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| Sujet: Zone euro : Le sommet de Bruxelles 8/12/2011, 20:43 | |
| - Citation :
- Zone euro : ouverture du sommet de Bruxelles sur fond de pessimisme
L'ambiance s'annonce tendue ce soir et demain à Bruxelles. Les dirigeants de l'Union européenne se réunissent lors d'un sommet crucial, avec l'objectif ambitieux de trouver une réponse rapide et efficace à la crise de la dette. Les sujets de discorde ne manquent pas, notamment sur la révision des traités en vue d'un renforcement de la discipline budgétaire, ou encore sur le rôle que doit tenir la Banque centrale européenne (BCE).
20 heures :
Ouverture du sommet de Bruxelles. Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne entament un sommet crucial pour la survie de la zone euro. La réunion s'ouvre par un dîner qui devrait durer jusque tard dans la nuit, selon un diplomate.
19h20 :
Cameron agite la menace du veto. Avant son départ pour Bruxelles, le Premier ministre britannique David Cameron a menacé d'opposer son veto à un changement des traités de l'UE qui ne tiendrait pas compte des «intérêts» de son pays. «Nous avons évidemment besoin de ramener la stabilité dans la zone euro, c'est bon pour les pays européens et pour la Grande-Bretagne aussi, mais nous devons aussi protéger les intérêts britanniques», a-t-il insisté à son arrivée à Bruxelles.
19h10 :
Une sortie de la Grèce de l'euro est «gérable» pour l'Europe, selon Citigroup. Pour l'économiste en chef de la banque américaine Citigroup, Willem Buiter, la probabilité d'une sortie de la Grèce de la zone euro est de 20 à 25%, et serait «gérable», le pays ne représentant «que 2,2% du PIB et 4% de la dette publique de la zone». Un scénario plus extrême serait l'abandon de l'euro par cinq pays (outre la Grèce, l'Italie, l'Espagne, le Portugal et l'Irlande), ce qui a selon l'économiste «une probabilité de pas plus de 5%», mais serait catastrophique : dans ce cas, la finance européenne et mondiale serait si durement touchée que cela «provoquerait une dépression mondiale qui durerait des années, avec une chute du PIB de plus de 10% et un chômage en Occident atteignant 20% ou plus».
18h43:
Pour Merkel, l'euro doit regagner sa «crédibilité». Mise en garde de la chancelière allemande à son arrivée au sommet de Bruxelles : «l'euro a perdu en crédibilité et cette crédibilité de l'euro doit être rétablie et pour cela nous devons dire clairement que nous acceptons davantage d'engagements» en matière budgétaire, explique-t-elle, en forme d'avertissement aux autres chefs d'Etat. (Source le Parisien.fr) Ce sommet marathon pourrait durer plusieurs jours, selon les observateurs. Comme je le subodorais, la perfide Albion n'acceptera pas le diktat du duo-franco-allemand, entre autres, parce qu'elle refuse catégoriquement les taxations sur les transactions boursières. Les chefs d'Etat parlent d'une voix dissonante. La Pologne ne veut pas entendre parler d'une Europe à 17, tandis que Sarkozy souhaite un accord à 27 mais peut-être 17 quand même, et que Merkel est prête à lâcher les pays exclus de l'eurozone. Le feuilleton ne fait donc que commencer ... |
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GIBET Admin
Messages : 11790 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 76 Localisation : Finistère
| Sujet: Re: Zone euro : Le sommet de Bruxelles 8/12/2011, 21:07 | |
| Une Europe à 17 sans la GB me plairait assez..je ne sais pas pourquoi. J'ai toujours plus craint les anglais en terme d'invasion culturelle, ou de coup dans le dos, que les arabes !!! Il est vrai que ce sont eux qui achetaient nos maisons françaises et pas les musulmans! Ils mangent dans tous les râteliers ces gens là. Les polonais attendent surtout l'aide de l'UE alors je les comprends. On sortira à 17 à un moment où un autre car on s'efforcera de sauver l'euro ...avant la livre sterling ou les intérêts régionaux fussent-ils de l'Est! GIBET | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Zone euro : Le sommet de Bruxelles 9/12/2011, 12:08 | |
| Comme prévu, an nom de l'intérêt national, la GB n'a pas cédé, ni d'ailleurs la Hongrie, tandis que la Suède et la République tchèque réservent leur décision. La modification du traité se fera donc avec l'accord des 17 états membres de la zone euro, et plus ou moins avec celui de deux autres états. A noter que le FMI apportera son aide grâce à un renflouement à hauteur de 200 milliards d'euros, émanant des 17 pays de la zone euro, sous forme de prêt. Alors, si j'ai bien compris, ces états sont pour la plupart au bord de la faillite, mais ils sont encore capables de dégager des sommes pharaoniques, qui transiteront par le FMI pour les sauver. Reste que, puisque la "règle d'or" sera inscrite dans le marbre (sans que les citoyens aient été évidemment consultés ), nous devrons subir une nouvelle compression des dépenses de l'Etat (donc des services publics), avec la perspective d'une forte augmentation des impôts qui ne fera qu'accroître la paupérisation des populations (classes moyennes et classes précaires) ; populations qui diminueront leur niveau de consommation, donc tireront l'économie vers le bas, alimentant l'endettement, donc provoquant un réendettement. Si je peux m'exprimer trivialement, on se fout de qui, sinon des citoyens passés à la moulinette dans la nouvelle usine à gaz de l'oligarchie financière ? |
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| Sujet: Re: Zone euro : Le sommet de Bruxelles | |
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