri disparaît puis renaît le 3 février 1969 sous forme d'un hebdomadaire, Hara-Kiri Hebdo. Après la une sur de Gaulle il est définitivement interdit par le ministère de l'Intérieur. Il change de titre et devient Charlie Hebdo, qui cessera de paraître dans sa formule initiale en décembre 1981. Professeur Choron n'en continuera pas moins ses provocations, outre des démêlés autour du titre, des ruptures avec ses anciens amis et des épisodes comme son arrestation momentanée dans un bistrot de la rue de Bièvre où

il chante la Chiasse rose, visant François Mitterrand. En 1999, Canal Plus avait diffusé une opérette sur la Seconde Guerre mondiale dont il avait signé le livret, intitulée Ivre mort pour la patrie.

En 2001, il avait publié, aux éditions Le Dilettante, Tout s'éclaire !, un recueil de ses pensées, du genre « il y a plus de bonheur à donner un coup de pied au cul qu'à en recevoir ».

L'humour de Choron était parfois insupportable de grossièreté, voire beauf mais dans l'excès, ce qui n'est sans doute pas la même chose. Il aura en tout contribué à faire grandir les plus grands talents du dessin satirique moderne en soulevant une chape de plomb sur les esprits de plus d'une génération.

Maurice Ulrich

Camarade Kalashnikov a écrit:

Je ne pense pas que Mab' puisse supporter mon bolchevisme pendant plusieurs heures d'affilés...

Il me faudra plusieurs heures pour te convertir à la Vraie Foi (demande à Quantat, il t'affranchira), alors je suis prete à tenter la chose.
Si un jour nous nous retrouvions depuis les quatre coins de l'hexagone (hin hin hin) pur casser la croute, il faudrait tirer un trait entre chacun d'entre nous et nous retrouver pile à la croisée des lignes; du moment que ce n'est pas à Notre Dame des Landes...


Mab

Citation :

Il me faudra plusieurs heures pour te convertir à la Vraie Foi

Beaucoup ont essayé, beaucoup ont été renvoyés dans les cordes.
C'est comment déjà ? "Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur !" J'accepte.

MAB a écrit:

Si un jour nous nous retrouvions depuis les quatre
coins de l'hexagone (hin hin hin) pur casser la croute, il faudrait
tirer un trait entre chacun d'entre nous et nous retrouver pile à la
croisée des lignes; du moment que ce n'est pas à Notre Dame des
Landes...

Bon va falloir que j'étudie les cordes maintenant!!! Faire faire des mathématiques à un juriste...ou parler de corde à un breton qui ne connait que le crachin ...dur dur !!!

Je vais essayer de faire le point de raccordement de nos itinéraires de Strasbourg à Quimper en passant par Uzès et Toujouse avec un peu de Tourcoing, de Montpellier, etc... on va finir par faire un feu de camps chez Giscard d'Estaing avec notre pot!!

Chez moi il y a de la place pour faire cuire le mouton , mais ce n''est pas réellement ....central
GIBET

Bienvenue Gébé ... tu as connu des difficultés sur un forum, il en est de même pour moi, même s'il ne s'agit pas du même forum ! Celui que tu fréquentais est digne d'intérêt, celui que je fréquentais ne sait faire que l'apologie du Nazisme alors tu piges pour quelle raison je n'y vais plus guère !

Bonjour Livaste,

me concernant, c'est du passé, dorénavant.

Je comprends parfaitement ta ...réaction

Bon week-end