Une prochaine catastrophe prédite..,
par des agents mondialistes
Il faudrait être maladivement naïf pour supposer un instant que les propos pessimistes, voire catastrophistes, lâchés régulièrement ces derniers temps par un homme aussi expérimenté que Jacques Attali soient des sorties malencontreuses, "gratuites", ne s'inscrivant pas dans un plan de communication ou de subversion préparé avec minutie et professionnalisme. Il est en effet bien évident que si la crise économique produit, comme cela est attendu, une grave instabilité sociale et politique susceptible de refondre le paysage géopolitique par l'instauration d'une gouvernance mondiale qu'il faudra bien officialiser, les promoteurs globalitaires ont préparé le terrain, d'une part en apparaissant comme les meilleurs pompiers en lutte contre le pire des incendies (le problème doit être posé et discuté avec parcimonie d'abord afin de ne point précipiter, via le développement d'un effet pervers, les événements qui doivent suivre un certain agenda), et d'autre part en avertissant (en les "acclimatant"), en premier lieu, les élites économiques mondiales et plus généralement toutes les forces vives économiques et financières "occidentales".
C'est cette dernière fonction qui semble être dévolue notamment à un très actif laboratoire européen d'anticipation politique, le LEAP, qui publie une lettre confidentielle payante (Global Europe Anticipation Bulletin — GEAB) adressée à plus de 50 000 acteurs économiques et politiques en Europe et dans laquelle, depuis fin 2005, toutes les étapes successives du krach économique ont été décrites et anticipées. Selon le LEAP, sa quatrième phase est attendue pour la fin de cet été avec « la cessation de paiement du gouvernement américain ». « Selon notre équipe, écrit-il, la période qui s'ouvrira deviendra alors propice à la mise en place d'un nouveau dollar, destiné à remédier brutalement au problème de la cessation de paiement et de la fuite massive des capitaux hors des Etats-Unis. » Mais le LEAP prédit également une cinquième phase, terrible avec « la dislocation géopolitique mondiale sur fond d'émeutes sociales » et assure que « si votre pays ou région est une zone où circulent massivement des armes à feu (200 millions d'armes à feu circulent aux Etats-Unis), alors le meilleur moyen de faire face à la dislocation est de quitter votre région, si cela est possible. »
Ce qui est surprenant, c'est que ces mises en garde sont adressées par un certain Franck Biancheri qui est un militant "européen", consultant chèrement rémunéré par différentes institutions européistes notoirement mondialistes (Cour des comptes européenne, Commission européenne), partisan convaincu de l'atlantisme (il prône une OTAN mondialisée). Il est aussi le patron du parti politique Newropeans qui se veut un mouvement transeuropéen se battant pour une Europe "indépendante", mais surtout indépendante vis-à-vis de Moscou ! Alors que les relations avec Washington apparaissent comme vitales...
De la crise devra donc naître une Europe transatlantique, morceau géométrique d'un tout "global" qui aura pour devise (selon Aldous Huxley) : Communauté, "Identité", Stabilité...
François-Xavier ROCHETTE.
http://www.france-resistance.com/